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Mes récits......
Par Narrare Computare le 20/2/2002 Ă 23:04:56 (#988467)
au sein des grimoires et parchemins, des temps en lesquels
la capitale de Goldmoon, Silversky connaissait des jours
paisible aux yeux de tous.
Mais dans l'ombre les forces du malin complotaient contre le roi
et ses représentants et un avènement indéfinissable quelque
chose que nous savons mais auquel nous ne voulons croire.
A venir, les récits de Iseü.....
- L'avènement -
Par Narrare Computare le 20/2/2002 Ă 23:06:47 (#988484)
La nuit tombe doucement sur les ruelles de
Silversky, les Ă©toilent s'illuminent une Ă
une au dessus de la vaste et calme étendue océane.
Au dessus des lointaines montagnes occidentales,
le soleil bascule en laissant derrière lui une empreinte orangeatre.
Les seuls feux de cheminées illuminent les ruelles de la ville,
tous les marchands ont depuis bien longtemps rangés
leurs camelotes et seul le pas martial de deux gardes faisant
leur ronde du début de soirée, vient troubler le silence et ,
la quiétude de la citée, en cette magnifique soirée de printemps.
Le danger semble bien irréel lorsque l'on contemple cet apaisant spectacle.
Cependant...
Dans tout les recoins sombre et reculés de la citée endormie,
un murmure inquiètent monte de jours en jours.
Tous les rapports font Ă©tat de cette situation, mais tous croient
qu'il ne s'agit que de rumeurs, de murmures, de divagation d'ivrogne.
Cependant sur un gros bureau en chĂŞne massif, dans une des nombreuses
pièces du château, sont entreposés notes, parchemins, missives et autres lettres
au sceau brisé formant un amoncellement instable de preuves irréfutable.
Preuves que l'alignement fatidique allait avoir lieux dans peu de temps,
et que la venue de la déité difforme, l'haruspice était toute proche......
Prochain récit " jour de marché "...
Par Elfangor Syx le 20/2/2002 Ă 23:14:25 (#988542)
- Jours de marché -
Par Narrare Computare le 21/2/2002 Ă 6:34:28 (#990861)
L'aube se leve sur la place encore nue de toute animations
Un chien érrant se ballade en toute quiètude
Les premiers rayons de soleil se reflètent dans l'eau de la fontaine ,
Un, puis un deuxième, un troisième marchand arrête sa charette et monte son étal,
Les jeunes garcons de la ville tout exités à la venu de tout ce monde en cette belle journée,
Un jeune clerc cours sur la place, et annonce l'ouverture du marché
Les chats de la laitière, qui tournent et miaulent au dessous de la fenêtre,
Une grosse femme qui hurle à qui lui achètera ses volailles,
Le caquettement de ces mĂŞme volailles qui sentent leurs fins proche,
Un vieillard en robe sombre dans un recoin, qui vous prédit votre avenir,
Le joaillier qui est entouré de toutes les belles femmes de la citée,
Un marchand qui déambule car il n'as pas été autorisé à vendre cette fois ci,
Les hommes qui pavoisent les murs des maisons entourant la place marchande,
Un vendeur de tissu qui vante les mérites soyeux de ces plus belles étoffes,
Le régent de la cité et sa cours qui se baladent en ce jour de marché,
Un acrobate qui jongle en sifflotant sur le bord d'un muret Ă©troit,
Les bambins qui se chamaillent entre deux Ă©talages,
Une odeur âpre qui provient du marchand d'épices,
Les mendiants qui profitent de l'afflux de monde pour augmenter leurs pécule,
Un marmot qui hurle au milieu des adultes qui le contemplent pour la première fois,
Les gardes qui paradent avec leurs belles armures brillantes au femmes de la place,
Un frêle vieillard au regard sournois assis près de la fontaine et qui observe la scène,
Le peintre qui immortalise Ă jamais cet instant de commerce florissant,
Un inconnu perdu, qui ne trouve pas son chemin au milieu de la foule,
Le forgeron qui étale ses plus belles pièces forgées dans l'airain,
Un garçon emmitouflé dans des vêtements de luxe qui va acheter des chandelles,
Les commis des nobles qui finissent les achats de leurs maitres,
Une vieille femme qui a du mal Ă se mouvoir pour aller acheter sa miche de pain,
Le petit homme aux épaules larges, qui essaye d'amuser le régent,
Une place qui finit minute après minute par se vider de tous ses marchands,
Les rayons de soleil qui disparaissent au dessus du heaume des maisons,
Un garde qui s'assure que chacun range son Ă©talage et nettoie sa place,
La lumière qui se tamise au fur et à mesure que le ciel s'illumine d’étoiles,
Un chat gris traverse la place et la pénombre reprends ses droits.
