Ame en peine, coeur solitaire.

Par Arbaal Reksan COR le 23/2/2002 à 23:28:57 (#1009124)

"Douce brise venant caresser mon visage
Encore un jour, solitude qui me ronge
Dans mes pensées alors je me plonge
Libre et pourtant comme si j'étais en cage

Sensation étrange me privant de la voie des airs
Comme un vide ne pouvant être comblé en ce jour
Pourquoi tant de questions revenant toujours
Seul sur cette plage, je regarde cette mer

Instant unique chaque jour, le coucher du soleil
Mais avec qui partager ce moment qui émerveille
Personne à ce jour, instant que je voudrais partager
Lumière du jour declinant sur ce paysage enchanté

Reflet rougeoyant sur la mer de l'astre lumineux
Mer s'embrasant comme le feraient deux amoureux
Une légère part de bonheur se crée dans mon coeur
Et pourtant, mélancolique, mon âme se meurt

Le calme, seul ici, rompu par un doux murmure
Les vagues venant mourir sur le rivage en ce lieu
J'aimerais pour toujours que cet instant dure
Mais ce qui me fais plus envie encore, être deux."

Se sent rongé par la force en lui, cette force sombre qui le consume.

Soupire.

Profite du coucher du soleil, pensif.

Par Elrond Alantis le 24/2/2002 à 1:13:56 (#1009985)

Sans cesse file le temps
Pourtant demeurt les tourments
Ces vagues qui de douleur
Qui souvent envahissent les coeurs

Toujours aller en avant
Toujours suivre ses sentiments
Y cerchant sans relache
De bonheur une petite trace

Et pourtant, j'ai eu beau cherché
Laissant le temps avancé
Esperant qu'il menera a moi
Ce que bien d'autre ont deja


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tres jolies poeme Arbaal, j'en ai fait un pour pas repondre que par super ;)

Par Moa CDO le 24/2/2002 à 1:39:12 (#1010138)

chez elle .. pourtant....

*est loin de lui pourtant ressent le mal qu'il a à son coeur.*

*sait qu'elle en est la cause.... *

*pkoi doit-elle faire mal a ceux qu,elle tient le plus... *

*pensive*... prepare un sac et part*

*s'eloigne de la ville ...*

*part dans les montagnes ... *

*celles qu'elle connais si bien .. *

.... ici ... on me trouveras pas ...


*a laisser un message a arbaal*

... cher arbaal .. je comprend ta douleur... tu esperait tant de moi et j,ai pas su repondre a tes attendes...
... je part ... le temps que la blessure guerrise ...

Moa qui tient toujour a toi ...

Par bonnye le 24/2/2002 à 2:18:04 (#1010363)

*ressens la peine d'arbaal*
*lui apportera du réconfort si elle le peut*

Par Feoline le 24/2/2002 à 2:28:31 (#1010436)

superbe Arbaal, dommage que ce soit si triste, mais la tristesse apporte parfois tant de beauté et de pureté a un ecrit ...

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 12:24:04 (#1012312)

Regarde le message que Moa lui a laissé à la taverne, le lit attentivement impassible.

Parlant en murmurant.

-Le temps que ma blessure guérisse... Tu n'as donc rien compris de ce qu'il m'arrivait ou quoi... Encore une me fuyant... Mais c'est mieux ainsi.

Son regard s'assombrit.

-Partir, fuir... Voilà bien la réaction que je connais bien à présent.

Son aura commence à se développer de nouveau, mêlant colère et tristesse qu'il ne puisse être compris.

-Ce que j'attendais, je n'attends plus rien à présent de la... Vie...

Il froisse alors le parchemin et se dirige vers la sortie.

Il referme la porte derrière lui une fois dehors, la nuit est déjà tombée. Posant les mains sur la garde de son épée sombre il la tire hors de son fourreau.

Il lève le regard un instant vers la voute étoilée poussant un petit soupire puis bondit sur le toit d'une maison en face de la taverne ou il était.

Une complainte s'élève alors jusqu'au cieux dans un hurlement semblant déchirer la nuit.

-Personne ne me comprend... Seul... Quelle malédiction que cet héritage qui verra cette soif de verser du sang s'achever que par un seul moyen ou je puisse être toujours en vie...

