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Eux aussi avaient des rĂŞves...

Par Yodavid le 9/2/2002 Ă  21:04:38 (#895225)

Note du pirate des forums, vil détourneur de messages : ceci est un message de follet, du serveur Baazul (c'est tout, le sujet impose la sobriété)

A travers les âges - Traduction de Dame Ellian et Sire Corxin - août
L'original que je n'arrive pas Ă  remettre ici
TEXTE TRADUIT PAR EUX DEUX
Voilà le texte tel que j’ai réussit à le traduire

Les imperfections de traductions ou les doutes sont signalés en italique
Je suis consciente que la traduction est approximative j’ai également abrégé le style des phrases tout en respectant l’esprit
J’espère que vous me pardonnerez des erreurs que j’ai put commettre

1ere nuit du cycle de la destruction. d’après certains indice cela correspondrait à 27 jours avant le solstice d’hiver
J’ai repris mes carnets d’enfance. je note après recul les terribles événements qui nous anéantissent les uns après les autres
Lors c’est au moment des préparatifs de la grande fête de la gardienne de la nuit mère, protectrice. Je pense qu’il s’agit de Selene La lune venait de se remplir. Le grand prêtre venait de nous rejoindre accompagné de Maarch pang chanteur des ombres. Nous tressons des couronnes de fleurs d’Eliondilae une note antérieure me fait pensé a des Lys. Les feux brûlaient fort et les ombres dansaient autour de nous.
Un seul instant a suffit pour que tout les feux s’éteignent une colonne de lumière a perce les ténèbres.
Le fileur du destin annonceur, oracle est venu au milieu de la voûte des arbres, il a attendu que les voix s’apaisent, il nous a observés, je revoit ses yeux mélange d’affection et de tristesse, il a levé ses bras et sa voie douce nous a annoncé la venue de celui que nous attendions. L’effervescence des préparatifs s’est évanoui, j’ai serré mon fils contre mon cœur. Maarch s’est alors disputé violemment avec l’envoyé de la nuit. Il est parti accompagné de quelques uns de ses disciples. La nuit s’est écoulées doucement, qu’elle insouciance nous avons eu en reprenant nos préparatifs.
Au petit matin, alors le soleil a jeté ses premiers feux sur la clairière, les ors des arbres chatoyaient sous la caresse de sa tendre lueur. Personne ne fit attention mais au centre du plus grand des feux on pouvait distinguer une pale forme, des entrelacs d’arc en ciel prenaient naissance et ondoyaient soulignant des contours immenses.
J’ai enveloppé mon enfant dans sa couverture et j’ai rejoint le cercle des mystères. Aucun bruit ne courrai dans la foret, les animaux s’étaient tu , comme s’ils avaient décelé le terrible sort qui allait s’abattre sur nous. Les tisseurs du savoir étaient réunis auprès du bassin aux miroirs au travers des ondulations nous apprenions que dans chaque endroit ou notre présence avait marqué les lieux le même événement s’était produit et la même forme était présente. Fatigué de cette longue nuit je suis allée me reposer.

2eme jour du cycle de la destruction
Le conseil s’est réunis, les tisseurs de la nuit et les tisseurs du savoir ont pris la décision d’observer la forme iridescente avant de reunir un conseil. Celle ci est maintenant beaucoup plus substantielle, de lourds volutes noirs se mélangent maintenant aux arc en ciels. Lorsque le conseil vint l’absence de Maarch fut flagrante. Celui qui était resté si longtemps a coté du manteau de la lune brillait par son absence. Plusieurs gardes protecteurs de la nuit étaient absent, on remarquait aussi l’absence des 2 lecteurs des mystères les plus prometteurs.
Ils sont resté longtemps a observés la forme échangeant des regards derobés

Il ne se passe rien au cours de quelques jours, Ils semblerait que le conseil se contentent dÂ’observer, je passe donc directement au 9 jours

9eme Jour du cycle de la destruction
Des bruits étranges parcourent notre communauté, Maarch et son petit groupe de fidèle est réapparu, L’on parle de sacrifice, fait pour apaiser la créature, on parle de rite étrange d’un retour a l’innocence des premiers nés, Certains parlent meme que Maarsh demande que l’on retire de notre spiritualité la part que nous avons acquise depuis que nous arpentons le monde. Quelle est la signification de tout cela je l’ignore mais les ténèbres nous gagnent.
Le conseil a décidé de continuer a étudié la créature avant de choisir la voie a suivre. Ils ignorent complètement les agissements de Maarsh et ses frères. Ils désirent les entendre longuement avant de les exclure des cercles des dames.
Galain m’as amené dans la grotte ou nous avons échangé nos vœux et conçus notre enfant. Grâce a ses pouvoirs il a invoqué plusieurs illusions afin de masqué l’entrée. Nous avons remplit la grotte avec diverses affaires Suit une longue description des diverses affaires que je passe sous silence par soucis de lecture mais que je peut bien entendu vous transmettre. J’ai placé a l’intérieur une réplique du bassin aux miroirs. Si nous devons nous réfugier à l’intérieur nous pourrons garder contact avec le reste du monde. Un froid immense m’envahit, je ne suis pas d’habitude sujet de prémonitions mais je suis certaines que le pire est a venir et que nous ne survivrons pas a cette épreuve.

12eme jour du cycle de la destruction
Maarsh et ses frères auraient commis de exactions atroce dans les communautés isolés, il annonce d’étrange prophétie ignoré de tous depuis longtemps. Le chant des oiseaux nous apporte des flammes ténébreuses. Depuis la naissance de la nuit le conseil débat, les avis sont partagés certains veulent aller voir le fileur de la destinée pour en apprendre plus, d’autres désirent réfléchir a un moyen de prendre contact avec la forme étrange. Les esprits se sont échauffés car le chanteur de la lune a dit au gardien lumière qu’il parlait sans réfléchir.
Afin que les esprits se calme il a été décide de procéder a une légère méditation le conseil reprendra dans 2 jours.
Discrètement nous avons préparer notre grotte, je crois que nous ne sommes pas les seuls a rechercher des refuges, notre belle harmonie semble se déliter avec le temps. Les regards se font furtifs. Depuis cette funeste nuit il n’y a plus de chants dans les clairières, Les luths se sont tus.

