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Première soirée à Light Haven.

Par Silwenne le 13/2/2002 Ă  16:16:43 (#921915)

http://perso.club-internet.fr/netlight/draps.jpgApres une bonne nuit de sommeil qui suivit nos ébats amoureux à l’auberge, je suis retourner voir dans quel état était notre maison que j’avais laissée lors de mon départ. Mis à part la poussière rien n’avait changé et un bon coup de balais et de chiffon permis de la rendre à nouveau accueillante. Contente de mon travail je me suis rendue sur la place pour me désaltérée de l’eau fraîche de la fontaine. Les premiers visiteurs ne tardèrent pas à faire leur apparition. Ce fut d’abord Vincent, suivi par un archer, dont j’ignore le nom, puis un garde en lourde armure et enfin une jeune fille qui vint prendre place sur le banc. Assise sur le rebord de la fontaine je me laissais aller à une discussion sur mon voyage et ce qui motivait mon retour tout en gardant un œil attentif sur la jeune fille qui semblait un peu perdue. Les hommes parlants entre eux je décidais de m’éclipser discrètement pour m’approcher de la demoiselle. J’engageais la conversation usant de mes charmes tant dans ma voix que jouant de mes formes et, curieusement, les hommes se turent en nous observant comme devenus muets devant le déploiement de mes atours féminins devant la jeune femme qui n’y semblait pas indifférente.

Nous avons parler quelques minutes et j’appris son prénom: Enge. Quel doux prénom qui lui allait si bien. Ces messieurs n’étaient vraiment pas discret et nous regardaient avec insistance, j’invita donc Enge à venir continuer notre conversation chez moi, loin des regards indiscrets. Je n’allais pas offrir le spectacle de ce que je m’étais mise en tête à ces messieurs en pleine rue. Prenant pas la main la timide jeune femme je l’entraînais jusqu’à ma maison. La réserve d’Enge était attendrissante et je pris un malin plaisir à la faire rougir. Apres un verres d’hydromel elle se détendit, l’alcool de miel désinhibant ses instincts de femme, réchauffant son corps, échaudant ses sens en même temps que je faisais naître en elle un désir charnel. Sa retenue vola en éclat alors qu’elle fit une allusion à la douceur de la peau de ma poitrine alors largement offerte à ses yeux envieux. Me levant je fit le tour de la table pour venir me placer debout à coté d’elle en lui susurrant de vérifier d’elle même. Sa pudeur de jeune fille ne résista pas longtemps et ses mains sur mon corps en ébullition ne tardèrent pas à explorer mon décolleté généreux…

Ce n’est qu’une ou deux heures après que je ressortie de la maison, seule. J’avais laisser Enge s’endormir dans mon lit car la pauvre enfant était exténuée. Je suis certaine qu’elle n’avait pas encore découvert les plaisirs sublimes de s’abandonner à une femme tel que moi, non que je sois experte mais je dois avouer avoir une certaine expérience et dextérité en la matière. Je me rinçais donc le visage et les mains, dont une forte odeur musquée se dégageais, quand réapparurent Vincent et l’archer anonyme. Je ris intérieurement à l’idée qu’ils ne devaient pas être bien loin et avaient due profiter des cris de jouissance d’Enge alors que je lui faisais atteindre l’extase saphique en douceur. Une fois encore mes charmes firent effet alors que l’archer jeta de l’eau fraîche sur mon décolleté. La sensation fut agréable mais ma poitrine serrés dans ma robe blanche, devenue transparente avec l’eau, eut un effet dévastateur sur l’anatomie du pauvre homme. Ho je ne me suis pas vexée de son geste, bien au contraire, ma vengeance fut de le mettre dans un tel état qu’il ne pouvait cacher son émois…

Par Firekhaag Wolff le 13/2/2002 Ă  16:20:42 (#921945)

MDr :)

Par Vincent Tremere le 13/2/2002 Ă  17:25:53 (#922418)

Apres avoir dit au revoir a l'archer, elle se retourna vers Vincent, qui etait pensif sur le banc de la fontaine. Elle s'approcha alors, s'asseyant de l'autre cote du banc, et entama la discution avec le reveur.

Elle s'en alla peu apres. Il continua alors a revasser sur le banc, jusqu'a sentir une douce carresse sur le visage avec des plumes. Elle apparut alors devant lui, la premiere femme de sa vie, Angel Wyvern, a present Angel Darken puisque mariée a Feltorn Darken.

Elle aussi entama la discution avec lui, Vincent etant plus receptif qu'avec Silwenne. Elle l'invita a venir a Windhowl, ville chargé des vestiges d'un amour.

