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L'histoire dérobée à kappelo !

Par une delatrice le 15/2/2002 Ă  13:08:27 (#937020)

La femme se cache le visage sous de longues mèches blondes.

Elle cloute les parchemins.

Et marmonne :

« … vont être soufflés... Cette histoire n’avait pas à être écrite pour une minorité dans un lieu secret... il va tomber de haut quand il verra ça ici… toute l’histoire au yeux des plus friands…»

Elle annote les parchemins d’un numéro d’ordre de lecture, et pour certains ajoute la date de leur premier affichage.

Et disparaît dans l’ombre.

Texte1. Le message de Peste

Par une delatrice le 15/2/2002 Ă  13:12:22 (#937054)

" Je t'ai fait gros et tu t'es faufilé.
Je tÂ’ai fait puant et les gens se sentent bien avec toi.
Je t’ai fait misérable et tu as prospéré.

Mauvaise glaise !
Je te crache au visage.
Tu devras te modeler à la vérité. »

2. Fevrier 2001. L'arrivée sur Harn

Par une delatrice le 15/2/2002 Ă  13:15:15 (#937068)

"Votre attention"

Kappelo est installé sur un cageot. Il gonfle fièrement sa poitrine. Pourtant le diamètre de son torse ne dépasse toujours pas celui de son tour de taille.
"Je suis vraiment le plus fort !"

Il fouille dans sa poche pour trouver son discours, mais sa main ne rencontre qu'une forme gluante et malléable. Il la retire et découvre avec étonnement une boulette de viande datant de plusieurs jours.
"Etonnant que l'odeur ne m'ait pas alerté avant!"
C'est sans compter sur la barrière olfactive que constitue les restes de ses repas jonchant son torse. Kappelo est fétichiste. Il n'a jamais quitté sa première veste de toile, preuve prétendue et vestige dérisoire d’un probable amour parental. Abandonné et condamné à errer, elle est sa principale excuse pour ne pas se considérer comme orphelin.

« Et ton optimisme me fait sourire… les retrouver… »

Le portrait de son père qu’il garde secrètement prés de son cœur est un dessin brouillon, exécuté maladroitement sur un papier trop fin. Il aime à se noyer pendant des heures dans la contemplation passive de ce visage dont les traits sont si proches des siens, obstruant du pouce le seul message que lui a laissé sa mère Ber… : "ton père Sartre était un salaud".

Là il faut se concentrer. Il avale par pure gourmandise la boulette de viande avariée. De toute façon, la seule protestation n'aurait pu venir que de sa dernière papille gustative, mais celle-ci s’éteint avec soulagement au contact de sa friandise. Il profite de la trace de gras qu'elle a laissé sur sa main pour recoller sa mèche rebelle:

"Votre attention"
"Je promets grande récompense au premier qui me fournira des renseignement concernant les dénommés Sartre et Ber… ".

Aie !

Par Kappelo le 15/2/2002 Ă  13:20:13 (#937110)

* Arrive en courant devant les affiches*

* Ecarte de son mieux les bras pour cacher les parchemins*


« allez’y lire ailleurs ! J’étais jeune là !»

Par Rose d'Eleas le 15/2/2002 Ă  20:16:12 (#940261)

Hum,jeunesse ou non peu importe,cela reste une indication de ce que vous etiez et donc de ce que vous etes...
*poursuit sa lecture*

Par bou le 15/2/2002 Ă  20:22:56 (#940325)

Regarde les poissons pourrit qui trainent dans son sac

Bah moi ze vois pas ce qu'il a fait de mal le m'sieur

Par Kappelo le 16/2/2002 Ă  6:27:01 (#944408)

Baronne, provenant d’une personne de votre qualité, je suis certain que les notions d’inné et d’acquis sont déjà intégrées. Et je trouverai probablement plus intéressant à raconter à personne de votre élégance que de m’arrêter sur quelques contingences matérielles.
* sÂ’incline respectueusement *
* surprit de ce qu’il découvre sur lui *
* gratte discrètement une tâche sur son pantalon *

- Hey petit, quÂ’est ce que tu regards dans mon sac ? Touche pas, cÂ’est personnel. CÂ’est une magniÂ… une magnifiquÂ… * sent monter la sueur *. Excusez, je dois me retirer.

profite de son absence. Texte3. Résumé des posts disparus de mars 2001

Par une delatrice le 16/2/2002 Ă  6:37:05 (#944425)

Message de Peste :
« Tu as de la chance Kappelo !
Plusieurs de mes parchemins narrant ton histoire ont disparu
avec la première inondation de la taverne.


A ce moment là, gesticulant, exalté par ton discours, tu t’écroulais sur ton cageot. Et ta ridicule posture n’était que le prix de ton insistance à défier les lois de la gravité. Tu partais seul, armé de ton canif, explorer les terres à la recherche de tes insignifiants géniteurs. Et je riais de te voir transformer ta sensibilité émotionnelle en faiblesse physique : aller sur Stonecrest en toile pour prouver ton attachement à la quête de tes origines, t’arrachant la peau des pieds dans les cryptes les plus sordides, celles où se lèvent et marchent les morts. As-tu songé une malheureuse fois que ces spectres t’aidaient en t’empêchant de t’accomplir, en t’embusquant loin des vérités ! »


Et puis ce fut la tristesse. Malgré toute la bonne volonté d’une partie des habitants, au courant de la recherche de ses parents, il n’osais plus demander de nouveaux indices. Des personnes sans scrupules, avec un aplomb et un sang froid cruel, lui avait annoncé leur décès.