15eme jour du cycle de la destruction
Syl et Selene ont benis notre communauté, Saenel a vu naître son enfant cette nuit, C’est une jolie petite fille, La joie est revenue car c’est le deuxième enfant qui est né cet année. Nous avons ressortis les luth et les harpes. Les feux se sont allumés, Les chants se sont élevés au centre de la clairière, au centre de la forme les arc en ciel ont repris, ils oscillent au rythme des harpes. Le ciel s’éclaircit, l’aube se nimbe de rouge. La fête se disperse, en passant prés de l’étrange être au centre de la clairière je peut observer de lourds volutes noirs qui prennent naissance à sa base.
Quelle atroce nouvelle, des messagers sont arrivés en ce début d’après midi. A quelque lieux de notre cité une famille à été retrouvée sans vie. Leur essence vitale a été absorbé par quelque chose. C’est un des tisseurs qui a senti l’utilisation des arcanes de l’ombre à l’aube. le peu de joie que nous avons reçu cette nuit a disparut.
Le conseil s’est réunit. Un groupe de sage va être formé pour étudier l’étrange forme apparut au centre des clairieres villes
Plusieurs braves vont également formés une expédition afin d’interroger le fileur du destin.

17eme jour du cycle de la destruction
La tristesse a envahie notre vie, les décès se multiplient, dans chaque communauté isolée on retrouve des corps drainés de toute vie, leurs visages reflètent l’horreur qui a saisit leur ame. Qu’elle est la créature maléfique qui les as saisies ? que se passe t’il qui amene la peur et la mort parmis nous ? Plusieurs recherchent des traces, mais rien n’apporte de solution. Toutes les communautés isolées nous ont rejoint. Plein de visage inconnus qui il y a peu nous aurait remplis de joie et qui maintenant ne font que reflétés la peur que nous vivons jours après jours.
Souvent je passe prés de la forme, je constate qu’il y a de plus en plus de volutes sombres qui s’agitent reflétant les tourments de mon cœur.
Le maitre des tisseurs de la nuit m’as observé d’une maniere étrange. Je ne sais pourquoi mais lorsque je passe a coté de la forme il me regarde intensement puis pose son regard au trefonds de la créature.

20 jours du cycle de la destruction
Depuis 3 jours il pleut, meme le temps d'habitude si clement est devenu maussade
Le conseil s'est decidé. Ils desirent consulter les enfants de l'ombre et de la lumiére Syl et Selene?
Deux groupes vont partir Ă  leur rencontre des cette apres midi. J'espere que Silemna et Lorein vont pouvoir nous expliquer ce qu'est cette forme bizarre
Maarch est venu. Il à refuser de rendre les armes. Je suis sure qu'il est parti prenante des massacres. La Créature s'est couverte de noir a son approche. Il a parlé d'un feu dévorant qui nous nettoierait notre âme. Il a dit qu'il s'etait entretenu avec les ames des parents séparés. Le grand pretres des ombres l'as chassé de la ville. Les volutes ont disparus mais il est certains qu'il y a moins de couleur en ce moment.

23 jour de l'ère de la destruction
L'aube s'est paré de mille feu ce matin, Envellopée dans une robe de soie aux nuances de blancs et d'argents Silemna est venue s'entretenir avec les membres du conseil. Puis comme elle est apparue elle est partie, Le conseil n'as rien laisser transparaitre de la discussion mais il semble troublé. Lorein devrait arriver ce soir.
A coté de la forme sont apparus ceux qui etait parti à la recherche du conteur de la dstinée. Sur leur visage sans vie restaient les marques de la terreur qu'ils avaient rencontrés. Leurs ames avaient été arrachées a leurs corps et il ne pourront jamais connaitre la douceur des iles benies ou nous nous rendons lorsque nous abandonnons notre envelloppe charnelle. Dans le coeur de la forme les voltutes sombrent se sont fait dominant, tant que les corps sont restés a cotés d'elle. De longs filaments noirs se tendaient comme si ils voulaient attirer les corps a l'interieur. Je prie chaque jours la gardienne de l'ombre de venir à notre aide.

24 Jour de l'ere de la destruction
Lorein n'est pas venu cette nuit. Les corps de ceux qui sont allé le cherhcer nous ont été rendus mais leur ame est prisonniere, destinée à errer pour l'eternité sans connaitre le repos. Au bout de la nuit le Conseil a decidé de commencer l'étude de la chose/créature/concept.
Maarch est revenu. Il à l'air d'un prophete fou, Son visage est have et sans teint. Il a hurler des choses incoherentes, Le temps est venu, nous allons etre jugé, les etoiles sont en place pour sa venue...
Le haut pretres des Ombres nous a enjoint a reprendre les préparatifs de la fete. Elle aura lieu dans 3 jours et nous sommes en retards. Je suis aller cueillir des fleurs afin de faire des guirlandes. Mon Bébé a dit ses premiers mots aujourd'hui, pendant que je tressai mes fleurs et dans la créature un long filament Arc en Ciel s'est dirigé vers lui. J'ai réelement l'impression que cette créature nous observe et nous étudie.

