Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Feyd-Ehlan > Pour Kathryl
Pour Kathryl
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 18:32:23 (#880998)
Tu viendras avec moi.
On emmènera nos plumes,
Mais on s'écrira pas.
On vivra tous les deux,
Pas besoin de personne.
Je sais qu'on sera heureux,
Avant que le glas sonne.
Mais si tu veux pas partir,
Là haut sur la lune,
Je ne n'aurais plus qu'à t'écrire
Si j'oublie pas ma plume
Lenae Denvidiel
Apprentie Barde
Le brouillard n'est jamais loin
Par Matrode Snake le 7/2/2002 à 18:33:50 (#881012)
pas ossi beau que ceux de Kathryl mais c beau qd même :D
juste en passant *sifflote*
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 18:45:48 (#881138)
Et au milieu de ce champ
J'ai vu la tisseuse
Feyd
Et elle riait
Feyd
J'ai vu un long combat.
Et pendant ce combat
J'ai vu l'unité,
Tous les peuples unifiés.
J'ai vu l'Haruspice
Et ses suivants dans le supplice.
J'ai entendu les cris
De tous les corps meurtris.
J'ai vu l'Espoir renaître
Dans le cur de milliers d'êtres,
Et faire reculer
Le malheur incarné.
Mais ces vision confondues
Ne m'en disent pas plus
Sur l'histoire et sa fin
Sur notre futur incertain
Par Aina HarLeaQuin le 7/2/2002 à 18:49:00 (#881167)
Aina Vieille noreilles pointues :doute:
*flood* ... Pour Wave
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 18:53:10 (#881204)
Il avance parme les siens.
Avec l'aube, milles murmures, milles bruissements le saluent.
La brise caresse les branches des arbres et ce chant célèbre sa venue.
Inconsciemment, ses pas se confondent avec les milles bruits étouffés des sous bois.
Sa respiration lente est celle de la terre nourricière, la terre millénaire.
Son aura est celle de la foret : sa mère, sa sur, son amie de toujours
Dans les grands yeux de la biche qu'il croise, il n'y a aucune peur.
Il est parmi les siens.
Sa main contre l'écorce centenaire du chêne : Il sent la force, c'est sa force, il sent la vie, c'est sa vie : Titania
Il est son chevalier, son enfant, son frère, son ami à jamais
A Wave, paladin de Titania.
...Pour Sans-Nom
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 19:04:48 (#881305)
Elle lève de temps en temps la tête, semble réfléchir puis se remet à écrire.
"Tu crois que ça lui fera plaisir ? m'a-t-elle demandé"
- Je ne sais pas Vaeliss
*voix douce* mais si tu ne le fais pas
tu ne le sauras pas
"
Elle a eu un grand sourire et est partie choisir méticuleusement une belle page de parchemin.
Assise près de la fenêtre, il y a quelques rayons de soleil qui filtrent à travers les nuages gris et tombe sur sa tignasse rouquine.
De temps à autre, elle me regarde et je lui fait de petits signes d'encouragements.
Berethan, son frere, malgré les quelques années de vie dans la rue, a bien pris soin d'elle.
C'est une petite fille de neuf ans au regard doux.
Elle a en moi une telle confiance que cela me fait un peu peur.
Parfois, lorsque je berce un des deux jumeau, Tiléan ou Tiloup, elle s'approche doucement, pose sa main sur ma main et reste là, à m'observer.
Et puis, sans crier gare, me pose une question sur la vie, sur le monde et les lois qui le régissent
Un jour, alors que je soignais ses mains meurtries après une chute, elle m'a dit : " Tu es une petite maman pour nous
Auras tu un jour des enfants de ton sang?
Jamais je ne t'oublierai
Jamais
"
J'ai relevé la tête et poser mon regard dans le sien
Etrange sentiment que de la voir si sérieuse
que d'entendre ces mots dans sa bouche si jeune
Je n'ai pu que lui sourire maladroitement, intimidée par l'inquisition de ses yeux dans les miens. Alors que je continuais à la soigner, je savais qu'elle me fixait encore
"Lenae ! J'ai terminer
Je peux aller lui porter?"
