Un ancien recueil ...

Par Elistrae le 26/2/2002 à 12:21:37 (#1027918)

Un recueil de poesie , cachée dans les recoins d'une bibliotheques ...

Son titre : "Mes versets d'enfants ... Lune sur mes larmes et confidences infantiles ..."


Ode aux elfes

Elfe, peuple des fées
Elfe, peuple damné
Ou est donc passée ta volupté ?
...
Simples, magnifiques et sacrés
Ces êtres dansent dans l’infinité
Beaux, animés de légèreté
Les elfes dansent et tout le monde se tait
...
Forts, agiles et aux cheveux argentés
Les fées volent dans des songes étoilés
Yeux de feu, yeux bleutés
Les elfes chantent et tout le monde est capturé
...
D’or, de jade et de sombres beautés
Tel sont leurs villes, leurs étonnantes cités
Nature séduite et alliée
Les elfes vivent dans un temps arrêté
...
Beaux, parfaits... jugés
Le verdict sombre tombe tel un couperet
Joyaux, danses, fêtes... balayés
Les elfes aimés deviennent damnés
Ames libérées et éternellement torturées
Les elfes meurent
Le monde pleure
Légendes deviennent vestiges du passé
Et perdues dans les récits...
De la seconde prophétie...

Ode a la nuit

Ô que de songes voilés...
Rêvés sous une lune nacrée
Ô que de cœurs brisés...
Dans la fraîcheur des nuits embrumées
Ô que de doux baisers...
D’amants rêveurs et enlacés
Amours, paix et amitié...
Tous prennent valeur sous la voûte étoilée.
...
Ô lune
De feu et de brume
Ô lune
Qui guide ma plume
Toi...
Qui mène mon âme a travers les brumes
Tu inspire... même les guerriers
Tu aide même les sorciers
Tu brille et ta lueur tamisée
Fait vibrer...
Mes bras haut levés
Ô nuit étoilée !
En moi tes chants sont infinité...

Minuit

Sonne...
Les heures tourbillonnent
Sonne...
La vie n’est plus monotone
Sonne...
Mon chant résonne
Sonne...
Mon cœur est en libre envol
Sonne... Sonne... Carillonne...
Les rêves commencent leurs douces besognes
Sonne...
Tonne...
Carillonne...
La cloche obéit à la lune d’automne
Sonne... tonne...
La cloche résonne
Minuit...
Aube de ma vie !
Minuit...
Ange de la nuit !
Tu es l’amour de ma vie...


Joyaux

Rubis de l’âme
Rubis de flammes
Rouge de trame
Facette calme !
...
Emeraude espoir
Emeraude du soir
Verte sans pensées noires
Facette victoire !
...
Saphir azur
Saphir armure
Océan pur
Facette de l’amour sur
...
Diamant sans faille
Diamant de taille
Limpide sentiment
Facette d’amant
...
Emotions...
Diadème passion
Serti de ces pierres et du son
Du chant de la raison

Poème a un ange

Me voilà maintenant sur les chemins de terre
Chantant des louanges
A ce divin ange
Qui par ces temps de guerre
A pu réveiller en moi une inspiration lunaire
...
Ô ange !
Ange ni d’ébène ni de nacre serti
Ange juste, fier et surtout ami
Plus que d’amour pour toi
Mon cœur est rempli
...
Toi qui sans peur
Guéri mes peines de cœur
Toi ange aux ailes grises
Ton rire me caresse tel la brise
...
Ange, Ô séraphin
Mon âme chavire lorsque main dans la main
Mon esprit s’élève et touche le tien
Tes yeux se fondent dans les miens
Mon corps ne sent plus que les caresses de tes mains
Peur , pleurs et lassitude
Toutes fuient face à ton attitude
Souriant...
Volant au firmament
Mon ange ami sans être amant
Rêve avec moi oubliant le présent


Tempête

Il n’y a jamais de calme...
Après la tempête
Il y a toujours des drames...
Pendant la tempête
Il pleut toujours des lames...
Tempête...
Ô vents terrifiants
Renversant même les titans
Ô foudre , venant de nuages menaçants
Détruisant même les édifices d’antan
Ô tempête...
Par la guerre semée
Par la terreur récoltée
Ô puissante force éthérée
Balayant toutes ces âmes damnées
...
Ô tempête
Etre de ténébreuse beauté
D’une sombre puissance
D’une grande volupté
Ô tempête
Colère de la nature
Tu es aussi...
Sa plus puissante armure.