25 jours de l'ere de la destruction
Le grand conseil ne veut plus que nous accedions à la zone ou la colonne est présente. Ce sont les mages, les sages et les pretres qui restent dans la clairiére. Nous les voyons observer et de temps en temps un filament nnoir ou un filament arc en ciel ondule et se dirive vers une personne
Peu de mots sont echangé, des regards, des silences éloquents.
Nous continuons les préparatifs pour la fète, j'espere qu'elle sera reussit. Plusieurs bardes ont composé des lais pour cette occasion.
Dans deux jours nous oublierons ces temps incertains pour nous livrer a la fète

26 jour du cycle de la destruction
La fete de la lune aurat bien lieu demain. c'est un soulagement de savoir que noter peuple est encore capable de chanter et creer meme au milieu de ces temps si troublé.
Maarch a lancé une attaque contre une patrouille. Un survivant nous a expliqué que plusieurs elfes les ont attaqués en usant des arts sombres ou des fleches. Maarch etait à leur tête vociferant, il chantait la gloire d'un etre venu pour nous juger et se pretendait son heraut.
Pendant que l'eclaireur expliquait cela au conseil la forme est devenue rouge sang puis noire elle a ensuite reprit ses douces ondulations Arc en ciel

27 jour du cycle de la destruction
L’agora se remplit, les atours chamarrées se mêlent au vêtements plus sombres des prêtres de la lune. Nous sommes décidés à célébrer la grande fête de la lune ce soir. Chacun de nous apporte fleurs, gâteaux, liqueurs, musique et joie. Les voies des chanteurs s’élèvent présentant ce qui va être la nuit. Autour de moi rayonne la joie.
Les cris d’émerveillements des enfants qui découvrent des amoncellements de desserts. Le regard faussement courroucé des mères devant les mains avides qui s’emparent des douceurs, regards qui se détournent pourtant permettant a nos enfants de découvrir des saveurs longuement élaborées au fil du temps.
Déjà les baladins se mettent en place, des petits groupes écoutent chants et légendes les acrobates rivalisent de témérité pour attirer les regards des dames. Nul ne fait mention de la forme qui nous surveille. Moi aussi je l’observe, elle semblent guetter ou attendre quelque chose.
Maarch rode non loin de la foret, ses fanatiques ont essayés de faire des incursions parmis nous mais il leur a été demandé de ne pas troubler les cérémonies.
Je prépare mon fils, La présentation à la lune va être longue ce soir car il y a trois enfants à présenter cela ne s’est pas produit depuis 427 ans dans notre communauté. Tout d’abord je le baigne dans une eau odorante mélange de jasmin, de lilas et d’iris. Il fronce son nez, les arômes ont l’air de le surprendre. Délicatement je prépare sa robe, depuis le temps que j’attends cette cérémonie. J’admire mon enfant, sa chevelure blondes dans laquelle j’ai tressée des fleurs de lilas et de violette, Je lui passe cette robe que j’ai eu tant de mal a faire, tresser chaque fil d’argent avec des fils de lin et de soie, Chaque fil a la couleur de la lune je sourit en le voyant se tortiller a l’intérieur et caresser la douceur de sa tunique. Bientôt il sera un enfant de la dame de la nuit comme six mois plus tôt il est devenu un enfant de la dame des mystères Sûrement Selene et Syl mais les références ne sont pas assez claire pour que je puisse confirmer.
Le grands prêtre de la dame de la nuit nous fait l’honneur de présider à la cérémonie. Dans ses yeux je lit toutes la tension de ces derniers jours. Parmis les rangs clairsemé je devine le travail de Maarch et sa corruption. L’attente est longue qui mène du coucher du soleil au lever de la lune.
Je me présente devant le grand prêtre, mon compagnon s’avance, ensemble nos bras forment un berceau dans lequel repose notre enfant. De part et d’autres de nous deux autres couples ont fait de même. La foule se presse pour assister a cet évènement si rare. Le grand prêtre me sourit, son regard est plein de joie et de tendresse, il entame la prière, autour de nous la mélopée de bienvenue s’élève. De la main du prêtre coule de la poussière de lune, elle baigne le front de mon bébé.
Une femme brise le cercle des prêtres, sa robe panache des tons de vert et de rouge, sa longue chevelure noire descend jusqu’au sol, ses yeux semblent insensible. Tout mon corps est saisi de tremblement, je serre mon fils contre moi. Mon compagnon s’interpose entre elle et nous, la dame sourit, elle lève ses bras blancs comme la neige et ses mains viennent délicatement se placer sur les joues de mon aimé. Tout le monde est figé dans l’attente, leur visage se rapproche, leurs lèvres semblent se toucher. Des larmes montent a mes yeux.
Le corps de mon aimé se raidit, il est pris de spasmes, ses bras s’agitent desesperement. Ses vêtements se mettent a brûler. L’on peut distinguer au travers sa peau qui se noircit. Personne ne bouge. La femme relâche son étreinte. De ce qui fut mon compagnon il ne reste plus q’une forme noire qui se tourne lentement vers nous. Un feulement sort de sa bouche.
Nous comprenons a peine les termes. Le jugement à été rendu.
Â…
Le jugement a été rendu ?
Qu'est ce que cela signifie ?
Autour de moi des gardes affluent , des bras me ramène vers le cercle familiers de mes amis, je ne distingue plus rien au travers des larmes.
L'ombre se dresse devant la femme, prête au combat. Cette dernière sourit elle semblent attendre
La forme qui nous a observer durant tout ces jours a laisser place a des créatures de cauchemars. La plus grande d'entre elles fait plus de 15 pieds de haut, les muscles jouent sous une peau purpurine. Des bras musculeux tiennent une énorme hache à double tranchants. Sa tête difforme est surmontée de deux cornes ivoirines. Autour d'elle des créatures identiques mais plus petite se massent.
Pendant une seconde d'éternité il ne se passe rien, puis notre peuple s'égaille en proie à la panique. Je fuis mon coeur haletant espérant sans y croire que ce n'est qu'un rêve.
Je croise des amis en armes prĂŞt Ă  sacrifier leur vie pour que nous puissions fuir.
Des bras me tirent vers le corral, on me saisit, je sens que l'on me prend mon fils, je hurle, je suis sur un cheval mon enfant serré contre ma poitrine.
Une fuite Ă©perdue commence.