- Oui
mais seulement s'il est dans la ville et s'il n'est pas trop occupé, d'accord?"
Mais elle est déjà partie et la porte se referme lentement.
Sur sa feuille, des mots d'enfant...
Je n'ai plus peur,
Parce que c'est un chevalier.
Plus de brigands, plus de méchants,
C'est mon chevalier.
Si j'ai des soucis,
Si je m'ennuie,
J'irais le voir,
Parce que c'est mon chevalier.
Il est grand,
Et il est fort.
Rien ne lui fait peur
A mon chevalier.
J'espère qu'il sera
Toujours près de moi,
Parce que je l'aime,
Mon chevalier
Par Celine Mithror le 7/2/2002 à 19:09:04 (#881340)
Par Corian le 7/2/2002 à 19:09:17 (#881345)
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 19:11:59 (#881367)
Merci Corian... je suis ce soir dans une grosse periode de flood.... d'ailleurs je continue avec un "poeme" deja mainte fois cité ici mais que zaime bien :p
Histoire du Gobelin...
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 19:13:34 (#881378)
Il est bien énervé
Chevaliers et paladins
L'ont laissé sur sa faim.
Les aventuriers sont passés :
Plus personne à trucider !
Le gobelin tape du pied.
Il est très énervé
Alors qu'il se morfond,
Arrivent tout un peloton
De guêpes et de serpents
Qui veulent se faire les dents.
Le gobelin sursaute et blêmit :
Il ne faut pas rester ici !
Il fuit et rentre chez lui
Décidément c'est pas une vie !
Le gobelin tape du pied.
Il est très énervé
Il ira se coucher
Sans rien avoir mangé
Par Gabriel Thylin le 7/2/2002 à 19:20:35 (#881447)
Par Silena le 7/2/2002 à 19:25:58 (#881493)
J'aime bien tes poemes
Par Vincent Tremere le 7/2/2002 à 19:28:13 (#881508)
et je continue en plus !! :) (merchi silena :) )
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 19:37:12 (#881585)
Un petit chemin de campagne jonché de feuilles aux couleurs de l'automne.
On s'y aventure pour se rendre à Windhowl.
De bon matin on peut croiser René qui va au champ
Epsiloneod, le marchand, pressé, une affaire urgente
!
Avec de la chance on y croisera la belle Dame Maurgan, entouré d'une douce aura magique, Syl l'accompagne
Une groupe d'aventuriers joyeux qui crient et parlent fort de leur futurs exploits
C'est un chemin clair. Un petit chemin de campagne comme tant d'autre.
Mais lorsque la nuit tombe : à l'heure où le loup traque sa proie, quand le hibou se réveille et observe silencieusement aux alentours, lorsque le vent balaie les feuilles, alors ce petit chemin s'assombrit.
C'est sur ce chemin sombre que patrouillent les trois gardes.
Ils ne savent pas encore que l'un d'eux va tomber.
Ils se sourient, amitié de frères d'armes. La même volonté de faire le bien : trois hommes, trois épées pour faire justice.
Ils ne se doutent pas que le petit chemin dirige l'un d'entre eux vers
la mort.
Pourtant le silence qui les entoure maintenant les intrigue.
Alors ils ne parlent plus et ont tous les trois cette décharge bien connue qui remonte le long de leur échine.
Une main se pose sur le pommeau d'une épée.
Une langue passe sur des lèvres sèches.
Un regard scrute les sous bois.
Si calme
Si calme
trop calme
Claquement - déchirure
Le temps s'arrête.
Il a un regard étonné. Ses yeux se posent tour à tour sur ses deux amis puis sur la flèche qui, à travers les défauts de son armure de cuir, lui transperce le cur
"
Non !
pas comme ça
Pas si vite
Pas comme ça
."
Des milliers d'images. Des visages. Une main. Son amour. Ses amis.
Tourbillon de vie qui va disparaître.
Au ralenti, tout doucement, il met genoux à terre et s'affaisse.
