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Lorsque le coeur se meurt
Par Korben le 7/2/2002 à 22:45:32 (#883035)
On aime trop souvent toutes sortes de choses,
On s'encombre le cur de petites amours,
D'attachements légers, nés de futiles causes,
Comme d'actes sans but on appauvrit ses jours.
Et quand l'instant arrive où la grande tendresse
Cherche où s'épanouir en toute liberté,
Elle vient gravement, la sainte enchanteresse,
Et frappe, et trouve un cur déjà tout habité.
Lors, dolente, elle part et va voir chez d'autres âmes
Qui soupirent sous les étoiles, dans le soir,
Chez des âmes d'enfants et des âmes de femmes
Qui n'ont connu jamais de l'amour que l'espoir.
On aime trop souvent toutes sortes de choses,
On s'épuise le cur de moment en moment.
La lassitude vient de ces amours sans causes,
Et par petits morceaux le cur meurt tristement...
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Par sorsha le 7/2/2002 à 22:54:59 (#883109)
Par Nekros Shaytan le 7/2/2002 à 23:03:10 (#883167)
Par Mary Zenox le 7/2/2002 à 23:58:43 (#883539)
Par Korben le 8/2/2002 à 7:27:47 (#884644)
Par Snoopy le 8/2/2002 à 13:09:36 (#885934)
*réponds à la mélancolie*
Par Lenae Denvidiel le 8/2/2002 à 13:14:53 (#885963)
C'est l'esprit, l'âme qui s'obscurcit,
Après bien souvent avoir été meutrie.
Nos coeurs jamais ne se déssêchent...
Lenae Denvidiel
Apprentie Barde
Le brouillard n'est jamais loin
Le chant de la corneille
Par Elswindel Soon le 8/2/2002 à 16:54:40 (#887352)
Lorsque le cur se meurt, que lespoir est mort,
Il est temps de penser à un lendemain funeste
Que lâme appelle à grands cris pour que les tors
Subits caressent le granit dun lit qui empeste.
Inutile de se raccrocher au passer ni même lavenir
Quand tout nest que présent morbide de vie gâchée
A essayer de se mentir pour ne pas voir la réelle vérité
De son existence dérisoire alors quil vaut mieux partir.
Se laisser mourir et enfin sabandonner dans un râle,
Un dernier soupir, pour enfin être libéré dun fardeau
Trop lourd que rien ne saurait apaiser tant le pale
Et tortueux chemin de la délivrance nous semble haut.
Laisse toi aller, poète, au soulagement des maux en vers
Car nous mieux que tout autres savons quattendent les vers,
Voraces ascarides guettant sournoisement une mise en terre
Salvatrice, seuls êtres vivants pour qui nous sommes chères.
Lorsque cette cruelle vie elle-même na plus de saveur
Il devient vain de lutter car la mort tous nous surveille,
Du plus puissant des rois au plus humble poète rêveur,
Pour nous emporter dun baiser au chant de la corneille.
Lamentation..
Par Korben le 8/2/2002 à 19:04:49 (#888316)
Autrefois...
Il était des jours luisants de soleil printanier,
Où, glissant sur la mer planait qui brille toute,
Vers le port où finissait le voyage dernier
Majestueusement le vaisseau suivait sa route.
Au cur, où l'espoir creusait en paix son clair chemin
Il était de ces jours sereins dont profite la voile
Certaine de toucher son but le lendemain
Où, la nuit, chaque flot réfléchissait une étoile...
Désormais...
Il est des nuits de brume de où nul astre ne luit,
Où le vaisseau sur mer, aux vents des destinées,
Comme un grand monstre noir qui fend du front la nuit,
File sans savoir où, les vergues inclinées.
Au cur, cet océan que nul n'a pus sonder,
Il est des jours brumeux que nul soleil n'éclaire,
Où l'espoir, ce navire inquiet de tarder,
Subit les assauts des vagues en colère...
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Par Ethel Tvar le 8/2/2002 à 22:35:44 (#889850)
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