28 jour du cycle de la destruction.
Je sors de ce rêve éveillé, autour de moi il n'y a que des gens hagards, nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, chacun reste isolé, prostré dans son coin. Un soldats m'apporte a manger, devant mon refus il me force. Je ne veut plus ni manger ni vivre, je veux sortir de cet enfer.
Je remonte Ă  cheval , de temps en temps je m'Ă©veille pour m'apercevoir que le paysage a changer. Le jour s'Ă©coule insensible Ă  notre douleur.

29 jour du Cycle de la destruction
Les chevaux sont épuisés, Nous sommes tous epuisés. Depuis ce matin le ciel charrie des cendres et le soleil n'est plus visible. Le vent porte les pleurs et les gemissements de notre peuple. Que nous arrive t'il? pourquoi cette destruction contre nous?
Je ne parviens meme plus a pleurer. Dans quelque heures nous rejoindrons une autre de nos cités. J'espere qu'elle aura été épargné par cette douleur et ce chaos.
Notre marche se fait plus lente. Nous croisons des demeures isolées ravagées par les flammes ou encore totalement vidées de toutes vie, alors que les objets semblent nous dire que les habitants peuvent arriver à tout instant.
Nous avons croisé un petit groupe de gobelins, ces stupides créatures ont commencé leur pillage de nos demeures. Ils se sont enfuis à notre vue, pourtant nous aurions eu du mal à les vaincre, le courage ne semblent pas être leur qualité première.
La nuit remplace le jour, dans ce déluge de cendre nous distinguons à peine la différence. Nous approchons d’une de nos cités. Les postes de veille semblent abandonnés. Nous nous installons a l’intérieur, quelques réserves de nourriture stoqués là améliore grandement notre maigre pitance. Demain nous entrerons dans la cité et nous retrouverons de gens de notre peuple.

30 jour de Cycle de la destruction.
Cette nuit mes rêves ont été calme, peut être étais je trop épuisée. Nous prenons la sente qui mène a la cité. Les taillis laissent place a des allées de chênes. Pourtant un sentiment angoissant né en moi, Le silence de la foret n’est pas semblable a celui que nous connaissons d’habitudes. Nous pénétrons plus avant, du sommet des arbres de long filament argentés descendent vers le sol.
De la soie, des filaments d’une soie encore collante, nos pas se font plus rapide. L’entrée de la cité, celle ci est entièrement recouverte d’argent. Immobile et silencieuses.
Dans une maison nous découvrons des corps, livides et froids. A la base de leur cou des marques en formes de crochet nous indique comment ils ont été tués. L’arc que fait leur corps et le masque rigide de leur visage nous emplis d’effroi devant leur agonie.
Nous nous retirons de ce lieu, l’âme en pleurs.
Est ce partout pareil ?

31 jour du Cycle de la destruction
Il n’y a plus d’harmonie même entre nous, certains sont partis sans un mot, solitaire se préparant a un trépas promis. Plusieurs ont pris les armes. Ils désirent combattre et espère sauver notre race. Certains se terrent. Je ne sais même pas qu’elle conduite adopter. De la cité prises sous les soies nous avons ramener de la nourriture. Les chevaux se sont un peu reposé. Demain nous repartirons vers le nord pour d’autres cités, espérant que certaines ont été épargnées.
Au milieu de l’après midi elle sont apparus, silencieusement, la première a glissé d’un arbre accroché a un fil. Elle s’est délicatement posé sur l’épaule d’un veilleur. S’est approché de son cou, les crocs luisant de venin on mordu, un hurlement, un corps qui s’arque et qui retombe au sol. Et la encore l’horreur de voir sous nos yeux cette transformation en une ombre noirceur / vide noir démoniaque. D’autres sont apparus proche si proche. Encore une fois nous avions fuit. De notre groupe nous n’etions plus que quelques dizaines fuyant un destin que des puissances avaient tracés pour nous

Par Yodavid le 9/2/2002 Ă  21:05:23 (#895230)

32 jour du cycle de la destruction
La route encore, la fatigue et la peur. Nous avançons sans but. Plusieurs personnes nous rejoignent d’autres partent sans bruit. A trois reprise nous avons combattu. Chaque fois nous avons réussit à repousser les créatures mais plusieurs des nôtres ont perdu leur âme et leur vie dans ce combat.
Mais le combat le plus dur a été lorsque nous avons du combattre les nôtres. Ils sont apparus silencieusement, les armes dressées. Leur leader nous à sourit. La haine se lit dans ses yeux, une litanie lancinante s’échappe de ses lèvres Maarch P’tang, le jugement est la … Ils ne sont plus vivants ce ne sont plus que les jouets abjects de démons sans âme. Le combat fut bref, incapables d’en appeler correctement a des forces mystiques nos propres forces les ont massacrés. Puis nous avons pleurés, jamais avant ce jour une bataille entre nous c’est produite.
Nous avons pris le temps de prier pour eux, notre errance va continuer jusqu'à notre déchéance totale.

33 jour du cycle de la destruction
Nous approchons enfin de ce qui est une des plus belles cités de notre peuple, dans quelques heures nous aurons rejoint le berceau de notre monde. Depuis ce matin le soleil brille à nouveau. Il réchauffe nos corps mais surtout notre esprit. Des sourires apparaissent dans notre groupe. Nous voyons la fin de ce cauchemar. Nous avons trouvé une ferme intacte, en ce moment il y a un grand festin, un des soldats a trouvé un luth et chante sa joie de revoir le berceau de notre peuple. Nous avons décidé de rester la et de repartir demain a l’aube. Nous avons besoin de repos. Dans la ferme j’ai trouvé des vêtements d’enfant. Mon fils est content de se retrouver au sec et au chaud. Nous nous reposons a tour de rôle. Un bruissement léger de chants me berce alors que je m’endort.
J’ai put dormir sans faire de cauchemar, mon esprit et mon corps son de nouveau en harmonie, reposée.

