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Trahison...

Par Rose d'Eleas le 18/2/2002 à 20:30:38 (#967934)

Una âme errante,voila ce que je suis aujourd hui a l instar de tout les Altheens...
Cette instabilite de la trâme des mondes est elle reellement un premisce de la prophetie,ou bien seulement le fruit d un desequilibre des flux d energie parcourant nos mondes?
Toujours est il que nous voila vagabondant,sans corps a habiter...

Ce voyage,entrepri au bon moment,quoique j en viens a douter qu il y ai du bon dans tout cela,qui me ramena sur les terres de mon enfance.
Ce bateau qui me fit faire ce voyage pour la deuxieme fois,la premiere dans ce sens...
Cette mer calme,ce ciel bleu,rien ne presageait de mon trouble a venir.Un calme exterieur avant cette tempete interieure...
Le voyage en lui meme passa bien vite,et sans encombres,juste le temps pour moi de me rendre compte combien j avais manque aux devoirs de la memoire...
Je me rendais ainsi compte du temps ecoulé,les jours si nombreux sans que je ne repense a eux...
Mes parents,ceux a qui je dois tout;eux qui par dela la mort continue a me veiller;eux que je n ai point honore d une simple priere depuis tant...
La culpabilite grandissait avec le rivage approchant,mes mains serrees sur ces petites statuettes de glaise a leur effigie,ces santons qui etaient la seule image que je conservais d eux.
Bientot les côtes d Eleas pointaient a l horizon,mon coeur battant la chamade,des suees s emparant de moi...
C est donc moitie paniquee que je debarquais sur cette plage,temoin de ma fuite quelques 14 ans en arierre.Les images de cette course effrenee me revenaient,l odeur de mort,de cadavres brulants surgissant d un coin obscure de ma memoire me revulsa,tandis que le dos a la mer,je devinais le bateau s eloigner,pour continuer sa route.
Je n eu pas la force de quitter la plage de suite,paralysee par l apprehension de ce que j allais trouver.Je decidais donc de laisser couler le temps,prostree la,l esprit vide et le regard fixé sur les flots.
J accueilli la nuit avec soulagement,ses ombres se faisaient protectrice de mes peurs,voilant a mon regard ce paysage familier,qui ne representait plus pour moi que le souvenir d un bonheur perdu prematurement.
Emmitouflee dans une couverture,j attendis le sommeil,apres avoir allume un feu apte a chauffer de quoi faire une decoction qui m apporterait un sommeil sans cauchemards.
Sans cauchemards....
Ce fut trop demander,mon trouble etait bien trop grand pour que de simples plantes en viennent a bout,et bientot,mes fantomes me rattraperent,mais le sommeil lui etait la,et je ne reussi pas a en sortir,en proie a cette hantise...
Depuis toujours je les dis morts,sans en avoir pour autant la certitude,juste une facon de me rassurer sur mes manquements.
Et les voila,bien vivants,face a moi,pointant un doigt accusateur sur leur fille,la maudissant de ne jamais etre revenue,de les avoir relegué au plan de simples souvenirs,sans chercher a savoir,jouissant de ce qu ils avaient reussi a la sauver,profitant de cette nouvelle terre qui lui avait souri...
Et je me jette a genoux,les implorant de me pardonner,pleurant mes fautes,cherchant a leur expliquer combien ce souvenir me faisait mal...Mais au fond de moi,un doute...Dans ce sommeil il germe et grandit,comme un poison,celui de la verite,celui de mon egoisme...Je releve la tete,et je ne vois plus que deux cadavres ricannant;l envie de hurler ma honte me saisit,quand soudain un souffle effleure mon esprit...
Je le reconnais de suite.Elle est la,sentant mon mal,tentant de me reconforter...Je me love dans cette sensation d etre aimé,refuge a tout les maux du monde,et bientot mon sommeil se fait calme,mes rêves emplis de sa presence...
C est le soleil qui m extirpe de ce repos et de sa presence..
Le soleil,symbole de mon changement;je le regarde un instant,ma main se portant a ce medaillon que je ne quitte plus...
Oui,j ai change,bien plus que je ne le concede...
Me reviennent les images de ces dernieres annees,depuis ce fameux concours,cette pomme,ce vampire,ce baiser...elle...Elles...
Je secoue la tete comme pour mieux en chasser ces visions.
Rangeant mes affaires machinalement,j ose enfin embrasser du regard les alentours.Rien n a vraiment changé,je cherche un repere,que je trouve bien vite...Cet arbre difforme,centenaire,comme courbé sous un poids qu il est seul a porter.Celui la meme derierre lequel je m etais cache quelques instants lors de ma fuite..Lui aussi semble me condamner;il pourrait s exprimer,que je lui preterais facilement un rire lugubre et moqueur...