Depuis, Kappelo Ă©tait Ă©tourdit. Il errait sans but.
Quitte à ne plus réfléchir, autant marcher dans la direction que lui indiquait ses pieds.
Et comme le hasard fait bien les choses, juste en face de lui se trouvait une taverne.
Il n’avait pas encore goûté les liqueurs qui pour quelques pièces d’or rendent les souvenir moins pénibles. Et là, dans un coin sombre, il réussirait peut être à s’oublier.

L’heure était à la synthèse. Il avait traversé les trois grandes îles, sans jamais quitter son si précieux costume de toile. Il s’était écorché dans toutes les contrés, avait suivit tous les signes et les présages, sans jamais retrouver ses parents. Que faire ?


« C’était avant sa première intervention.

Et tu reçus la lettre... »

Texte4. Mai 2001. Lettre de la mère de Kappelo

Par une delatrice le 16/2/2002 Ă  6:39:32 (#944428)

« Mon très cher fils.

J’suis toute étonnée de voir ton histoire qu’est ici.

D’abord j’vais bien. C’est vrai j’ai pas été très lucide ces derniers temps mais j’tiens a te rassurer sur moi. J’te contacte parce que comme tu habites Stoneheim, et tu dois avoir pas mal de piécettes et qu’faudrait que tu me dépannes. Ta pauv’ mère est sans l’sous, et j’peux même pas me rincer l’gosier qu’est tout sec.

Comme t’as pas eut maman pour t’faire la lessive, faudrait qu’tu penses a te changer. Vrai quoi, faut qu’tu prennes aussi soin de moi qu’de toi. Je voudrais que tu m’payes une jolie épée, pis une jolie robe maintenant qu’je suis la maman d’un milord, alors fait vite. N° de compte 24-576-892, tu peux mettre 2 000 000 pièces d’or pour commencer.

Bisous mon pÂ’tit bouchon.
Berurière.
Ta maman qui t’aime et qu’a besoin vite vite d’argent. »

Par une delatrice le 16/2/2002 Ă  6:44:13 (#944432)

*Disparait dans l'anonymat*

Par Erin Leriel le 17/2/2002 Ă  20:30:31 (#958485)

Se souvient de Kappelo... De la longue période d'errance de ce dernier, loin de GoldMoon, et puis le plaisir qu'elle avait eu à rediscuter avec lui et de prendre de ses nouvelles, au Cercle de Sélène, bien que cela commence à faire un moment maintenant. Espère qu'elle aura bientôt de ses nouvelles.

Par septimus le 18/2/2002 Ă  10:50:55 (#963035)

A deja entendu parler de Kappelo, le garde royal en toile. J'aimerais bien en savoir plus, eme si la delation n'est certe pas le moyen le plus honnorable de le faire.

Texte5. Posté en avril 2001. La réponse à la mère

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  7:05:52 (#1019424)

« Ma très chère mère

C’est avec une émotion non dissimulée que je reçoit enfin preuve et trace de votre existence. J’ai immédiatement réagit pour que les soucis vous restent étrangés. J’ai reversé l’intégralité de mes économies sur le compte que vous m’indiquiez. Ainsi, lors de notre rencontre, en addition au fait que vous êtes la plus précieuse, vous pourrez également m’apparaître comme la plus belle des Dames.

Votre recherche à occuper la totalité de mon temps ici, et vos encouragements à prendre soin de ma personne transforment la perception que j’ai de moi même. J’ai cessé de décliner présents et porte une précieuse robe offerte par Rink.

Comme il m’a été difficile de faire mon apprentissage, sans famille pour m’apprendre les bons usages, j’ai décidé de faire mon service militaire. J’ai été enrôlé dans la Garde Royale en pensant à double sens pouvoir être utile aux autres et être moi même aidé dans mes recherches à vous retrouvez, père et vous.

Ma prochaine solde sera bientôt disponible et vous pourrez bénéficier de sa totalité. De mon coté, je n’ai pas besoin de me serrer la ceinture, je ne rentre dans aucune.

Ma hâte à vous rencontrer me pousse à vous donner immédiatement rendez vous. Vous pourrez enfin me raconter sur père, sur vous et sur moi. J’ai toujours considéré que vous aviez du avoir de sérieux ennuis pour m’abandonner aussi précipitamment après ma naissance. J’espère qu’ils sont a présent écartés.

Aucun expression ne pourra rendre compte de la tendresse que je vous voue et compte tenu de ma carrure, le plus gros des câlins restera métaphorique. »

6. Message de Peste

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  7:08:06 (#1019428)

« Une arnaque Kappelo !
Tu nÂ’a jamais pu rencontrer cette pocharde.
Elle c’est barré avec l’oseille.
Et toi pauvre bougre je te surprends encore à espérer une autre lettre d’elle, a imaginer le pire des accidents qui vous aurez a nouveau écarté.
Ton amour pour elle est commun. Il est aveugle.