Nature

Nature...
Tes saisons sont tes armures
Tes arbres et tes fleurs sont tes parures
Ta présence toujours nous rassure
...
Ô terribles océans
D’écumes , de vagues nettoyant même le sang
D’eau pure abreuvant les amants
Votre force toujours nous rend puissants...
...
Ô puissants vents
Soufflant sur le visage des enfants
Caressant le cœur des amants
Votre douceur toujours nous sort du néant
...
Ô purs joyaux
Nés de la terre , aux coté des métaux
Facettes d’âmes aux purs faisceaux
Votre amour toujours nous place haut
...
Ô puissante nature
Ravissante...
Géante...
Ton regard , ta vie
Révèle en nous volupté et envie
Nature...
Chaque jour les druides et tous s’assurent
Que jamais le mal ne te capture


Feu

Flammes, flammèches
Le brasier brûle mon sang
Et les flammes me lèchent
Volcan puissant
Ames d’amants
Le feu danse en nous et nous détend

Neige

Tombe en flocons
Recouvrant le sol d’un blanc cocon
Le manteau face au soleil fond
Et la nacre du ciel perd alors son nom
Ô neige Ô flocons
La neige et nos rêves sont...

Amitié

Ce beau sentiment qui avant nous liés
Se transforme pour être parfait
Amis , compagnons aimés
Je suis prête et parée
Pour avec toi m’envoler
Et...
Quand nos rires deviennent baisers
Notre amitié est altérée
Et d’apprécié tu deviens aimé
...
Notre amitié devient amour.

Chaos

Lorsque l’ordre n’est plus
Lorsque l’amour ne vaut plus
Alors la terre est nue
Et le mal ne suit plus
Et quand vint ce moment par lui attendu
Chaos est la et la vie n’est plus

Ame

Qu’est ce qui guide l’amour des femmes ?
Qu’est ce qui guide tout le temps ta lame ?
Qu’est ce qui s’élève tel une flamme ?
Qu’est ce qui empêche parfois des drames ?
Qu’est ce qui jamais ne révèle sa trame ?
Par ce verset je vous présente l’âme.



Guerre...

Des restes de paix qui subsistaient naguère
S’élèvent les flammes d’une odieuse guerre
De son souffle elle détruit la terre
Et les morts par sa faute jonchent les cimetières
Crée par les hommes...
Apaisant leurs tendances guerrières
Cette arme ignoble
Est l’âme même des enfers

Ode a la nature

Ô ! Nature...
De fleurs et de milles autres parures
Nous t’admirons
Nous te chantons.
...
Des tes fraîches couleurs de printemps
Des lueurs du soleil levant
Des ballets des feuilles en automne tombant
Aux blancheurs de l’hiver naissant
Nous t’admirons...
...
De la verte chevelure des arbres
A la chatoyante danse des fleurs
Nous ne pouvons rester de marbre
Face à tant de candeur.
...
Ô ! Nature...
...
Toi avec tes nuages,
Peuplés d’être brillant n’exprimant aucune rage,
Volant au firmament,
Avec la légèreté d’une plume au vent.
...
Toi avec ton eau limpide et pure,
Défiant même jusqu’au cristal le plus pur,
Toi avec la douce bise qui caresse le visage,
Et la lente musique des vagues,
Toi d’où nées toute richesse,
Toi mère de tous les joyaux de la terre,
Du flamboyant rubis au scintillant diamant
Ô ! Nature symbole bienfaisant.
...
Nous t’admirons...
...
Et pourtant,
Nous Hommes, femmes et enfant,
Nous te blessons,
Toi qui construit la vie,
Voir alors des barbares qui...
Sans pitié ni remords te détruit...
...
Mais...
...
Qui sème le vent...
Récolte la tempête...
Alors,
Bise devient ouragan.
...
La terre si généreuse...
Devient Volcan.
...
L’eau si limpide et calme...
Devient une vague furieuse qui
Tel une lame ouvre la terre.
...
Les nuages si blanc
Deviennent alors menaçants
Descendant de leur bleu piédestal
Ils tombent et pillent en rafales...
...
Arbres et fleurs rugissent leur colère
Qui se focalise en un prisme
Séisme...
...
Tout se brouille,
Déluge, feu froid et vent,
La nature bienfaitrice frappe les manants
Divine punition ou simple retour de flamme
Les impudents goûte à une colère brute et de leur sang
Purifies les âmes de tous leurs tourments.
...

