Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Apocalypse > une étoile
une Ă©toile
Par Aladryss le 17/2/2002 Ă 20:26:17 (#958454)
Deux; ils Ă©taient deux perdus au milieu de ces plaines; aucun village Ă l'horizon et bientĂ´t ils seraient trois.
Il admirait le ventre rond de sa douce et tendre aimée espérant pouvoir trouver un village pour les accueillir avant que leur enfant ne vienne au monde.
Il tira sa longue vue de son fourreau et commença à scruter l'horizon à la recherche d'un hameau.
Il s'en voulait de l'avoir emmener si loin surtout dans son état mais à l'époque où il avait décidé ce départ ils ne savaient pas encore qu'ils auraient été trois avant d'arriver là où les étoiles les guideraient.
Car c'était les étoiles qu'ils suivaient et ce depuis le début.
Il avait l'intime conviction qu'en suivant celles-ci elles le guideraient vers un monde merveilleux; et maintenant plus encore: car il n'y serait pas seul mais avec celle qu'il avait toujours aimé et leur enfant à naître.
-Oh!
-Ma mie? Ca ne va pas?
-Si; juste un petit malaise.
-Je me rend compte que je n'aurais jamais du vous emmener dans ce voyage dans votre Ă©tat!
-Vous ne pouviez savoir mon ami, cela fait déjà huit lunes que nous sommes partis.
-Oui mais il était encore temps de faire demi-tour; et il est grand temps de trouver refuge au sein d'un village afin de préparer votre accouchement; je ne veux pas prendre le moindre risque. Reposez-vous un peu ma mie; je vais vous préparez quelques herbes et ensuite nous partirons en quête d'un village. Donnez moi votre petite sacoche; il y reste bien des herbes pour les douleurs dont vous souffrez n’est-ce pas ?
-Oui jÂ’ai mĂŞme ramasser le long des bois des racines contre les contractions si elles venaient Ă arriver trop tĂ´t.
-Non ne dîtes pas cela nous auront atteint un village avant l’accouchement !
Il s'agenouilla et posa sa tête contre son ventre aux courbes arrondis, puis prépara quelques herbes qu'il lui fit boire et ensuite après s'être assuré qu'elle était confortablement installé et il re-scruta l'horizon.
Il y avait des plaines à perte de vue parsemés d'arbres tel des oasis mais aucune trace de village; il leur faudrait marcher encore quelques jours pour atteindre le village suivant.
-Hum... Quelques jours de marche ma mie et nous atteindrons un petit village nous nous y installerons pour la naissance de notre enfant et ensuite si les gens ne sont pas trop hostiles nous y resterons quelques temps afin qu'il grandisse un peu. Je ne veux pas entraîner un nourrisson dans notre aventure nous avons tout notre temps.
La jeune femme se tourna vers lui un doux sourire sur ses lèvres.
-Ce voyage vous tenait tellement à cœur nous repartirons dès que vous jugerez bon de le faire.
-Oui mais j'ai une famille maintenant; je me dois avant tout de me comporter en père de famille ! Bien ; allons-y! Plus vite nous seront arrivé et plus vite je serais rassuré. Il doit bien y avoir une femme d'expérience ayant mis au monde des enfants dans ce village.
(suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 17/2/2002 Ă 20:31:12 (#958489)
Beau récit :)
Par -Zina- le 17/2/2002 Ă 20:37:19 (#958518)
J'espere que ce jeune couple trouvera la sage femme qui aidera Ă mettre au monde l'enfant ...
J'attends la suite avec impatience :)
Par Cheik el Azizi le 17/2/2002 Ă 23:06:46 (#959655)
*attends la suite*
Par Astragale le 17/2/2002 Ă 23:53:22 (#960097)
Enfin un peu de tendresse dans ce monde de brutes et de coureurs,- à quelques exceptions prés-:)
*Glousse doucement tout en continuant de caresser la tonsure d'un de ses amis moine *
*Chuchote* Il a le crane doux comme un oeuf ! ;)
Par Sarrasin masqué le 18/2/2002 à 0:05:34 (#960208)
A voir la manière de s'orienter de vos parents je comprends que vous ayez l'esprit tourné vers les étoiles.
Cependant par un indice que vous me dévoilâtes, je crains un peu au sujet du dénouement de cette histoire...
une Ă©toile
Par Aladryss le 18/2/2002 Ă 9:15:12 (#962504)
C'est ainsi qu'après trois jours de marche un jeune couple paraissant sortir de nul part fit son entrée dans un village. Les villageois restèrent les observer un moment: ils ne venaient pas d'ici c'était certain! Mais d'où venaient-ils et pourquoi? Comment étaient-ils arrivé ici dans ces contrés reculer de tout et si sauvage? Et pourquoi leur village ? Non; cela n'était qu'une étape bien sûr! Il suffisait de voir le ventre rond de la jeune femme pour deviner qu'ils allaient rester au moins jusqu'à l'accouchement. En tout les cas ils n'avaient rien de mendiant au vu de leurs vêtements; ils venaient certainement d'une grande ville! Alors pourquoi l'avoir quitté pour arriver ici? Fuyaient-ils quelque chose? Et si oui : quoi? Etait-ce une source de danger pour le village que de les laisser s'installer ici? Mais étaient-ils en droit de refuser l'hospitaliter à ces gens sachant que la femme n'allait pas tarder à mettre au monde un nouveau né?
C'est avec ce regard méfiant qu'ils accueillirent le jeune couple bon grès malgré au sein de leur village. Tout à la fois emplie de curiosité sur ce qui les amenait et inquiet: s'ils fuyaient une chose, celle-ci ne saurait-elle les rattraper et eux avec?
Ils s'installèrent donc dans la seule chambre que possédait l'auberge du village.
-Ce village est petit mais pour y élever notre enfant jusqu'à ce qu'il ait atteint l'âge de nous suivre il sera très bien. Je vais partir en quête d'un bûcheron pour trouver du bois pour nous faire un petit chalet digne de ce nom. Ah oui! Il nous faudra un petit lopin de terre aussi. Il sorti sa bourse bien ronde et parti en quête de tout cela.
A peine une semaine après leur arrivé la jeune femme mis au monde une ravissante petite fille sous le regard émerveillé de l'homme. Et après quelques travaux ils s'installèrent dans leur nouvelle demeure. Les gens restaient méfiants envers eux mais avaient finit par les accepter: après tout ils avaient de l'argent , n'avaient rien de mendiant ou de voleur et ne semblaient rien fuir bien au contraire.
La petite fille grandissait tranquillement; assez solitaire elle préférait jouer seule et passait des soirées entières perché en haut de son arbre guettant le crépuscule pour pouvoir admirer les premières étoiles illuminer le ciel.
Les enfants du village la considérait de façon à part : elle n’était pas comme eux ; n’avait pas leur manière et encore moins les mêmes goûts.
-Aladryss !
-Oui ? Qu'y at-'il?
-Tu fais quoi dans ton arbre ?
-Je regarde le ciel !
-Mais ! Il nÂ’y a rien dans le ciel !
-Oh si ! Il y a le soleil le jour et les nuages qui passent à une allure plus ou moins rapide en fonction de la force du vent et les oiseaux. Oh regarde celui-ci comme il est gracile. Un magnifique oiseau se laissait porter par les vents ascendants. Que j’aimerais être comme lui et pouvoir volé tout la haut dans le ciel ; rejoindre les étoiles.
-Tu peux pas rejoindre les Ă©toiles ! Et tu peux pas ĂŞtre comme un oiseau ! Les humains ils ont pas dÂ’ailes !
-Je le sais mais jÂ’ai le droit de rĂŞver non ! Et puis qui sait ! LĂ oĂą les Ă©toiles nous guideront peut-ĂŞtre que les gens en ont eux des ailes !
-Tu es folle ! Et dÂ’abord mes parents ils veulent pas que je te parles et ils ont raison ! Tu es pas comme nous ! Et en plus tu viens de la ville toi !
-Mais non ! Je suis née ici comme toi !
-Oui mais tes parents ils viennent de la ville ! Et pourquoi ils sont partis d’abord ! Ils ont plein d’argent : ils l’ont volé et sont partis avec ? Je suis sûr que c’est ça moi ! Car on part pas comme ça juste pour suivre une étoile : c’est complètement débile ! Et toi aussi ! Je m’en vais !
Elle resta lĂ un moment songeuse.
-Moi je préfère les étoiles ! Comme père !
(suite Ă venir :chut: )
Par So Elsan le 18/2/2002 Ă 9:25:02 (#962542)
Par Sarrasin masqué le 18/2/2002 à 11:25:22 (#963268)
J'attends la suite pour mieux vous connaitre ma mie.
Le départ
Par Aladryss le 18/2/2002 Ă 14:18:22 (#964728)
-Aladryss!
-Oui mère?
-Il est grand temps que tu rentres Ă la maison faire ton travail!
-Mais! Mère! Aucun enfant du village ne sait lire ni écrire! Pourquoi moi devrais-je savoir?
-Tu es née dans ce village; soit! Mais tes origines ne sont pas ici! Et tu te dois de savoir lire ma fille.
-Bien; mère... mais moi ce que je préfères c'est d'apprendre à chasser avec père! Avec le petit arc qu'il m'a taillé dans du frêne et les petites flèches de bois qu'il m'a faite; et par dessus tout ce que j’aime le plus c'est regarder les étoiles!
-Je le sais fort bien ma puce; suis-moi je vais te montrer quelque chose!
Arrivé dans la petite masure elle la conduisit dans une petite pièce attenante dont elle n’avait jamais eu le droit jusqu’à maintenant de franchir le seuil : il s’agissait d’un petit laboratoire : somme toute assez vétuste certainement par rapport à celui que sa mère avait dut avoir à l’époque où ils habitaient encore la ville mais ce petit laboratoire était tout de même bien achalandé. Dans le fond de la petite pièce se trouvait une petite bibliothèque et à côté un joli coffre de bois finement ciselé, l’une des seules choses qu’ils avaient emmener avec eux pour effectuer leur long périple et qui avait dut réussir à contenir chacun des livres de cette bibliothèque ainsi que tous les ustensiles, alambics et autres qui étaient disposés sur le plan de travail.
-Regarde.
Sa mère sorti d’un des rayonnages de cette mini bibliothèque un joli livre relier avec comme image sur la couverture un ciel étoilé.
-Oh! Un livre sur les Ă©toiles!
-Oui; il appartient à ton père et dès que tu sauras lire correctement je suis certaine qu'il sera ravi de te le prêter: vous avez la même passion pour le ciel et les étoiles.
La petite fille sourit et se remit dans son apprentissage de la lecture avec plus d'avidité encore.
Sa mère la regarda avec un doux sourire.
-Il est temps que tu m’accompagnes : je vais manquer de plantes et de racines pour mes préparations. Je vais t’apprendre les vertus de certaines plantes. Tu as beau ressembler à ton père il serait bien que tu n’est pas la tête constamment plongé dans les étoiles. Si tu pouvais avoir quelques dons pour les plantes aussi cela pourrait t’aider pour ton futur.
-Oui mère…
Elle passèrent le restant de la journée dans le petit bois attenant à faire de la cueillette, sa mère prenant soin de lui expliquer comment reconnaître les plantes ; comment les cueillir sans endommager la partie active de celle-ci. La petite fille apprenait vite et bien et elle commençait à connaître toute les plantes sans faire la moindre erreur ce qui était très bien pour une petite fille d’à peine cinq ans. Bientôt dès qu’elle aurait une connaissance suffisante des plantes et qu’elle saurait bien lire elle la laisserait venir l’aider au laboratoire dans ses préparations. De toute manière elle le savait : ils ne resteraient plus très longtemps maintenant : son époux passait de plus en plus de temps plongé dans l’observation des étoiles et il commençait à parler de leur futur départ à mot couvert. Elle voulait toutefois lui donner un certain nombre de connaissance avant leur départ car elle ne pourrait plus le faire ensuite : en effet il est difficile de mettre un petit laboratoire en place au milieu de nul part ; et surtout elle voulait avoir suffisamment de préparations pour le long voyage qui les attendrait.
(suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 18/2/2002 Ă 14:20:33 (#964746)
Continue :)
Par Sarrasin masqué le 18/2/2002 à 14:38:12 (#964888)
Et je ne vous connaissais pas des talents pour les plantes : j'en suis fort aise *sourit*
Par Aladryss le 18/2/2002 Ă 17:11:30 (#966157)
N'en dira pas plus pour garder un voile de mystère quand à la suite de l'histoire.
Par Astragale le 18/2/2002 Ă 19:54:20 (#967606)
Hemcot monsieur le Sarrasn masqué, il me semble que vous avez droit à la primeur de certains évènements de cette histoire, par dieu sait quel favoritisme...Mais de grace, soyez discret sur ce fait... Je sens la jalousie monter en moi et je ne voudrais en aucun cas qu'elle occasionne quelque dommage à votre postérieur, car je sens mon bec qui me chatouille !...:p
*Se tourne vers la conteuse* continuez, charmante demoiselle, votre histoire est délicieuse :)
Par Arkskoot Nova le 18/2/2002 Ă 20:46:12 (#968064)
Une journée comme une autre.....
Par Aladryss le 19/2/2002 Ă 8:36:41 (#972492)
C’est ainsi que le lendemain il confia les clefs de la maison ainsi que tous ce qu’ils avaient amassé au cours de ces cinq dernières années au chef du village en remerciement de les avoir accueilli.
