Epilogue

Par FMP_EnGuY le 21/2/2002 à 19:11:37 (#995603)

(hrp:étant donné les circonstances, je vous livre l'épilogue, la fin de mon RP à long terme. Je ne voulais rien en dire encore pour préserver le secret, quitte à mentir ou à tricher afin de gagner du temps, car il n'était pas assez avancé encore, et mon Bara pas assez ambigü. J'aurais aimé avoir quelques mois de plus pour le jouer, mais on en peut pas tout prévoir. Pourtant , je vous avais bien dit que tout n'était que mise en scène, mais vous ne m'avez pas cru.
Qu'il n'y ait pas de malentendu: c'est bien la fin que j'avais imaginée, seulement j'aurais dû faire qq actes sacrilèges supplémentaires afin de me perdre un peu plus, de toucher le fond et d'en arriver logiquement à cela (cela aurait dû durer jusqu'en décembre))


Barachiel s'allonge sur sa couche, prend une vipère des sables et attend sa morsure. Dans un coin se trouve un parchemin sur lequel on peut lire:

"Mes frères et soeurs,

En ces temps de troubles et de contestations, je vois bien que je ne suis qu'un fardeau pour vous. Je n'ai jamais voulu vous faire de tort, mais vous ne l'avez pas entendu ainsi. Je suis peiné que nous n'ayons pu nous comprendre, car tout avait si bien commencé. Je ne vois maintenant pas d'autre recours, je suis de trop maintenant, je le sens bien.
J'espère pouvoir encore vous être utile de là-haut, et je vous remet ce que j'ai de plus précieux.Ces lignes font donc office de testament:

J'offre à Wealdanbera le Triskel sacré, afin qu'il guide les jeunes lughiens, à Héloise la ROue de Taranis, elle en connaît normalement le sens, à Eluna la Croix (ndla: Celte, mais bon, elle n'est pas censée s'appeler ainsi) divine, symbole de protection et de rayonnement, attribut que je portais toujours sur mon coeur.
Enfin, j'offre à Oklana ma fiole de Larmes de Titania, elle lui sera utile lors des mariages.


Je ne vous en veux point, mais il me faut partir, cela sera mieux pour tous."


(hrp: bien entendu, la fin d'un RP va de paire avec l'effacement du personnage, ce qui sera fait dès que les serveurs remarcheront, ainsi il n'y aura plus de malaise

Par Aclys Barows le 21/2/2002 à 19:15:10 (#995643)

(Un bon conseil, n'efface pas ton perso car tu pourrais le regretter par après :( )

Par ilda Tinuvar le 21/2/2002 à 19:22:08 (#995707)

(tssssss n'efface pas ton perso, prend qq jours de repos change de jeu, et revient nous avec ton horrible humeur de druide sanguinaire ou autre si tu veux, mais pas de sacrifice, en a marre de cette épidémie :( )

Par DarkJPA le 21/2/2002 à 19:32:25 (#995786)

:lit:

Par Saronar Noz le 22/2/2002 à 12:29:55 (#997424)

Suite à un message de son père, se rend chez son ami Barachiel

Bonjour Barachiel

Je suis venue t'amener une amie que tu connais, elle voudrais suivre tes enseignements et devenir une future combattante de Lugh.

Aperçois le serpent lové contre le bras

Je sais que tu aimes les animaux mais il faudrait que t'occupes d'elle, car tu pourrais te faire mordre.

Par Asulette Bismuth le 22/2/2002 à 12:33:09 (#997444)

Apparait dans l'encadrement de la porte

Quand tu parles de mordre, tu parles de moi. Je te rappelle qu'a une époque Saronar j'arrivais

encore à te botter les fesses, et cela pourrait bien se renouveler.

C'est pas parce que je veux suivre les enseignements de Barachiel que j'arriverai pas à te mettre la main dessus pour te faire ravaler tes propos.

Oh pardon j'avais pas vu la vilaine bestiole.

Se déplace vers Barachiel, attrape la vipère avec ses gants de métal

Va chasser plus loin sale bestiole et attaque toi à des proies de ta taille.

Regarde Saronar

Pourquoi tu fais cette tête? Ah oui, tu disais quelque chose. Bon ça va, je me tais.