Et moi je vais continuer à me repaître de tes malheurs.
Prends garde, ma faim est grande ! »

7. Mai 2001. On a fait une grosse bétise

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  7:11:42 (#1019436)

Comme il en avait été décidé, hier à eut lieu une invocation Iagonite. Au terme d’un rituel, est apparu un vers géant nommé Murphy. En échange d’un massage sur sa gluante personne, il proposa aux cinq membres du clergé présents d’exaucer leur désir. Soucieux de laisser s’exprimer la générosité de la créature, il lui fut demandé de confier les tablettes disparues de Iago, de les honorer d’une somme de 100 millions et de rajouter à quelques textiles rares et précieux une renaissance pour chacun. Les vœux devaient se réaliser dans l’heure suivant sont départ.

Au terme de cette attente, les événements étranges débutèrent.

La réalisation de leur demande fut des plus approximative. Dans leur besace s’était évaporé l’intégralité de leur or, somme dont la valeur dépassait largement le prix des articles de cuir qui leur était apparu.

Et le ciel déchaîna tant de puissance dans ses foudres, tant de fureur quand il tonna, que les convives blessés commencèrent à s’évanouir.

Kappelo, sous l’emprise d’une attaque peur panique, hurlant au ciel qu’il réchapperait à cette présence omnisciente, s’appuya sur les dires de Murphy quant a son hydrophobie pour trouver refuge dans l’eau. Mais le contact avec l’élément liquide n’eut pas l’effet protecteur recherché.

C’est le retour parmis ses compagnons qui confirma ses impressions de cenesthésie. Les autres Iagonites avaient pris un taille gigantesque. S’adressant à eux dans l’espoir de comprendre qu’elle était cette fâcheuse posture, de son museau… de sa truffe ne sortie qu’un « groink » strident. Il était devenu cochon, et tous autours se décomposait dans l’attente de savoir ce qu’il allait a leur tour arriver.

Cherchant alors soutient et solidarité chez ses collègues Gardes, il reçu l’assurance que serait précieusement conservé les épluchures des pommes des prochains repas.

Et les transformations continuèrent.

Kappelo se sentit reprendre forme humaine en se dressant sur ses pattes arrières. Mais autre chose l’alarmait. Sa poitrine avait un renflement inhabituel. Entreprenant une vérification consistant à passer une main hésitante dans sa culotte, il ne rencontra aucun appareil génital lui assurant virilité et satisfaction injustifiée de son ego. Et se fut la transformation de Rink et de Neofr en femme qui confirma que les effets s’étendaient sur tout le groupe. Bien heureusement, tout ceci fut éphémère et seul restait Neofr irradiant l’assemblée goguenarde de ses charmes féminins.

Il fallait un prêtre. C’est le père Marcus qui intervient. S’approchant de la charmante, les mains remplies d’un matériel que nous pensions destiné aux usages d’un exorcisme, il le déclara, à la stupéfaction générale, femme de Rink, avant de tourner aussi sec les talons sans ce soucier de l’effets hilarant qu’il venait de produire.

Les Iagionites malchanceux furent alors conviés à se réfugier dans la taverne de Lighthaven où attendait l’inspirateur du rituel. Placés alors dans une sévère quarantaine, ils reçurent quelques bribes d’explication de leur malheur par le déchiffrage d’anciens parchemins : Murphy était un esprit qui attirait malchance à tous ceux qui faisaient appel à ses services.
Dans l’attente d’une solution, soumis aux attaques aléatoires des pires maladies de ce monde, chacun s’évanouit pendant plusieurs jours.

Juin 2001. Derniere intervention de Kappelo dans cette taverne

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  7:15:44 (#1019443)

Aux abords d’un lac, Kappelo s’en est retiré reposer.
Mais le sommeil n’est ni fuite ni refuge quand la malédiction infeste la moindre de tes pensées. Les cauchemars le convulsent jusqu’à le faire sursauter, le réveillant en sueur, les yeux exorbités vers ses pensées intérieures.

Mais quÂ’elle feignasse celui lĂ Â… ! jÂ’ai dit IL SE REVEILLE !

- Hein ? Quoi ? QuÂ’est ce quÂ’il se passe ?

Petit homme, tu dors depuis trop longtemps, cela se compte en mois. Et tu dois donner de tes nouvelles à tes amis, rassurer tes collègues ! Profite de l’instant, c’est une courte trêve avant de replonger.

- Je suis encore faible… Je ne fais pas un pas sans être attaqué par une multitude de maladies. Mais j’ai bon espoir de revenir parmi vous. Merci pour ton message de soutient Korax. Je salut mes amis de ce monde pour leur dire qu’il me tarde de les revoir, m’amuser à leurs côtés et m’investir dans mes fonctions…

Bien ! Kappelo sent ses paupières lourdes. Le sommeil le gagne.

- Attends ! ! ! JÂ’ai un truc Ă  te demander !

Et quoi donc ?

- HeuÂ… jÂ’ose pas, cÂ’est difficile Ă  dire Â…

Crache le morceau, mon temps est compté.

- Ben c’est que.. heu…je ne voudrais pas que tu me laisses me rendormir seul…je voudrais une petite pépé pour me tenir compagnie !