Ils partirent avec une petite mule pour transporter leur malle qui contenait tout le matériel indispensable.
C’était la première fois qu’Aladryss entreprenait un tel voyage : elle avait passé la nuit à admirer les étoiles et maintenant elle avait la tête un peu vide mais elle suivit tenue en éveil par toute cette nouveauté et surtout pour ne pas ralentir ses parents.
Les paysages défilaient devant ses yeux ; tous différents.
Son père pourvoyait à leur donner de la viande fraîche chaque jour grâce à son arc et sa mère en légumes et racines grâces à ses connaissances. Aladryss elle : était chargé du feu, c’était son travail dès qu’ils s’arrêtaient dans un endroit elle commençait par aller à la recherche de petit bois. Mais avec son petit arc que lui avait taillé son père elle s’essayait à la chasse sur les petits rongeurs : chasse qui s’était toujours révéler infructueuse pour le moment mais elle était encore petite. Elle voulait faire ses preuves car elle savait que le jour où elle réussirait enfin à tuer un de ces petits rongeurs grâce à l’une de ses flèches son père l’emmènerait avec lui pour chasser et quelque part elle ne serait plus une enfant.
Elle en profitait pour ramasser toutes les plantes racines et baies qu’elle trouvait comme ça sa mère lui donnait des leçons lui expliquant à quoi elles servait comment les préparer et surtout sur la manière de les cueillir car elle commettait encore quelques erreurs et ramenait parfois des racines alors que c’était les feuilles qui étaient intéressantes à utiliser et vis versa.
Au bout de quelques mois de marche ils arrivèrent dans un pays montagneux ; le climat y était assez chaud ; mais il serait temps qu’ils se préparent pour un hiver froid et difficile car s’ils n’avaient pas finit de traverser ces montagnes avant l’arrivé de l’hiver ils risqueraient fort de se retrouver aux prises à des violentes tempêtes de neiges ; ils décidèrent donc de s’arrêter un moment là pour effectuer leur préparatif afin de passer l’hiver.
Le travail de la petite Aladryss était toujours le même : ramasser du petit bois mais en plus sa mère en profita pour lui apprendre à préparer les peau des animaux et à les tannées pour en faire des vêtements chaud. Elle lui appris à fumer la viande aussi afin de se constituer une bonne réserve pour éviter de mourir de faim.
Les journées passaient paisiblement se ressemblant toutes. Chacun d’entre eux vaquaient tranquillement à ses occupations respective quand un grand un bruit assourdissant emplis les oreilles de la petite fille suivit par un gigantesque tremblement de terre. Elle tenta de courir vers la grotte dans laquelle ils s’étaient installé pour y rejoindre ses parents mais elle ne pouvait plus bouger terrorisée par ce vacarme infernal ; et surtout ayant le plus grand mal à garder son équilibre. Une crevasse se forma devant elle et elle se senti aspiré par le trou béant qui venait de s’ouvrir. Puis un arbre vint s’abattre dans la crevasse la retenant dans sa chute et lui permettant de remonter. Elle partie à quatre pattes tentant de se réfugier dans un endroit où tout danger serait écarté et en hurlant dans l’espoir que ces parents l’entendraient mais il n’en fût rien.
Quand les grondements eurent enfin cessé elle se retrouvait seule et le paysage autour d’elle avait tellement changé qu’elle ne reconnaissait plus rien. Encore sous le choc elle passa le reste de l’après-midi à pleurer puis quand les premières étoiles commencèrent à briller dans le ciel elle finit par se relever ; se guidant de celles-ci elle avançait ne cessant d’appeler ses parents mais elle n’obtint aucune réponse.
Elle avança toute la nuit durant sans même s’en rendre compte puis épuisé et à bout de nerf elle finit par s’écrouler par terre. Carcasse parfaite pour les oiseaux qui commençaient déjà à tourner dans le ciel. Heureux du festin qui les attendait car avec toutes les victimes que venaient de faire ce tremblement de terre ils seraient repus pour quelques temps.
(suite Ă venir :chut: )
Par Sarrasin masqué le 19/2/2002 à 10:53:01 (#973097)
Heureusement que vos parents vous ont enseigné de solides notions de survie.
Par Darrigaz Ashby le 19/2/2002 Ă 11:04:19 (#973190)
Très joli ....
*veut voir la suite*
Par Daphne le 19/2/2002 Ă 17:22:18 (#976156)
Curieuse rencontre...
Par Aladryss le 19/2/2002 Ă 20:06:51 (#977791)
-Oui sûrement un animal blessé. Ils attendent tranquillement qu’il meure pour pouvoir le manger.
-On va voir dit ?
-Pourquoi faire ? On ne peut rien de toute façon : c’est la loi de la nature et c’est comme ça !
-Mais on ne sait jamais peut-être que si on le soigne il pourra guérir cet animal ?
-Tu sais très bien que grand père ne veut pas qu’on ramène des animaux blesser à la maison : ça peut donner des maladies !
-Tu dis nÂ’importe quoi ! Moi je vais voir !
Et il parti sur ses petites jambe en courant.
-Attend ! En plus avec le tremblement de terre quÂ’il vient dÂ’y avoir tu ne retrouveras jamais ton chemin ! ArrĂŞte toi tout de suite tu mÂ’entends !
Mais le petit garçon n’en faisant qu’à sa tête était déjà loin.
-Attrape-moi si tu peux ! dit-il en riant.
-Toi tu va me le payer quand on rentrera Ă la maison !
Après quelques minutes de marche ils virent le corps inerte d'une petite fille.
-Viens vite ! C’est pas un animal blessé c’est une petite fille !
Sa sÂśur accourue pour voir.
-HumÂ… je ne sais pas ce que lÂ’on doit faire : elle est pas comme nous regarde ! Sa peau elle est pas de la mĂŞme couleur !
-C’est quoi alors ? C’est une vraie petite fille tu crois quand-même ? C’est pas un animal ? En tout cas elle nous ressemble ! Oh regarde elle bouge ! Elle se réveille !
Ils restèrent là à la regarder avec curiosité en attendant qu’elle commence à réagir pour voir ce qui allait ce passer.
La petite fille commençait à s’agiter dans son sommeil et à gémir quelques mots :
-Mère ! Père !
-QuÂ’est-ce quÂ’elle dit ? Moi jÂ’y comprend rien ? Elle parle pas comme nous ?
Sa grande sœur semblait plongée dans de profondes réflexions ; pesant le pour et le contre : fallait-il oui ou non ramener cette petite fille à la maison ou la laisser là et attendre que la nature ne fasse son travail. La petite fille gémit à nouveau et ouvra de grands yeux en les regardant d’un air inquiet.
-Oh regarde on dirait quÂ’elle Ă peur ! Dis ? Ton papa et ta maman ils sont oĂą ? Tu es toute seule ?
Soudain sous un impulsion il sorti un petit bâtonnet de sa poche et le lui tendit.
-Tiens ; goûte ! Tu vas voir c’est très bon ! Oh ! On dirait qu’elle comprend pas ce que je lui dis !
-Je penses que cÂ’est comme les animaux elle ne doit pas avoir le mĂŞme langage que nous.
-Elle parle le langage de quel animal ? Et si elle parle pas comme nous c’est pas une vrai petite fille alors ? C’est quoi comme animal ? Moi j’en ai jamais vu des comme ça ! En tout cas je trouve qu’elle nous ressemble beaucoup même si elle a pas tout à fait la même couleur.
Pris d’un soudain intérêt il lui montra le petit bâtonnet et le mis dans sa bouche puis il le lui tendit en lui faisant comprendre d’en faire autant : voyant que la petite fille ne réagissait pas il recommença plusieurs fois jusqu’au moment où la petite fille finit par prendre timidement le petit bout de bois et le porta à sa bouche. Il la regardait d’un air encourageant.
-Vas-y ! Goûte ! Tu vas voir c’est très bon !
En disant cela il porta la main Ă son ventre en faisant des petits ronds dessus et en sÂ’exclamant un Hummm qui se voulait des plus convainquant.
La petite fille avait dut finalement comprendre ce qu’il attendait d’elle grâce à ses gestes car elle fini par mordre le petit bout de bois et c’est avec un grand sourire qu’elle le regarda.
-Hum ! Tu sais quoi ? Si c’est pas une vraie petite fille on pourra quand même la garder à la maison comme le chien de l’oncle Orwin ? Moi je suis sûr qu’avec le temps on pourra la dresser !
-Ne raconte pas de bĂŞtise !
-Il faut la laisser ici tu crois ? Si elle a plus son papa et sa maman si ils sont mort dans le tremblement de terre elle va pas survivre longtemps alors les vautours ils vont la manger ! Beurk ! Je voudrais pas ĂŞtre Ă sa place moi !
-Bon ! Si elle a rien de cassé et si elle peut marcher et qu’elle arrive à suivre : on la ramène ! Sinon et bien on la laisse là et les vautours s’en chargeront !
-DÂ’accord ! Comment on fait pour lui faire comprendre quÂ’il faut quÂ’elle nous suive si elle veut pas mourir ?
La grande fille tira vivement sur les bras de la petite pour la mettre debout. Puis elle la tira par le bras pour lui montrer qu’elle devait suivre. Le petit garçon amusé lui prit l’autre main et tira lui aussi dessus.
-Aller ! Tu viens ! Si tu veux pas venir nous on te laisse lĂ et les vautours ils vont te manger tu sais !
-CÂ’est pas la peine ! Elle comprend rien !
-Oui cÂ’est vraiÂ…. Dis ? tu crois quÂ’elle a un nom comme nous ?
-Bon pour le moment on la ramène à grand père ! En espérant qu’il se fâche pas et ensuite et bien on verra ; et si c’est pas un animal et bien peut-être que elle aussi elle a un nom.
(Suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 19/2/2002 Ă 20:34:48 (#978030)
Par Sarrasin masqué le 19/2/2002 à 21:37:47 (#978610)
*souriante*
Par Aladryss le 19/2/2002 Ă 21:49:25 (#978726)
Par -Kayla- le 19/2/2002 Ă 22:06:42 (#978900)
*voit que Aladryss est bien une fille pas comme les autres*
Tres beau rp toa :)
Par Cheik el Azizi le 20/2/2002 Ă 1:53:16 (#980779)
*attend la suite*
Disparue?
Par Aladryss le 20/2/2002 Ă 8:49:18 (#981914)
Après deux heures de marche ils arrivèrent enfin vers ce qui restait d’un village. Un vieil homme accouru vers eux.
-Mais enfin les enfants ! Nous nous faisions un sang dÂ’encre ! La nuit commence Ă tomber !
Puis il remarqua la petite fille.
-Qu’est-ce que c’est que ça ?
-Ben justement grand père… On sait qu’on a pas le droit de ramener des animaux à la maison mais là … On sait pas trop si c’est un animal ou une petite fille ! Elle nous ressemble tu trouves pas grand père ? Mais elle parle pas le même langage que nous ! Alors ! On sait pas !
Puis après un instant de silence il finit par rajouter.
-Alors ! On lÂ’a ramener ! Dis ? Tu veux bien quÂ’on la garde ?
Le grand père qui n’avait cessé de la regarder se baissa pour se mettre à son niveau.
-Elle doit avoir des parentsÂ… Vous ne les avez pas vu ?
-Non ! Elle Ă©tait toute seule ! Et mĂŞme que les vautours ils tournaient au dessus de sa tĂŞte !
-Bon ; vous vous souvenez de l’endroit où vous l’avez trouvé les enfants ? Demain nous y retournerons et nous irons à leur recherche. Si cette petite… Fille… a des parents et qu’ils sont encore en vie ils doivent être mort d’inquiétude !
-Alors c’est une fille grand père ? Ah ! Tu vois qu’on a bien fait de la ramener ! Et elle va dormir où cette nuit ? Elle peut faire dodo avec moi ?
Le grand père voyant l’excitation de son petit fils lui sourit et lui dit :
-Oui ; mais seulement pour cette nuit ! Si elle a des parents nous devrons la leur rendre.
-Oui grand père !
Il l’entraîna avec elle dans le petite hutte précaire qu’ils venaient de reconstruire à la hâte pour servir d’abri.
-Tu vois ; là derrière le drap c’est ma chambre et cette nuit je t’en prête un bout ! Dis ? Tu comprends vraiment rien de rien de ce que je te dis ? Moi je m’appelle Ishtwu et toi ? Moi ! Ishtwu et toi ?
Il la regarda et frappa son torse en prononçant son nom puis il frappait le sien pour l’inviter à donner le sien ; il recommença ainsi un petit moment quand une lueur sembla éclairer le regard de la petite fille ; elle frappa son propre torse en prononçant son propre nom :
-Aladryss !
-Aadyss ?
-A la dry ss !
-Aaaa dysss Â….
-Aaaaa lllllaaaaaa Drysssss !
-Aaaaaallllllldys Â….
-Ala ! Dryss !
-Alaaaaa dryss Â….
-Aladryss !
-Alaadryss ! Oui ! Aladryss !
La petite fille sourit en prononçant son nom.
-Aladryss.
-Et moi Ishtwu !
-IchhtuwuÂ…
-Non ! Ishh twu !
-Ishtwu!
