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Une matinée

Par Agath Aeli le 16/2/2002 à 16:04:00 (#947478)

Le sanctuaire était calme, comme à son habitude. Vêtue de sa robe aux couleurs naissantes, comme à chaque printemps, on n'y entendait guère plus que le doux bruissement des feuilles sur les arbres, synonyme de sa vie. Le monde, arbres, plantes, animaux et humains s'éveillaient peu à peu dans cette douce atmosphère de coton ; chacun ouvrait les yeux et étendait ses bras vers l'aube naissante. Petit à petit, on distingua mieux les pépillements des oiseaux, enfants attendant à manger, parents saluant le soleil, ainsi que les bruits du sol, au passage des divers animaux paissants, chassants, courants.

Au détour d'un sentier, on pouvait voir des empreintes au sol, pas léger et rapide d'une nymphe fuyant au coeur du bois, loin des hommes. En suivant le chemin, l'on arrivait à une clairière digne de contes de fées. Entre des pierres, un torrent jaillissait jusqu'à former une petite cascade, dont l'eau chantante se jetait dans un petit lac, miroir argenté où se refletait le soleil. Autour de l'eau claire était un immense tapis d'herbe et de fleurs aux mille couleurs, dont la douce brise chariait l'enivrante odeur jusqu'aux narines de quiconque pénétrait dans ce havre de quiétude. En cet endroit, la beauté de la Nature était telle que rien ni personne ne pouvait la troubler ; tout y était en parfaite harmonie.

Proche de l'eau était une autre fleur. Sa corolle était faite de soie douce, d'un vert sombre et brillant, et sur la riche étoffe coulait une longue natte de cheveux roux, tenue par un ruban du même vert. Puis les pétales tombèrent, mais non pas pour mourir, mais pour laisser apparaitre une vision plus douce encore, celle d'une jeune fille, si frêle que même le vent retint son souffle, de peur de la briser. Ce n'était plus vraiment une enfant, et non tout à fait une femme ; elle était dans cette période où l'on est tout sans rien être, à cette période où le monde change à notre mesure, à cette période si courte de la vie qui semble être une éternité. Les cheveux se détachèrent à leur tour et cascadèrent sur ses blanches et pudiques épaules, afin de les masquer aux regards mal intentionnés.

Elle trempa délicatement un de ses pieds fin dans l'eau, puis y descendit doucement, se laissant couler parmis les flots, se faisant entourer de milles vagues argentées et brillantes, et sa peau satinée luisait au soleil. Sur une branche près d'elle vint se poser une colombre d'une blancheur immaculée, et alors elle joignit sa voix flûtée à celle mélodieuse de l'oiseau, et les deux voix se mélèrent en un unique chant.

Le sanctuaire était calme, comme à son habitude. Vêtu de sa robe aux couleurs naissantes, comme à chaque printemps, on n'y entendait guère plus que le doux bruissement des feuilles sur les arbres, synonyme de sa vie. Et en tendant l'oreille aux doux murmures du vent, l'on pouvait entendre une voix ...



Dis-moi bel oiseau, as-tu vu mon Prince ?
Il y si longtemps que je l'attends,
Et chaque jour accroit mon tourment.

Dis-moi bel oiseau, as-tu vu mon Prince ?
N'est-il donc qu'un rêve que j'attends en vain,
et pourquoi ne viendrait-il demain ?

Je souhaiterais tant le revoir,
Et enfin être heureuse.

Je souhaiterais tant le revoir,
Car je suis amoureuse.