Prochain récit " Avis de tempête "
- Avis de tempĂŞte -
Par Narrare Computare le 21/2/2002 Ă 20:15:56 (#996217)
La beauté bleutée de l’aube grandissante nous laissa croire
que cette journée d’automne pourrait être fort belle,
cependant secondes après secondes, la brise marine
s’accélérait et venait frapper les quais du port de Windhowl
si violemment, que lÂ’on pouvait entendre le fracas des vagues
résonner de maisons en maisons à travers la cité qui s’éveillait.
Les filins des navires sifflaient de plus en plus fort,
la houle Ă©tait telle que toutes les embarcations
avaient eu pour ordre de ne pas quitter le port.
Au mouillage les fiers vaisseaux de Goldmoon attendaient
patiemment une accalmie pour reprendre leur commerce.
La pluie qui se contentait jusqu'Ă lors dÂ’ĂŞtre fine et faible,
redoublait à chaque instant de violence , pour ne paraître
plus quÂ’un mur de fil de lin transparent et infinie.
Crépitant sur la façade du temple, l’eau ruisselait
dans la bouche béante des gargouilles puis finissait
par se déverser en flots et cascade dans la ruelle en contrebas.
Le soleil avait depuis bien longtemps disparu, derrière un tapis nuageux
très dense et très sombre. Au loin, on pouvait apercevoir les éclairs
frapper la surface de l’eau et créer de formidable flash de lumière
qui venait illuminer cette pénombre artificielle, à tel point que l’on se
demandait si la nuit n’avait pas décidée de se prolonger et de chasser le jour.
Voilà déjà des heures que nous subissions cette perturbante pénombre,
la mi-journée approchant, quelques courageux tentèrent une sortie
malgré la puissance des vents et la rage de la pluie.
Le ciel ne voulant permettre Ă quiconque de le contredire
et en moins de temps que je n'en eu pour comprendre,
les courageux furent terrassés par un éclair, comme si
quelquÂ’un guidait celui-ci contre ceux qui osait sÂ’Ă©lever
face aux puissances des dieux du vent, de la pluie et du tonnerre.
Les mages eux mĂŞme, souvent imperturbable Ă©taient venu,
comme la plupart dÂ’entre nous sÂ’abriter dans le plus solide
des édifices de la cité, le temple d’Artherk…
A suivreÂ…
Par Axel Vaylor le 22/2/2002 Ă 13:10:32 (#997824)
Continuez Ă nous Ă©merveiller de toutes ces belles paroles!
- Avis de tempĂŞte - ( suite )
Par Narrare Computare le 22/2/2002 Ă 19:06:16 (#1000755)
Les prêtres depuis déjà des heures priaient Artherk pour,
que pluie, vent, Ă©clairs et nuages cessent, mais en vain.
Dans le temple les enfants pleuraient, les femmes
tentaient de les rassurer, les hommes quant Ă eux, quÂ’ils soient mages,
Ă©rudits, chevaliers ou simple roturier se sentaient impuissants.
Les heures défilèrent et le début de soirée arriva vite,
le brouhaha à l’intérieur du temple devenait de moins en moins
supportable, malgré que les enfants effrayés,
nÂ’aient plus de larmes Ă laisser couler sur leurs joues.
Quand soudain un léger râle se fit entendre de l’extérieur
et fit frissonner chacun d’entre nous, nous nous précipitâmes tous
à l’entrée du temple pour voir l’inconcevable,
un jeune enfant courait en direction du temple et semblait ĂŞtre poursuivit.
Pourchasser par une forme indéfinissable, gigantesque et à moitié translucide,
celle ci fondait sur sa proie, il ne restait que quelques mètres d’avance au petit,
Un homme tenta bien de sortir du temple pour secourir le jeune enfant,
mais les éclairs redoublèrent d’intensité au abord du temple l’obligeant à battre en retraite.
Une épaisse brume remplis en un instant les ruelles de la cité,
et le petit garçon qui paraissait si proche quelques instant auparavant
semblait disparaître dans ce tapis brumeux.
Un cri atroce se fit entendreÂ….
Nul doute que ce fut l’élément de trop
dans cette situation dÂ’horreur que nous subissions.
Comme un seul homme,tous nous nous jetâmes en hors du temple….
A peine avions nous mis un pied dehors que tout ce que nous avions vu disparu.
Le ciel Ă©tait dÂ’un bleu limpide, le soleil brillait et nous piquait les yeux.
Le sol Ă©tait sec, les oiseaux chantaient, et personne ne compris,
tout hagard et stupéfait de cette situation.
Depuis ce jour, et à chaque fois la brume se lève,
j’entends ce cri horrible qui nous fit réagir ce soir la…
A venir " Reflexion "
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