Par Saronar Noz le 22/2/2002 à 12:34:57 (#997462)

Regarde à nouveau Barachiel

Comme je te le disais, je voulais que tu t'occupe de Asulette, elle a son caractère mais elle a demandée à te voir. Tu as bien connu son père et la rage qui le caractèrisait, la petite a récuperer sa fougue. J'aimerai bien que tu vois avec elle pour lui montrer le monde et lui enseigner les préceptes.

Se tourne vers Asulette

Et toi ma petite, pense à suivre ses conseils, il sont précieux et avisés.

Par Asulette Bismuth le 22/2/2002 à 12:38:31 (#997492)

Si il m'appelle pas tout le temps petite comme toi, je veux bien. Je sais qu'il fait parti des meilleurs combattants.

Regarde de ses grands yeux Barachiel

Tu veux bien t'occuper de moi?

J'aimerai bien être une guerriere comme maman.

Par Bilboquet le 22/2/2002 à 12:46:34 (#997563)

Le mot courait dans tout HavreClaire comme quoi l'incompris druide Barachiel c'était donné la mort dans la nuit, où plutôt qu'il sétait évaporé a travers bois.. Nul ne l'avait revue depuis, en tout cas personne n'y fit référence à haute voix.
Le peuple n'en était par pour autant plus triste qu'à son habitude, presque indifférent même.

« T’as entendu ?! »

..Avait interrogé un villageois en regardant Bilboquet. Très mollement, celui-ci avait simplement répondu..

« C’est triste.. Il ne pourra plus aller à la taverne.. »

Le villageois qui s’était soudainement sentit incompris, sentiment décidément contagieux, c’était éloigné en regardant Bilboquet d’un air dégoûté. Songeur, ce dernier n’avait pourtant pas changé d’habitude, & continua a éplucher une marguerite comme il l’avait commencer, l’air passionné & songeur..

[édité pour mieux coller au récit.]

Par FMP_EnGuY le 22/2/2002 à 18:20:12 (#1000443)

Barachiel attendait la mort sur sa couche, mais elle se faisait désirer. Son esprit était loin, très loin, perdu, hagard. Il n'entendit pas ses amis entrer, pas plus que ce qu'ils lui disaient, ou, du moins, n'arrivait pas à y prêter attention. Il n'entendait plus qu'un murmure, et puis il y avait cette chose glacée sur son bras.


SOn esprit était toujours ailleurs, déjà auprès de Morrigan. Mais au lieu de l'étreindre, la déesse le repousse violemment, rejetant son âme dans le monde d'en bas.Aussi était-il tout désorienté quand il ouvrit les yeux et découvrit Saronar et Asulette à ses côtés. Sur son bras, pas plus de vipère que de morsure, voilà pourquoi Morrigan ne voulait pas de lui.

La réalité l'assaillait maintenant cruellement, il comprenait ce qu'on lui disait mais ne pouvait pas répondre. Tout semblait si étrange et confus: les lettres rédigées annonçant sa mort avaient dû en affoler plus d'un mais que penser de celle envoyée à Ilda? ce geste n'était que folie, à quoi bon lui avoir tout avoué? il pensait mourir, cela n'aurait donc rien changé, pour lui comme pour elle. Mais il est encore vivant, douloureusement vivant.

Et ses compagnons qui le regardent étonnés, visiblement dans l'attente. Ils doivent savoir eux aussi, quelle humiliation ! Comment les regarder à présent? quelle honte d'avoir reconnu ses faiblesses et de ne pas avoir fuit.La mort était une fuite, mais c'était sûrement mieux que de vivre en se considérant couard.
Toutes ses pensées s'embrouillent et s'entrechoquent:ses dieux, ses amis, ses frères, son Ilda, le passé, le présent, le devoir...
cela aura-t-il une fin? assez !
Il est désespéré, hagard et cache son visage dans ses mains.

Ils sait que ses compagnons sont toujours là et cela lui fait encore plus mal. Quel spectacle pitoyable il leur offre. La mort était plus digne, plus noble. A nouveau, tout s'emmêle dans sa tête, il se sent mal, veut les voir partir, ne veut pas réagir ainsi, que faire? comment s'en sortir? le sang lui martèle le crâne, tout lui paraît insupportable, insurmontable, et il n'a plus d'envie, plus de rèves, plus d'espoir.
Il ne rumine que de mauvaises pensées, aimerait maudire le monde mais non parce qu'il le déteste, parce qu'il se déteste.
Puis il déraisonne à nouveau, se lève soudainement et s'enfuit, sous les regards étonnés de son frère et de sa soeur.