C’est possible oui, je veux bien faire ça pour toi. Alors, heum, pendant que Kappelo somnole sous son arbre, une jeune fille s’arrête et lui demande « or svp ». Kappelo persuadé que seule les filles de joie s’expriment de cette manière, interprète ces mots comme une proposition indécente. Il attire la demoiselle en agitant sa bourse, accompagnant son geste d’un sourire béat et d‘un clignement d’œil trop prononcé pour être naturel. La demoiselle ne comprends que trop tard la situation. Kappelo à déjà ses lèvres sur les siennes, lui transmettant bien malgré lui sa contagieuse malédiction. Ils tombent tous deux dans un profond sommeil.

- HEYÂ…NON NON NON ! Pas dÂ’accord ! Enfin ! Tu me connais, tu sais que je suis un sentimental moi. Refais moi cette histoire. Je veux du romantisme, de la passion, je veux que ce soit torride !

Tu es exigent !

Kappelo est faible, il se pli sous le vent. Empreint de nostalgie, il se résout à lancer un dernier regard vers les eaux de l’étang.
Et du reflet soyeux des eaux calmes se soulève une silhouette féminine. Sa peau humide à la couleur sienne de ces femmes nées dans les contrées les plus chaudes, où l’astre lumineux incruste de sa morsure la plus belle des teintures. Elle avance voluptueuse et féline vers lui, ondulant de vertigineuses hanches. Ces longs cheveux caressent à chacun de ses pas le haut de ses cuisses. Son corps n’est couvert que de fines lanières de cuir, ne dérobant au regard que la pointe de ses seins et de son pubis. Sa voix se pose sur de longues et apaisantes respirations.
- Monseigneur, vous êtes réveillé. J’étais si inquiète. Les bêtes rodaient autours de vous. Vous aviez l’air si vulnérable, elles ont fuie à ma venue et vous êtes maintenant en sécurité. Je connais votre histoire et je sais que seul le repos vous sera salutaire. Je resterai à veiller sur vous aussi précieusement que sur ma vie. Soulevez votre tête Monseigneur, mes cuisses seront les plus confortables des reposoirs.
Cette femme avait développé une musculature fine et ferme. Mais c’est cette senteur qui enivrait le plus kappelo, reconnaissant ces huiles rares et raffinées dont se lustre le corps les jeunes guerrières. Tout en lui caressant affectueusement le visage, sa voix devient murmure.
- Monseigneur, votre ingratitude est largement compensée par votre caractère et je suis heureuse d’être en votre si charmante compagnie. Détendez vous, laissez vous bercer, fermez vos paupières
Elle entrouvre ses lèvres en les approchant de celle de Kappelo, et pose le plus tendre des baisés.


- Narrateur, Merci, merci, TROP MERCI, je suis aux anges !
Kappelo sÂ’endort paisiblement dans les bras de la belle, une petite larme de bonheur au coin de lÂ’Âśil. Probablement encore pour de longs mois.

*se frotte les mains*

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  7:20:58 (#1019447)

Bien.... bien.

Nous voilà enfin débarrassés de cette partie de l'histoire, regrettablement indispensable. A ceux qui connaissaient, je me suis permises quelques coupes franches dans le récit pour rendre l'histoire plus digeste, plus de la moitié à dégagé. Maintenant on va passer au choses sérieuses

*s'en va en souriant*

10. Et l'enfer sera rose

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  15:49:46 (#1021618)

Kappelo ouvre les yeux dans une chambre inconnue.

Le peinture, du sol au plafond est rose criard.
Les murs sont recouverts de tableaux représentant des bébés. Des bébés peints seuls, des bébés en groupes, des portraits de bébés qui sourient, des bébés qui pleurent, des bébés qui montrent fièrement leur première dent, des bébés qui marchent à quatre pattes, des bébés qui miment un salut.

Kappelo attrape les livres posés à son chevet : « la joie d’avoir des bébés », « j’élève mon bébé », « mon bébé est heureux avec moi ».

A coté du lit, plusieurs couffins vides.

La jeune femme rencontrée au lac entre dans la pièce, deux bébés dans les bras en train de pleurer.
- Ca y est, elle se réveille cette feignasse de garde ! Tu peux marcher ?
- Ma chérie, on est où ?
- Chez moi. Je t’y ai fait transporter. Ca va faire des années que tu ronfles toute la journée. Tu n’ouvres les yeux que pour boire un peu de soupe, et tu replonges dans ton état comateux. Ils l’ont pourtant vaincu ton Murphy. Alors si tu peux marcher, TU TE BARRES !
- Et lĂ  autours ? Tous ces couffins ?
- C’est mes petits amours, j’ai toujours rêvé d’avoir des bébés. Alors je les mets au monde. Je les gardes quelques mois, après quand ils commencent à grandir et qu’ils ne m’amusent plus, je vais les abandonner au temple de lightaven. Comment tu crois qu’ils arrivent, là comme ça, déjà grands pour aller tuer des rats au temple hein ? Bon maintenant tu te lèves, tu vas reprendre tes gardes et tu ne remets plus jamais les pieds ici Cendrillon !
- C’est qui le père de tous ce monde ?
- Des hommes qui me plaisent… parfois… je sais pas… ça dépend et c’est pas grave… je ne fais pas attention parce ce que le plus souvent c’est juste un mauvais moment à passer avec des rustres… je fais ça pour avoir mes bébés !
- Et tous les deux ? on a eutÂ… des relations ?
- Oui, tÂ’as une fille, elle doit ĂŞtre grande maintenant.
- MaisÂ… maisÂ… elle a grandit sans parents ?
- Ben oui, comme la plupart.
- Son nom ?
- Je sais pas, ils se les trouvent tout seul. Bon maintenant tu te casses oĂą je mÂ’en charge avec la pile dÂ’assiette lĂ  !