Au dessus de lui, alors qu'à travers la cime des arbres il regarde le ciel, il pense que les étoiles n'ont jamais brillé autant que ce soir. Il pense que cela vaudrait la peine de les rejoindre
Bourdonnements. Des éclats de lumière l'entoure. Il sait qu'on lui parle. Il sait qu'on essaie de le retenir.
Il hésite, parle aux étoiles qui lui répondent et ferme les yeux
Vitesse.
Il a fait resplendir sa pierre de destinée.
Vitesse.
Tourbillon de vie qui le transporte : il attendra ses amis au temple.
S'ils arrivent au bout du chemin.
Ce petit chemin de campagne
De Duncan.
Par Wave le 7/2/2002 à 19:43:59 (#881636)
Soudain sortent des sous bois une poignée de gobelins qui nous
assaillent. Le premier s'avance et je sors mon arme pour lui faire face, mais il est vif et déjà il se porte sur la fille qui m'accompagne.
Je me jete sur lui et à ce moment, le temps ralentit, semble s'arreter... lorsqu'il reprends son cours je me rends compte avec horreur que la courbe de mon épée va frapper de plein fouet ma compagne !!
Je fais un effort désesperé pour en arreter la course ... rien n'y fait.
Je vois déjà son corps projeté au sol, et son sang jaillir de sa
poitrine...
Au dernier moment toutefois mon épée est deviée par la protection magique qui la protège, et, couplée à mes efforts pour retenir mon coup, cela lui sauve la vie. Je suis etourdit encore par cette peur terrible qui m'a saisie, mais bientot la nécessité du combat reprends le dessus et j'engage les gobelins au corps-a-corps.
Ils sont tous morts ou enfuits... je me retourne vers elle et découvre
la vilaine plaie que mon espadon à ouverte sur son epaule... je n'ose la regarder, ma main tremble en la soignant.
Il lui restera surement une cicatrice, rappel constant pour moi qu'une arme n'est pas un jouet, mais bien un instrument qui donne la mort.
*se sent coupable*
-Duncan
De Vodka.
Par Wave le 7/2/2002 à 19:47:10 (#881670)
Plus d'excuses, plus de torts pour pleurer
Il y a eu tellement de changement, de troubles ces derniers soirs
Tu as tout le temps été là, seule ... toutes ces fois ou je t'ai croisé
Je veux que tu sois heureuse, tu es ma meilleur amie
C'est tellement dur de te laisser partir ainsi
Tout ce qui aurait pu se passer...
J'aurais sans cesse ce souvenir, que quelqu'un t'auras dans ses bras
Le destin guidera t-il mes pas loin de toi ?
Detruire toutes ces chaines
Laisser l'amour s'envoler
Et jusqu'a ce qu'il revienne
Il ne faudra pas t'inquieter
La vie est courte mais il faut prendre son temps
Pour ne pas manquer tous ces moments importants
Ne pas manquer tous ces signes, et atteindre son but
J'ai passé ma vie a chercher ce qui a toujours été si près de moi ?
Il est parfois trop tard, parfois cela est injuste...
Mais je n'abandonne pas, je ne baisse pas les bras
Mais mon coeur est aujourd'hui brisé
Il est maintenant temps de vivre et continuer
Mais je ne pourrait pas recréer ce qui aurait pu se passer
je ne peut plus continuer ainsi mon amour ... mais il ne faut pas t'inquieter
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Vodka
Histoire chainée.
Par Wave le 7/2/2002 à 19:50:35 (#881691)
http://boards.jeuxonline.info/cgi-bin/ultimatebb.cgi?ubb=get_topic&f=81&t=000066
Ou comment d'une bonne entente peu naître une belle histoire :)
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ljd Wave.