(et merci Lulu pour la signature :) )

[et edit pour correction des fautes les plus atroces ;)]

une matinée

Par DilGaladh Aeli le 16/2/2002 à 18:59:44 (#949000)

Les premiers rayons du soleil apparaissent et s'allongent à travers les longues branches d'un chêne Ô combien centenaire, jouent parmi les feuilles pour venir danser sur le visage d'un homme. Le soleil joue sur ses paupières comme chaque matin, à travers la fenêtre de leur maison. Il y fait chaud et y règne une douce odeur de lila frais. Un doux chant d'oiseau s'élève, ce sont les rouges-gorge et moineaux qui viennent sur le rebord de la fenêtre de la cuisine et attendent les miettes de pain et les restes des ingrédients ayant servi à la préparation des multiples gâteaux et patisseries. L'homme s'étire lentement, savourant chaque instant du bonheur de se réveiller auprès de la femme qu'il aime tant. Lentement il se tourne de son coté et ouvre les yeux, certain qu'elle sera là elle aussi à le regarder émerger du pays des rêves.


Le soleil joue sur ses paupières comme chaque matin, mais c'est le visage tiré d'un homme aux cheveux longs et enchevêtrés et à la barbe fournie et pleine de noeuds. Le chêne centenaire n'en est qu'un parmi tant d'autres, et la couche sur laquelle l'homme se réveille aujourd'hui est faite de feuilles mortes et d'herbes hautes. Certes les oiseaux chantent la même mélodie, mais ils n'attendent ici rien de plus que les rayons débarassent les feuilles et branches de la rosée du matin.
Un frisson parcours l'homme, il a froid, il n'est plus chez lui depuis déjà plus d'un mois, et c'est seul au milieu de cette clairière sous un chêne dont les quelques bourgeons retardataires servent de nourriture aux chenilles et autres insectes nouvellement éclos qu'il émerge du pays des rêves. L'hiver est fini et laisse sa place au printemps et ce jour-ci est plutôt chaud par rapport aux précédents depuis son départ. Alors le sourire qu'avaient fait naître les rayons chauds et réconfortants du soleil s'efface aussi vite qu'il était venu, comme chaque matin.


L'homme se lève alors et étend sa couverture sur une branche basse afin qu'elle sèche avant qu'il ne reprenne sa route. Il s'avance alors au ruisseau qui coule lentement non loin des buissons en fleurs. Là il se regarde longuement dans le reflet de l'eau, tout en faisant sa toilette. Puis il regagne son modeste campement et sort de sa besace bien usée quelques racines et herbes qui feront son petit déjeuner, comme chaque matin.


Une heure est passée déjà, il est tant de partir, la route est encore longue jusqu'à la prochaine ville. Là-bas il espère avoir des nouvelles fraîches et rassurantes, non il n'espère pas les y retrouver, il n'a pas encore rattrapé l'avance qu'elles pourraient avoir, il a pris énormément de retard car il suit leurs traces laissées à chaque port, ville ou auberge. Il coupe à travers bois, espère ainsi gagner un temps précieux gràce à ses connaissances de la Nature. Mais ces bois ne sont pas ceux qu'il à déjà parcourus, et les animaux et plantes qui y résident y sont différents.
Il replie son paquetage, efface les traces de son passage et met son sac sur ses épaules. Là il passe sa main sous sa robe usée et déchirée et sort de sa poche un papier ou sont tracés quelques mots en urgence, une écriture qu'il ne connait que trop bien. Certaines lettres ne sont déjà plus visibles, mais chaque mot est gravé dans son esprit. Puis il le range et se met en route, le bâton dans une main, la bandoulière de sa besace dans l'autre, comme chaque matin.


Il arrivera demain à la prochaine ville s'il ne se repose pas trop et si des brigands ne lui retombent pas dessus comme il y a quelques jours. Sa jambe le fait trainer un peu, mais ce n'est déjà plus qu'un mauvais souvenir, les herbes ont eu vite fait de cicatriser la large plaie. Ce retard ne l'arrange en rien et il veut redoubler de vitesse pour rattraper le temps perdu.
Il ne rencontre que peu de gens sinon, quelques chasseurs, traqueurs et braconneurs, un ermite une fois, avec qui il a eu le plaisir de partager son repas un soir. Sa plus grande compagnie sont les animaux qu'il rencontre au gré des chemins et sentiers, il demande souvent sa direction aux corbeaux et les loups parfois se joignent à lui un bout de chemin et le renseignent sur les environs.