Kappelo, étourdit sort en traînant les pieds. Il rumine à voix basse.
- Je suis navré ma tendre. Ma quête pour retrouver mes parents est inachevée, et toi sur ma route, instrument involontaire de cette malchance qui me frappe, tu me fais reproduire mon abandon sur ma propre fille !


« Il fut une époque Kappelo, où tu pensas à tort avoir trouver en mes soins une amie. Mais quel plaisir de m’acharner sur toi. Maintenant que tu as une fille, orpheline comme toi, livrée a elle même, et qui déjà à grandit… celle là même tu ne pourras la retrouver. Te voilà presque vieux, n’ayant rien résolut de tes origines, et ayant répété ton histoire sur la génération suivante. »

- Peste, donne le nom de ma fille ! Prends garde Peste, je sais où te trouver. je suis déjà sur le chemin de ton taudis !

11. Chez la vieille Peste

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  15:52:17 (#1021633)

On disait de Peste que ses pouvoirs étaient immenses. Qu’elle avait pactisé avec les démons lorsqu’ils venaient la chevaucher dans des orgies dantesques. Que leur sang s’était mélangé et que maintenant, pour garder jeunesse, elle se nourrissait en dévorant la chair des voyageurs égarés. On l’appelait « elle » de peur qu’elle n’entende que l’on parle de sa personne, et qu’elle jette son courroux sur votre famille. On la décrivait aux enfants pour ne pas qu’ils s’écartent des chemins connus et on priait dans les sanctuaires pour qu’elle n’ai jamais à venir prés des lieux habités.


- Au nom de la Garde, ouvrez cette porte Peste !
- Inutiiile de crier Kappelo, je tÂ’attendais. Entre et assis toi.
Pour se protéger de la puanteur, Kappelo place un morceau de tissus sur son visage. Dans la pièce au froid mordant s’empilait bocaux dans lequel flottait chair torturée et mutilée. Une chauve sourie spectral crachait sa haine enfermée dans une cage trop étroite. Le fauteuil qui l’accueillait se composait des os d’une créature immense, à forme humaine, dominée par un crâne d’où sortait de longues cornes.
- Je suis venu pourÂ…
- Silence face de troll. Je sais pourquoi tu es lĂ . Tu es venu demander pour ta fille, pour savoir qui elle est ! QuÂ’as tu Ă  offrir pour mes visions ?
Kappelo jette une lourde bourse sur la table.
- Ce nÂ’est pas suffisant petit homme.
La vieille se penche tremblante et observe la bague que porte Kappelo.
- La bague sera Ă  toi la vieille.
- Hihiiihihiiiiiii, ce nÂ’est pas la bague que je regarde, cÂ’est le doigt hihiiihihiiiiiiii.
- Parle moi dÂ’elle, je jugerais ensuite de la valeur de tes informations vieille peste !

La vieille change de voix. De ses mains se répand un tas d’os sur la table.

12. La fille de Kappelo. premiere partie (joué sur Harn en aout)

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  16:05:39 (#1021711)

« …Je vois…je vois une jeune fille que l’on abandonne au temple…
Je vois des hommes qui lui tournent autours… Ils parlent d’elle comme d’une future femme à élever…un petit animal domestique… Ils veulent en faire l’objet de leur désir… la plier aux tâches quotidiennes...

Je la vois qui court, affolée… Elle se cacher loin des hommes, dans les montagnes… Elle est affamée… Seule… Je la vois prendre une arme et commencer à découper la viande de gobelin pour se nourrir… Elle est une proie facile, elle doit se battre avec rage pour survivre… Les créatures la blesse facilement, lui écorchent son visage, lui lacèrent le dos, lui griffent les bras…

Constate Kappelo les ravages de ton absence hihiiihihiiiii.

Je vois ta fille, sauvage… incapable d’articuler… de former une pensée cohérente avec des mots… Elle ne sait que répondre à son instinct…

Je ressents son désir de survivre… fort... Elle s’embusque, elle observe de loin les humains. Elle traverse ses cercles rapidement. Elle s’aventure déjà dans la crypte de mes amis les douzes…

Je vois une rencontre avec une dame sombre… une ombre qui plane sur elle… l’haruspice… hihiiihihiiiiii… Cette femme partage sa couche avec une autre grande dame… Elles se prennent d’affection pour ta fille…elles deviennent ses mères…

Ta fille est une coquille vide, elle est influençable…Elle est à l’âge où elle doit se construire…elle prend les exemples qui se trouvent autours d’elle… Elle devient ce que l’on lui montre, et là elle est en de bonnes mains… hihiiihihiiiii


Ta fille commence Ă  me plaire garde !
En voilà une que la vertu n’a pas perverti ! »


Kappelo est rouge de colère
- Continue Peste, parle !