Couleurs devient néant...
L’aube si belle devient Nuit...
Ô ! Nature, Dame si belle au-delà de nos vies
Toi si Douce
Toi si grande
Et toi si puissante
Garde la vie
Détruit la mort
Et de ta juste colère purifie nos corps.

« Complainte d’une barde »

Le sang de la terre a coulé...
Issu d’un cœur maint fois piétiné
L’âme hurle...
Son amour brûle...
Sur le bûcher sombre du désespoir.
Furtifs moments de tendresse
Deviennent maintenant tristesse
D’une joyeuse soirée...
Rythmée...
De danses, de caresses et doux baisers
Ne reste plus que des volutes de fumées
L’homme aimé...
Tente de réparer les blessures
Du cœur qu’il a lui-même transpercé
Mais ces paroles bien dures...
Tombent dans le néant du cœur de sa malheureuse dulcinée.
...
{Silence}
...
L’union de l’ombre poétique et de la grande nature
Disparaît dans les songes et comme dans une ultime torture
L’homme tourne le dos aux doux sentiments qui les unissaient
De larmes...
De pleurs...
De douleur...
De dépit... Loin du paradis
Tel est maintenant son cœur brisé
La barde hurle alors d’horreur
Sur un monde qui ne lui offre que malheurs
Seul refuge il y a quelques heures
L’amour vient de la foudroyée en plein cœur...




Le combat éternel


Devant l’astre solaire
A travers les nuages
Ses yeux brillent de milles feux
Ses ailes amples déchirent le ciel
Sa gueule est immobile
Ses écailles resplendissent
De ses pupilles reptiliennes et d’or
De l’oreille fine du prédateur
Il guette...
...
A travers les brumes et face au zéphyr
Se tient le séraphin
Ailes de nacre au vent
Regard Cristallin et magique
L’âme bénie d’Artherk lève son glaive
L’ombre de la lame s’étend sur son armure couleur océan
Une prière et un cri de guerre à la gorge
L’être lumineux fait volte face
Il guette...
...
Les ennemis se voient
Et entre ciel et terre
La commence leur guerre
D’un éclat de lumière
Choc...
Le soleil même laisse place au divin duel
Crépuscule...
Devant la teinte ambre du lieu
Dragon et Séraphin ferraille
Et petit a petit le dragon tient l’être en tenaille
De feu de flammes et de poison
Le dragon alors l’assaille
Même protéger par les divines bénédictions
L’âme lumineuse commence à succomber par cette trahison
Sous le feu redoubler et magique
La lame glisse de sa main
L’être malin prépare le coup de grâce
...
Mais jamais n’est mort la lumière
Et devant la lune et les étoiles
Le reptile voit le séraphin trouver la faille
D’une inspiration divine et guerrière
Il invoque la puissance de la terre
Et dans un vortex de plaintes et de fer
Un éclair bleu frappe la bête meurtrière
...
Dragon. Séraphin...
Tous deux tombes
Et face à la lune blafarde
S’écrase dans le néant et l’oubli
...
Oubli...
Plus rien...
Des cieux noirs et ténébreux s’élève un rire
Celui d’un homme aux ailes noires
Brandissant une épée a la lame d’ombre
Il regarde les combattants morts
Devant l’astre lunaire
A travers les nuages
Ses yeux brillent de milles feux
Ses ailes amples déchirent le ciel
Il est vainqueur
...
Mais malgré tout...
Le combat du bien et du mal est...
Eternel.