Le soleil joue sur son visage, comme chaque matin, le guide et réchauffe son coeur, lui redonne espoir.

*non loin de la*

Par Rolland le 16/2/2002 à 19:46:47 (#949412)


Le vent frai vient carresser delicatement l'eau de la rivière provoquant des ondes qui se propagent lentement...
Calme.. tout est si paisible, comme si le temps avait lui aussi décidé de s'arreter quelques instant pour contempler la beauté de ce spectacle.
La nature renaissante, comme a chaque printemps, faisait palpiter toutes vies au rythme de sa croissance.
Le vent, las de carresser l'eau, toujours curieux, se leva explorer les rivages, carressant au passage le visage d'un homme, ecartant légérement les cheveux qui se balançant devant ses yeux Or.
Le sanctuaire réspiré la quietude, en ce lieu tout est dit a qui sait entendre, les oiseaux chantent les bourgeons qui s'éveillent, les ecureuils murmurent la vie qui se lévent, tout est entendu par qui sait écouter.

L'homme lui avait appris a entendre, et une nouvelle souleva en lui la silouhette fugace de l'esquice d'un souvenir, qui tel une onde se répendit dans son esprit pour lui rapeller son ami.

Agath....Comme tu ressembles à ton père.
Dilgaladh... mon ami

L'onde des souvenirs s'etend, s'etire, mais comme toutes chose finis par s'eteindre...
L'homme regarde la louve qui est près de lui comme l'on regarde une amie.


Oh Louve, heureuse Louve, reine des vertes collines, tu est a présent ma seule amie. Parle-moi. Prodigue-moi tes sages conseils. Sois ma lance et mon bouclier.


Le vent lui après avoir quelques instant tourbillonait autour de cet étrange couple repartit voire plus loin, les oiseau lui avait murmuré qu'une jeunne femme se baignait dans l'eau, peu etre ferrait il danser les feuilles mortes autour d'elle, ou peut etre irai t'il voire derière les collines si les choses y étaient aussi belles... le vent est curieux.
Le temps se décida à reprendre son chemin, il été déjà en retard.

Par Agath Aeli le 16/2/2002 à 23:44:03 (#951259)

La jeune fille était sortie du lac et marchait doucement vers chez elle, quittant de havre de quiétude.

Chez elle ... Chez elle, sa maman, son papa. Chez son papa, pas chez ce Fighter. Un frisson lui parcourt le dos alors qu'elle y pense. Elle n'aime pas Fighter, non. Il n'est rien d'agréable pour elle, il ne fait que s'aimer lui-même, au mépris des autres. Elle ne comprend pas sa maman, si gentille, si douce ... aimer un tel homme. Il veut se drapper d'ombre, de ténèbres, de mystères, rien que pour satisfaire l'image qu'il a de lui-même. Non, il n'aime rien, pas sa maman, pas la nature. Rien que lui-même. Elle ne lui parle pas, l'évite comme elle peut, mais il est quand même là. Non, il n'est pas comme son papa.


Papa ... Tu me manques papa. Pourquoi donc es-tu parti, laissant un simple "je t'aime" sur un billet ? Tu me manques, papa. J'espère que tu vas bien. Es-tu entrain de parcourir les chemins, de vagabonder au loin, à travers forêts et bois ? Tu me manques, papa. Pourquoi donc ne nous as-tu pas attendus, maman, Armant et moi, pour aller courir le monde ? Nous aurions été si heureux, tous ensembles. Tu me manques, papa. Que j'aimerais de voir revenir, et non plus être loin.