Il file alors dans la nuit sombre au dessus des toits de la ville, quelques larmes de sang venant s'écraser dans les rues qu'il passe par de grands bonds.

Tel un poison, Il boit mon âme,

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 12:47:14 (#1012483)

Accompagné d'un étrange plaisir
Il perce mon cœur, cet Havre de délirs
Des flammes de la Nuit et du Pouvoir
Abusent sans fin de ce sombre savoir,
Mon cœur saigne…

Il me hante plus que jamais
Et je ne peux pas m'en défaire
Je plonge dans les abîmes de sa présence
Maintenant je m’y noie de désespoir
Mon âme pleure…

Impatient d’assouvir sa cruauté
Il désire mon âme, son seul souhait
Pour enfin consumer toute sa possession
Mes rêves se sont écroulés en déraison.
Mon esprit se damne…

Mais je sais qu’il n’y a aucun retour,
Pourtant, je ne peux m’y refuser…
Alors je survis, attendant mon sombre destin
Et dans l’ombre, Il jubile de son funeste dessein.


Elle devine alors, seule sur une plage, la tristesse de son coeur, et la liberté qu'il lui reste alors.
Combien de temps encore avant qu'Il ne me prenne ?

Cette attente me tuera, s'Il ne le fait avant.

Une silhouette marche lentement sur le sable humide, respirant la voluté de la fleur ébène qui est la sienne.
Maintenant unie à la solitude de son âme, et à jamais envoûtée par les malices d'un diable.

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 12:57:48 (#1012554)

Il traversa la ville aussi vite qu'il puisse le faire et s'eloigna rapidement de celle-ci courant et bondissant à travers une forêt il finit par arriver sur une plage tombant s'arrêtant net sur le sable.

Il la vit alors à quelques pas de lui venant dans sa direction.

Silencieux, il pleurait des larmes de sang tenant fermement la garde de son épée.

Il la fixa alors de son regard sombre.

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 13:05:05 (#1012614)

Elle ne le vit pas, tout d'abord.

Absorbée dans sa réflexion, la femme respirait à grande bouffée le parfum de ses tulipes.
Elle marchait droit devant elle, un pas devant l'autre, sentant sous ses pieds nus, la fraîcheur des vagues rassurante.

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 13:26:19 (#1012747)

Il leva son épée au dessus de lui voulant la frapper tout d'abord mais il ne put et lacha son épée qui se planta dans le sable.

Il se laissa ensuite tomber à genoux s'appuyant sur la garde de son épée, une larme de sang vint s'écraser sur le sable humide, les vagues venaient jusqu'à lui lavant le sable à chaque passage du sang qu'il y avait...

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 13:49:26 (#1012901)

Quand elle vit un éclat de soleil se refléter dans le sable, elle ne put que constater qu'une lame briller au-dessus de sa tête.

En un éclair, elle se sentit les jambes flageoler.

**Non, ce n'était pas possible, pas maintenant. Il ne pouvait pas venir la prendre aujourd'hui! Pas encore.**

Puis les images de ses enfants se bousculèrent dans son esprit...
les fleurs... le Démon... sa vie.

Elle leva les yeux vers la lame, éblouit par le soleil. Un pas en arrière, laissant tomber son bouquet, hoquetant de surprise...

Arbaal ???

Ainsi c'était lui qui la menaçait.
Son regard passa de l'effroi à l'incompréhension, puis à la tristesse.
ll tomba à genoux.
Sa lame rejoignit les fleurs, tranchant leur têtes qui partaient alors à la dérive du ressac.

Ne trouvant pas les mots qu'il fallait, elle resta là, transie, le regardant, Lui, le grand Séraphin auprès duquel elle trouva réconfort autrefois.

Mon ami.

Se ressaisissant, elle s'agenouilla à ses cotés, lui relevant le menton, alors qu'une autre larme de sang coula sur sa peau.

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 13:59:54 (#1012972)

-Pardon, pardon...

Il la regardait de son regard sombre quelques larmes de sang coulant encore le long de son visage.

-Non... Pourquoi, pourquoi...

Il tremblait.

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 14:16:11 (#1013103)

Elle avait du mal à comprendre. En fait, tout lui échappait.