Flamme – fleur

Des Vents
Des Ombres
Des Chants
Tout est Sombre
Je cours à travers ce champ...
La nature est telle une gemme...
Milles facettes...
...
Emeraude...
Tel est l’herbe soyeuse,
Cette herbe lit des amants,
Cette herbe parfois souiller de sang,
Cette herbe a la couleur de l’espoir,
Jailli tel une flèche dans le soir.
...
Saphir...
Bleu de la romance,
Bleu des fleuves et des ruisseaux,
Bleu tel les furieux flots,
Nourrissant les Ombres,
Brille Dans la noire pénombre...
...
Diamant...
Diamant de l’air et des rayons de soleil
Chaleur par delà les intempéries
Bonheur par delà les malheurs
Brûle le néant d’un bras vengeur
...
Crépuscule...
Tout brille du reflet de la face du feu
Le rubis étincelle et sur le champ de la nuit
Une fleur brille de tout feu
C’est la Flamme Fleur qui alors luit
Cœur des émotions
Ame des guerriers
Sagesse des sorciers
...
Flamme
Libère-moi du néant
Libère-moi des tourments
La Flamme fleur chante
Le chant pur de la nature
Doux...
Mon Ame s’élève
Je me réveille..
C’est l’aube...
Ainsi fini mon rêve
Je vois,
J’aperçois cette fleur
Elle est – la
Au fond de mon cœur

Fraternité

A la vie, a la mort ! s’exclamaient t ils naguère,
Quand ils étaient amis et au mal faisaient guerre.
Les voilà, a présent devenu ennemis,
A ignorer leur cœur sous prétexte d’envie.
Le mage et le guerrier, autrefois grands alliés
Sont aujourd’hui les cibles,
D’un destin las et terrible,
Chacun déniant à l’autre son aide son amitié
...
L’acier danse sa danse, les sorts dansent la leur,
Il semble bien qu’ici pour tous deux sonne l’heure
De la mort au combat, de la dernière quête,
Dans l’enfer de deux vies promises a la défaite.
...
Mais le guerrier rengaine l’acier trop vite sorti
Et le mage rappelle ses mortelles énergies.
Ensemble ils étudient les obstacles a franchir.
La rage incendiaire qui les poussait jadis a s’occire,
S’éteint pour, sans nul doute, ne plus jamais flamber.
Renouant avec l ‘honneur,
A l’écoute de son cœur,
Chacun retrouve en l’autre l’ami et l’allié.

Par Henki le 26/2/2002 à 12:24:50 (#1027943)

(clap clap re:lit: bravooooo magnifik encore z'en veut encore!!)

Par Eldwyn Slayn le 26/2/2002 à 12:50:50 (#1028159)

*s'en va à la lecture du recueil*
-Pitié non...plus de poésie....
(:lit: :amour: :amour: )

Par Venom deCameron le 26/2/2002 à 13:03:26 (#1028281)

[Magnifique :lit: Bravo :lit: ]

Par John Carmody le 26/2/2002 à 13:14:18 (#1028380)

Feu... Hé hé...
Emeraude, saphir, diamant... pourquoi pas de rubis? *réfléchit*

Enfin les poètes parlent toujours autant d'eux-même, ça au moins ça change pas, hé hé.

( http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif )

Par Elistrae le 26/2/2002 à 13:18:23 (#1028410)

Entendre des medisances et des remarques acerbes est devenus une de mes habitudes , mais que dire si ce n'est qu'il est folie de pretendre lire et parler des autres avec toute la profondeur d'une poesie ... Il n'y a pas mieux que son moi pour etre explorer poetiquement , car seuls nous connaissons nos plus intimes secrets ...

Meme si ici mes muses ne furent ma personne ...

Par Camelie le 26/2/2002 à 14:11:28 (#1028819)

Interessants, ces poemes...

Par Larsen Lutin le 28/2/2002 à 19:50:32 (#1041065)

*trainant dans un coin de bibliotheque, un titre etrange attire son attention mes versets d'enfants...
Inspiré le lutin griffone ces quelques mots.*

Je ne te connais pas
tu ne m'a jamais vu
mais meme si tu pouvais me voir
tu ne me remarquerais pas.

[Je n'ai pas tout lu, histoire d'en garder un peu pour demain :) ]