Par septimus le 25/2/2002 Ă  16:06:00 (#1021713)

*Suis avec interĂŞt cette histoire*

13. La fille de Kappelo. deuxieme partie

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  16:09:50 (#1021740)

« Hihiiihihiiiiii…
Je vois la première lui apprendre la froideur, les querelles, la vengeance… La deuxième lui enseigne le langage, la tenue en société, la séduction, le mensonge, les intrigues, les complots. Le maître rode autours d’elles.

Je vois ta fille effrayé en société, elle ne supporte pas sa propre image... trop de cicatrices des chasses de sa jeunesse. Elle est défigurée.
Elle pense que lÂ’oracle pourra effacer tout cela.

Et je la voit déjà qui renaît, avec de grandes ailes noires, plus belle que jamais.

Ta fille a beaucoup d’amies. Je vois une de ses mère la jeter dans les bras d’une autre femme. Sa mère utilise sa peur des hommes pour la faire semblable à elle.

Elle ne tue jamais, mais elle dispose d’une légion d’esclaves. Elle donne volontiers un peu d’or à qui lui en demande, en échange elle dispose de leur âme hihiihihiiiii.


Je cerne sa tristesse… ses mère se séparent.
Je comprends lÂ’importance du soutient de ses amies.
Son monde sÂ’Ă©croule.
Je la voit ne trouver salut qu’en se noyant dans les relations avec ses maîtresses.


Hihiiihihiiiiiii
CÂ’est le soir du drameÂ…
Je vois ta fille raconter à une de ses mère qu’elle est amoureuse. Le problème vient du fait que celle çi tient aussi cette femme sous ces charmes. Ta fille sait qu’elle ne pourra pas s’approprier l’exclusivité de la maîtresse de sa mère, qu’elle n’y gagnera pas à lutter contre elle….

La gamine est trop amoureuse… elle tremble, elle bégaie… je peux sentir ça fureur…
Hihiiihihiiii, elle sort une arme Kappelo… Elle explique à sa mère qu’elle va faire ça bien, qu’elle à l’habitude… qu’elle ne souffrira pas... Elle va égorger sa propre mère… hihiiihihiiiiii… divine enfant que tu as là Kappelo !

Sa mère est passive, elle dit à sa fille de le faire, elle accepte de mourir pour lui laisser la place. Mais ta fille ne se résout pas, elle titube... Sa mère cherche à la consoler… elle l’embrasse Kappelo… elle embrasse sa propre fille sur la bouche. Ta fille est incestueuse, incestueuse ! Mère et fille amoureuse… une alliance sacrée chez les maudits, Hihiiihihiiiii. Leur secret à été bien gardé et leur liaison longue.


Je vois ta fille prendre un peu de distance avec le monde lorsque une de ces mères décède et que l’autre disparaît.
Ce nÂ’Ă©tait pas une figure publique, elle vivait en cachant sa scandaleuse relation.
Mais ce qui l’a achevé, c’est de trouver une autre de ses maîtresse, une qui lui jurait fidélité, vautrée sur la tombe de sa mère et hurler son désespoir à qui voulait l’entendre. Il y a du dégoût chez ta fille à regarder cette maîtresse la pleurer comme si elle cherchait à ce l’approprier. Elle reconnaît ce contre quoi elle a du lutter elle même, son égoïsme.
Ce jour là elle a pris la décision de retourner vivre dans ses montagnes, elle a à nouveau disparu du regard des autres.

Maintenant, on la voit aussi rarement que toi Kappelo !

Elle revient parfois en ville pour chasser les hommes. Ses proies de prédilection sont les hommes qui se marient le soir même. Elle va les séduire. Hihiihihiiii. T’as fille est une maudite… son âme à la couleur de ses ailes. »

14 (mais plus sur :p). Le prix de la vision

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  16:11:49 (#1021753)

- A présent que tu sais ce que tu voulais, Kappelo, tu doiiis me payer !

- Je suis choqué vieille Peste, je ne peux rien croire de tes sornettes. Mensonges, balivernes, ton tas d’immondice ne vaut rien !

- Hihiiihihiiiiii, il faut me payer maintenant. Avance ta main le garde !

- Tu nÂ’auras rien de moi !

Kappelo ne peut lutter contre l’enchevêtrement… La vieille sort un cimeterre si grand qu’il dépasse sa taille et paraît disproportionné dans sa main. Elle a du mal à le soulever.

- Ah, non, non, NON. T’approche pas la vieille. NON ! Pose ça tout de suite ! tu vas te faire mal !

- Hihiiihihiiiii, arrĂŞte de gigoter oĂą je coupe aussi le petit oiseau hihiihihiiii !

Elle soulève le cimeterre au dessus de sa tête, lui transmettant son tremblement. Son poids est tel que la vieille, totalement déséquilibrée, doit faire plusieurs pas en avant et en arrière pour en pas tomber à la renverse. Elle ferme un œil pour parfaire sa visée.

- JÂ’ai besoin de ton doigt pour retrouver un peu de vigueur !

- Assure vieille Peste, ASSURE ! j’ai un nouveau marché, prends un doigts de pied plutot… Non ! J’te fait un prix… Deux, deux doigts de pieds ! NOOOOON !


Couick !

Kappelo ouvre les yeux au temple.