-Oui! C’est ça! Tu apprend vite ! Maintenant dodo ! Moi je suis fatigué et si demain on doit te ramener on va devoir encore marcher beaucoup ! Je t’apprendrais tout plein de mots si tu restes avec nous si ton papa et ta maman ils sont morts ! Heu… je voulais pas dire ça ! Ben de toute façon c’est pas grave tu comprend rien de ce que je te dis. Dodo maintenant !
Il sÂ’allongea et lÂ’invita Ă en faire autant et les recouvrit tout deux de sa petite couverture.
Au matin elle n’était plus là . Le petit Ishtwu inquiet car c’est à lui que son grand père l’avait confié parcouru toute la hutte en courant à sa recherche mais elle n’y était pas. Il en sortie et regarda tout autour de lui puis il en fit le tour mais elle n’était toujours pas là .
-Oh lala ! Si je la retrouve pas je vais me faire gronder par grand père moi ! Et tout ça à cause d’elle ! C’est nul les filles ! Aladryssssssssss ! Alaaadrysssssssssss ! Elle est où ?
Sa grande sœur réveillé par ses cris sortie à son tour de la hutte.
-Pourquoi tu cris si fort ? Tu veux réveiller tout le monde c’est ça ? Et c’est quoi le mot que tu dis ?
-Aladryss ! CÂ’est son nom tu sais !
-A-quoi ? C’est pas un nom ça ! C’est trop ridicule !
-Ben oui ! Mais c’est son nom ! Et elle est partie : je la retrouve plus…. Grand père il va me gronder ! Il va dire que c’est ma faute : mais c’est pas moi ! Tu m’aides à la retrouver hein dis ?
-Bon je vais voir ce que je peux faire… A-je-sais-pas-quoi ? Tu es où ? Tu es sûr qu’elle saura répondre au moins ?
-Y’a intérêt ! Sinon c’est moi qui me prend un savon !
-Alors que c’est de sa faute ? Ah non alors ! J’te défendrais !
-Rah ! Merci ! Maintenant il faut la retrouver avant que grand père il se réveil !
-Bon ! Moi je vais par lĂ et toi par lĂ -bas ! AaaaaaaaaaaaAAA ? TÂ’es oĂą ?
-Aladryss !
-Â…
(suite Ă venir :chut: )
Par Sarrasin masqué le 20/2/2002 à 11:09:17 (#982607)
*attends la suite*
Par Chalia le 20/2/2002 Ă 11:57:57 (#982972)
(Bon tu vas me rendre folle la, j'en peux plus d'attendre, depecheeee :p)
Par -Kayla- le 20/2/2002 Ă 12:39:45 (#983331)
Un petit mot d'encouragement pour toi au passage :)
Un arbre
Par Aladryss le 20/2/2002 Ă 13:29:18 (#983716)
Ils la cherchèrent un petit moment avant de voir que le chien de l’oncle Orwin semblait étrangement intéressé par un arbre : il était assis là et il battait de la queue de façon régulière la tête tourné vers la cime de celui-ci.
Ils regardèrent donc dans cette direction et virent la petite fille assise au milieu des branchages plongé dans la contemplation du ciel.
-Elle est bizarre quand mĂŞme tu trouves pas ? Tu crois quÂ’elle vit dans les arbres ?
-On s’en fou ! On la ramène là où on l’a trouvé : on retrouve ses parents et on la relâche !
-Ah oui ! Comme les animaux sauvages !
-VoilĂ !
Pendant ce temps ;les villageois s’étant levés finirent par s’attrouper au pied de l’arbre pour voir cette petite fille surprenante qui leur ressemblait étrangement mais qui n’avait pas la même couleur de peau et qui semblait avoir des coutumes un peu particulières : comme dormir dans les arbres par exemple…
Le grand père arriva et les chassa tous.
-Vous ne voyez pas que vous lui faites peur ! Elle doit être terrorisé cette enfant ! Eloignez-vous ; sinon on ne réussira jamais à la faire redescendre de cet arbre !
Les villageois un peu déçu de ne pas avoir pu l’approcher de plus près retournèrent finalement à leurs occupations.
Le grand père essaya de s’adresser gentiment à la petite fille pour la faire descendre de l’arbre mais rien n’y fît. Il fini par se tourner vers son petit fils.
-Peut-être que toi tu vas y arriver : après tout vous avez dormis ensemble cette nuit vous avez pu faire un peu connaissance et c’est donc toi qu’elle connaît le mieux.
-C’est toujours sur moi que ça tombe !
-Montes !
-Bon bon jÂ’y vais ! Mais si je me rompt les os et si jÂ’meurs tÂ’auras ma mort sur la conscience !
-Dis pas de bĂŞtises et montes !
Son grand père l’aida à grimper sur les premières branches de l’arbre.
-Mais comment elle fait pour réussir à grimper si haut ? C’est pas une fille c’est un chat sauvage ! Aladryss ! Tu redescend ! Moi je veux pas tomber !
En disant ces mots il regarda en dessous de lui et commença à avoir le vertige ; il s’agrippa de toute ses forces à sa branche en fermant les yeux et commença à crier :
-JÂ’ai peur ! JÂ’vais tomber ! JÂ’veux quÂ’on mÂ’fasse descendre de lĂ ! JÂ’veux plus aller la chercher moi ! Au secours !!!
(suite Ă venir :chut: )
Par Wizard night le 20/2/2002 Ă 13:39:54 (#983794)
Par Sarrasin masqué le 20/2/2002 à 13:41:13 (#983805)
(je suis impressionné : tu as un sacré rp de départ:eek: )
Par -Kayla- le 20/2/2002 Ă 13:49:45 (#983894)
Vie tres spéciale tu as Aladryss, continues !
Par Chalia le 20/2/2002 Ă 13:53:18 (#983923)
(Fallait bien que je trouve un truc rp a dire pour pouvoir placer tout le reste :p.
Je vais te tuer en boucle toi, je supporte pas qu'on me fasse attendre!!! :hardos: :hardos:
JE VEUX LA SUITE :p.
Histoire complete et bien structure jusqu'a lors, rien n'est oublie, J'aime beaucoup :).
Ca fait du bien de lire des histoires longues sur apo, meme si la patience des habitants est parfois limite, je ne manquerais plus tes posts en tout cas :p. Sache en tout cas que c'est tres agreable a lire, et que je vais te surveiller toa ;)).
Par draltahn le 20/2/2002 Ă 13:58:47 (#983974)
continue :merci:
Par Cheik el Azizi le 20/2/2002 Ă 14:02:21 (#984004)
Sinon toujours très bien aladryss : continue :)
Retour...
Par Aladryss le 20/2/2002 Ă 19:48:11 (#986610)
-C’est quoi ça ? Tu es sûr que c’est une petite fille ? On la ramène là où on l’a trouvé : moi j’en veux plus ! j’ai pas envie de devoir grimper à un arbre à nouveau ! Ah non alors ! Plus jamais !
Quand l’enfant eu enfin retrouvé ses couleurs ; le grand père demanda quelques volontaires pour partir avec eux à la recherche des parents de la petite.
-Moi ; jÂ’y vais pas en tout cas ! Je veux plus la voir : jÂ’ai faillit mourir Ă cause dÂ’elle ! QuÂ’elle parte et quÂ’elle ne revienne pas ! Et tant pis si vous trouvez pas ses parents vous avez quÂ’Ă la laisser lĂ -bas les vautours ils sÂ’en chargeront !
A peine eut-il finit sa phrase qu’il reçut une volé de son grand père. Et traînant du pied il suivit le petit groupe. Au bout d’un moment la petite fille ralenti le pas pour se mettre à sa hauteur. Il la regardait avec des yeux vert de rage. Sentant de l’hostilité de sa part elle ralentie encore le pas pour marcher encore plus en arrière du groupe perdue dans ses pensées. Pris de remord il finit par ralentir lui aussi sa marche et lui tendit sa main en essayant de sourire. Après tout ce n’était pas de sa faute à elle : elle n’était qu’une sauvage et ne devait pas avoir l’habitude de dormir dans un abri mais seulement dans les arbres afin de se protéger des prédateurs. Elle avait tout à apprendre, et c’était cela qui avait éveillé sa curiosité la veille : combien de temps mettrait-elle à s’adapter ?
(suite Ă venir :chut: )
(Note pour Chalia: si je mets toute l'histoire d'un seul coup: après tu n'auras plus rien à lire et comme j'en suis déjà arrivé à une vingtaine de pages sous word et que je n'en ai écris que les deux tiers à peine... j'ai peur que ça fasse long à lire d'un seul coup et de décourager ceux qui lisent :sanglote: )
(Note pour Sarrasin: j'adore Ă©crire et en plus comme T4c est down pour un petit moment encore j'ai tout mon temps :amour: )
Par Chalia le 20/2/2002 Ă 20:01:09 (#986708)
*pense* Dire que j'estime trop ecrire quand je met 3 pages ;)
Et si tu me l'envoies pas, je te pk vraiment en boucle (cf ma signature), meme si je le ferrais quoi qu'il se passe :D )
Par Cheik el Azizi le 20/2/2002 Ă 20:05:00 (#986744)
Provient du message de Chalia
(cf ma signature
Faudrait déjà la mettre :rolleyes:
Aladryss fait pas attention à ses manières un peu brusques... Au fond d'elle se cache un coeur d'or :)
*attends la suite*
Par Sarrasin masqué le 20/2/2002 à 21:11:37 (#987335)
Une nouvelle vie...
Par Aladryss le 21/2/2002 Ă 7:10:31 (#990955)
-Alors? T'as rien trouvé grand père?
-Non; nous la ramenons avec nous et je l'élèverai comme ma petite fille; comme vous...
-Mais?
-Chut! Tais-toi et rentrons avant que la nuit ne tombe sinon au village ils vont s'inquiéter!
Le voyage du retour se passa sans un mot; comment expliquer à cette enfant qui ne comprenait pas sa langue qu'il venait de retrouver ce qui restait d'un de ses parents déchiqueter et à moitié mangé par la faune environnante...
Il introduisit donc cette petite fille au sein de sa propre famille et elle devint au yeux du village sa petite fille.
Petit à petit , au fur et à mesure qu'elle s'adaptait aux us et coutumes de ces gens elle oublia son passé pour n'en garder que quelques vagues souvenir qui venaient la hanter dans ses rêves.
Elle continuait de se réfugier dans les arbres dès qu'elle voulait se retrouver un peu seule et qu'elle ne supportait plus les railleries des autres enfants qui se moquaient d'elle car elle était différente d'eux.
Régulièrement la nuit; surtout celles de pleines lunes elle montait à son arbre pour y passer la nuit et regarder la course des étoiles dans le ciel.
Elle rĂŞvait; son Ă©toile la guidait vers un autre monde ; vers d'autres horizons mais le lendemain matin elle Ă©tait toujours lĂ ; en haut de cet arbre.
(Suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 21/2/2002 Ă 12:21:29 (#992074)
Par Sarrasin masqué le 21/2/2002 à 12:36:48 (#992180)
la suite !
Par Moezos le 21/2/2002 Ă 18:07:35 (#995054)
*aime les histoires qui font passé le temp, attend la suite*
Par Tarentula le 21/2/2002 Ă 18:17:05 (#995138)
( 30 pages sous Word quand même :eek: ... Je suis tout a fait incapable de faire ça moi ! Félicitations :) :) et bienvenue ;) )
Petit débat sur la chasse...
Par Aladryss le 21/2/2002 Ă 19:55:34 (#996002)
Elle savait très bien qu'elle ne serait pas rester éternellement dans ce petit village, les étoiles l'appelaient de plus en plus et surtout le grand père qui était le chef du village commençait à vieillir et elle savait que dès qu'il n'aurait plus pu subvenir à ses besoins les villageois n'auraient pas tarder à se réunir pour discuter de sa condition: devraient-ils travailler pour la nourrir alors qu'elle ne leur était d'aucune utilité!
Elle ne voulait pas prendre le risque de se retrouver chasser du village car personne n'aurait voulu la prendre à sa charge et mourir de faim car elle n'aurait su se débrouiller seule pour subvenir à ses propres besoins.
Ishtwu la regardait chasser d'un air curieux; pourquoi une fille s'entraînait à la chasse comme elle le faisait! Les filles ça doit apprendre à servir l'homme, et elle, elle n'avait rien d'une fille: elle savait tout faire; moins bien qu'un homme bien sûr car elle n'avait pas leur force mais elle avait de l'habilité et de la précision dans ses gestes qui la rendait très bonne chasseuse.... Même certainement meilleure que certains garçons du village; heureusement qu'elle se cachait pour s'entraîner car s'ils l'avaient vu ils ne l'auraient jamais accepter!
Il ne pouvait s'empêcher de l'admirer malgré lui, pour sa force de caractère et sa détermination dans tout ce qu'elle entreprenait. Jamais il ne l'avait entendu se plaindre ni même se résigner. Il était certain qu'il y avait quelque chose dans sa tête qui l'animait et la poussait à agir comme elle le faisait mais quoi? Etait-ce dut au fait qu'elle était différente? Ceux de sa race étaient-ils tous comme elle? Jamais il ne le saurait. Si il avait put lire en elle... mais il n'en était rien et elle restait un mystère pour lui.
Il s'installa à ses côtés.
-Pourquoi tu chasses? Les filles ça ne chasse pas! Elles s'occupent de préparer la viande que leur mari il ramène de la chasse!