Revenir, être loin, voyager ... Tout celà lui rappelait Filaehan, unique compagnon de jeu de son enfance. Elle se rappelait de son enfance, de ses paroles. Il voulait lui aussi voyager, voir d'autres choses, comme son père. Elle se souvenait de sa volonté d'être "comme tout le monde", alors que tout le monde l'embêtait pour des choses qu'elle ne comprennait pas, qu'elle ne comprend pas. Elle songeait à leurs jeux, étant enfants, à ces courses dans la forêt, aux escapades jusqu'à Windhowl, chez "monsieur Flingolflan", aux petits chapardages dans la boite à chocolat de sa maman. Tant de souvenirs dansaient un étrange balai dans sa tête, et elle retenait son souffle en repensant à Filaehan lui montrant comment il tirait à l'arc, elle sentait son pas accélérer alors qu'elle se rappelait des chasses au nécromiens, et à la fuite avec Tylie devant son croquemitaine.


Tylie ... Aussi longtemps que je me souvienne, tu étais là toi aussi. Tu t'occupais de moi petite, parfois, je crois. Toi aussi tu étais ma compagne de jeux, à ta manière. Tu étais grande, je me souviens, ce qui créait une barrière, mais tu étais aussi avec nous quand nous jouions. Je n'ai jamais compris pourquoi papa et maman ne voulaient plus que je te vois, puis que je leur rapporte tout ce que tu me disais. Je me souviens aussi t'avoir arracher la promesse de m'apprendre à guérir, et à maman aussi. Je voulais aider les gens, et cela me parraissait le meilleur moyen de le faire ; quand je songe que je ne connais que les simples, et encore, bien peu.



Il n'y a pas d'âge pour la nostalgie et le souvenir de bons moments, et l'on peut avoir quinze ou soixante-quize ans que l'enfance restera toujours le meilleur des bons moments. Une larme coula le long de la joue de la jeune fille, et la petite perle d'eau, en roulant sur la peau délicate, la rammena à la réalité, loin de ses souvenirs. Elle secoua la tête puis continua son chemin, avec aux lèvres ce sourire si spécial, ce sourire que ne portent que les gens qui ont revécu leur jeunesse pendant un instant. Ce sourire si enfantin, et pourtant si profond ; ce sourire à la Vie.

Par Rolland le 17/2/2002 à 3:15:55 (#952921)


Dans les ombres des feuillages, le druide observe, regarde calmement autour de lui, s'impregnant de cette paix qui regnait dans le sanctuaire. Il avait entendu la jeune fille marchait, non pas le bruits de ses pas, car elle se mouvait tel un souffle d'air parmis les feuilles, avec légérté, non il avait entendu les oiseaux parler, les vents murmurer, et les arbres discuter. Dans le sancaire la Nature parlait, elle parlait avec son coeur, sans retenu et sans crainte, c'est pour cela qu'en ces lieux les druides aimaient ne pas entendre les hommes, pour entendre la Nature comme on l'entend que en peu d'endroits.
Il la vit passer devant lui, comme un tableau vivant , gravant son image ou elle passait, le souvenir d'une larme sur sa joue, et le bourgeon d'un sourire au lèvres.
Le druide l'observa silencieusement....
Il se souvint des fois ou il s'etait assis non loin de là avec l'enfant, toujours curieuse, toujours gaie... Ou durant des heures il lui parlait des Esprits de la Nature et d'autres contes.
Le souvenir de l'innocence, un souvenir qui rechauffe le coeur et reveille la nostalgie.
Ce souvenir posa une main tiède sur le coeur refroidit du Druide, et l'esquisse d'un sourire vint se dessiner sur ses lèvres.
Et tel un jeu de domino disposé patiemment attendant son heure pour commencer la réaction en chaine le premier souvenir de cette époque en réveilla d'autre

Agath, et Filahean... des enfants qui avait eu a supporter les préjugés des autres, une inocence bafouée... et Tylie... toi qui est je ne sais où je *t'aime?* m'inquiete tant pour toi...