Pardon !?! Pourquoi quoi ?
De quoi est-ce qu'il parlait !?

Elle ne savait pas si il fallait qu'elle le frappe, ou qu'elle le consome, tant son hésitation était grande.

Etait-ce l'envoyé de cette Chose ?... rhaa pas le temps des questions... Elle aurait ses réponses en temps et en heure, pour le moment... Il ne l'avait pas fait.

Elle le prit alors dans ses bras, s'assurant que personne n'était dans les alentours.
Observant partir au loin les belles tulipes, elle tenta de comprendre.

Le voyant trembler *de peur ? de froid?*, elle le força à la suivre au pied du pommier, et se rendit compte qu'ils tremblaient ensemble.

Quelle peur elle avait eu.

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 14:29:04 (#1013218)

Il la suivit au pied du pommier bien qu'il ne voulait bouger au début, sans resister il la suivit donc... Il tremblait, il était terrifié à l'idée de la force qu'il avait en lui, qu'il pouvait tuer si facilement... Qu'elle était là s'offrant telle une de ces victimes qu'il se sentait obligé de tuer, cette soif de tuerie...

Il avait peur, peur de rencontrer des personnes, de ses réactions.

Tremblant toujours la regardant dans les yeux, ses yeux étaient sombres... Sombres... Alors qu'ils étaient bleu a leur dernière rencontre, les ténèbres semblaient presque se refleter dans son regard.


Silencieux, presque pétrifié par cette peur de tuer le rongeant intérieurement il l'observait...

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 14:43:03 (#1013344)

Elle semblait mal à l'aise, face à arbaal. Pourtant, il n'y avait aucune raison, aucun danger apparent.

Mais cette façon qu'il avait à la regarder, à plonger son regard *quelle couleur était ses yeux ??* dans le sien, à la transpercer...

Oui c'était le mot, il la transperçait du regard... son regard sombre... si sombre. Elle frissonna.

Une voix intérieure lui demandait de partir, courir rejoindre ses enfants, partir loin d'ici, loin de Lui...

Elle secoua la tête.
Tout cela n'est qu'illusion! Ordonna-t-elle mentalement.
Encore un de Ses tours, à Lui... le grand Sombre... tapis dans les méandres de ses souvenirs.

Pourtant, quelque chose n'allait pas.
Mais quoi ?

Tu as froid ? Tu trembles ! *...*... Arbaal ?

Manifestement, il n'était pas lui-même. Elle posa une main sur son épaule, souriant, masquant son étonnement.

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 14:49:56 (#1013407)

Il se sentit en sécurité à ses côtés. Il ferma un instant les yeux, lorsqu'il les ouvrit de nouveau ses yeux étaient de nouveau de cette couleur d'un bleu azur.

Son aura qui n'était que haine et représentant le mal se dissipa lentement.

-Pardon, pardon...

Il continuait de l'observer plongeant son regard dans le sien.

-Je n'ai pas froid, c'est juste une force en moi... Je ne te veux pas de mal, pardon...

Il baissa la tête quelque peu confus.

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 15:06:28 (#1013545)

:p [édité pour doublon]

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 15:13:49 (#1013602)

Légèrement décontenancée, elle ne put qu'aquiesser devant son attitude.
**Une force ?!? Diantre... ** Elle ne l'avait même pas ressentie ! Pas un seul instant, elle n'avait eu à l'esprit cette évidence qui alors s'ouvrait devant ses yeux.

Elle comprit alors à quel point elle avit échappée de peu à son destin. Elle s'assit à ses cotés, blême face à son impuissance.

Puis elle ria!
Nervosité ? Folie ? Elle ria, simplement, d'un rire clair, c'était tellement soulageant.

A l'évidence, elle ne pourra pas échapper une nouvelle fois à sa puissance. A moins d'acquérir le troisième oeil. Elle soupira alors.

Je crois bien que... *je vais m'évanouir ! Non il ne fallait pas...*Elle leva le visage au ciel, s'offrant à la brise légère et ferma les yeux.

Ce n'était pas la meilleure façon de dire bonjour...

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 15:41:52 (#1013825)

Il leva la tête de nouveau vers elle.

-Non en effet, drole de manière de se saluer...