Comme pour me rassurer,je passe une main sur la rose brodee a ma robe,vestige d une habitude que ma mere avait d en coudre a tout mes vetements,que j ai fait perdurer ensuite...
Plus j approche et plus mon pas se fait hesitant,redoutant de plus en plus ce que je vais trouver.Je me fend d un effort pour contenir mes craintes,faire taire en moi cette aprehension...
Bientot,le chemin que je serpente entre les arbres debouche sur une prairie...Mon coeur se souleve...M y voila...Je n ose sortir de la voute feuillue qui me camoufle,quand j entends un rire cristallin me parvenir de la prairie voisine.Mon reflexe est de suite de me cacher plus que je ne le suis deja,puis de m approcher discretement,afin de decouvrir qui se trouve la...
Stupeur...Frisson...Je blemi en decouvrant dans les herbes hautes une adolescente jouant avec un jeune chiot...
C est...moi...la ressemblance est frappante...Moi a son âge...
Je reste la siderée...Je ferme les yeux,comme pour chasser une illusion,mais quand je les rouvre,ce n est que pour mieux constater que ses traits sont quasiment les miens...
Et puis cette voix,appelant la jeune fille...Cette voix sorti du passé que je reconnais de suite...
Rose!Rentres vite,le repas est servi...
Ma mere...Rose,cette jeune fille...Ma...soeur?
Mes jambes me trahissent,je m ecroule,le choc est trop grand...
Ainsi elle est en vie,et elle a eu un enfant...Mon pere?
Dans ma chute,une des deux statuettes tombe de ma poche,je la vois,atteindre le sol et se briser...ma main se tend dans sa direction,comme au ralenti,mais la voila,devant moi,brisee...
Mon pere...
Les larmes commencent a se former,ma gorge a se nouer,tandis que je contemple le santon si longtemps oublié.Les yeux tout embués,je m adosse a l arbre,l esprit brulant,les questions si nombreuses,les reponses si proches...Et pourtant si loin...
A en juger de l age de la jeune fille,sa naissance date de peu de temps apres mon depart..Et son nom...le mien...
Je tente de me relever,lorsque j apercois une stelle non loin de la...Je sais deja ce que je vais y lire..Je ramasse les morceaux eparses de la statuette,et me dirige a pas irregulier dans cette direction,comme pour me faire encore plus mal..
Ce que j y lit me confirme mes doutes...
A mes tendres amours,mon mari Lucas mort pour proteger les siens et ma douce Rose disparue.Paix a leurs ames
Je ne peux reprimer mon sanglot...
Ainsi,tout comme moi,elle m aura cru morte...
Je depose les bris du santon devant la stelle et me traine tant bien que mal hors de vue,ne voulant prendre le risque d etre decouverte.
Je ne suis plus...
Dans son coeur je suis morte,autant qu elle l etait dans le mien...
Je n aurais pas le courage de la voir...
Pas le courage d affronter son regard,encore moins son amour...
Je guide alors presque inconsciemment mon esprit vers le sien et y penetre sans mal...
Je viole presque ses souvenirs,et ce que j y decouvre m horrifie...
Son ton pressant alors qu elle mordonne de m enfuir et de prendre la barque amarree a cet effet...
Les cris de mon pere combattant cette bande de pillards,ce cri de victoire couvrant son dernier râle agonisant...
Les cris de ma mere cette fois,se refusant a ces brutes...
Sa douleur alors qu un par un ils la souillent...
Sa honte quand elle se retrouve enfin seule...
Son desespoir quand elle du enterrer elle meme son mari...
Son amour de la vie lorsqu elle mit au monde le fruit de ce viol et qu elle decida de le cherir malgre tout...
Sa resignation alors que les annees passant elle n eut aucune nouvelle de moi...
Sa solitude et sa detresse,seulement comblees par la presence de cet enfant que bien d autres auraient maudits...
Je reste la ne reussissant a rompre ce lien qu a regret,envahie par la culpabilite,effondree par cette prise de conscience...
Je ne suis plus...
Le lien de famille est brisé...
Je pensais exorciser en ne retrouvant rien...
Et plutot que de courrir dans ses bras je ne desire que fuir...
Ainsi que mon mari l a fait...
Je ne suis plus rien que ton Ame...
Une pensee envoyee par dela la mer qui nous separe...
Plus rien d autre...
La nuit finit par tomber...me voyant toujours prostree au pied de cet arbre...
Je fini par me relever,avec cette seule idee en tete:m eloigner le plus possible.
J ai ensuite attendu le bateau,l esprit meurtri.Plus jamais je ne serais fiere de moi...
Il me ramenne en Goldmoon,ou a peine arrivé mon corps se refuse a moi...
Et mon esprit continue a souffrir...
Et meme Elle n y peut rien...
Personne...
Quelques mots me viennent alors resumant bien ma pensee:

Il me devient bien trop compliqué de sourire,
Tant douleurs et peines se portent garantes,
Dans le coeur des miens,que je n ai su que trahir,
De ce bonheur unique et de cette joie insolente

Par Leirae Dynair- le 18/2/2002 à 23:52:17 (#969794)

[Leirae]

Les songes des gens me parviennent ... comme d'habitude ...Cependant , un songe se fait remarqué de par sa presence ...
Il est dur .... il me terrifie ... Je le supporte a peine...

Les troubles des gens sont en ce moment de plus en plus graves ... terribles ...
Alors j'essaie de chasser ses images de mon esprit ...





[HRP] Un texte des plus poignants ... Tant d'émotion dans ce récit fait de mots pourtant si simples .... [/HRP]

Par Shaan le 19/2/2002 à 1:11:47 (#970595)

L'océan... cela fait maintenant quelques jours que mon regard reste fixé sur lui, ne s'en délogeant pas... partie... j'attends, ne faisant rien d'autre. Les ombres veillent pendant mon apparente immobilité, et quelques animaux, d'abord éffarouchés par cette intruse, se sont rapprochés, maintenant curieux de connaitre la raison de cette présence anodine. Je peux sentir leur vie toute proche et la faim grandir peu a peu en moins, jusqu'a en devenir insupportable... mais même cette dernière ne peut supplanter cette sensation de manque qui se fait plus forte a chaque seconde qui passe.

Quelle importance a la vie, quelle importance de jouer son jeu, quelle importance de servir de pion aux dieux si le regard de la seule spectatrice qui m'importe m'est caché. A chaque seconde mon coeur me souffle de la rejoindre, et chaque seconde suivante ma raison me dicte qu'elle doit être seule cette fois... je sens son angoisse grandir... une nuit je la réconforte, éprouvant un bonheur sans limite au simple contact de son esprit... puis je l'accompagne dans son rêve, avant que la nuit ne cède sa place a un jour nouveau.