Par Bardiel le 7/2/2002 à 19:53:01 (#881713)
Par Subtil le 7/2/2002 à 19:58:38 (#881744)
:merci:
Pour Wave, de Lenaë
Par Gadjio le 7/2/2002 à 20:05:49 (#881800)
Il a cette carrure des enfants qui ont grandi en courant dans la foret, en nageant dans les eaux fraîches des torrents. Ces épaules
Ces épaules là
Un visage aux contours délicats. Une nymphe s'est penchée sur son berceau de feuilles pour lui caresser la joue, et encore aujourd'hui, son visage garde les effluves de cette caresse. Ce visage
Ce visage là
Dans ses cheveux bruns aux nuances couleurs d'automne, s'engouffre le vent. Il porte souvent la main à son front pour tenter maladroitement de pousser ses mèches qui reviennent toujours devant ses yeux.
Son regard aux tons changeants
mordorés. Ces yeux amandes qui se plissent malicieusement quand il sourit. Ces yeux
Ces yeux là
Le sourire sur sa bouche, qui creuse une fossette qui sait si adorablement se faire discrète. Ses lèvres humides comme si la rosée légèrement s'était posée, ses lèvres fruits des bois. Ces lèvres
Ces lèvres là
On tend sa main
Elle tremble un peu
On n'ose pas respirer
Ces lèvres là
Ces lèvres fruits des bois
On aimerait sentir
Sentir le contact de ces épaules
Ces épaules là
On regarde sa main
On le regarde
Et doucement
Tout doucement
On baisse sa main
Alors que notre corps
De toute notre âme
De toute notre lumière
Ne se tend que vers une chose
Ce regard
Ce regard là
Et alors
Alors
On sait
N'est-ce pas étrange?
On sait
Mélange des couleurs
La porte s'est ouverte
Un fleuve
Tourbillon
Violente tourmente
On a froid
Fièvre
On a chaud
Frisson
On ne respire plus
Le moindre souffle
Le moindre mouvement
Est une déchirure
On se mord la lèvre
La tache rouge de sa bouche
Ses lèvres fruits des bois
On sent son corps crier
On sent son corps se porter
En avant
Vers cette carrure
Ces épaules
Ces épaules là
La porte se referme
Le voile est toujours là
C'est dans l'ordre des choses
On a pas le droit
Le poing se serre
La gorge se serre
Les yeux brûlent
Mais pas autant
Pas autant que le cur
Cette chaleur
Cette chaleur là
Si atrocement douce
Si détestablement enivrante
Ô aimable souffrance
Notre corps se tend
Notre raison recule
Mais déjà il est trop tard
Déjà on a fuit
Déjà on est loin
Loin de ces épaules
Ces épaules là
Loin de ces yeux
Ces yeux là
Loin de ces lèvres
Ces lèvres fruits des bois
*aime bien les flatteries :p*
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:07:19 (#881813)
Sur une plaine où hier seulement
Le vent avec les herbes faisaient corps,
Des hommes s'affrontent violemment.
Corps à corps sanglant, chocs, cris, rage,
Puissante mêlée qui se fait et se défait,
Ondées humaines sans âge
Où plus rien n'est vrai
Courageux, valeureux, un homme donne sa vie,
Anonyme héros, son regard est le mien.
Amoureux, affectueux, il m'a donné la vie,
Aujourd'hui son honneur est le mien.
il y a si longtemps...
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:12:37 (#881851)
Le crépuscule s'installe : avec lui s'endorment les couleurs de l'automne.
Un cavalier passe. Un chat s'éloigne.
Je me dirige vers la taverne : la lumière vibrante qui sort des fenêtres aux vitres
rouges-oranges, semble danser au son d'une harpe.
La porte de bois lourd ne grince pas et personne ne remarque mon entrée. Tout de suite, ma cape en laine chaude devient insupportable. Comme à mon habitude, je m'assoie à une petite table près du feu et je pose mes affaires sur la chaise vide.
D'ici, la vue est imprenable : la musicienne près du comptoir, deux gardes en train de manger, un groupe d'amis qui rient fort, et Galadorn, souriant, parle chaleureusement à une belle aventurière
Le feu dans la cheminée crépite, et dans la sombre clarté des chandelles, dans le bruissement des voix et de la musique, je ferme les yeux l'espace d'un instant ; juste le temps de m'emplir de cette sensation réconfortante.