La jeune fille continuait son chemin inconsciente de la tempête qu'elle venait de déclencher...

Et les oiseaux eux continuaient a chanter et le vent contnuait de murmurer, et les arbres continuaient d'égrener lentement ler infine savoir.


(C'est tellement joli tout ce qu'ils ecrivent Agath et Dilou que j'aimerai que ce post reste longtemps sur la première page..)

Par Beltan Rhisiart le 17/2/2002 à 22:43:40 (#959420)

Beltan se balade sur arakas, toujours la tete legerement dans les nuages. Sans savoir pourquoi, il se rend aux Sanctuaires des druides .. la ou habite sa mamie, la ou il a passé de nombreux moment dans sa plus jeune enfance a l'affut d'un bon gateau a devorer


Aujourd'hui, rien de tout ca ne l'amene, ni la gourmandise, ni l'envie de voir Lucielle, Juste ces jambes, le portant dans cette direction, peut etre par habitude


En arrivant au sanctuaire, il regarde autour de lui et admire la nature presente en ces lieus. Il apercoit aussi la silhouette de Agath , cette jeune fille qu'il tentait d'eviter lorsqu'il etait tout jeune. un sourire apparait sur son visage .


Beltan se dirige donc vers agath, afin de se rememorer ses bons moments de leur jeunesse ... le jeu de la maman et du bébé .. ou il essayait toujours d'eviter le role du bébé


En oublie ses soucis

Par Lucielle le 17/2/2002 à 23:12:29 (#959711)

Ce matin là, elle sortit de chez elle un petit pannier accroché au bras...un léger sourire aux lèvres, laissant un instant le soleil caresser son visage, plongeant son regard tout aussi doré dans ce soleil souriant...

Puis elle empreinta un petit chemin derrière la maison et entra dans son jardin aux fleurs dont les couleurs et les parfums faisaient croire à une image éclatante du paradis...

Elle coupa quelques fleurs et les déposa délicatement dans son pannier, prennant l'une d'entre elles, blanche et mauve pour la piquer dans sa longue chevelure brune aux doux reflets roux...

Elle alla s'asseoir sur le banc de marbre entouré de rosiers aux parfums ennivrants et sucrés puis entonna un doux chant d'une voix cristalline


J'aurais tant voulu
J'aurais voulu être Étoile
pour toi seul
briller au firmament


j'aurais voulu être Lune
veiller sur ton sommeil
te caresser de mon regard


j'aurais voulu être Source
celle que tu bois
pour m'infiltrer dans tes veines


j'aurais voulu être Mer
parfois calme parfois fougueuse
pour jouer avec ton corps
l'emporter au-delà des rivages


j'aurais voulu être Arbre
pour t'abriter du soleil trop chaud
de mes feuilles te caresser le visage


j'aurais voulu être Oiseau
pour te faire entendre
mon doux chant


j'aurais voulu être Vent
pour jouer dans tes cheveux
te murmurer des mots tendres


j'aurais voulu être Biche
aux grands yeux languissants
quêtant une caresse en passant


j'aurais voulu être Fleur
celle que tu humes
celle que tu admires tant


j'aurais voulu être Soleil
te réchauffer
en tout temps te réconforter


j'aurais tant voulu
être tout pour toi et plus encore
comme j'aurais voulu
que tu le sois pour moi autant


mais tu ne m'as pas reconnue


depuis ce temps
la source s'est tarie
la mer se lamente
le soleil ne luit plus
la lune pleure
l'oiseau s'est tu
l'arbre dépérit
la fleur s'étiole
elle se meurt


reste là-haut
une étoile sans reflet
qui demain va s'éteindre
à tout jamais...