-Parce que tu crois vraiment que je me marierais? Qui voudra d'une fille comme moi de toute façon! Et puis cet arc c'est mon père qui me l'a fabriqué: crois-tu qu'il m'en aurait fait un si il avait considéré que les filles ne pouvaient pas chasser? Ta sœur: ton grand père il lui a jamais fabriqué d'arc! Peut-être que là d'où je viens les femmes chassaient elles aussi?
-Nan! Ca c'est pas possible! Les femmes elle peuvent pas faire la même chose que les hommes! Elles ne sont pas comme nous: elles n'ont pas de force! Comment feraient-elles pour ramener un gros gibier plus lourd qu'elle après l'avoir chassé! Vas-y dis-moi! Les femmes elles se contente de travailler la viande qu'on leur ramène de la chasse et je suis sûr que là d'où tu viens c'était pareil!
-Tu ne sais pas d'oĂą je viens! Moi non plus d'ailleurs...
Elle prît un air triste en disant ces derniers mots mais cela ne dura que quelques secondes et elle se reprit tout de suite en le regardant dans les yeux avec une intensité hors du commun.
-Mais je sais oĂą je vais!
-Et oĂą vas-tu?
-Regarde le ciel! Tu vois cette étoile là -bas au loin? La première qui brille dans le ciel dès que la lune monte: et bien c'est là que je vais!
-Mais tu ne peux pas aller dans le ciel rejoindre une Ă©toile!
-Non! Je sais : mais elle me guidera! En la suivant elle me montrera la chemin que je devrais prendre; et quand je serais arrivé je le saurais: je le ressentirais j'en suis sûre!
Elle avait ce petit air résolu d'une personne ayant pris une décision et qui ne changerait pas d'avis et il en éprouva un pincement au cœur: quelque chose lui disait en lui qu'elle ne serait pas resté éternellement dans son village même si lui en avait envie.
(Suite Ă venir :chut: )
Par Chalia le 22/2/2002 Ă 10:59:50 (#996799)
Partir seule comme une jeune effarouchée n'est pas un signe de force, mais sans aucun doute celui d'une grande folie, qui outre le fait d'avoir détruit une famille, permettra l'extension totale des membres de celle ci.
Cette petite a interet a avoir beaucoup de chance, que son etoile ne la trompe pas.
Mais qui sait, peut etre a t'elle ete aidé durant son périple? ;)
Apres tout, elle est si jeune, et quoi qu'elle en dise ne doit pas connaitre grand chose des dangers de la vie...
*se souvient de sa vie d'archere*
(Cheik je ne releverais pas ton attaque personnelle!!:hardos:
Aladryss, j'ai recu le mail, mais j'ai pas compris comment telecharger...lol. Donc je ferais comme tout le monde, j'attendrais!;))
Un nouveau chef...
Par Aladryss le 22/2/2002 Ă 11:16:43 (#996914)
Cela faisait déjà sept automnes qu’elle était arrivée dans ce village ; elle le savait car au début de chaque automne quand les feuilles des arbres commençaient à prendre de jolies teintes rougeoyantes elle utilisait son petit couteau pour faire une entaille en haut de son arbre sur la dernière branche. Quel âge avait-elle en arrivant ici ? Selon le grand père cinq à six printemps pas plus…
La saison d’hiver venait juste de finir ; la neige commençait à fondre un peu dans la journée. D’ici quelques semaines elle aurait entièrement fondue sauf dans les hauteurs où il fallait attendre la fin du printemps pour cela.
Depuis peu elle était devenue une femme au yeux des villageois et elle vivait encore comme une petite fille à la charge de son grand père ; mais cela ne durerait plus très longtemps maintenant car lors de sa première sortie avec les hommes pour chasser le premier gibier il s’était brisé les os du poigné en glissant sur une plaque de glace.
Si depuis son arrivé dans le village elle avait été une charge pour le grand père : maintenant qu’il ne pouvait plus s’en occuper elle devenait une charge pour l’ensemble du village, et ça elle le savait. Bientôt les hommes du village se seraient rassemblés pour traiter de son cas, ce n’était qu’une question de temps.
C’est à ce moment là que Ishtwu demanda à son grand père une entrevue.
-Maintenant je suis un homme ; j’ai déjà une femme qui bientôt me donnera un enfant et toi tu n’es plus en mesure de commander ce village : c’est donc moi qui prendrais ta place en temps que chef du village comme le veut la tradition.
-Oui je le sais ; ainsi va la vie. J’ai commandé ce village suffisamment longtemps comme ça et si ton père n’était pas mort à la chasse alors que tu étais encore tout petit c’est lui qui prendrait ma place maintenant : tu es encore fort jeune même si tu n’es plus un enfant et crois-moi la charge d’un village n’est pas de tout repos.
-Je le sais fort bien.
-Attend, ce n’est pas tout ! En temps que nouveau chef du village ; dès qu’il y aura eu la fête qui fera de toi mon successeur tu devras régler le cas de la petite Aladryss.
-Oui ; c’est moi qui l’ai ramener c’est donc à moi d’en assumer la responsabilité et j’ai pris une décision.
Le grand père hocha la tête en signe d’assentiment et l’invita à poursuivre.
-J’ai décidé de la prendre en deuxième femme comme cela elle sera à ma charge et non plus à celle du village, et en temps que seconde épouse du chef du village les hommes ne pourront pas la faire chasser du village.
-Oui bien sûr… tu te contentes de réparer une erreur de jeunesse en quelque sorte. Mais si tu l’épouse tu te devras de l’honorer et si elle te donne des enfants ? A quoi ressembleront-ils ?
-Peut m’importe : ils seront miens et me ressembleront forcément !
Le grand père sourit et prit un petit air ironique.
-Tu l’aimes n’est-ce pas ? J’espère juste pour toi que ta première épouse ne s’en rendra pas compte sinon elle risque de t’en vouloir et de lui mener la vie dure : tu sais comme peuvent se montrer cruelles les femmes surtout lorsqu’elles se sentent trahies par celui qu’elles aiment.
-Crois-moi elle nÂ’en saura jamais rien, tout comme Aladryss nÂ’en a jamais rien su.
-Bien ; puisses-tu avoir raison mon fils. Maintenant il nous faut préparer la fête du printemps : j’en profiterais pour te proclamer nouveau chef de ce village et te donner tous mes pouvoirs.
Son petit fils le salua d’un geste et quitta son grand père le cœur à la fois emplie de joie et d’une lourde appréhension mais il se garda bien de le lui montrer : un chef ne devait jamais laisser paraître de sentiments tels que l’inquiétude ou le doute : il se devait d’être fort il n’avait pas le droit de faillir sinon son village l’aurait répudié comme cela c’était déjà vu dans d’autres villages. Un chef se doit d’avoir une volonté de fer ; inébranlable de tel sorte qu’aucun ne songe un seul instant à mettre en doute ses dires et encore moins son jugement ni ses décisions. Il annoncerait donc d’un ton sans réplique sa décision de prendre Aladryss comme épouse.
(Suite Ă venir :chut: )
Par Chalia le 22/2/2002 Ă 11:34:25 (#997035)
La fĂŞte du printemps
Par Aladryss le 23/2/2002 Ă 8:23:57 (#1003478)
Il était déjà un homme certes mais il était fort jeune et les plus anciens et surtout ceux qui avaient connus son père se demandaient s’il n’était pas trop jeune pour prendre la place de son grand père. De tout manière ils le sauraient bien assez tôt.
S’il avait vraiment les qualités d’un chef il saurait prendre la bonne décision vis-à -vis de la jeune étrangère.
Le grand jour arriva enfin ; tous mirent leur vêtements de fête et tous les regards étaient braqué sur Aladryss car c’est aujourd’hui que son sort vis-à -vis de la communauté serait décidé et personne mis à part l’ancien chef du village ne connaissait la décision qu’Ishtwu avait prise à son égard.
La fête dura toute la journée et une partie de la nuit : ce fût d’abord la célébration du printemps et avec elle une nouvelle année qui commençait et ensuite l’ancien chef du village annonça qu’il se retirait comme cela était la coutume lorsque le chef du village devenait trop vieux et surtout impotent : ce qui était le cas depuis qu’il s’était brisé le poignet car au vu de son âge il le savait il ne pourrait plus jamais chasser et un chef devait être un homme fort et non un quinquagénaire qui était devenu une charge pour son peuple !
L’ancien chef remis donc son bâton de commandement au jeune homme. Tous l’acclamèrent et attendirent son discours : son premier et peut-être son dernier si l’un d’entre eux avait décider de remettre en cause la décision de son grand père. Et ça il le savait très bien.
Il prit donc son souffle et tapa du bâton pour faire taire la foule.
Le moment était venu : ils se turent tous pour l’écouter avec un regard emplie de curiosité.
-AujourdÂ’hui une nouvelle saison commence et avec elle un nouveau chefÂ…
Je sais fort bien que certains d’entre vous me trouve jeune pour prendre les commandes de ce village aussi je resterais ouvert à votre écoute et à toutes vos suggestions. Je ne veux pas être un chef autoritaire qui se fasse obéir sous la menace mais un chef aimé et respecté dans chacune des décisions qu’il aura prise.
Et ma première décision concerne cette jeune étrangère que j’ai imposé au village dans ma jeunesse sous l’élan de ma faiblesse envers une créature qui était perdue et qui n’aurait survécut si nous ne l’avions pas recueillit. Tous les regards se tournèrent vers Aladryss qui prît soin de ne croiser aucun d’entre eux. A ce moment là je ne pensait pas au village ni à la charge qu’elle serait pour lui mais seulement au plaisir de la découverte et je tiens à remercier mon grand père qui a eu la générosité de l’accueillir au sein même de sa propre famille sachant qu’il avait déjà moi et ma sœur à charge afin de l’élever comme sa propre petite fille. Mais maintenant il est temps pour lui de se reposer aussi j’ai prît la décision de le prendre auprès de moi afin de pouvoir à mon tour prendre soin de lui pour les jours qui lui reste à passer en notre compagnie avant que les dieux ne le rappellent à lui. En le prenant avec moi je prend aussi Aladryss et pour qu’elle est un statue au sein de ce village j’ai décidé d’en faire ma seconde épouse et d’accepter tous les enfants qu’elle mettrait au monde comme miens.
A ces mots la première épouse d’Ishtwu partie en courant les larmes aux yeux.
Ishtwu regarda sa grande sœur pour qu’elle la rejoigne : il se devait de rester auprès des autres et ne pas faiblir sous la pression de sa femme ; il était le chef et elle n’avait aucun droit de décision.
Elle la rejoignit donc et essaya de lÂ’apaiser
-Tu ne peux lui en vouloir : il n’avait pas vraiment le choix tu le sait très bien. C’est à cause de lui si on l’a reccueilli et si grand père l’a prise à sa charge. Et il sait très bien que s’il venait maintenant à la bannir du village elle ne vivrait pas longtemps : une femme seule ne peut survivre dans ces contrées. En la ramenant au village il l’a condamné à vivre et ce serait trop cruel de la condamner à mort maintenant ! On tue les chiots le jour de leur naissance pas quand ils deviennent adultes !
-Oui c’est vrai tu as entièrement raison et je savais qu’un jour où l’autre ça devrait arriver mais j’avoue avoir espéré que ce jour ne vienne pas. Je n’ai aucune envie de le partager et le simple fait de savoir qu’elle aussi partagera sa couche…. Elle sera ses petits poings.
L’autre la serra dans ses bras et pris la voie la plus douce qu’elle put pour tenter de la réconforter
-Tu es et tu resteras sa première épouse et de plus tu va lui donner un enfant : son premier né. Et sache que s’il l’a prend pour épouse ce n’est que pour lui donner un statue au sein du village pas plus…
-Oui je sais. Et moi en temps que première épouse je me dois de lui faire honneur et d’être à ses côtés dans toutes les décisions qu’il aura à prendre dans son avenir : je ne peux pas me poser en rival et encore moins provoquer des réactions de rébellion vis-à -vis de lui. Je vais donc le rejoindre.
Sur ses mots après avoir rapidement séché ses larmes elle retourna vers l’endroit de la fête et se posa près de son époux ; puis un sourire au lèvres elle tendit ses mains vers Aladryss pour l’inviter à venir les rejoindre et elle prit la parole.
-Aladryss, aujourd’hui mon époux qui est aussi et surtout le chef de ce village a décidé de te faire entrer au sein de notre famille en temps que seconde épouse, aussi en temps que sa première épouse je te souhaite la bienvenue et sache que si tu as besoin de quoi que ce soit je serais toujours auprès de toi pour t’aider et t’épauler. Puis elle la serra dans ses bras en signe de bienvenue et regarda son époux avec des yeux à la fois gonflé par le chagrin mais aussi par la résolution d’être une épouse parfaite pour le nouveau chef : elle le devait pour lui et surtout parce qu’elle l’aimait.
La foule qui après la fuite de la jeune femme avait commencer un léger brouhaha se tue et considéra que si sa femme avait sut accepter sa décision ils n’étaient pas en droit de si opposer et c’est ainsi que tous se présentèrent devant la jeune étrangère ainsi que le couple afin de les féliciter.
Les plus anciens hochèrent de la tête et apprécièrent le fait que le jeune Ishtwu sache prendre ses responsabilités.
(Suite Ă venir :chut: )
Par Chalia le 23/2/2002 Ă 14:28:42 (#1005220)
Dur conflit... prendre un chemin deja tout trace ou suivre son instinct... J'espere qu'elle saura faire le choix qui lui conviendra au mieux
Une nouvelle vie...