La belle aventurière se met à rire elle aussi, c'est à ce moment que Galadorn me voit et me fait un petit signe complice.
Quelques instants plus tard je bois un verre de vin de fraises.
Un homme entièrement vêtu de cuir brun rentre et vient s'asseoir à la table voisine. Il est accompagné d'un mage à la robe sombre et d'une femme à l'air farouche qui porte une cotte de mailles. Ils ont l'air fatigués et tristes. J'arrive à comprendre qu'ils arrivent de Windhowl et que le chemin a été rude puisqu'ils ont perdu un des leurs.
« Je t'assure que si je tombe sur celui qui a tué Gailinn, moi aussi je le passe par le fil de mon épée sans rien lui demander ! » C'est la fière guerrière qui vient de parler en ces termes.
Le mage la regarde : ses yeux noirs emplis de sagesse semble lui dire de se calmer mais elle continue : «
mais enfin ! Même des Haruspiciens n'auraient pas été si sauvages ! »
Les deux gardes qui ont fini de manger, tournent tous les deux la tête vers eux.
« Anya ! » Celui qui est entré en premier tout à l'heure et qui jusque là n'avait rien dit, la regarde avec reproche.
« Bah quoi ?continue-t-elle. Au moins, les adeptes de l'Haruspice se battent pour quelque chose et ne tue pas tout ce qui bouge ! »
Le mage jette un regard vers les gardes puis il pose sa main sur celle d'Anya : « Ne laisse pas la peine alourdir ton cur
»
- C'est ça ! fait Anya qui se lève brusquement.
Elle se dirige vers la porte mais s'arrête à la hauteur des gardes :« Et vous ? Où étiez-vous ? » Elle est en colère et ses yeux brillent mais sort sans attendre de réponse en claquant la porte.
L'homme habillé de cuir se lève à son tour, fait un signe de la tête à son compagnon et cours pour rattraper Anya.
Le magicien examine les gardes et leur réaction : ces derniers sont de valeureux soldats. Ils sont habitués à ce genre de rancune et leur regard reste dur.
« Vous devriez le noter
» Mes yeux se posent sur le mage car c'est à moi qu'il parle. A mon air interrogateur, il continue : «
ajoutez à votre récit que la douleur abîme aussi bien les corps que les curs
C'est cette douleur qui nous donne la haine
et c'est la haine qui noircit nos âmes
certains d'entre nous doivent garder La Lumière ! Notez cela dans votre récit
» Et le plus simplement du monde, il se lève, pose deux pièces sur la table, me salue avec un sourire et quitte lui aussi la taverne.
Lenaë DENVIDIEL - Carnets de route.
Alvin Smith ... posté 23 novembre 2000 22:04
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:15:30 (#881874)
La pluie perlait le long des carreaux de l'auberge.
Ma serveuse essuyait les quelques tables que de rares clients avaient salies.
Décidément Light Haven en cette saison ne faisait pas recette.
Heureusement que la garde, clientèle fidèle, me permettait de tenir cette bicoque à flots en vidant mes tonneaux.
D'ailleurs, une chose m'intriguait.
Messire Belgarion vidait chopes sur chopes et n'était plus que l'ombre de lui-même.
Des rumeurs racontaient une récente douleur sentimentale et son regard vide, hagard confortait mes pensées.
Bien, je lui trouverais bien un lit pour la nuit si le bougre n'arrivait pas à rentrer chez lui.
Soudain la porte vola en éclat
Alors que ma serveuse eu le réflexe de courir dans larrière cour, la peur me figea sur place.
Deux êtres à lapparence humaine entrèrent.
Ayesh Deoraya et Ayphos que lon raconte habité par je ne sais quelle créature maléfique.
Belgarion ne leva pas les yeux de son verre.
Aucun garde à lhorizon
dommage
leur présence aurait été précieuse.
Pétrifié, je regarde les deux arrivants savancer vers Belgarion.
Le bruit lourd de leurs bottes martèlent le plancher.
La salle emplie dun malaise se tait.