Jamais un Amour, jamais le bonheur ne peut s'oublier...mais le temps s'écoule et passe sur les larmes...où es-tu...?
Que fais-tu, agréables souvenirs d'un temps passé où nous devions nous marier...
Il est trop tard...bien trop tard...tout a changé...
Notre fille qui ne me fait aucun reproche pourtant n'a de cesse de réclamer, dans ses gestes et regards la vie que nous lui avons arrachés...celle où nous étions tous, dans cette grande mainson riants...

Un souvenir...un sourire...


((le poeme n'est pas de moi mais de Pier de Lune ;) ))

*une soirée*

Par DilGaladh Aeli le 18/2/2002 à 0:45:20 (#960544)

La nuit étoilée brille de mille feux, Lune éclaire les voyageurs encore attardés sur les chemins, elle illumine le visage d'un homme Ô combien fatigué, il marche depuis l'aube, et n'a voulu s'arrêter se sentant proche du but.

- Là-bas tu trouveras abri chaud et nourriture, marche encore, marche ne t'arrête pas.

Les lueurs de la ville proche luisent faiblement à travers la brume qui sépaissit au fil des heures. Sans Lune, il se serait sûrement perdu ou se serait fracassé dans un ravin, les torches ne tenaient pas l'humidité. Les premières chaumières, les premiers champs des paysans... Non il devait trouver l'auberge, là-bas il pourrait se reposer, pas avant.
Ses bottes lui faisaient mal, sa blessure lui chauffait encore la cuisse, mais ce n'était rien à coté de celle qui faisait saigner son coeur.

Les premières rues, les premiers passants, pas très fréquentables à cette heure.. le séraphin préfère les éviter et se rend invisible, il n'a pas la force de se battre, pas ce soir.. non. Enfin une enseigne brillant à la lueur d'une lanterne, elle fera l'affaire, il n'a pas le temps ni le courage d'en chercher une autre plus attirante.

La porte de l'auberge s'ouvre sur la nuit glacée de ce début de printemps, la femme détourne le regard de l'homme sur lequel elle est assise, et scrute la nuit cherchant un voyageur. Elle ne voit personne. Après un bref regard vers l'aubergiste qui lui répond d'un mouvement de tête, elle enlève la main poisseuse de son corsage appartenant à l'homme en dessous d'elle et se dirige vers la porte pour la refermer. Elle sent le froid la pénétrer et la glacer jusqu'à la moelle, et s'empresse de la claquer. A ce bruit sourd, devant le comptoir, à quelques mètres seulement de la porte, une forme apparait dans l'air peu à peu et on distignue un homme à l'allure d'un mage fort fatigué. L'aubergiste fait un pas en arrière, et laisse tomber un verre sur le sol. Plus aucun bruit dans la salle.


- Ce n'est pas très prudent de laisser aller une jeune femme fermer une porte donnant sur la nuit glacée, qui sait ce qui aurait pu l'y aspirer ? dit l'homme en posant son bâton contre le comptoir. Il ne laisse pas le temps à quiconque de répondre :

Une chambre, pour cette nuit, et je prendrai un bain ce soir, dans une heure. Que tout soit prêt lorsque j'aurai fini de dîner.

- Biensûr monsieur. Je vous apporte de suite votre repas.

L'homme s'avance alors dans la salle, et se dirige dans un coin sombre et tranquille, se méfiant de chaque homme attablé qu'il croise, redoutant un poignard ou autre arme dissimulée habilement. Au bout de quelques minutes, la femme lui apporte son repas et s'assoit à la table. L'homme d'emblée lui retourne un regard qu'elle comprend bien : je dîne seul. L'homme dévore alors son repas, il n'a pas mangé de viande depuis plus d'une semaine, tout juste un ou deux oeufs abandonnées dans des nids trop tôt fondés et dont les parents n'ont supporté le froid et le manque de nourriture. Il est fatigué, un bon bain lui fera du bien et soignera ses pieds, demain il lui faudra se renseigner et repartir, continuer son chemin. Il se lève et se dirige alors à l'étage, comme le lui a indiqué d'un geste l'aubergiste. La porte du fond était entrouverte, sa chambre sans aucun doute, une lumière douce en sortait. Il entre, le bain était prêt, la femme s'approche et prend son sac. L'homme la laisse faire, s'assoit sur le lit et commence à enlever ses bottes, ne faisant plus attention à elle. Au bout d'une minute, une main se pose contre lui, douce et chaleureuse. Il lève les yeux, et porte son regard sur elle. Au risque qu'elle ne comprenne pas d'elle-même ce que ce regard voulait dire, il ajoute :

- Je dors seul.