Par Aladryss le 23/2/2002 Ă 20:09:53 (#1007641)
Elle s’installa dans sa couche mais malgré la fatigue elle ne parvenait pas à trouver le sommeil ; elle sortie donc et grimpa à son arbre pour regarder la course des étoiles. Elle songeait à son avenir et le fait de devenir la seconde épouse du nouveau chef même si n’importe quelle femme en aurait été très honoré ne lui plaisait guère ; surtout que même si la première épouse l’avait accueillit publiquement elle savait très bien qu’elle ne l’appréciait pas. Et de toute manière ce n’était pas ce genre de vie qu’elle souhaitait : son étoile la guidait plus loin plus en avant. Elle regarda les derniers reliefs de la fête et pris sa décision.
Elle descendit de son arbre d’un bond et entassa dans une petite sacoche toute les affaires qu’elle avait amassé depuis qu’elle était ici. Elle se changea et posa ses vêtements de fête bien plié sur sa couche; ensuite elle pris des restes de nourriture de la veille qu’elle mis dans son sac afin d’en avoir un peu d’avance.
Elle quitta le village sans faire le moindre bruit ; elle se retourna une dernière fois pour le regarder et le garder dans sa mémoire. Elle y avait passer plus de la moitié de sa vie et n’avait plus aucun souvenir de ce qu’elle avait pu vivre avant.
En tout les cas elle savait qu’elle ne pourrait plus revenir en arrière : maintenant il lui faudrait se débrouiller seule et apprendre à survivre.
(Suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 24/2/2002 Ă 6:00:55 (#1011188)
:merci: Mici pour ce passage rp :)
Par Andromed Hasgard le 24/2/2002 Ă 7:59:18 (#1011312)
(Tu devrais faire un livre :)
Un rire...
Par Aladryss le 24/2/2002 Ă 10:16:12 (#1011578)
Provient du message de Andromed Hasgard
(Merci; mais je suis très loin d'avoir les talents d'une écrivain: en plus un livre d'une trentaine de pages... il m'en manque encore 220 pour faire un bon livre :ange: )
(Tu devrais faire un livre :)
Le premier jour elle goûta de sa toute nouvelle liberté. Mais il lui faudrait essayer d’avancer le plus possible avant l’arrivée de l’hiver. Et se trouver un endroit aussi et faire quelques réserves si elle voulait pouvoir tenir un hiver entier sans risquer de mourir de faim. Elle avait suffisamment de choses à penser pour essayer de s’organiser qu’elle ne vit pas passer ses premières journées.
Tout en pensant elle avançait ; elle ramassait des plantes et les fourraient dans son sac pour s’en occuper le soir.
Elle passait ses nuits installé dans les branchages pour se protéger des plus gros prédateurs. Elle avait décidé d’avancer le plus loin possible avant la fin de l’été ensuite seulement elle se chercherait un endroit pour passer l’hiver et y engrangerait tout l’automne de quoi se nourrir un hiver entier.
Pour le moment la solitude ne lui pesait pas ; elle avait toujours été solitaire avant même la perte de ses parents, elle était donc dans son élément.
Elle se contentait de chasser le petit gibier qui lui était nécessaire pour la journée et elle se laissait vivre se contentant de suivre son étoile qui la guidait.
Elle se plaisait le soir à essayer d’imaginer l’endroit où elle allait se demandant comment elle saurait qu’elle l’aurait atteint. Peu lui importait de toute manière pour le moment elle suivait son étoile et en son âme intérieure quelque chose lui disait que le jour venu elle saurait.
Cela faisait déjà cinq lunes qu’elle était partie et il était temps qu’elle se cherche un endroit pour établir son campement ; elle regarda au loin à la recherche d’un endroit qui lui paraîtrait satisfaisant et décida de continuer un peu plus en avant. Quelques jours de marche plus tard un orage vint secouer toute la vallée ; elle couru donc se chercher un abri précaire et c’est là qu’elle découvrit une petite cavité dans la roche, elle s’y engouffra et y trouva la litière de ce qui avait dut être un ours mais les traces laissait supposer que la caverne était inhabité depuis plusieurs mois déjà . Elle se sourit à elle même se disant que cela ferait parfaitement l’affaire pour un hiver et entreprit de la nettoyer de fond en comble. Maintenant était venu le moment de commencer à faire des réserves. Elle fit un petit treillage de bois pour y mettre ses herbes à sécher ainsi que de la viande. Le seul problème qui se posait à elle était le fait qu’elle n’était pas capable de chasser seule une bête suffisamment grosse pour lui fournir une peau assez conséquente pour se faire un vêtement chaud pour l’hiver.
Elle passait ses soirées à y penser retournant la question dans tout les sens. Finalement Ishtwu avait peut-être raison… La chasse n’était pas faite pour les femmes.
Elle se redressa d’un seul coup. Il était hors de question qu’elle meurt aussi bêtement il y avait forcément une solution et elle la trouverait ! De son air résolue elle sortie de la grotte et décida de passer la nuit dans un arbre à admirer les étoiles : peut-être lui donneraient-elles la solution… En tout les cas elle avait surtout besoin de se changer les idées et la meilleur façon de le faire était de contempler la course des étoiles dans le ciel.
Au petit matin elle n’avait toujours pas trouvé de solution à son problème ; elle s’installa dans un arbre et admira de loin un petit attroupement de chèvres sauvages. Elle les suivit un long moment du regard et fini par s’apercevoir que les animaux suivaient toujours la même piste. Elle bondit de son arbre et se mit à l’endroit ou elles étaient précédemment : le sol était piétiner à l’endroit de leur passage et visiblement elle ré-empruntaient le même sentier de façon très régulière.
Elle se mit à réfléchir à voie haute sans même y prêter attention
-Hum… en posant deux ou trois collets peut-être réussirais-je à attraper l’un d’entre eux… par contre pour éviter qu’il ne le rompt il faudrait que je reste sur place pour pouvoir l’égorger de suite… j’espère que ce sera suffisamment grand comme bête pour me faire un vêtement chaud… faut-il déjà que je réussisse à l’attraper.
Elle se sourit à elle-même s’imaginant courir après la maudite chèvre qui aurait finit par rompre le collet avant qu’elle ne soit parvenue à l’égorger et elle partie d’un éclat de rire ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps mais elle s’arrêta net quand elle entendit un éclat de rire en retour. Elle se tapie derrière un arbre et cherchait la provenance de ce rire : pas un animal c’était sûr ! Mais quoi ? Tout à coup elle se retrouva nez à nez avec un visage tout prêt du sien et ; voyant qu’elle faisait un bond en arrière il la regardait avec hilarité en prononçant des mots qu’elle ne comprenait pas.
Elle le regardait d’un air furibond ; il décida de lui prendre la main et l’entraîna avec elle. Il l’entraîna un peu plus loin là ou il avait établit son campement et lui proposa de partager son repas. Il ne cessait de parler et de jacasser mais elle ne comprenait rien de ce qu’il lui disait et cela l’énervait au plus haut point ; elle avait beau fouiller dans sa mémoire pour essayer de se souvenir de sa première langue mais elle n'y parvenait pas ; elle finit par se mettre à hurler exaspéré et il resta là à la regarder d’un air stupéfait.
Son esprit était en ébullition elle avait tellement de question qu’elle aurait voulu pouvoir lui poser et elle était incapable de se faire comprendre. Il dut comprendre sa tension intérieure car il posa sa main sur son bras pour tenter de l’apaiser et ensuite il montra son torse en prononçant son nom.
-Lothar
Puis avec un sourire il l’invita à en faire autant. Elle posa donc sa main sur son torse et prononça son propre nom. Ensuite il lui tendit un morceau de viande en prononçant le mot. Elle le prit avec avidité en re-prononçant le mot à sa suite puis elle prit tous les objets qu’elle trouvait autour d’elle et les lui tendait afin qu’il lui en donne le nom. Elle assimilait et engrangeait tout ce qu’il lui disait elle voulait apprendre le plus et le plus vite possible afin de pouvoir lui poser toutes les questions qui se bousculaient dans sa tête.
Le restant de l’après-midi se passa ainsi : elle lui montrait des objets qu'il lui nommait, ainsi que les animaux et tout se qu'elle pouvait trouver autour d'elle.
Le soir venu elle essayait de nommer chacun des objets qui l'entourait sans son aide. Dès qu'elle se trompait elle enrageait et lui ne cessait de lui sourire pour tenter de l'apaiser. Combien de temps mettrait-elle à comprendre sa langue? Et s'il partait avant qu'elle n'y parvienne! Elle n'aurait aucune réponse à ses questions! Elle aurait voulu le manger pour absorber toutes ses connaissances mais savait très bien que cela ne servirait à rien... elle se mit à éclater de rire choquer par ses propres pensées. Il fallait qu'elle se calme afin de ce concentrer... si au moins elle avait put se souvenir de sa langue maternelle mais c'était si loin... Etait-ce la même que celle du jeune homme ou était-ce encore un nouvelle? De toute manière il lui faudrait tout réapprendre une nouvelle fois et le plus vite serait le mieux.
(Suite Ă venir :chut: )
Par Chalia le 24/2/2002 Ă 10:46:38 (#1011714)
Une fois encore devras tu t'en remettre a l'un d'eux ou alors as tu enfin acquis l'independance qui t'est due?
*caresse une de ses oreilles pointues* Apres tout, nous sommes toutes differentes ...
Une étoile ainée
Par Kalter le 24/2/2002 Ă 19:00:22 (#1015220)
J'étais tellement fasciné par ces murmures apportées par le vent que j'en ai perdu l'équilibre pour tomber sous cet arbre. (*pschiiiiii* :ange: )
C'est avec impatience et l'oreille tendue que j'attends les prochaines paroles.
P.S. :
le "pschiiii" est chez moi représentatif du bruit de symbales, accompagnant généralement les jeux de mot.
Par -Kayla- le 24/2/2002 Ă 19:11:00 (#1015297)
Une étoile qui trace ta destinée
Esperons qu'elle t'apportera bonheur :)
Re: Une étoile ainée
Par So Elsan le 24/2/2002 Ă 19:14:02 (#1015320)
Provient du message de Kalter
J'étais en haut d'un arbre, un vieux charme, lorsque un vent chaud *curieusement chargé de poussières de sable ;) * est venu me conter ton histoire, qui m'a ô combien touchée.
Le vent t'a porté vers une oasis bien chaleureuse, Kalter ;)
Nouveau départ
Par Aladryss le 24/2/2002 Ă 20:51:13 (#1015918)
-Et bien, dois-moi! Tu es en charmante compagnie! Puis se tournant vers Aladryss: Bonsoir Ravissante demoiselle je suis très honoré de faire votre rencontre.
Son frère sourit.
-Vil flatteur! De toute manière elle ne connaît pas notre langue: tes flatteries ne sont d'aucune utilités! Mais j'ai pu toute de même réussir à savoir qu'elle s'appelle Aladryss.
-C'est curieux tout de mĂŞme: tous les ans nous venons ici et n'avions jamais rencontrer personne... Je serais curieux de savoir d'oĂą elle vient.
-Attend! Laisse le génie au travail! J'ai une idée!
Il ramassa un petit bâton et dessina sur le sol un grand cercle dans lequel il fit une vingtaine de croix et une dizaine de ronds. Ensuite après s'être désigné du doigt il effaça l'une des croix et, avec son index et son majeur il avança puis il fit une croix au sol à l'endroit où il venait de s'arrêter et il traça un cercle beaucoup plus petit que le premier qu'il avait précédemment dessiner autour de la croix censé le représenter. Il invita son frère à en faire autant. Ensuite il désigna la jeune fille et traça un petit rond pour la représenter et il lui tendit le bâton espérant qu'elle avait compris ce qu'il attendait d'elle.
Après quelques instants de réflexions elle traça au sol elle aussi un petit cercle y fit un rond puis l'effaça pour le faire avancer avec ses doigts jusqu'à atteindre le cercle dans lequel ils étaient représenté tous les trois.
-Elle vit vraiment seule tu crois?
-Je ne sais pas; je l'ai rencontré seulement ce matin; peut-être pourrions-nous lui demander de nous montrer l'endroit où elle vit.
-Oui tu as raison!
Il effaça les deux croix et le rond et avec ses doigts; il se dirigea vers le cercle représentant le campement de la jeune fille et y fit deux croix et un rond; puis il la regarda d'un air interrogateur.
Elle regarda le dessin au sol puis elle se redressa et leur désigna un endroit un peu plus loin et tous trois partirent.
Arrivé à son campement ils en firent vite le tour.
-Apparemment elle Ă l'intention de s'installer lĂ pour l'hiver.
-Oui, mais si elle n'a que ce qu'elle a sur le dos comme vêtement elle ne résistera pas à l'hiver! Elle va mourir de froid! Comment quelqu'un a t'il pu la laisser partir comme cela vers une mort certaine? Si nous la ramenions avec nous au village?
-Oui mais il faudrait qu'elle soit d'accord, peut-être est-elle là dans un but précis; si au moins nous pouvions lui rapporter des vêtements chaud mais dans notre campement d'été nous n'avons rien de tout cela. Je propose de lui expliquer que nous rentrons et proposons lui de nous accompagner on verra bien.