34 jour du cycle de la destruction
L’aube, l’incandescence du soleil qui se lève sur les collines. L’empressement a seller les chevaux afin de partir au plus vite. Notre petit groupe se mets en marche, deux petites collines a franchir et nous verrons enfin la foret verdoyante.
L’enfer de nouveau. Il ne reste rien, tout a été brûlé, les troncs calcinés se dressent ultime témoignage de ceux qui fut la splendeur de notre peuple. Ca et la des flammes consument les derniers vestiges d’une cités chantante.
Quel est la force terrible qui a détruit ce lieu. Comment brûler en quelques heures des milliers d’arbres ?
Ou sont les gardiens, ont il péris eux aussi en tentant de défendre les arbres. Nous avançons vers la cité. Espérant vainement trouver un survivant. Rien, il ne reste rien. Nous avons trouvé les restes de gardiens, leurs branches tordues et brûlées. Notre ultime espoir s’est évanouit. Nous errons sur ce lieu carbonisé.
Je reste sur mon cheval, mes yeux clos je me remémore ce lieu si plein de vie. Le vent se lève, une forte bourrasque, l’air chaud m’enveloppe, une vague de flamme sur ma droite engloutit des corps. Mon cheval s’emballe, je me maintient difficilement en selle. Du coin de j’œil j’aperçoit une aile mordorée. Apres je ne me rappelle que mes efforts pour tenir en selle et fuir ce cauchemar. Plusieurs lieux parcourues au galop, je maîtrise enfin le cheval. Maintenant je suis seule avec mon enfant. Je vais rejoindre le refuge que nous avions preparé.

36 jour du cycle de la destruction
Je suis enfin arrivée, deux jours à me dissimuler et a fuir des monstres et des démons. Deux jours d’errance de cris et de larmes.
Je clos cette porte d’onyx que nous avons eu temps de mal a installer. Autour d’elle scintille les protections. A par moi et mon fils plus personne ne pourra la franchir. La sécurité enfin. Mais a quel but, pourquoi vouloir continuer ? Combattre, subsister, ou simplement voir grandir cette petite chose qui babille ignorante de notre drame. Dans un coin de la grotte je vois le bassin qui me permettra de garder un contact avec l’exterieur.

37 jour du cycle de la destruction
Le repos enfin, le calme au fond de cette grotte.
Est ce que je sortirai un jour de ce lieu ? Est ce que je sentirai encore sur mon visage la douce caresse de la brise ?
La mort a ravagée mon monde, mes amis, ma famille ne sont plus. Je reste la à contempler mon enfant, sans force ni volonté. Je regarde ce livre ou j’ai écrit mon insouciance et ou je décrit notre destruction. Que n’ais je périt avec mon peuple. J’ai fuit pour cet enfant qui n’entendras jamais la joie et l’innocence des jours bénit ou notre seule préoccupation étais de composer un chant pour faire naître un sourire chez nos amis.
Bientôt je verserai de l’eau dans le bassin, bientôt j’irais à la recherche de survivants grâce à la magie qui nous lie les uns aux autres, Bientôt je saurai si cette destruction sera totale ou si notre civilisation saura se relever de ce desastre.

38 jour du cycle de la destruction
Lentement je verse de l’eau dans le bassin, les runes se recouvrent, scintillent, l’eau se calme. Le fond du bassin se fait miroir et je lance mon esprit à la recherche de mon peuple. Des images fugaces se forment. Souvent je ne vois qu’une ombre qui erre. Je sais pourtant que c’est l’un des nôtres. Déchu, brisé, condamné à une immortelle errance, mort et pourtant vivant ne pouvant pas gagner le repos des îles bénies.
Je me détourne d’eux. trop souvent je crois qu’elle savent que je les observent. Et en retour je sens le poids de leur regard se poser sur moi. Trop souvent aussi je vois un survivant fuyant son terrible destin et une ombre proche, trop proche. Je maudit mes pouvoirs trop faible trop mal entraînés. Incapable de prévenir le fuyard. Je ressent l’approche, et je détourne mon esprit. Je ne connais que trop l’effroyable conclusion.
Dans le lointain deux ombres sÂ’Ă©loignent a la recherche dÂ’une victime.

39 jour du cycle de la destruction
Mon regard se porte vers le nord. Là bas si loin. Là où les cités ne sont pas au cœur des forets mais faites de marbre blanc, longues flèches pointant vers le ciel, érigées par de puissantes magies. Cet endroit que je n’ai jamais vu qu’a travers les yeux de mes amis.
En ces lieux le destruction n’est pas complète.
Si loin, ces villes ou nous devions nous rendre, nous avons échoués. J’observe les allées et venues. J’observe surtout les armures resplendissantes. L’assurance de combattant expérimentés. Des mages et des prêtres passent parmis eux offrants protection mystique et bénédictions. La foule qui feint la joie pour offrir aux combattants une force qui ne l’habite déjà plus.
Les derniers espoirs de notre peuple, mes derniers espoirs pour sortir de cette grotte, mes derniers espoirs pour mon fils.
Je détourne mon regard. je prie serrant contre mon cœur le dernier fil qui me raccroche à cette vie. Cet enfant qui m’est si cher.