Elle part alors, sans mot dire, elle n'insisterait pas, il y en avait tant d'autres en bas qui payeraient cher pour beaucoup moins. L'homme ferme alors la porte à clef, y cale une chaise aussi, puis se déshabille et se glisse dans l'eau bouillante. Déjà la fatigue gagnait sur sa volonté, et il se laisse bercer par les mouvements de l'eau et sent son corps se réchauffer peu à peu.

Il ne se réveille que bien plus tard, l'eau était froide, il sort et se sèche rapidement pour se glisser sous les draps et les couvertures très vite, et repart dans ses rêves. Tôt le lendemain, habitué à se lever à l'aube, il s'habille en hâte, avec les vêtements propres laissés par la femme la veille, enlève la chaise contre la porte et sort dans le couloir, fait quelques pas et s'arrête.


- J'ai bien fait de me méfier.. Mieux vaut ne pas m'attarder ici.

Il fait demi-tour et prend ses affaires et s'en va payer.


To be continued later cause of fatigue :)

Par Lucielle le 18/2/2002 à 8:17:27 (#962291)

Rentrant chez elle, apperçoit une silhouette qu'elle connait bien se détacher sur le chemin mennant chez elle...sourit...

-Bonjour puceron *hihi* tu viens gouter à mon gâteau au miel ?

La maisonnée était empreinte d'un parfum sucré de gateau fraichement cuit

Par Beltan Rhisiart le 18/2/2002 à 8:26:08 (#962315)

Bonjour Lulu ! *sourit legerement


Continuant a s'approcher de la maison, il regarde autour de lui, humant le doux parfum de la nature et de la pattiserie

Arrrive au seuil de la porte, regardant encore une fois le ciel, puis les arbres, pousse un leger soupire, puis retrouve son sourire habituel

Merci Lulu, avec plaisir que je goute et regoute tes gateaux *sourit*

Par Lucielle le 18/2/2002 à 8:30:01 (#962325)

Rentre avec lui laissant la porte de la maisonnée grande ouverte et va lui servir une grosse part et un grand verre de lait souriante

-Agath ne devrait pas tarder à rentrer...

Par Beltan Rhisiart le 18/2/2002 à 8:37:23 (#962345)

*sourit*

Merci Lulu !

Ca fait longtemps que je n'ai pas vu Agath *croque dans le morceau de gateau* *hmmmm*

Tout va bien pour elle ?

*boit une gorgée de lait*

Vraiment delicieux ton gateau *se repete*

Et toi ? Ca va ?

*continu a manger entre 2 phrases*

Par Lucielle le 18/2/2002 à 8:41:13 (#962365)

Sourit amusée et attendrie...Dieux que les enfants grandissent vite...regardant Beltan se dit qu'il est devennu un bien beau jeune homme....

Oui elle va bien, mais tu vas pouvoir lui demander par toi même lorsqu'elle rentrera *doux sourire*

((enfin elle a repris les cours donc va falloir attendre hihi :D ))

Par Beltan Rhisiart le 18/2/2002 à 8:48:50 (#962397)

Alors je vais attendre ici *sourit*

Ca ne te deranges pas hein ?

(oki oki oki :p )

Par Agath Aeli le 18/2/2002 à 20:08:24 (#967745)

Comme de plus en plus souvent, Agath resta dehors à rêver et regarder le ciel bien longtemps, au point de ne plus se rendre compte du temps s'écoulant.