15. C'est Rabelais qu'on assassine

Par une delatrice le 25/2/2002 Ă  16:15:54 (#1021774)

Fontaine de Lighthaven. LÂ’enfant se dirige vers lÂ’homme Ă  la lyre.
- T’es barde toi ? Moi plus tard j’serais mage. Le plus puissant des mages. Pis comme mon père il sera chef de la garde il fera de moi son lieutenant comme…pis moi… moi j‘aime pas les bardes, c’est tous des femelles. Les chants c’est ennuyeux. T’es un gros cacaboudin tout beurk.
- Cacaboudin ? beurk ? les mages le sont aussi. Tu a l’air bien frais pour entendre certaines histoires le petit. Tu connais la légende de Kappelo ?
- Pfouuuu non
- Alors accroche toi, cette histoire est faites pour toi. Kappelo, un garde royal, revient au temple après s’être fait coupé un doigt par Peste qui a bien l’intention de lui manger. Le chant XV de son histoire commence ainsi…assis toi ! Bien… je commence…

lĂ lalalaaa -se racle la gorge- lalalaalaalala


Chanson de Kappelo, Chapitre XV



Kappelo courroucé, s’abstenant des abois.
DĂ©comptant sur neuf doigts, le temps dÂ’oĂą retourner.

Et la vieille cloîtrée, l’obstiné attendant
Vit sa porte craquant sous son poids projeté.

« De ce bout de phalange je réclame l’appendice
car de tout les supplices lÂ’index que tu manges

Plus adroit que tu crues, le servant le plus haut
A curer le naseau et m’essuyer le cul »

La Peste étouffait car hygiène compter
Sur la hyène entoilé, était trop espérer

De colère usa des necros les pires
Mais vie ne retire dans ce quÂ’elle invoqua

Magie dérisoire, tristes compagnons
L’âge et le temps sont, effaçant mémoire

Kappelo peu vif, la vie lui resta
Et chiasse lÂ’emporta sur le sort laxatif

Avec tant de force, merde Ă©claboussa
Que vieille glissa, et se fendit les os

elle cria pouce, ouste lĂ  jÂ’Ă©touffeÂ…
jÂ’ai lÂ’gosier quÂ’est tout sec !


- Pfouuu, même pas vrai ton histoire. Il existe même pas ton Kappelo, jamais croisé.
- On me l’a apprise comme ça, c’est une tradition orale. Et personne n’était là pour vérifier la véracité des faits. Et puis Kappelo, on le voit parfois faire ses rondes sur les terres d’Arakas, c’est un garde royal. Hey lâche cette lyre le morveux ! Arrête, me frappe pas avec !

16.

Par une delatrice le 26/2/2002 Ă  14:07:47 (#1028787)

- TÂ’AS DIT QUOI LA VIEILLE ?

- ArrĂŞte jÂ’Ă©touffe, jÂ’ai lÂ’gosier quÂ’est tout sec !

- Alors la lettre cÂ’Ă©tait toi ?

- Ouais. Je suis la matrice, la porteuse. Tu étais la chose en moi, la trace de sa violence, le seul sujet possible de ma haine à son départ. Prends, prends les parchemins là derrière les livres de magie. Ils appartenaient à un homme, un certain Desfluves. Il était venu me voir pour que je l’aide à rentrer chez lui. Il avait retrouvé ton père. Tu comprendras pourquoi à l’époque où tu avais engagé des mercenaires pour le retrouver, la seule évocation de son nom, Sartre, déclenchait la colère de ceux qui l’avait croisé. Tout est expliqué là. Et va t’en loin de moi !

17. L'histoire de Sartre (joué sur Ezar en septembre 2001)

Par une delatrice le 26/2/2002 Ă  14:10:35 (#1028811)

Dossier classé secret défense J23 N452 S583.
Copie Ă  destination du soldat Desfluves, Ă  usage de ses recherches.


Dernier enregistrement d’un message provenant de la colonne 68, ayant pour mission de pénétrer les lignes ennemis.
Sans nouvelles des hommes depuis cette transmission.
Soldat deuxième classe Sartre, dit Moutarde, porteur du module de communication.
Le message vient probablement de lui.

WWWWwWWwwwwzzZZZzZZZzZZzzttTTttTTTttTttttttde dieuÂ…Mon foutue tranzZmetteur eZz mortTttTttttttttzzZZzzZzzwWwwwnNnnNNnzzZzzZZZzziIci Moustique qui piquezZZzZzztTtTttttwWWwppelle tĂŞte qui pensettTTttTtmmMmMayday, maydazzzzzzzzZzZZZWWwZzWwwwWWwwWwWwzZzZZzZZZzzzzzday
TtttTttTTtttTttzZzZzzzZZzZnNNnNNzZzzZzzzZZzzZZzZzzwwWWwWwWWjJj’ai perdu les autres, je répète, Moustique qui pique est disperzzZzZZzzéwWwWwNnNNnnTtTtTTtttTttZzzZZzZzzZzzZZzzZzzzZZzZzzyYy’a problème ici, allowwwwWWwwZzZZzyy’a des types bwWwnNnNNnzZzZzZZzares partout, avec des haches, des fléauwWwWwwwnNnmMmMMMmmassues, des couillonnNnNNnzZzznn, des couillons sous développéssSSssSnNNTtzZzZZzZzZZznNNnNsSSssSsSsspPpAartout pire que moyen âge icyyYyyywWwwWWwnNnnNNNnnSssSsavent même pas se déplacer à chevallllLNnNnnnnwWWwwwWwzZzZZZzzdemande aide urgente à tête qui penzzZzZZzzzzZzznNNNnnNnnnzZZzZZzZzzzcCccCa m’énervennNnzZzZZZzZzztTttTTtttwWwwWWWwwWwzZzzZZzzZzzzzzzzz

Daté du 10/03/41
Hommes toujours portés disparus le 22/03/41

18. Journal de sartre. premiere page.

Par une delatrice le 27/2/2002 Ă  10:52:50 (#1033680)

Les oreilles qui sifflent.