Il lui souriait.

Encore un peu confus, il tremblait légèrement.

-Comment vas tu depuis... Ce temps ?

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 19:29:52 (#1015429)

Comment que... ?...Bien... mieux à vrai dire.
Mais, Elle le regarda trembler, et dit bassement : Toi, par contre...

Elle approcha un carré de tissu vers son visage, afin de lui essuyer ce sang qui tachait sa peau.

Cela faisait...
**à vrai dire elle ne savait plus. Combien de temps s'était écouler avant qu'elle ne retrouva le chemin du village ?**
... bien longtemps qu'elle ne l'avait revu, à en juger son apparence.

Fallait-il qu'elle le questionne, Fallait-il qu'elle le raisonne ? Sur son geste.
Fallait-il en avoir peur ?

Pour le moment, il n'était pas vraiment apte à répondre à sa tonne de questions qui la submergeait, et pour tout dire, elle n'était pas en mesure d'écouter.

Elle répondit à son sourire. Lisant la peur dans son regard.
Elle se contenta de se rapprocher de lui, posant sa main sur son bras. **Essayait-elle de le rassurer, ou de se rassurer ?**

Nous allons bien. Pouvait-elle alors articuler.

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 19:41:04 (#1015503)

-Oui... Bien... Ca va...

Aucune larme de sang ne coulait à présent le long de ses joues, il prit alors sa main entre les siennes.

Bientôt il ne tremblait plus, il plongea alors son regard dans le sien.

-Cela faisait longtemps sans te voir...

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 20:17:20 (#1015706)

Oui...oui, bien longtemps.
Et tu me dois des fleurs !

Elle le regarda, serrant sa main dans la sienne.
Là, c'était Le Arbaal qu'elle avait rencontré.
Mais alors que c'était-il passé ?

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 20:52:20 (#1015930)

-Des fleurs ? Bon, bon très bien, je verrai ça alors.

Il sourit et déposa un baiser sur son front.

La tempête était passée en lui semblant n'avoir laissé aucune trace... Pourtant le mal dormait toujours en lui prêt à tout moment de se réveiller de nouveau pour faire de nouvelles victimes.

Ce moment ne serait que passager, il fallait pour qu'enfin cela cesse que... Que cela arrive, mais que devait il se passer pour qu'enfin un équilibre se crée... Seulement deux ou trois personnes étaient au courant...

-Tu semblais... Avoir beaucoup de questions à me poser si je ne me trompe.

Par -Tulipe- le 24/2/2002 à 21:06:34 (#1016023)

Humm.. des questions ! ...Oui, j'en avais...

Elle le regarda droit dans le yeux, cherchant cette lueur entre-aperçue tantôt. Rien.

Mais je pense que tu dois avoir ton lot de... souffrance, comme tout être sur cette terre.

Elle tourna les yeux.

Je ne veux pas m'immiscer impunément dans ta vie. Cependant, ...

Elle se releva, alla récupérer la lame qui fut alors un bref instant au dessus de sa tête. Puis revint vers Arbaal.

... j'aimerais un semblant d'explications.
Tu me le dois, tu ne crois pas ?

Elle jetta son regard sur la lame, qui luisait d'un drôle d'éclat au soleil, avant de la planter à ses cotés.

Par Arbaal Reksan COR le 24/2/2002 à 22:05:32 (#1016441)

Regarde la lame plantée à ses côtés.

-Oui, peut être... Pour faire court... Deux forces opposées cohabitent en moi... D'un côté le bien et d'un autre le mal... Ce que tu as vu plus tôt était mon côté sombre...

Il baissa alors la tête.

Par -Tulipe- le 25/2/2002 à 10:35:36 (#1020011)

Deux fo... ?!...

Elle fronça les sourcils.
Drôle d'impression de déjà vu. Encore un.
L'impression d'un lourd fardeau sur des épaules, et cette perdition d'un combat voué, un combat mené, souvent esseulé...
L'impression de sentir, de ressentir sa peine, maintenant qu'elle savait, elle l'éprouvait, et cette aura...

Elle l'observa, des foules de pensées et d'images lui vinrent à l'esprit, celles d'une silhouette, celles d'un sombre néphilim... mais surtout celle de son enfant.