-Bon d'accord; sinon je l'assomme et on l'embarque: on ne va pas quand-même la laisser là ! Il sourit de sa plaisanterie puis il prit à nouveau un bâton et refit le même dessin ; il effaça sa croix demanda à son frère d'en faire autant et il lui prit la main pour la faire effacer son rond et tout en avançant avec ses doigts vers le grand cercle qui représentait leur campement d'été il lui prit le bras pour l'inciter à faire comme eu. Il dessinèrent chacun leur croix et il lui fit tracer un rond puis il la regarda pour voir sa réaction. Elle paraissait être plongé dans l'indécision; elle leva son regard vers le ciel puis elle désigna le grand cercle du doigt et ensuite elle montra les quatre directions autour d'elle. Le plus jeune des deux frères sembla avoir compris ce qu'elle voulait savoir et il lui désigna la direction du campement. Elle sembla réfléchir à nouveau un instant les yeux levé vers le ciel puis elle disparut soudainement dans la petite cavité et en ressorti avec une petite sacoche et commença à avancer; quand elle vit qu'ils restaient là sans bouger elle trépigna du pied en signe d'impatiente. Ils se regardèrent un sourire sur les lèvres.
-Bien! Puisque cette demoiselle Ă l'air si presser: levons le camp!
(Suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 24/2/2002 Ă 20:53:14 (#1015936)
Par Kalter le 24/2/2002 Ă 21:52:17 (#1016323)
(personnellement j'adore comment tu présentes la barrière du langage)
Par Sarrasin masqué le 25/2/2002 à 1:16:32 (#1018013)
Quelle grande voyageuse vous faites ma mie *sourit*
Vous commencez à connaître un certain nombre de langue maintenant!!!
J'ai hâte de savoir quand votre étoile vous mena jusqu'à moi *sourit une nouvelle fois*
Le camp d'été
Par Aladryss le 25/2/2002 Ă 7:14:21 (#1019442)
Arrivé en vu du camp un homme semblait les attendre ainsi qu'un petit groupe; l'homme prit la parole:
-Comment vous faites? Vous me surprendrez toujours! Je vous lâche seuls dans la nature et vous réussissez à me dénicher une autochtone! Et vous la ramener en plus...
-Et oui je sais nous sommes très fort.
-Bien! Nous allons l'installer dans la tente des filles elles vont s'en occuper: amenez-la leur.
-Oui père...
Il l'amenèrent donc dans la tente de leurs sœurs qui avaient tout entendu ; elle prirent Aladryss par la main et chassèrent leurs frères de la tente en prétextant que les garçons n'étaient pas autorisé à pénétrer dans la tente de demoiselles.
-Hum, regarde-là ! Il faudrait la changer et lui mettre une jolie robe! Tiens Iseliane tu dois avoir à peu près la même taille qu'elle!
-Emmenons-là à la rivière! On va se baigner! Et après on l'habillera, on la coiffera et on la fera toute jolie!
-Oh oui!
-Et moi j'peux v'nir j'peux v'nir?
-Oui! Aller suis-nous!
Les trois jeunes filles entraînèrent Aladryss en gloussant et en pipelettant. Dès qu'elles rencontraient quelqu'un elles le lui présentaient:
-Lui c'est Burrich notre forgeron! Lui expliquèrent-elles en désignant l'homme et sa petite forge ambulante.
Au fur et à mesure qu'elles lui présentaient les personnes Aladryss s'efforçait de retenir les noms ainsi que les professions.
Enfin elle s'arrêtèrent devant le Shaman. L'homme tendit son esprit vers celui de la jeune fille pour tenter de le pénétrer mais elle lui opposa une barrière mentale et recula de deux pas.
-Hum... Je suppose qu'elle va rester quelques temps parmi nous, pourriez-vous me la ramener dès qu'elle comprendra mieux notre langue je voudrais essayer quelque chose pour tenter de mieux connaître ses origines mais sans son consentement je ne peux rien faire. Je suis sûr qu'elle sera autant intéressé que moi.
-Oui d'accord ; mais c'est pas pour tout de suite.
-Non non bien sûr ; laissez lui le temps de s'adapter.
-Aller! Nous on va au petit lac!
Elles l'entraînèrent à leur suite et arrivé en vu du lac elles se dévêtirent dans un endroit abrité des regards puis plongèrent et commencèrent à s'éclabousser en gloussant. Voyant qu'Aladryss restait sur la berge elles lui jetèrent de l'eau jusqu'à ce qu'elle soit entièrement trempé en riant puis la plus petite des trois filles se glissa derrière elle pour la jeter à l'eau. Elles jouèrent ainsi un moment avant de ressortir; elle la ramenèrent à leur tente puis sortirent tout un tas d'huile pour la masser en lui en faisant sentir les différents parfums tout en n'omettant pas de lui en donner leur nom pour qu'elle puisse les apprendre afin de pouvoir les nommer par la suite.
Cet apprentissage lui plaisait et elle se surprenait à apprécier la compagnie d'autrui elle qui était si solitaire habituellement.
(Suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 25/2/2002 Ă 7:50:48 (#1019510)
Re: Le camp d'été
Par Cheik el Azizi le 25/2/2002 Ă 11:46:13 (#1020398)
-Comment vous faites? Vous me surprendrez toujours! Je vous lâche seuls dans la nature et vous réussissez à me dénicher une autochtone! Et vous la ramener en plus...
-Et oui je sais nous sommes très fort.
:D :ange: :D
*attend la suite*
Par Seskemhet le 25/2/2002 Ă 18:08:03 (#1022548)
Par Pépé le 25/2/2002 à 18:34:44 (#1022774)
(peux tu m'envoyer ce que tu as déja posté (ou tout stp :p je posterai rien *promis, juré, cr... euh je crache pas là ...dsl, mais le tapis va pas être content sinon...) en format word afin que je puisse y lire dans le bus ou en TD stp?:) :p )
Retour
Par Aladryss le 25/2/2002 Ă 20:22:49 (#1023652)
Le temps du retour avait sonné et tous se mirent au travail pour défaire le campement: ils devaient regagner leur village avant que le froid n'arrive. En effet ceci n'était qu'un camp d'été; ce peuple vivait dans un village avec des constructions solides pour l'hiver mais dès que le printemps arrivait ils quittaient leur village comme des nomades pour trouver des herbes ainsi que des plantes et des animaux pour refaire leurs réserves pour l'hiver ce qui leur permettait d'avoir une plus grande variété au niveau de leur alimentation ainsi que de leur herbes médicinales et aussi de pratiquer des échanges avec d'autres peuples. Ils étaient donc très ouvert et c'est pourquoi ils intégrèrent Aladryss au sein de leur petite communauté spontanément. Ils adoraient la diversité et la nouveauté; et Aladryss dès qu'elle connaîtrait leur langue serait une source incommensurable de distraction lorsqu'elle leur raconterait son histoire afin de faire passer plus vite les longues journées d'hiver. Car en effet en hiver toute la vie de ce petit village se retrouvait ralentie et l'ennuie guettait: Aladryss leur apparaissait donc comme un cadeau des cieux.
Le voyage de retour dura trois mois durant lesquels ils croisèrent plusieurs villages avec lesquels ils avaient l'habitude de commercer.
Les jeunes filles lui montraient les différents étalages des marchants et lui donnaient le nom de tous les produits. La tête d'Aladryss se remplissait tel un immense réservoir de toutes ces informations. Elle n'arrivait pas encore à clairement exprimer ce qu'elle voulait mais elle commençait à comprendre les phrases les plus simples; surtout que les jeunes filles faisaient des efforts pour faire des phrases courtes pour ne pas la noyer sous un flot de paroles dont elle ne comprendrait rien.
Elles passèrent ainsi une partie de leur après-midi à négocier des produits dont Aladryss semblait apprécier l'odeur, le goût ou tout simplement la beauté.
Le soir arrivant elles regagnèrent leur toile et y étalèrent tout leurs achats; discutant, riant et se regardant avec des yeux pétillants. Aladryss était trop heureuse d'un seul coup et cela l'enivrait; elle avait besoin de sortir prendre l'air; elle se glissa donc hors de la toile en essayant de leur faire comprendre qu'elle souhaitait rester seule un moment.
En arrivant dans ce petit village elle avait repéré un arbre et elle s'y réfugia. Ses feuilles rougeoyantes commençaient à tomber; elle secoua donc la branche juste devant afin d'en faire tomber les quelques feuilles qui lui bouchaient la vue et put enfin admirer la course des étoiles. Elle n'avait accepter de suivre les deux jeunes garçons uniquement car leur campement se situait dans la direction que lui indiquait son étoile et elle en avait conclu à un présage. Maintenant elle en était sûre: son étoile la guidait réellement vers un lieu magique. Elle passa la nuit confortablement installé dans l'arbre et n'en redescendit qu'au petit matin pour regagner la tente. Les filles auraient bien aimé savoir ce qu'elle avait dans la tête mais faute de pouvoir encore communiquer elles se contentèrent de faire comme si de rien n'était et ne la pressèrent pas de questions dont elles n'auraient obtenu aucune réponses.
(Suite Ă venir :chut: )
Re: Retour
Par -Kayla- le 25/2/2002 Ă 20:31:28 (#1023730)
Provient du message de Aladryss
(Pépé: je t'ai envoyé un PM :maboule: )
Maintenant elle en était sûre: son étoile la guidait réellement vers un lieu magique. Elle passa la nuit confortablement installé dans l'arbre et n'en redescendit qu'au petit matin pour regagner la tente. Les filles auraient bien aimé savoir ce qu'elle avait dans la tête mais faute de pouvoir encore communiquer elles se contentèrent de faire comme si de rien n'était et ne la pressèrent pas de questions dont elles n'auraient obtenu aucune réponses.
(Suite Ă venir :chut: )
Tu n'as pas vu de nephi papillonant dans les airs ?
*trouve qu'il y a autant de seraph' que d'Ă©toiles dans le ciel*
Par Sarrasin masqué le 25/2/2002 à 20:59:32 (#1023964)
Par Kalter le 25/2/2002 Ă 22:02:53 (#1024410)
Re: Re: Retour
Par Aladryss le 25/2/2002 Ă 22:17:02 (#1024506)
Provient du message de -Kayla-
Tu n'as pas vu de nephi papillonant dans les airs ?
*trouve qu'il y a autant de seraph' que d'Ă©toiles dans le ciel*
Non car pour le moment Aladryss est encore très loin de Goldmoon :)
Par mat1 le 25/2/2002 Ă 22:20:04 (#1024528)
vraiment magnifique j'attends la suite avec impatience:)
Par -Kayla- le 25/2/2002 Ă 22:20:43 (#1024536)
Peut-ĂŞtre qu'avec une suite Ă ton histoire je pourrais ne plus commettre ce genre d'erreurs :)
Par Aladryss le 25/2/2002 Ă 22:34:13 (#1024654)
Provient du message de -Kayla-
Oops, désolée...
Peut-ĂŞtre qu'avec une suite Ă ton histoire je pourrais ne plus commettre ce genre d'erreurs :)
C'est une incitation pour me faire poster la suite plus vite? :rolleyes: :p
Par Cheik el Azizi le 25/2/2002 Ă 22:45:42 (#1024734)
Provient du message de -Kayla-
Oops, désolée...
Peut-ĂŞtre qu'avec une suite Ă ton histoire je pourrais ne plus commettre ce genre d'erreurs :)
Je me joins à ma baronne adorée pour réclamer la suite fissa :rolleyes: :ange:
L'archer
Par Aladryss le 26/2/2002 Ă 7:20:51 (#1026237)
Le froid commençait à se faire sentir le matin au réveil mais maintenant le village n'était plus loin du tout, encore une journée ou deux marche tout au plus.
Tous étaient heureux d'arriver enfin à leur village pour pouvoir se reposer un peu, enfin ils ne se reposeraient vraiment que lorsqu'ils auraient finit de dresser leur inventaire et ranger l'intégralité de ce qu'ils avaient rapporté.
Les filles étaient toute excité à l'idée de montrer Aladryss au reste du village! Car en effet tout le village ne partait pas pour le camps d'été: les personnes les plus âgées ainsi que les plus jeunes restaient au village. En fait il n'y avait qu'environ un tiers du village qui partait. Le reste était composé d'hommes dans la force de l'âge qui s'occupaient de chasser les animaux qui se trouvaient sur place pour assurer la majeure partie des réserves de l'hiver et des femmes qui généralement venaient ou allaient sans tarder mettre au monde un nouveau né : elles s'occupaient des réserves au niveau des plantes et des herbes; c'était les plus anciennes qui s'occupaient de préparer la viande au retour de la chasse des hommes.
Les plus petits des enfants qui n'avaient pas eu le droit de partir car ils devaient encore rester auprès de leur mère passaient leur journée à guetter le retour du petit groupe car les adultes leur avaient fait comprendre qu'ils n'allaient plus tarder. C'était un jeu pour eux; et quel fierté d'être le premier à les voir arriver et d'avoir la primeur de l'annoncer au reste du village!
Pour leur retour comme tout les ans; c'était l'occasion d'une grande fête: la dernière de l'année.
A leur arrivé les filles présentèrent Aladryss à l'ensemble du village; mais dans un ordre bien précis: elles commencèrent par la doyenne du village et allèrent ainsi de suite. Ensuite elles la présentèrent aux enfants qui ne la lâchaient plus et la suivait partout.
