Pages de mon journal

Par Dolce Agonia le 12/2/2002 à 10:41:57 (#912112)

Songe d'une sombre nuit
Celle de toutes les envies
Celle de tous les mépris
Où le Mal progresse sans bruit

Songe d'un jour voilé
Par l'Homme et son pêché
La misère fût son châtiment
Passant sa vie dans les champs

Songe d'un songe enivrant
Rêve de tous les rêves d'enfants
Songe de cette nuit là
Qui assombrit mon enfance aux abois

Songe d'un regard, d'un effleurement
D'une caresse, d'un frémissement
Qui fit disparaitre ce voile
Pour redécouvrir de mon enfance les étoiles

*Tourne la page*

Par Dolce Agonia le 12/2/2002 à 12:28:23 (#912949)

Depuis peu Dolce a commencé un journal intime, ayant trop de choses en tête et voulant se décharger de quelque-unes de ses pensées. Voila la seule solution qu'elle ait trouvé. Page après page, sa vie se dessine sous les courbes de lettres judicieusement agencées. En voici un autre exemple:

La plupart des hommes souffrent car ils veulent ce qu'ils n'ont pas, être ce qu'ils ne sont pas, vivre une vie de prince ou de magnat.
La plupart des hommes n'auront jamais ce qu'ils souhaitent, ou laisseront filer sous leur nez l'unique chance de s'accomplir ou d'obtenir cette vie de rêve. Ils ne s'en rendront pas même compte, préfèrant avoir ce qu'ils ont que tenter d'obternir ce qu'ils veulent au risque de tout perdre.

Je n'ai pas grand à perdre, mais je mise le tout, quitte à devoir me retirer pour accepter la défaite, ou regarder ma vie qui s'arrête.
Et si c'était à recommencer? Je le ferais, sans hésiter... car ces derniers jours ont été rempli d'une émotion nouvelle que j'aurais regretté de ne pas avoir vêcu, comme je regrette d'être limitée et ne pas pouvoir lui donner tout ce qu'il souhaite. Car ce que je veux, si cela se trouve, je ne l'aurai jamais..

Sur quelques pages, on peut remarquer que l'encre a coulée, manifestant l'émoi dont ces mots sont remplis.

Quand les mots coulent comme n'osent les larmes

Par Dolce Agonia le 12/2/2002 à 13:11:08 (#913238)

Je ne sais pourquoi, mon coeur chante d'un mal inconnu...


Tu es celui qui m'apprit à rêver
Celui qui ouvrit mon coeur
Trouva en lui la clef
Tant esperée de notre bonheur.

Par je ne sais quel stratagème
Je sais maintenant que tout espoir n'est pas perdu
Je sais maintenant que je t'aime
D'un amour entier, éperdu.

Tu es celui qui arreta le temps
Celui qui fit fleurir le printemps
Fleurs d'un amour sans précèdent
Au parfum frais et envoutant.

Reussirais-je un jour à oublier
Ce jour ou nos destins se sont liés?
Sur cette plage abandonnée
Maintenant j'aime à me réfugier
Pour justement ne pas oublier...

Mélancolie d'un temps qui n'est pas encore passé

Par Dolce Agonia le 12/2/2002 à 13:46:18 (#913486)

Au cimetière des amours mortes
Souvent je vais prier
Pour que mes souffrances m'emportent
Du côtés des bien-aimés.

Mes douces amours mortes
Sur leur tombe je vais prier
Sur mon coeur encore je porte
Les traces de ces amours échouées.

Sur la musique des amours mortes
Il est difficile de danser
Aucune harmonie, trop de fausses notes
Avant la fin je me suis effondrée.

Je n'en veux plus de ces amours mortes
A cause d'elles j'ai trop pleuré
Qu'elles s'échouent ailleurs peu m'importe
Sur moi elles se sont déjà acharnées.

Par Bubuk le 12/2/2002 à 14:46:11 (#913846)

*curieux de connaitre celui à qui ces messages sont destinés*

Ignorer cette femme qui souffre est presque un crime...
Qu'il ne prenne garde celui a qui ces vers sont destinés
A force d'aimer on finit par ... détester.

Dolce, mon épaule sera toujours là ne l'oublie pas

Non, ne dites pas cela...

Par Dolce Agonia le 12/2/2002 à 14:55:08 (#913907)

Merci Monsieur Nubuk, pour votre soutient et votre compassion, mais l'homme en question ne me fait point de mal, je m'en fais toute seule. Il ne faut pas lui en vouloir, il est semble-t-il très occupé, moi je ne lui en veux pas. Il m'a déjà fait tant de bien, simplement pour cela il mérite le respect et un amour éternel.

Mais je vous remercie encore tout de même pour votre âme charitable.