40 jour du cycle de la destruction
Je ne peut pas m’empêcher de revenir sur cette armée. Chaque moment ou mon esprit divague je veut réactiver le miroir et voir les soldats se préparer. Seront il capable de vaincre cet ennemi ?
Je résiste parfois à cette pulsion. Je cherche de quoi occuper. Magie, couture, écriture, chant ne m’occupent l’esprit que quelques instants. Sans cesse mon regard revient au bassin, mes jambes se redressent et mes pas me mènent vers le bassin.
Les minutes s’egrennent. je prépare de quoi nous nourrir. Mu sans réflexion mes mains vont de l’assiette a la bouche avide de mon fils.
Le temps nÂ’as plus de prise et pourtant il rythme toujours mes moments.
Je me réveille devant le bassin chantant les runes.
L’eau s’éclaircit et je voit l’armée en route. Les ors des bannières flottent au vent. A l’arrière montés sur de chevaux caparaçonner chevauchent les nobles et les prêtres. Parmi eux je reconnaît une figure d’effroi trop connue. Ce teint mortuaire, ce regard hanté. Maarch marche au milieu d’eux prodiguant conseil et poison.
Je tend toute ma force et ma magie vers eux pour les alerter. Plusieurs heures se sont écoulées lorsque je reprends conscience.
La nuit a recouvert l'armée. Incapable de la retrouver je sanglotte en silence pour ne pas perturber l'enfant qui dort.

41 jour du cycle de la destruction
L’aube enfin, j’avale les mots servant a activer le miroir et je dois recommencer plusieurs fois avant d’obtenir une image nette. L’armée a parcouru plusieurs lieues. Elle a prit position sur une colline fortifié.
Les archers vérifient les empennages. L’infanterie regarde une dernière fois les attaches des armures puis aiguise les lames. Répartit au milieu des formations en armure mages et prêtres semblent incongrus dans leur robes. Mais je connais leurs pouvoirs destructeur et leurs talents pour soigner.
Plus haut les cavaliers pansent les chevaux. Je m’arrête sur chaque visage. Pour chacun d’eux j’envoie une prière aux dames. Plus haut encore les nobles et les commandants, rassemblés autour d’une table, ils préparent le combat. Bientôt chacun d’eux va rejoindre sa troupe. Ils vont tisser des sorts avec tous les soldats pour les protéger et les guider. Vulnérable entre tous mais pourtant indispensable. Maarch est présent, je le vois sourire et commenter, apporter ça et la précision ou information. Mon cœur se glace à sa vue.
Ma vision s’envole, je franchit vallées et rivière et j’aperçoit enfin les ombres en marche. Guidées par un terrible instinct elle franchissent tout les obstacles en volant. Derrière se dissimulant j’apercois les creatures infernales qui ont semés la terreur chez mon peuple.
Epuisée je me retire. Je sais que bientôt je vais revenir observer …
Â…
Les cors sonnent, dernières courses pour prendre sa place. En rang serrés les ombres s’avancent. Elles tombent l’une après l’autre, transpercés par des traits de lumière qui arrachent lambeaux par lambeaux la malédiction imposée.
Les archers suivent le rythme de leur danse de mort, d’un mouvement fluide ramasser une flèche, l’amener a la corde, redresser l’arc et lâcher la corde. Recommencer, inconsciemment, sans même chercher une cible des yeux. La vague se brise et reflue. J’observe les quelques corps au sol. J’en reconnais certains. Ils étaient déjà mort, mais les flèches les ont enfin libérés de la malédiction.
Les troupes se reforment, des ombres se glissent discrètement mais aucune ne parvient à rejoindre l’armée. Le calme, d’autres tentatives dérisoires.
L’assaut enfin, la course vers les premières fortifications. Créatures difformes qui tombent, piétinées par les sabots des rangs arrières. Pluies de flèches, de flammes et de pierres. Les premiers mage qui s’écroulent épuisés par les efforts pour maîtriser des forces brutes. Les archers qui se débandent pour laisser place à l’infanterie et qui vont se reformer plus loin, laissant derrière eux quelques malheureuses victimes de cette folie
Les images se brouillent, je suis incapable de suivre les mêlées. Sur une aile l’infanterie recule, les cavaliers qui chargent, repoussant la marée démoniaque, piétinant corps, ombres et démons.
Il n’y a plus d’individus, il n’y a que deux masses qui s’enveloppent et s’insèrent l’une dans l’autre.
La nuit s’approche, le reflux. L’armée qui se retire avec réticence puis qui se brise, fuite éperdue pour sauver sa vie.
Derrière le bassin je jubile. Vainqueur. Les créatures démoniaques qui fuient en tout sens, mon peuple qui les poursuit et qui haches les retardataires. Une froide rage réchauffe mon ventre, je souhaite être présente. lever l’épée et frapper encore et encore. Anéantir ceux qui m’ont prit mon amour et ma joie.

42 jour du cycle de la destruction
Je m’éveille avec joie. Vaincu, écrasé, je suis certaine que nous pouvons vaincre.
Je vais sortir, retourner au village pour récupérer des affaires. Peut être même une épée.
J’emmaillote mon fils. Ce matin il ne pèse rien. Je vole à travers les buissons.
Le village enfin, déserté. La nature a déjà repris possession de notre monde.
Je trouve un peu de nourriture, des vêtements, l’épée de mon père. Je me promène de maison en demeure, rafraîchissant des souvenirs. La demeure de Saenel, les vêtements de sa fille. Pauvre enfant qui n’auras vu que quelques jours de joie. Mon regard s’attarde sur les lieux aimés.
Je vois une ombre, je me met dos au mur et brandit l’épée. Elle vole frappe pendant que je murmure des runes de lumières. Tellement facile, tellement dérisoire. Le petit corps est tranché en deux. Je fuis ce lieu de mort non sans avoir déclenché un incendie pour détruire à jamais ma vie, mon enfance, mon monde.

43 jour du cycle de la destruction
Je voudrais pouvoir m’étendre en ne jamais me relever, je voudrais ne plus entendre les cris d’agonie de mon peuple au fin fond de mes cauchemars. Seule la voix de mon fils me force à me lever et sécher des larmes inexistantes d’avoir trop pleurée. Quand je l’entends je pense à la fille de mon amie, trop jeune pour avoir reçu son nom mais qui n’en as pas moins reçu le baiser maudit de ces créatures.
Je nÂ’ai plus de force, je nÂ’ai plus de courage. Je contemple les flammes ce livre Ă  la main. Personne ne le lira.
D’un seul mouvement je pourrai le détruire.
Pourtant je relis certains passage, liens des jours heureux, espérant qu’ils reviennent un jour.