Petit à petit elle prit ses repères dans le village; la journée tout le monde se rassemblait dans une grande salle: les enfants jouaient pendant que les adultes faisaient de menus travaux; les femmes de tannerie de peau par exemple et les hommes en profitaient pour réparer leurs outils. Il y avait toujours un ou deux conteurs installé confortablement au coin du feu pour raconter de merveilleuses histoires sur la chasse pour faire rêver les enfants.
Les gens s'installaient en cercle par petit groupe de travail et les discussions filaient bon train. Aladryss qui ne comprenait pas encore très bien demandait souvent des explications; elle se plaisait à écouter celui qui racontait des histoires aux enfants car non seulement il mimait les histoires mais il dessinait au sol; il savait captiver les enfants tout autant qu'Aladryss d'ailleurs pour le plus grand plaisir de ceux-ci.
Par le jeu elle appris beaucoup aussi et à la fin de l'hiver elle commençait à maîtriser leur langue.
L'hiver touchant à sa fin; la première chasse allait être organisé et quand elle vit qu'Iseliane sortait ses armes pour accompagné les autres à la chasse elle ne put résister et sorti son petit arc. L'archer regarda son arc avec beaucoup d'intérêt.
-Très joli comme jouet.
-Mais ce n'est pas un jouet! Je l'ai depuis que je suis toute petite!
-Très petite alors... Il n'est plus du tout adapter à ta taille! Passe me voir à notre retour de la chasse et laisse-moi un peu de temps et je t'en ferais un à ta taille dont tu me diras des nouvelles!
-Un arc? A ma taille?
-Oui; comme le mien regarde. Il lui tendit son arc pour la laisser le regarder. Il sera moins grand bien sûr puisque tu est plus petite que moi; je fabrique des arcs sur mesure en fonction de la taille de la personne pour le rendre plus performant. C'est pour cela que j'ai besoin que tu passes : pour avoir la taille de tes bras. Nous en rediscuterons à mon retour.
-Oui bien sûr!... Un arc à ma taille dit-elle songeuse un sourire aux lèvres. Et lors de la prochaine chasse je vous accompagnerais!
-Oui j'en profiterais pour voir comment tu te débrouilles avec.
Elle passa le reste de l'après-midi installé dans un arbre à rêver de chasse; le regard tourné vers le ciel. Elle avait déjà chassé mais toujours seule et enfin elle allait le faire avec tout un groupe; elle n'en revenait pas.
Le soir quand ils revinrent elle était au rendez-vous; elle admira les différents arcs de l'archer qui lui expliquait que suivant le type de chasse les arcs pouvaient être différents; les flèches aussi: pour le petit gibier des flèches toutes simples comme celles qu'elle avait convenaient parfaitement mais pour du plus gros gibier il rajoutait une petite pointe de fer bien aiguisé.
Elle l'écoutait avec la plus grande attention, captivé par ses paroles; et elle n'avait qu'une seule hâte: celle de pouvoir enfin tenir l'arc promis dans ses mains pour pouvoir l'essayer.
Une semaine plus tard il avait enfin finit son travail et lui demanda de la rejoindre dans le champ d'entraînement. Mais pourquoi un champ d'entraînement s'était-elle inquiété elle savait très bien tirer à l'arc! Il lui expliqua qu'il faisait cela avec tout le monde pour chaque nouvel arc construit: c'était la règle et surtout cela lui permettait de voir s'il était bien adapter à la personne et s'il n'y avait pas de changement à y apporter: il valait mieux le voir sur un champ d'entraînement qu'au milieu d'une chasse et de perdre ainsi bêtement du gibier, ou que le chasseur se fasse blesser par sa proie à cause un arc défaillant.
Elle le rejoignit donc afin de tester l'arc et mis quelques temps avant de le prendre en main correctement sous les conseils avisés de l'archer; après quelques petits changements mineurs il serait parfait lui avait-il assuré; mais elle devrait s'entraîner un peu car elle s'était habitué à chasser avec un tout petit arc d'enfant et celui-ci n'avait rien d'un jouet.
Dès lors elle passa ses après-midi entière à s'entraîner. Elle avait obtenue l'autorisation de les accompagner à leur prochaine grande chasse uniquement si elle maîtrisait parfaitement son nouvel arc; et c'est bien ce qu'elle comptait faire!
Dès qu'il considéra qu'elle s'était suffisamment entraîné sur des cibles immobiles il lui proposa une petite partie de chasse à deux; il en profiterait pour lui apprendre quelques notions importantes si elle voulait pouvoir chasser en groupe.
Ils passèrent ainsi plusieurs après-midi ensemble à chasser ou en petit groupe lorsque quelqu'un désirait les accompagner. Elle serait bientôt fin prête pour la grande chasse; celle qui aurait lieu juste avant le départ pour le camps d'été comme c'était la coutume de ce village. Ils devaient rapporter suffisamment de viande pour que les personnes restant au village puissent avoir une réserve qui leur permettrait de tenir quelques semaines en toute quiétude.
Aladryss irait elle aussi au camps d'été; cela la rendait un peu nostalgique; elle ne pouvait s'empêcher de repenser à ce village et à ces gens qui l'avaient recueillit alors qu'elle n'était qu'une enfant et qui s'étaient occupé d'elle; sans eux elle ne serait pas là aujourd'hui à s'entraîner pour la grande chasse; à se préparer pour retourner vers ce camps d'été... Elle chassa ses idées et s'installa comme à son accoutumé dès qu'elle en ressentait le besoin sur son arbre pour y couler de paisibles heures en regardant le soleil baisser dans le ciel et les étoiles faire leur apparition: elle ne lassait pas d'admirer ce spectacle qu'elle connaissait pourtant par cœur.
(Suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 26/2/2002 Ă 7:58:49 (#1026320)
*veut la suite :lit: *
Par Kalter le 26/2/2002 Ă 10:18:30 (#1026885)
Par Cheik el Azizi le 26/2/2002 Ă 11:00:49 (#1027259)
*content*
*attend quand mĂŞme la suite* ;)
La chasse
Par Aladryss le 26/2/2002 Ă 15:58:15 (#1029734)
Le jour de la grande chasse était enfin arrivé; elle avait regardé par trois fois son paquetage pour être sûre de ne rien oublier; ils seraient parti une semaine en tout.
Une semaine entière: le temps de repérer un troupeau et de le pister; jamais elle n'avait encore fait cela et elle était toute excité par cette idée. Se souviendrait-elle de tout les conseils que l'archer lui avait donné? Depuis plusieurs jours il l'avait emmené chasser avec toujours le même petit groupe car lors de la grande chasse ils travailleraient ensemble; il fallait donc qu'ils s'habituent à chasser ensemble pour connaître la réaction des autres.
Très tôt le matin alors que le soleil était encore à l'horizon le chef du village sonna le départ et tous se mirent en route.
Ils s'arrêtèrent en milieu de matinée pour manger un peu car cela faisait déjà quatre heures qu'ils marchaient. Ensuite ils ne s'arrêtèrent qu'en milieu d'après-midi et ils établir un mini campement pour permettre aux chevaux de se reposer un peu et pour les pisteurs de commencer leur travail de recherche; cela pourrait prendre plusieurs jours avant qu'ils ne trouvent un troupeau comme cela pouvait être rapide: cela dépendait des saisons: si les troupeaux étaient un peu en avance ou au contraire en retard par rapport à leur estivage.
Ils ne trouvèrent la piste que deux jours plus tard; en effet le troupeau avait prit un peu de retard cette année là .
Enfin la chasse allait pouvoir commencer; l'archer ne cessait de lui prodiguer des conseils et de redonner les consignes de base de tout bon chasseur et surtout pour un archer; comme ne jamais tirer lorsque l'on ne voyait pas la cible ou le groupe avec lequel on est sensé travailler pour ne pas risquer de les blesser.
Il lui rappela toutes les gestuelles pour avertir les autres sans risquer d'Ă©veiller l'attention de sa proie par des cris.
Plus le moment approchait et plus elle se sentait envahie d'une nouvelle sensation. Le troupeau Ă©tait maintenant lĂ ; devant eu et paissaient tranquillement.
Les plus vieux qui étaient des habitués prirent chacun un petit groupe sous leur ordre. Aladryss ; elle ; se trouvait dans le groupe de l'archer; c'est lui qui l'avait formé et il voulait la garder à ses côtés.
La chasse se comporta en plusieurs raids succincts des différents groupes.
Aladryss n'eut pas la chance de porter une de ses flèches mais son groupe revint avec une proie de belle taille. Au bout de trois jours de chasse ils avaient suffisamment de bêtes pour rentrer et la fatigue commençait à se faire sentir de toute manière. Entre les longues courses pour suivre l'animal et le travail pour le dépecer pour ne pas risquer de perdre la viande et le travail de fumage cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas eu une nuit entière de repos.
Ils chargèrent la viande dans les grandes sacoches sanglés aux chevaux pour la ramener. Le voyage du retour se fit tranquillement; et leur retour fût l'occasion d'une grande fête au cours de laquelle les chasseurs firent quasiment tous dans un état d'ébriété hors du commun; ceci était tout simplement du à la fatigue qui les empêchaient de tenir l'alcool aussi bien qu'ils en avaient l'habitude.
Aladryss se coucha tant bien que mal avec des maux de tĂŞtes Ă©pouvantables.
A son réveil elle était contente de trouver une potion contre les maux de tête que lui avait préparer Iseliane; elle la but avec avidité et se blottit à nouveau sous sa couverture pour se protéger du soleil qui venait l'agresser.
Elle resta là à paresser une partie de la journée chose qui lui était étrangère jusqu'alors.
Ce n'est que quelques jours plus tard qu'ils partirent enfin pour le long voyage qui les auraient amener là où ils l'avaient trouvé l'année précédente; ils en profiteraient pour revendre une partie de ce qu'ils avaient passé leur hiver à confectionner ainsi qu'une partie de leur chasse.
Cette fois-ci Aladryss pouvait faire des échanges elles-même sans avoir recours à qui que ce soit pour lui servir d'interprète et elle en était fière. Elle se sentait à nouveau libre et indépendante; bientôt elle le savait son étoile l'appellerait à nouveau et elle la suivrait comme elle l'a toujours fait. Pour le moment ce n'était pas encore le cas: il lui restait une chose à accomplir avant de les quitter. Maintenant qu'elle s'était faite aux coutumes de ces gens et qu'elle s'était intégré elle devait voir le Shaman; elle le savait mais n'avait pas encore réussit à se décider, elle ne se sentait pas prête. Le shaman ne lui avait rien dit, juste qu'il souhaitait la rencontrer pour mener une expérience; mais qu'il attendrait tranquillement qu'elle se présente d'elle-même ; il voulait qu'elle vienne de son plein grès et surtout qu'elle se sente prête. Pour le moment elle ne l'était pas encore; le jour de leur rencontre elle avait senti quelque chose tenter de pénétrer dans son esprit et elle avait tout de suite su que c'était lui; ce qu'il voulait c'est entrer au plus profond de son inconscient pour tenter de percer et de mettre à jour tout ce dont elle-même avait oublier. Elle en avait envie; mais en même temps elle était terrorisé à l'idée de ce qu'elle allait découvrir. Cette peur était peut-être injustifié mais elle ne pouvait s'empêcher de la ressentir; un jour sa curiosité surplomberait ses craintes et elle irait voir le Shaman et ensuite... Ensuite son étoile l'appellera à nouveau et elle sera à nouveau envahie par ce besoin irrésistible de la suivre.
(Suite Ă venir :chut: )
Par -Kayla- le 26/2/2002 Ă 16:03:12 (#1029776)
*voit que l'étoile d'Aladryss est bien spéciale*
Toujours aussi beau *contente*
Hm, la suite, je veux la suite !!!
Par Cheik el Azizi le 26/2/2002 Ă 19:09:24 (#1031216)
*attend encore et toujours la suite* :)
Rencontre avec le Shaman
Par Aladryss le 26/2/2002 Ă 20:07:20 (#1031689)
Elle le trouva à l'intérieur le dos tourné dans une sorte de transe; elle n'osa le déranger et resta debout sans bouger pendant un long moment quand sans se retourner il l'invita à s'asseoir à ses côtés. Il passa un long moment à lui expliquer ce qu'il avait l'intention de faire au juste. Il la garda avec lui une journée entière où il la fit jeûner ainsi que lui. Ce n'est qu'au petit matin qu'il commença après avoir fait savoir au village qu'il ne voulait en aucun cas être dérangé qu'il commença: il lui fit boire une potion amère, il en but lui-même une partie. Ensuite il tendit à nouveau son esprit vers le sien; elle tenta d'abord de le repousser comme elle l'avait fait la première fois; puis elle le laissa faire.