Le sir Belgarion est un fier combattant mais son alcoolémie ne laisse entrevoir aucun espoir.
Une exécution ? sous mon toit en plein Light Haven
.
Décidément la montée en puissance de lharuspice ne laisse entrevoir rien de bon.
Paix pour nos âmes.
Ayphos prie la parole.
«Je pense que le moment est propice pour reconvertir Belgarion a notre cause .»
Quoi ? ce nest pas un meurtre mais une conversion. Pourvu que Belgarion est la lucidité requise.
Ma couardise mempêche de bouger et que faire contre ces deux personnes qui dégagent une force incroyable.
Ayphos se saisit de Belgarion tandis que Ayesh commence des incantations.
Des bruits se font entendre dehors. Ils ne sont pas seuls. Des hommes quadrillent lentrée.
Est-ce des gardes ?
Non à travers la fenêtre je vois Messire Sirwish. Lui aussi a changé de camp.
Des bribes de télépathie et le magnétisme grandissant dans la salle, me laissent comprendre que les amis de Belgarion essaye de le raisonner
HuanDeFeu OD SR
Neo ArmaggeDon... Alcibiade
Les afflux de pensées sont trop fortes
« belgarion la tristesse ne doit pas te faire faire de bêtises »
« l'amour est un mauvais prétexte pour changer de voie mon frère »
Dans les rangs de lharuspice, Lexcitation est à son comble.
Ceux là exultent de joie.
Ayesh Deoraya « JE le tiens en mon pouvoir »
Belgarion a perdu toute lueur dans ses yeux. Un être vide et morne voilà ce quils en ont fait.
Les bras ballants le long du corps, Il les suit en dehors de lauberge.
Reniant ma peur, ma curiosité me force à les suivre en gardant une distance raisonnable.
La direction est assurée
le cercle de LH.
Me dissimulant dans les fourrés, jessaye de garder le contact.
Mais des Guerriers et Walkyries armés jusquaux dents me laisse présager quil vaux mieux passer son chemin.
Décidément, cette guilde a prévu son affaire.
Et chaque membre a lair de tenir cet édifice en équilibre
Apercevant la vieille barque d'un ami, jenvisage de poursuivre mon chemin par voie deau .
La pluie et le bruit des vagues couvriront je lespère ma présence.
En vue du cercle
Je ne laisse entrevoir que mes yeux et me pare de la vieille couverture au fond du bateau.
Cela suffira-t-il ?
La crainte menvahit.
Fallait-il que je me mêle de ces histoires ?
De nouvelles pensées me viennent à lesprit.
Ses amis reviennent à la charge et lui parle damour, de fraternité, de tolérance, de sauver son âme.
Belgarion essaye de séchapper, se débat dans des mouvements désorganisés. Mais Ayesh tiens prise. Le corps petit à petit se fige. La tempête sous un crâne est terminée, il est vaincu.
Belgarion à présent est un « haru » comme disent les gardes
Un de plus est tombé
et personne pour len empêcher
Le ciel pleure de plus belle.
Triste et blême, je rame en direction de la côte.
Jai une porte à réparer.
Mais cest mon cur qui est détruit
*Laubergiste de LH*
pour Lenaë, barde devenue fantôme,
Par Gadjio le 7/2/2002 à 20:16:18 (#881877)
Oh...je vous vois déjà sourire !
Alors que j'avais cinq ans, ce fantôme était le maître de mes bêtises... Et pourtant je savais bien qu'il risquait de venir si je ne me tenais pas tranquille...
J'ai bien essayé de cacher toutes ces choses qui nous font craindre les réprimandes (et certaines d'ailleurs sont restées bien cachées !), mais les dessins de boue sur les beaux draps blanc de notre voisine ("Mais papa : c'est une si belle toile!"), l'assaisonnement forcé des plats de la taverne quand nous arrivions à nous faufiler dans la cuisine ("Mais papa : ils avaient oublier d'en mettre!"), la gentillesse des passants qui nous croyaient perdus ("Mais papa : je saurais à qui demander si je me perd pour de vrai !) ...