44 jour du cycle de la destruction
J’erre dans cette caverne. Lucidité, cauchemars, errance somnambule se succèdent. Quitter ce lieu pour affronter un trépas promis, tenter de rejoindre ce qui reste de nous si loin, attendre une victoire improbable mais possible. Je prends une décision pour en changer immédiatement. Sans la présence de mon fils il y a longtemps que je me serai abandonnée au repos. Pour lui j’ose croire que le printemps sera couvert de fleurs et de joie.
Je retourne au bassin, mon esprit papillonne à la recherche des survivants. Trop souvent ce sont des ombres que je vois. Trop souvent j’aperçois périr l’un des miens, isolé, traqué. Alors je me détourne. Rarement l’un d’entre nous parvient a rejoindre une de nos villes encore debout. Là bas au loin les troupes se reforment pour une bataille de plus.

45 jour du cycle de la destruction
La porte de mon refuge à tremblée toutes la journée sous les assauts d’un démon et d’une ombre. Les runes ont flamboyés, soumises à rudes épreuves, mais elles ont supportées l’assaut. à la nuit tombante elles se sont retirées mais je sais qu’elles reviendront.
Je revient observer l’armée, prête au combat. Là bas la nuit vient, la brume se lève, nimbant tout d’un linceuls blafard. Le silence enveloppe les troupes.
Drapé d’un halo de lumière verdâtre, un spectre démoniaque s’approche du camp.
Une voix sépucturale s’ élève
Vous avez été jugé indigne
Combattre ne sert Ă  rien
Il est temps de recevoir le baiser du juge.
La créature se retire sans bruit. Dans le camp fortifié la terreur saisit les soldats.

46 jour du cycle de la destruction
La plaine, le son des cors de guerre retentit, la brume irréelle s’est retirée. Laissant place à une foret de créatures infâmes. La marée s’ébroue, piétinant le sol humide de rosée. Une pierre enflammée s’écrase, puis une autre et encore. La terre se recroqueville devant l’ichor sinistre qui l’inonde. Le flot poursuit sa route. Les flèches se joignent aux pierres. Le ciel vibre sous les puissances déchaînées lorsque les mages entrent en action. Les prêtres se joignent aux troupes, dispensant leurs dons sans compter leur énergie vitale.
L’avance encore, les premiers remblais, poussé par les rangs arrières, les premiers démons s’abîment dans les fosses ou s’empalent sur les pieux dressés. Même les orcs aurait refluer devant ce massacre, mais l’avance se poursuit, inexorable.
Maintenant c’est le corps à corps. Les archers ont délaissés leurs arcs et empoignent leurs épées. La mort fauche les soldats. Chaque fois que la mort est proche les runes s’enflamment, consumant dans une même étreinte victime et tueur.
Nous reculons, pas à pas. La cavalerie charge sans arrêt essayant de libérer les elfes à pieds. Les lourds chevaux piétinent les masses grouillantes. Puis le cheval stoppe, bloqué, englué dans les corps et l’ichor. Le cavalier chancelle, tombe. Une vague de flamme, l’un de nous qui disparaît. Un de plus perdu corps et ames dans cette fureur.
LÂ’appel, lÂ’arrĂŞt puis le reflux. Certains qui trouvent encore la force de reprendre lÂ’arc, les derniers soubresauts.
La nuit qui sÂ’annonce. Les charognards qui sÂ’apprĂŞtent au festin.
Victorieux, Oui, à quel prix?. Combien ont péri ce jour ? Combien avant la destruction finale.
Epuisé par cette veille, je m’étends, mon fils serré contre mon cœur.

47 jour du cycle de la destruction
Je revient sans cesse à ce champ de mort, comme un papillon qui revient prés de la flamme qui le consume, mon âme qui se consume. La nuit a laissé place a la bruine. On ne distingue rien. Des sons assourdit.
Je distingue des formes, fantômes évoluant sans grâce. Réunit sur un îlot de sécheresse. Les ombres marchent vers eux, des éclairs crépitent. L’ombre se tord et disparaît. Un corps qui se vide de son sang. Les énergies affluent. Forcées par une volonté inhumaine elles sont guidés vers des pentacles. Dans l’un d’entre eux une forme se précise, incomplète, issu du sang des elfes, nourrit du sang d’une race.
Une lueur brise la pluie. Les pentacles ont laissé place à des portails vomissant des légions d’horreur.
Cela n’auras de fin qu’a notre destruction. Mes dernières larmes se mêlent a l’eau du bassin troublant la vision de ce que je ne veut pas voir.

48 jour du cycle de la destruction
Nous ne sommes que larmes, nous ne sommes que sang.
La mort recherche nos âmes, la mort décime nos rangs.
Les escarmouches se succèdent, prémices d’une déroute
Nous résistons encore mais la joie à disparu. Longue attente de notre avenir déjà tracé, nous savons tous notre avenir. La mort nous attends. Spectatrice impuissante j’observe le crépuscule de notre peuple.
Je joue, j’habille mon fils comme mes poupées, essayant robes et toges, coiffes et rubans. Il ri, s’amuse de mes caresses et de mes jeux.