Jour nouveau... jour funeste... Il me semble qu'a peine j'ai repris mon observation stoïque que sa douleur me poignarde comme une langue de feu transperçant mes entrailles. Un cri de douleur s'échappe de ma gorge, un véritablement hurlement de bêtes sauvage qui fait fuir la faune et s'agiter les ombres incapables de percevoir un quelconque ennemi invisible me frappant. La douleur est telle que ma vue se brouille...

l'instant d'après, mon regard fixe le sable ou se forme bientôt deux minuscules lacs carmin entre les grains que je frappe d'un poing rageur. Si je peux me protéger de mes propres souffrances, l'écho des siennes se fait entendre encore et encore dans les vallées de mon âme et de mon coeur, chant inlassable soumettant leur victime a la pire des tortures. je reste là, prostrée, un long moment...

Quand je finis par me relever, les yeux voilés de rouge, de simples mots me viennent a l'esprit... de simples rimes, sans traces de talent ni vie, comme a mon habitude... penser que je ne fus jamais très douée dans le rôle de barde ne me fait même plus sourire... et pourtant, ces mots ne sont que le reflet de mon impuissance...


Je voudrais te couvrir de mon amour,
Te faire oublier la nuit et le jour,
T'ôter une a une chacune de tes chaînes,
Faire disparaitre en fumée toutes tes peines,

Mais incapable de faire s'envoler toute tristesse de ta vie,
Un mot, un seul me vient a l'esprit...
Indigne... indigne je suis de cette amour impie
Dont je ne peux pourtant réfrener mon envie.

Je soupire, priant Sélène que personne n'entende jamais ces mots, tirant a moi un voile d'ombre et me dirigeant vers la ville, laissant enfin parler ma soif intangible, avant d'aller au port pour l'attendre, encore et toujours...

Peut-être mon amour arrivera-t-il a la réconforter un peu, c'est la mon seul espoir. je sais que malgré tout ce que je pourrais faire, jamais je ne pourrai lui enlever cette tristesse qui est maintenant sienne, au mieux pourrais-je la partager...

Enfin je la vois, fine et chêtive silhouette, encadrée d'ilaes diapahanes qui semblent trop grandes pour elle. Sa beauté me parait sans égal a cet instant plus qu'a tout autre, et pourtant elle est écartée d'une chiquenaude par le torrent de mes émotions, par la joie de retrouver cette âme qui transcende pour moi le sublime. je me tiens, là, attendant... retenant des larmes dont je ne sais si je dois les attribuer a cette tristesse sans fin ou a cette joie sans nom... sans doute au deux...

Par Rose d'Eleas le 19/2/2002 à 4:40:27 (#971954)

Egoisme...
Je la sais ressentant mes peines,
et loin de les contenir,
je les ai laisse m envahir,
et je l ai fait souffrir...
Sans doute pour en finir,
encore une fois egoistement,
pensant que meme s ils m habitent pour l eternite,
ces tourments seront moins presents
si je les evacue maintenant...

Mais sa douleur,cumulee a la mienne,
ne me rappelle que trop
combien nous sommes prisonnieres
l une de l autre.
Certes c est un emprisonnement
fait de joies toutes volontaires,
mais je m en veux,de n avoir su les juguler
ces souffrances qui ne peuvent qu etre partagees.

Puis viennent apres la tristesse et le desoeuvrement
cette soif bientot repue et l odeur du sang.
J ai fait silence sur la disparition d un des marins,
Son sang est maintenant melé au mien...

Mais l essentiel est ailleurs...

Son ame m a rejoind,son corps m attend,
Bientot notre danse fera palir les astres,
et le monde s effacera de nouveau
devant cette sensation de plenitude
et mon coeur oubliera sa soudaine solitude.

Ses pleures m arrachent des larmes,
tout comme elle,de tristesse et de joie,

Mon Ame,mon Amour,mon Amante,mon Amie...
Je n ose imaginer ce que sans toi deviendrait ma vie.