Il lui tenait les mains pour avoir un contact physique avec elle. Il la guidait dans son esprit pour essayer de la faire revenir en arrière petit à petit dans son passé: tout doucement étape par étape. Sa première chasse...L'hiver qu'elle venait de passer en leur compagnie... Sa rencontre avec Lothar et son jeune frère qui la ramenèrent au campement... La nuit qu'elle avait passé à regarder les étoiles se demandant si Ishtwu n'avait pas raison en considérant que les femmes n'étaient pas faites pour chasser... Son dernier regard pour ce village qui l'avait accueillit enfant... Ishtwu annonçant au village qu'il avait l'intention de la prendre pour seconde épouse... Sa première nuit au village installé dans l'arbre se demandant où elle était et ce qu'elle faisait là : encore sous le choc... Le choc... elle commença à bloquer sa mémoire pour ne plus aller plus loin dans son passé: elle savait qu'il y avait eu quelque chose de traumatisant à cette époque pour que son esprit décide de poser une barrière afin qu'elle ne s'en souvienne plus. Le Shaman ressenti sa résistance et la fit revenir un peu en avant dans le temps pour qu'elle reprenne ses repères et qu'elle se calme, il fallait absolument qu'il garde le contact avec elle sinon il n'aurait plus pu la guider pour la faire revenir et elle serait rester dans cet état de transe et il aurait échoué. Il fallait donc qu'il la ramène, tout doucement... En serrant un peu plus ses mains il lui fit comprendre qu'il était avec elle et qu'ils étaient dans une tente; qu'il y avait un monde qui l'attendait... une vie... un futur... quand il la sentie à nouveau auprès de lui il l'invita à continuer; dès qu'il senti qu'elle commençait à nouveau à se bloquer il tendit encore plus son esprit vers le sien et lui serra la main pour lui montrer qu'elle n'était pas seule cette fois pour affronter ce qui lui faisait si peur et que c'était du passé: elle ne risquait plus rien à présent: elle était une jeune fille... Elle avança alors un peu plus dans son passé et ressentit à nouveau le choc du tremblement de terre comme s'il s'abattait à nouveau sur toute la vallée; mais il était uniquement dans son esprit ainsi que dans celui du Shaman... Ce cap enfin dépassé elle revit enfin pour la première fois le visage de ses parents... elle les entendait lui parler mais elle ne comprenait pas leur langage... son esprit troublé de ne pas réussir à les comprendre, elle commença à partir vers une fuite en avant et le Shaman eut le plus grand mal à réussir à la récupérer; lorsqu'il rétablit enfin le lien il la ramena petit à petit tout doux doucement par étape là où elle était rendue dans la descente de sa mémoire; il était là auprès d'elle et essayait de lui faire comprendre qu'avec un peu de concentration elle réussirait à les entendre et à comprendre ce qu'ils lui disaient... Elle se concentra donc et finit par entendre sa mère lui expliquer comment il fallait cueillir la plante qu'elle venait de ramasser: sa voie était douce... si douce... elle buvait chacune de ces paroles et sans le savoir des larmes lui coulaient des yeux... Le Shaman voulut l'emmener plus loin mais elle fit bloc: elle voulait rester à jamais ici avec ses parents encore en vie... Il mit tout la force de son esprit pour tenter de la ramener... Il fallait qu'il la ramène... Elle sentait quelque chose l'aspirer la tirer et elle mettait toute sa volonté à le contrer... Elle ne voulait plus partir... c'est alors qu'il remit dans son esprit le tremblement de terre: d'un seul coup elle se sentie anéantie et il perdit le contact. Il se réveilla en sueur et exténué tandis qu'elle était à ses côtés toujours plongé dans sa transe avec le visage d'une enfant terrifier. Il l'avait laissé la-bas! Il avait faillit et elle était bloqué au moment du tremblement de terre. Il reprit une autre fiole et la but d'un trait et replongea aussitôt en elle pour tenter de la ramener; il y avait un tel chaos dans son esprit qu'il ne s'entendit pas l'appeler de plus en plus fort pour l'attirer à lui; il ne lui serrait plus les mains mais secouait ses épaules pour tenter de la faire revenir; mais en vain; c'est dans son esprit qu'il fallait qu'il la rejoigne: c'est lui qui l'y avait emmener et lui seul serait capable de la ramener. Il traversa un brouillard noir puis vit comme une petite lumière elle était là recroquevillé sur elle même se balançant d'avant en arrière complètement terrorisé: une petite fille de cinq qui venait de survivre à un tremblement de terre et qui avait perdue ses deux parents; une petite fille qui était complètement perdue dans les limbes de son esprit. Il lui prit la main et la conduisit petit à petit la faisant remonter dans sa mémoire; l'incitant à aller de l'avant... tout doucement... toujours tout doucement... Elle était en état de choc... Fragile... Il ne voulait plus prendre le risque de la perdre maintenant. Et c'est ainsi qu'il la ramena parmi le monde des vivants mais elle mis plusieurs jours à retrouver l'usage de la parole; les yeux perdues dans le vague elle regardait le Shaman s'affairer autour d'elle sans même en avoir conscience. Ne sachant que faire il finit par demander à ce qu'on la reporte dans la tente qu'elle partageait avec les autres jeunes filles et il s'installa à son chevet. Au bout du troisième jour un enfant qui jouait à cache cache vint se nicher dans l'une des couvertures de la tente; le Shaman allait le chasser vivement d'un geste de la main quand tous les autres enfant arrivèrent en courant et en riant. Le Shaman se tourna d'un air exaspéré vers Aladryss maugréant contre leur parent qui n'avaient pas su les surveiller quand il vit un sourire s'afficher sur le visage de la jeune fille. De son bras il retint les enfants et les invita à rester jouer dans la tente, ce en quoi il ne se firent pas prier. Le soir elle commençait à avoir à nouveau des rêves normaux: au lieu de rester statique dans son sommeil elle commençait à nouveau à bouger et le lendemain matin elle lui fit comprendre qu'elle avait soif: il était temps il avait peur qu'elle ne se laisse mourir en état de choc. Il lui apporta à boire et quelques biscuits pour l'inciter à manger un peu pour qu'elle reprenne des forces: en comptant sa journée de jeûne précédant sa transe cela faisait quatre jours qu'elle n'avait rien avalé.
(Suite Ă venir :chut: )
Par Sarrasin masqué le 26/2/2002 à 20:29:06 (#1031791)
Livre...
Par Louba The Saint le 26/2/2002 Ă 20:53:11 (#1031902)
Etant donne que Apo marche toujours pas ( lol ) et vu le style d'histoire que tu aimes ;) je te conseille un livre il vas beaucoup te plaire :) : Les enfants de la terre Tome 1 ( Le clan de l'ours des cavernes ) de Jean M. AUEL .
Tu me diras ce que tu en penses ;).
Louba The Saint
bon je rajoutes qqchose car plus je lis ce post plus ca me rappelle qqchose.... ;)
Par Archimage le 26/2/2002 Ă 21:53:43 (#1032121)
*c'est retenu ;)*
*va prendre le premier book qu'il trouve et va s'ecrire son histoire rp ouaiiiiisssssssss excellent j'adore :p*
Alors il etait une fois 7 nains...
Re: Livre...
Par Aladryss le 27/2/2002 Ă 0:07:24 (#1032626)
Provient du message de Louba The Saint
Aladryss :)
Etant donne que Apo marche toujours pas ( lol ) et vu le style d'histoire que tu aimes ;) je te conseille un livre il vas beaucoup te plaire :) : Les enfants de la terre Tome 1 ( Le clan de l'ours des cavernes ) de Jean M. AUEL .
Tu me diras ce que tu en penses ;).
Louba The Saint
bon je rajoutes qqchose car plus je lis ce post plus ca me rappelle qqchose.... ;)
Je sais je l'ai lu et j'ai beaucoup aimé :) Et vi je m'en suis quelque peu inspiré :)
(DĂ©but ou fin comme vous voudrez)
Par Aladryss le 27/2/2002 Ă 0:19:33 (#1032673)
Elle mit plusieurs semaines à se remettre et elle garda en elle comme une douleur. Elle passait de plus en plus de temps dans les arbres à passer ses soirées à admirer les étoiles et à se perdre dans les méandres de ses pensées. Le Shaman n'était pas descendu suffisamment profondément dans son inconscient pour connaître l'origine de cet amour pour les étoiles mais il n'avait plus aucune envie de chercher à le savoir. Une partie d'Aladryss resterait un mystère pour lui, mais il sentait combien les étoiles pouvaient exercer une attraction vis-à -vis d'elle et qu'elle était sur le point de repartir.
Il vint alors la voir et l'entraîna avec lui sur un petit chemin boisé et tâcha de lui faire comprendre qu'il était trop tôt; il fallait dans un premier temps qu'elle finisse de se remettre. Il lui avait ouvert l'esprit et maintenant que la barrière qu'elle avait posé lors du choc qu'elle avait reçut lors de son enfance était levé elle retrouverait ses souvenirs petit à petit. Il lui faudrait laisser le temps faire son oeuvre et il lui déconseillait fortement de décider de son départ avant d'avoir entièrement retrouver la mémoire: peut-être aurait-elle besoin de lui pour l'éclairer et l'aider un peu. Quand il la senti se contracter à ces mots il la rassura en lui disant que plus jamais il n'utiliserait le moyen qu'il avait utilisé pour lui ramener ses souvenirs; il ne voulait pas risquer de la perdre à nouveau.
Il l'autorisa à venir le voir dès qu'elle en ressentirait le besoin; il pénétra à nouveau dans son esprit pour lui montrer que lui même saurait et que par conséquent elle ne risquait pas de le déranger bien au contraire il ferait son office de Shaman.
C'est ainsi qu'au fur et à mesure que sa mémoire levait un nouveau voile elle venait voir le Shaman qui systématiquement l'attendait et ensemble ils essayaient de tisser le fil de ses souvenirs en une toile parfaite, une sorte de puzzle que l'on fait au fur et à mesure que de nouvelles pièces se mettent en place.
Elle passa donc un deuxième hiver en leur compagnie; mais son esprit était continuellement tourné soit vers les étoiles soit vers ses souvenirs pour tenter de les remettre à la bonne place, ce en quoi l'aidait beaucoup le Shaman.
Au début du printemps elle décida de partir; elle se sentait de plus en plus oppressée: son étoile l'appelait et elle ne pouvait plus résister à son attraction.
Le Shaman demanda au chef du village que deux personnes l'accompagnent un moment pour ne pas la laisser seule; c'est ainsi que Lothar et son frère l'accompagnèrent un petit bout de chemin. Elle partait dans le sens opposé de leur campement d'été et les deux jeunes hommes étaient heureux de partir à la découverte de nouvelles terres.
Plus le village était loin derrière eux et plus Aladryss recommençait à retrouver une sorte de sérénité; elle suivait de nouveau son étoile et cela lui donnait une sorte de bien être que nulle autre chose n'aurait pu lui procurer.
Ils allèrent ainsi de village en village jusqu'au moment où ils tombèrent sur l'océan. C'était la première fois qu'elle voyait la mer; elle était à la fois attiré par cette immensité qui venait se perdre et se fondre dans le ciel mais en même temps elle se sentait à nouveau oppresser: comment pourrait-elle suivre son étoile?
Après plusieurs jours passé au sein de cette ville côtière ils firent connaissance avec des marins qui ne cessaient de parler d'un royaume par delà les mers: celui de Goldmoon.
Elle passa une nuit entière assise sur le sable à regarder l'océan et les étoiles se reflétant dans celui-ci. C'est au petit matin alors que les vagues venaient lui lécher les jambes qu'elles laissèrent une étoile de mer juste à ses côtés, elle s'en saisit et regarda le ciel comme s'il venait de la lui donner en offrande: sa décision était prise; elle annonça aux deux garçons qu'il était temps pour eux de rentrer à leur village s'ils voulaient être de retour avant l'hiver.
Deux jours plus tard elle embarqua sur un grand navire et au bout de deux mois de traversé elle posa enfin ses pieds dans cette île que les marins appelaient Arakas.
(Suite in game :rolleyes: )
Par -Kayla- le 27/2/2002 Ă 0:40:55 (#1032721)
J'ai hâte de te revoir, toi qui a la premiere rencontre a troublé mon âme :)
Par Sarrasin masqué le 27/2/2002 à 2:01:09 (#1032900)
Tout comme Kayla et bien plus encore j'ai hâte de vous revoir sur ces terres ma mie :) Je me languis de vous!
Par Cria Cuervos le 27/2/2002 Ă 5:18:07 (#1033151)
Par Aladryss le 27/2/2002 Ă 7:02:29 (#1033230)
Provient du message de Cria Cuervos
moi aussi je vais prendre un livre et le recopier ainsi je pourrai flooder tout mon saoul et monter en grades hihihi
Sache que je ne l'ai pas recopier car sinon tu aurais du lire environ 750 pages :) je m'en suis juste inspiré ; et si tu veux le faire ne te gêne pas et si ça t'interresse j'en ai une autre hitoire tout aussi longue ; aussi bien écrite et inspiré juste de mon imagination: si je veux flooder en écrivant des histoires je n'ai aucun besoin de copier :rolleyes: Si tu veux je peux même te l'envoyer pour que tu puisses flooder à ta convenance: c'est le BG d'une guerrière et d'une mage.
RP:
Aladryss songe à Sarrasin masqué; elle aimerait beaucoup le revoir car elle a besoin de son aide.... mais pas ce soir.
Par So Elsan le 27/2/2002 Ă 9:46:06 (#1033479)
Provient du message de Cria Cuervos
moi aussi je vais prendre un livre et le recopier ainsi je pourrai flooder tout mon saoul et monter en grades hihihi
Ne t'inquiète pas, Cria, nous serons toujours là pour t'éviter ce délicat troube de la parole qu'est le bégaiement :ange:
Aladryss, bienvenue dans ta nouvelle vie ;)
Par Kalter le 27/2/2002 Ă 13:30:26 (#1034439)
Puissent les étoiles toujours te guider et te protéger.
* regardera autours de lui maintenant quand il sera dans les arbres *
Par Cheik el Azizi le 28/2/2002 Ă 2:30:17 (#1038040)
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