Ils refirent le trajet qu'ils prirent cette nuit la, de la porte du bureau du Duc Myrasol, jusqu'a un arbre a quelques pas des portes de la ville, puis vers la fontaine, en passant par les ruelles.

Ils parlerent de cette nuit la, echangeant leurs brides de souvenirs. Vincent enleva son gant, lui montrant l'anneau de fiancailles qu'il allait garder depuis le jour de leur séparation.

Elle posa sa main sur son epaule, et lui posa sa main sur la sienne. Alors qu'elle lui parlait, il eut l'envie de la mettre a terre, ce qu'il fit, avec une certaine delicatesse. Il la contempla, de sa haute position, puis fit un bond en arriere, sous les Menaces de la femme qui se mit a incanter plusieurs sorts de protections, et enfin l'aida a se relever. Elle lui prit la main, elle se releva.

Ils etaient la, l'un en face de l'autre, les yeux dans les yeux. Instant magique, qui les ramena plusieurs années en arriere, au moment de leur vie commune. Les levres les brulaient tout deux, l'envie l'un de l'autre se faisaient a nouveau sentir, mais aucun n'osa s'avancer, pour des raisons obscurs encore maintenant. Angel se retourna alors vivement, puis partit dans une fine fumée de lumiere.


Si tu creuses au pied de cet arbre, tu trouveras un vestige de moi ......

Elle eveilla sa curiosité, se jettant au pied de l'arbre, et creusant avec sa dague. Il finit par toucher quelques choses, d'assez solide. Avec ses mains, il finit de deterrer ce tresor, une boite en nacre noire, avec les armoiries de la Famille Wyvern. Vincent fit sauter la serrure, et obseva la contenu ...

Une vague le submerga alors. Vague d'emotions pure. Vague de nostalgie indescriptible. L'homme etait brisé, tout ses defenses exploserent en meme temps. Ses joues ruisselerent alors d'un torrent de sel. Il referma la boite, se mettant a parler a l'arbre de quelques promesses. Puis repartit chez lui, la boite sous le bras.




Si vous etiez un fantome, piqué d'une certaine curiosité envers le contenu de cette boite, qui a reussit a faire pleurer ce soir un homme, vous vous glisseriez alors sans doute et sans peine dans ce coffre ... Mais vous en sortiriez propablement déçu........

Ce qui fit pleurer un homme ce soir la .... etait ..... une simple meche de cheveux blonds, recouvrant tout le fond de la boite de sa longueur .....

Par Korben le 14/2/2002 Ă  2:05:33 (#926264)

:lit: :)

Trahison, aveux et larmes.

Par Silwenne le 14/2/2002 Ă  2:44:54 (#926510)

http://perso.club-internet.fr/netlight/brume.jpg
Il était déjà bien tard quand je me décida à rentrer à l’auberge. Enora était allongée nue sur le lit dans une pose lascive, le drap avait glissé à demi sur le sol m’offrant un spectacle ravissant. Je restais là à contempler le corps endormit de la seule femme à faire battre mon cœur et c’est ce moment qu’il choisit pour me terrasser. Plus je la regardait, ne pouvant détacher mes yeux d’elle, plus le remord m’envahissait, serrant mon cœur à le faire éclater. Qu’étais-je entrain de faire? Tout au long de ma vie j’étais restée en recule, cachant mes sentiments au reste du monde. Certes Enora n’était pas Layelis et j’avais changer mais pas au point de ne pas être fidèle à cette femme si douce. Devais-je tout lui avouer? Le doute fit alors surfasse au coté du remord attisant mon sentiment de culpabilité. Je ne pourrais supporter de la perdre, pas encore une fois cette déchirure atroce.

Les larmes me montèrent aux yeux et ma vue devint trouble. Je ne pouvais cependant pas la quitter du regard comme un condamné regardant une dernière fois le ciel. Je me perdais au creux de la vallée mouvante de son ventre, gravissait les monts de ses seins, voguais sur les ondes de ses cheveux bouclés, me fondais dans le bleu de ses ye… Elle me regardait. Elle comprit immédiatement que quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas difficile à deviner avec mes yeux rougis et les larmes roulants sur mes joues. Se redressant, Enora me demanda par gestes ce qui n’allait pas et je lui répondit, après une hésitation, que j’étais simplement émue par sa beauté. Je n’avais pas pu… J’avais trop peur de la perdre, elle aussi.