49 jour du cycle de la destruction
Une nouvelle aube. Une journée supplémentaire à observer la désintégration de mon monde. J’ai envie de retirer les runes qui protége mon domaine, pourtant je ne peut m’y résoudre. J’ai peur, si peur des ombres de cette nuit absolue qui nous guette.
La plaine, pourquoi est ce que je revient sur l’horreur, qu’est ce que j’espère de ces visions. Mon regard s’attarde sur Maarch, il à survécu. A tout les combats, il trône au milieu des derniers défenseurs, un sourire flotte sur ses lèvres. Il se lève, se dirige vers ses fidèles placé en réserve.
Au loin une forme s’approche, immense, sa peau laiteuse contraste avec son armure de jais. Ses mains sont des pinces, on distingue des lambeaux de chairs encore accroché. Il s’avance sous le tirs des catapultes, détournant machinalement les pierres qui s’abattent sur lui. Il lève ses bras au ciel, invoque la foudre dans un ciel trop clair. Autour de lui le sol crépite sous l’impact. l’armée s’élance, lentement, en ordre. Les premiers rangs sont fauchés, la course vers les fossés. La horde est immense, des démons a perte de vue. Les mages qui s’écroulent épuisés par l’effort. Chaque pas gagné se fait sous une masse grouillante de cadavres. L’avance encore, inexorable. Les elfes qui reculent afin de gagner une position préparé à l’avance. La bataille continue, destructrice, les flammes qui consument les infortunés saisies par ces diables. La charge de Maarsh et ses troupes, la charge sur nos arrières, les lances qui transpercent les dos exposées. Mon poing qui frappe ce traître mais qui ne remue que de l’eau.
Trop de temps s’écoule avant que je ne puisse réactiver le bassin. J’assiste désespérée a la déroute totale de mon peuple.

50 jour du cycle de la destruction
C’est fini, il n’y à plus rien, nous ne sommes plus que quelques errants, cachés ou fuyants notre fin prochaine. Je n’ai plus aucun espoir en un avenir. Nous ne verrons plus fleurir le monde, nous ne chanterons plus la lune. Les forets n’entendront plus notre joie. Quel est cette créature qui s’arroge le droit de nous détruire, quel est ce montre qui efface complètement un peuple sans même s’en apercevoir.
Je reste la à contempler les débris de ma vie.

51 jour du cycle de la destruction
Rien que des morts, rien que des ruines fumantes. Piégés l’un après l’autre j’assiste au décès de mes frères. Seul subsiste ceux comme moi qui se sont enfermés. Pour combien de temps. Notre pouvoir est trop faible nous ne pouvons communiquer entre nous. Nous ne pouvons que nous apercevoir et présenter un air de confiance que nous n’avons pas. Je sais que bientôt nous ne nous verrons plus, je sais que bientôt je m’endormirai.

52 jour du cycle de la destruction
Je cherche Maarch, je veut le voir mourir lui et ses hommes. Je veut voir son corps se racornir et se transformer en ombre, après je m’endormirai. Il est là, lui et ses amis, paradant au milieu de ces créatures de cauchemars. C’est un grand rassemblement d’horreurs, mais la pire de toutes c’est de voir ce cadavre ambulant encore debout. Il règne de la tension dans le camp, certaines créatures se battent entre elles, la journée s’écoule. Au centre du campements les ombres se réunissent, Maarch prends la parole, en une langue gutturale. Les ombres se jettent sur les derniers suivants. Quelques monstres de plus, quelques elfes de moins. Je ne peut pas m’empêcher de verser des larmes pour ceux qui nous ont trahit et ont été payé en retour.
Les ombres se dispersent, elle partent à la recherche des quelques centaines de réfugiés dispersé a travers le monde. Seule ou par petit groupe, elles vont venir achever leur sinistre besogne.

53 jour du cycle de la destruction
nous sommes de moins en moins, même ceux qui se sont mis à l’abri se font prendre les uns après les autres. Pour nous aussi dans cette grotte c’est bientôt notre fin. Une ombre est proche, je l’ai entraperçu alors que j’utilisai mes dernières réserves d’eau pour le bassin. Je connais cette ombre, je sais qu’elle va pouvoir retirer les sorts, qui protége la porte. Je renforce les sorts mais je ne suis pas de taille.
Je vide le bassin, j’ai vu trop de mort, trop de sang. Avec l’eau se mélange mes dernières larmes. L’ombre à la porte est parti pour un moment. Mais je sais qu’elle reviendra. Le silence de la grotte n’est rompu que par les babillements de mon enfant.

54 jour du cycle de la destruction
L’ombre est revenu, elle est la tapi près de la porte, rassemblant ses forces pour ouvrir la porte. Je lui offre un dernier cadeau, avant la mort et l’oubli. Mon enfant dort, je vais le rejoindre. Avant je vais ouvrir la porte et la refermer sur l’ombre de Galain, ainsi nous serons tous les trois réunis pour l’éternité.
Je vais clore ce livre, prendre mon bébé dans mes bras et m’endormir pour un rêve sans fin.

Commentaire de Dame Ellian, le 17 octobre
Voilà l’intégralité de ce texte, il prendra place dans la bibliothèque du temple de Syl. J’ai remis l’original en place et détruit la grotte, l’ombre est enfin morte, détruite par Corwin, elle à rejoint sa dame et son fils. J’ai également remis une copie non traduite à dame Silemna.
Le soir dans la forét je contemple le chant du vent et je réve à une jeune fille qui berce un enfant.

Par Sancho Falcone le 9/2/2002 Ă  21:18:35 (#895301)

faudra me dire qui a eu le courage de lire jusqu'au bout , parce que moi je me suis arreté a la moitié du premier poste...

incroyable...

Par Fazban le 10/2/2002 Ă  6:07:43 (#897172)

*a remarqué le nouveau livre dans la biblioteque*

*a devoré le livre relatant cette tragedie*

Quelle tristesse, que de desespoir...

*referme le livre le coeur serré*

une telle horreur, une telle puissance...même si le miroir des réalités a été brisé et les forces de l'Haruspice divisées...serons nous de taille?...

Et comme certains schemats se reproduisent...

Que Syl nous protege !

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Fazban, Paladin de Syl
Nettoyeur de StoneCrest
Et Lapadin sur les bords

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