(Ou un mauvais moyen pour dire que j'aurais pas le temps de répondre avant mercredi mais je le ferais, promis ;) )

Par Agath Aeli le 23/2/2002 à 22:13:04 (#1008545)

La légère brise du soir rammena Agath dans la réalité. Elle secoua doucement la tête afin de chasser les derniers lambeaux de rêve, puis elle soupira doucement. Tout était si bon, dans pays composé uniquement de songes et de pensées, ce pays où tout était beau, où tout allait bien. Ce pays où l'on souhaitait se perdre et ne jamais revenir. Elle balança doucement les pieds dans le vide comme la petite fille qu'elle n'était ni ne serait jamais plus tout en guettant l'oreille aux bruits alentours. Oh, elle ne comprennait pas tout ce qui se disait, loin de là ; elle était encore toute petite et avait tant à apprendre encore de la Nature, mais elle percevait tout de même ce doux murmure provenant de la forêt, lorsqu'elle salue le soleil alors que celui-ci plonge dans le lointain. Elle aimait bien aussi ce moment, Agath, où une douce langueur envahissait le monde et que celui-ci s'éteignait doucement sous les cieux enflammés. Il résonnait dans l'air, pour celui qui sait écouter, une douce mélancolie, touchant le coeur au plus profond et appelant de tristes larmes par son chant, et pourtant dans cette même mélancolie, dans la blessure du coeur et dans l'eau des larmes, il y avait aussi de l'espoir et du réconfort, ainsi qu'une perle de lumière au plus profond de l'obscurité.


Agath se colla au tronc solide de l'arbre, puis en descendit doucement, laissant parfois s'accrocher sa robe aux apseritées du tronc. C'était, pour elle un juste retour des choses ; elle aussi lui prenait des bouts d'écorces et utilisait une de ses branches pour se reposer, aussi pourquoi ne devrait-il rien réclamer en retour ? Ses pas la menèrent ensuite sur le sentier herbeux qui menait à la maison emprunté ce matin, mais comme à son habitude, sa tête était ailleurs. A présent qu'on y voyait presque plus, un inaudible signal avait-il retenti aux ronds de champignons, et ceux-ci étaient-ils à présent animés par cette éphémère fête nocture dont l'on parle dans les contes ? Fardadets, lutins et autres créatures de contes dansaient-ils une gigue endiablée au son de violons mystérieux ? Les fées voletaient-elles autour de ce beau monde, attirant le voyageur égaré au milieu de la farandole pour l'y abandonner le lendemain exténué ? Cette question la taraudait toujoues à la tombée de la nuit, mais à présent il était déjà plus que tard et maman devait commencer à s'inquiéter. Il fallait rentrer.


Comme il est étrange de voir une personne aller vers les autres, alors qu'elle a passé toute sa vie au sein d'une communauté recluse, à l'écart de tout. Sans jamais personne pour jouer depuis le départ de son unique camarade de jeu ; une grande soeur partie trop tôt, un père qui a fait de même, des neveux vu trop peu souvent ... Mais soit, il est vrai que ceux à qui elle pense ne sont pas des vraiment humains, rien que des personnages d'histoire. Peut-être qu'en effet, elle ne voit pas assez de gens, peut-être qu'en effet elle est trop dans ses rêves. Sa maman le lui repprochait parfois, elle le savait. Ho, pas directement, non, mais dans certaines de ses paroles, certains de ses gestes, elle semblait repprocher à Agath son attitude, sa (trop grande ?) distance avec le monde. Peut-être avait-elle raison ?


Arrivant devant la maison, elle effaça de son visage cette expression anxieuse et sourit tout en entrant.


"Oh, maman ! Bonsoir Beltan !", dit-elle en se fendant d'un encore plus grand sourire. "Que fais-tu donc ici ? Vous ne m'attendiez pas, j'espère"

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