(PS:merci Leirae,m a fallu un temps de reflexion avant de le poster,ca supporte difficilement la comparaison face a certains...;) ,et perso je trouve ca pas tres vivant et un peu vide *pas tres fier*,alors me suis demandé si ca valait le coup...ca fait donc plaisir a lire.)

Par Hilare Aszaal le 19/2/2002 à 12:27:17 (#973861)

Profitant de l absence de la duchesse pour circuler dans Windhowl a la recherche d ames a tourmenter,n en trouve aucune digne d interet et decide d aller prendre l air sur le port.Il a bien vite fait de remarquer celle que l on voit de plus en plus souvent en la compagnie de cette Duchesse qui crut un jour pouvoir l aider.
A mi voix

Peuh..voila donc celle qui occupe son esprit,elle qui se disait bonne,allant meme jusqu a se proposer d etre une mere pour moi...
Ricane
Faudrait deja qu elle apprenne a s occuper d elle...Et puis,j ai comme un doute sur sa famille...Du peu qu elle s est confiee je trouve son passe assez trouble...Sans parler de son mari et de ses filles disparues...
Je l observe quelques instants,cette dame dont la reputation de mystere la precede,puis me decide a la laisser a son attente,non par respect mais plutot par crainte.

Par Ulic Refagne le 19/2/2002 à 13:21:59 (#974300)

:lit: ==> :merci:

Par Shaan le 20/2/2002 à 1:36:01 (#980688)

Je la regarde s'avancer lentement, la vue de ses larmes font céder le barrage qui retenait les miennes. Je m'approche et la serre contre moi, enfouissant mon visage au creux de son cou. je sens son sang me tenter, battre sous cette peau si douce, ce sang que je devrais attendre pour pouvoir a nouveau le partager avec elle, en toute discrétion.

Le monde alentour n'est plus rien... mon âme... ne pars plus loin de moi... cela fait bien trop mal...


(Et ce sont des gens qui ne savent même pas se juger eux-même qui osent me dire que je ne suis pas dénué de talent...tsss ;)...puis c'est vrai, je suis dénué de talents...enfin, talents d'or s'entend)

Par Rose d'Eleas le 20/2/2002 à 17:54:52 (#985700)

Le sang bouillonne,
Les esprits fusionnent.
Son souffle dans mon cou
Et ce desir tabou...

Viendra un temps,
Ou,j en suis sure,
Notre serment
Pansera ces blessures.

Vivement que vienne
Ce jour beni,
Ou devant Selene
Nous serons unies...


Reconfortee de cette chaleure,je sens a nouveau nos coeurs vibrer au diapason de nos Ames.
A son oreille je sussure


Je resterais mon Ame,car ta douleur est mienne et ne tiens plus a souffrir...

Passant ma main dans ses cheveux,je profite de sa presence qui m aura tant fait defaut,laissant le jour mourrir et les ombres nous couvrir.

Par Shaan le 20/2/2002 à 18:25:38 (#985967)

Ses pensées me praviennent, plus claires encore que si c'était sa voix qui les prononçaient. Je m'assure que personne d'autre ne puisse les entendre avant de m'y abandonner, me plongenat dans ce bonheur retrouvé.

Je pense un instant au temps a venir, a sa présence a mes côtés... mon âme... je reste un long moment contre elle, silencieuse. Je profite de ces instants, toujours trop rares, qui sont notres. Enfin je lève mon regard vers elle.


Peu importe si tu pars... car tu ne partiras plus sans moi...

Je m'aperçois que la nuit nous a recouvertes de son manteau, ajoutant a notre bonheur... ma faim se fait toujours sentir, mais là où ne se trouvait qu'un besoin, se presse maintenant un désir longtemps retenu. Silencieusement, je l'invite a rejoindre les ténèbres en ma compagnie, ils se chargeront de voiler notre course vers un endroit plus discret.

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