Je .. je suppose que tu as déjà commencé ton combat et ta quète.
Mais... *elle avait déjà que trop songé* Le fais-tu seul ?

Seul(e). Un mot qui revenait un peu trop souvent à son goût.

Elle ne savait que trop ce que cela signifiait, ainsi tous les gens qu'elle connaissait, nombre de ceux qu'elle cotoyait... étaient affectés par l'abomination sombre et ...
Parfois c'était un Bien. D'autre fois,...

Mais elle, elle n'en était pas encore à ce stade... fort heureusement, et elle tomba doucement à genoux dans le sable blond, à ses cotés, tristement.

*Serais-je capable, aurais-je longtemps la force pour les aider,.. au moins les soulager ?*

Par Arbaal Reksan COR le 25/2/2002 à 12:13:53 (#1020587)

-Je ne devrais pas... Mais oui, je mène ce combat seul et de toutes façons il vaut mieux. Sans quoi... Je ne me controle qu'avec beaucoup de difficulté et je ne veux pas faire souffrir mes proches. Ils n'y peuvent rien, juste espérer qu'un jour je m'apaise enfin.

Il leva son regard vers le ciel songeur puis observa la mer, elle lui ressemblait... tantôt calme et paisible et tantôt en colère et déchainée... Oui, decidemment, il était comme cette mer...

-Depuis longtemps j'essaie de ne pas sombrer tu sais... Peu de gens le savaient mais déjà lorsque je n'étais encore qu'un adolescent, insouciant, et plus jeune qu'alors...

Si seulement il pouvait réussir à trouver un équilibre, il soupira.

-J'ai fait une erreur de trop. J'en paie le prix chaque jour essayant de lutter contre cette envie de meurtre... Ce besoin de tuer... Une victime, une de trop par le passé et maintenant je ne compte plus mes victimes tombant sous mes coups...

Il la regarda lui serrant légèrement les mains.

-Je m'excuse pour ce geste plus tôt mais j'ai de plus en plus de mal à lutter. Il n'y a que deux moyens pour retrouver un équilibre, le premier... Ma mort, je l'ai repoussé il y a longtemps déjà. Le deuxième lui, le destin seul en décidera...

Il sentait à nouveau cette envie le tiraillant, ce besoin de tuer... Son regard s'assombrissait, des éclairs d'un ton violet froid comme la mort semblaient danser autour de lui.

-Je... Pardon, je vais y aller avant de ne commettre l'irreparable... Quelque chose que je regretterai mon amie... Content de t'avoir revue... A bientôt peut être...

Il se leva alors observant un instant la mer calme... Il ramassa son épée la rangeant dans son fourreau puis se mit aussitôt à courir en direction de la forêt par laquelle il était venu, il bondit en direction de celle-ci, bientôt il s'enfonca rapidement et disparut dans cette forêt sombre...

Par -Tulipe- le 25/2/2002 à 12:36:59 (#1020746)

Alors qu'il lui parlait sur un ton calme et triste à la fois, elle comprennait ce qu'il pouvait ressentir... ce que pouvait ressentir son amant d'autrefois...

Mais seul... ?

Elle pensa à voix haute.
Elle l'aimait toujours, à ne pas en nier. Mais toujours fuir.... inlassablement... fuir !..
Ce n'était pas une solution, ce n'était pas LA solution...

Alors qu'elle allait prendre la parole, pour lui dire qu'il pouvait compter sur elle, il la submergea d'une aura malfaisante, d'une force jamais ressentie.
Dans sa surprise, elle tomba à la renverse. Et il partit soudainement, criant de lui pardonner.

N'ayant eu le temps de faire quoi que ce soit, elle le vit disparaitre... dans la forêt, et seul. Comme toujours.

Tu pourras compter sur moi, Cher ami,... tu le pourras.

Elle cria en sa direction, bien qu'elle savait qu'il ne l'entendait plus.

Après un instant de doutes, elle se remit en chemin de sa ''maison'', de sa famille. Elle avait tardée. En espérant que rien ne leur soit arrivé. Elle partit rapidement, non sans se retourner parfois, espérant le revoir.

Et sur la plage s'étendait un nouveau petit champs de Tulipes, noires, blanches, et sanguines.