Elle me regarda et je compris qu’elle n’était pas dupe, comment l’être devant pareil mensonge même si joliment déguisé. Enora fronça les sourcils et avec des gestes rapide elle insista d’un air décidé. J’émis un soupire résigné et baissa la tête, accablée de honte. Elle devait savoir, je ne devais rien lui cacher par respect pour ma fleur sucrée. Elle serait certainement déçue mais au moins je ne lui aurais pas mentis… Après une profonde inspiration, le temps s’embla s’arrêter. Toute ma vie allait se jouer dés le moment ou je prononcerai mes premiers mots de confession. Et je lui avoua tout. Je livrai mon âme à ses pieds, elle n’avait plus qu’à la piétinée… Je restais assise sur le bord du lit, tête basse, honteuse et rongée de remord. Elle ne bougeait plus, pétrifiée de surprise, trahis. Je détournais la tête et commença à me lever telle l’accusée attendant le verdict, Enora ne voudrait certainement plus de moi, il me fallait partir…

Je me dirigeais vers la porte et m’apprêtais à l’ouvrir. Lentement je me retournais pour la regarder une dernière fois, profiter de cette beauté rousse sur ce lit qui avait gémis de nos ébats. Soudain la peur m’envahit. Enora était à nouveau allongée, la bouche grande ouverte et semblait suffoquer, tremblante, prise de spasmes. On aurait dit un poisson hors de l’eau désespérément à la recherche d’air. Affolée je me précipitais auprès d’elle. Sa poitrine à nue se soulevait rapidement, ses yeux écarquillés imploraient de l’aide mais que faire? Je me pencha sur elle, appliquant ma bouche sur la sienne et lui insuffla de mon air pour essayer de lui redonner le souffle dans un baiser d’amour et de vie. Car le l’aimais. Ho oui je l’aimais…

Enora se redressa brusquement en inspirant une grande bouffée d’air et reprit vite des couleurs. Je la regardais à la fois rassurée et terrorisée par la peur immense que je venais d’avoir pour elle et la pris dans les bras en sanglotant des « Pardon mon amour » inlassablement. Avec un soulagement indescriptible, ses bras encore tremblants se sont resserrer autour de moi. Dans cette étreinte salvatrice je sentais sa poitrine contre la mienne se soulever à un rythme plus régulier, son souffle chaud, par sa bouche entre ouverte, venir telle une caresse sur son cou. Je m’écartais un instant pour la regarder, lui passant la main dans ses cheveux défait. A la voir ainsi, toute décoiffée, haletante, j’avais l’impression de la regarder après l’un de nos orgasmes effrénés.

Je lui sourit tendrement et lui fit un geste avec ses mots à elle, nos mots à nous. Elle répondit par le même geste: « Je t’aime ». Nous nous embrassâmes dans un baiser passionné ou se mêlaient l’amour et le pardon. Je me dévêtis jetant ma robe au loin et l’allongea avec douceur sur les draps froissés. Nous fîmes l’amour avec une tendresse que seules les femmes peuvent connaîtrent. Nos corps nus l’un contre l’autre se frôlant, les membres et les cheveux s’emmêlant dans une lutte amoureuse qu’aucune de nous ne voulaient gagner. C’est dans un sulfureux parfum que je m’endormis la tête contre la poitrine de mon amante, mon amour, ma vie, ma douce fleur rousse aux baisers sucrés.

Par Yolinne le 14/2/2002 Ă  4:06:19 (#926695)

Tres poetique =)

Par John Wyvern le 14/2/2002 Ă  11:07:53 (#927330)

sublime :)

Par Silwenne le 14/2/2002 Ă  12:49:54 (#928063)


Un joli post d'amour Ă  la St Valentin
Cela mérite d'être bien plus en haut
Au moins, peut-ĂŞtre, jusqu'Ă  demain
Qui sait, cela le rendra t'il plus beau.

Par Aina HarLeaQuin le 14/2/2002 Ă  12:58:47 (#928133)

A trop vouloir en faire... Le Corps a certains désirs qu'il vaut mieux savoir rendre discrets qu'exacerber aux yeux de tous.
Le Corps et les Sentiments sont des armes qui peuvent faire bien plus mal qu'un coup de poignard. Mieux vaut les garder pour une personne qui en vaille la peine et lui déployer des trésors de tendresse et de sensualité, le plaisir n'en sera que meilleur.

Aina Har'Lea Quinn
*Ex Manipulatrice d'hommes... Femme amoureuse et empli de désir*

Par Angel Wyvern le 14/2/2002 Ă  13:15:07 (#928280)

Magnifique... Que dire de plus :)
:amour: :amour: :amour:

Par Gabriel Thylin le 14/2/2002 Ă  14:31:27 (#928971)

:lit: :)

Par Saria la Sombre le 14/2/2002 Ă  15:47:52 (#929503)

:lit: Voui superbe :amour:

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