La tĂŞte qui cogne.

Des formes indistinctes

Floues

Dans la pénombre.


Le morceau de bois sur le sol.

La lumière.


Moi nue comme AdamÂ…

et cette chose qui sÂ’approche

Avec de grandes ailes.


Je suis mort ?

Ca ressemble donc à ça le paradis ?

19. Deuxieme page du journal de Sartre

Par une delatrice le 27/2/2002 Ă  10:54:30 (#1033687)

- TÂ’es un Ange Monsieur ?
- Lol
- Je suis au paradis Monsieur ?
- Mdr
- Toi parler français ?
- couillon
- HeuÂ… toi couillon ?Â… moi humain ! Soldat !
- Arf
- Moi Soldat deuxième clas….
Où je suis tombé moi ? Aucun homme de la colonne autours, et ce foutu transmetteur qui reste muet. J’ai regardé le truc ailé face à moi. Pas spécialement évolué j’ai pensé, ça parle uniquement par onomatopées. Si ça se trouve, c’est juste le produit d’une pratique zoophile, et j’ai devant moi le croisement d’un homme et d’un pigeon, juste qu’il a pas de chance d’avoir hérité d’un cerveau de moineau.
Le manuel il dit, quand un supérieur est décédé, c’est au plus gradé de prendre le commandement. La voilà la promotion que j’attendais depuis tant de temps. Je me demande d’ailleurs pourquoi, malgré mon âge, je n’ai jamais eut de propositions pour prendre un commandement. C’est le moment de le faire savoir aux couillons qui est le patron :
- CONONELMOURTARDE je lui crie à la face. GARDE A VOUS ! T’es un civil ? Bah… ça passe pour cette fois, mais faUT PAS M’ENERVER !

20. Journal de Sartre. Troisieme page

Par une delatrice le 27/2/2002 Ă  10:56:41 (#1033693)

Je leur avait dit, vaut mieux rester groupés !

Moi je fermais la marche de la colonne.

Au loin on entendais les canons vomir sur la chair.

Nous Ă©tions proches les lignes de ces chiens, pour les Ă©peronner.

Ca allait ĂŞtre sanglant

Je m’était porté volontaire.

JÂ’avais mĂŞme pris des armes blanches, juste pour le plaisir.

C’est important de faire un métier qui plaît.

Le premier de ces chiens ne faisait plus qu’un avec le bosquet. Ce sont ses yeux qui l’ont trahit, ils luisaient, exorbités, à la manière de ces prédateurs venant de flairer leur proie. J’ai fait un pas de coté, histoire de l’obliger à prendre son élan, histoire de le déstabiliser, de le saisir et de le renverser. J’ai mis ma botte sur sa face… encore un que je ne voulais pas voir supplier.
La boue a un peu remué sous ma semelle, j’ai pointé le canon de mon flingue, et ça c’est répandu.
De cette mauvaise herbe poussera peut être un peu de vie d’ici quelques années. J’ai craché dessus pour aider le processus de la nature !

Puis ça a sifflé. D’abord un long sifflement, un qui dure longtemps, en s’intensifiant, en se rapprochant.

Et ça à éclaté tout a coté.

Et puis plus rien.

Un grand vide

Les oreilles qui sifflent.

La tĂŞte qui cogne.

Des formes indistinctes

Floues

Dans la pénombre.

21. Notes de soldat Desfluves

Par une delatrice le 28/2/2002 Ă  16:39:36 (#1039905)

Le général à émis une certaine réserve en me remettant ce document. Il m’a dit que le contenu m’en dirait plus sur les agissements de Sartre que sur sa personnalité.

« Docier chykiatrique
Suget : Deuzième classe Sartre

Il est trés trés gentil avec ses compagnons qui l’écoutent toujours ses conseils avec avidité parce que c’est les meilleurs. Déterminer et juste, il mériterait eutre Cononel telement il a le sens du commandement et qu’il est inteligent. D’ailleurs il faut lui donner une ogmentation et le feire monter de grade vite. »



J’ai par la suite retrouvé dans le sac de Sartre ce morceau de papier déchiré. J’ai réussit à reconstituer une partie de son contenu

« [dechiré]iatrique du deuxième classe Moutarde.
Moutarde est un homme de trente et un an d’origine rurale. Militaire volontaire depuis l’âge de seize ans, il c’est fait immédiatement remarqué par nos services pour les torts causés à ses compagnons par son irascibilité et ses colères. Son « énervement » comme il le définit à été la cause de l’absence totale de promotion. On remarque chez lui une propension soutenu à perdre son contrôle et passer violemment aux actes[dechiré]

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