Toutes ces bêtises (et les autres), ont failli faire venir Brigendouille...
Jusqu'au jour où il est vraiment venu.
Cela faisait déjà quelques temps que papa partait loin de moi. J'étais si fière de le voir partir avec son armure qui brillait au soleil : il avait même accroché à son fourreau le petit foulard que j'avais réussi à broder tant bien que mal...
Il montait sur son cheval après m'avoir embrassé et me faisait un signe de la main. Je passais des heures à inventer les exploits toujours de plus en plus héroïques qu'il accomplissait...
Il était toujours revenu de la guerre. Il ne restait pas longtemps bien sur, mais il était toujours revenu...sauf quand Brigendouille, lui, est venu.
Je dormais dans les beaux draps blancs de la voisine et je me suis réveillée en sursaut. Mon front était en sueur, mes mains étaient moites et mon coeur battait vite... si vite... plus vite que lorsque j'essayais vainement de gagner les courses que nous nous inventions au bord de la rivière.
Près de la fenêtre, il y avait une forme sombre. Une ombre parmi les ombres de la chambre.
Et là, assise dans le grand lit, j'ai su que plus jamais mon père ne me menacerait en souriant de faire venir le Brigendouille si je n'étais pas sage... car ce dernier était là devant moi et mon père venait de mourir.
Ils ne m'ont pas cru quand je leur ai annoncé au matin que mon papa ne reviendrait plus. Il ne l'ont cru qu'une semaine plus tard, quand un gentil soldat est venu me voir... Il m'a dit que le Roy était fier de mon père, qu'il s'était bien battu, qu'il ne pouvait malheureusement pas me donner son épée car il ne l'avait pas retrouvé...
Et à ce soldat si gentil, (je me souviendrai toujours de ses yeux tristes), je lui ai crié de partir et de se taire... et je me suis cachée près de la rivière: il pouvait bien dire ce qu'il voulait ... si mon père s'était bien battu, il ne serait pas mort...
Il pouvait bien être fier de mon père ce Roy... Moi ? de qui pourrais-je désormais être fière ?
Alors, à dix ans, j'ai décidé d'être grande et de vivre avec les fantômes.
Je ne le suis toujours pas devenue et Brigendouille plane toujours près de moi...
Alors ne riez pas... Je sais que vous aussi vous avez vos fantômes et qu'il n'existe aucune méthodes pour les vaincre ...
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Lenae Denvidiel
Apprentie barde
Le brouillard n'est jamais loin
ze suis pô un fantôme !!!
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:23:16 (#881919)
ze vais être moman pour de vrai, ça prend BEAUCOUP de temps :)
posté 24 novembre 2000 02:42
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:24:42 (#881929)
Je suis fatigué...Il est temps de poser le camps.
Une grotte... Là se sera très bien.
Pose son sac et ses armes. Et commence à préparer le feu avec les quelques bois ramassés
Regarde le ciel...Il ne pleuvera pas ce soir, enfin je l'espère...après tout ce monde est parfois bien capricieux.
Bon...Sortons ce superbe jarrer d'antilope, fraichement abattue.
L'odeur de la viande grillée monte à ses narines et fais gargouillir son ventre affamé.
Hummmmm...!Rien de tel qu'une bonne petite grillade d'antilope pour vous requinquer un homme! Enfin...un Elfe.
Tourne la viande...regarde le ciel...
Ces étoiles...il y en a tellement...comme les hommes, les Elfes, ou autres...
Et Leo?...Elle est à la ville avec Bey, et toute la famille...Ma famille...*sourit*
Fini de manger son repas. Enterre les restent pour éviter d'attirer quelques bêtes de se coin de la montagne.
C'est sympa comme endroit finalement...Beau, reposant...
Se cabre et fais craquer quelques vertèbres...
Bien! Passons maintenant au petit plaisir simple qu'est une bonne pipe de tabac Dhowlien!
Tire de longues bouffées...Regarde à nouveau le ciel...les yeux perdus dans ce firmament étoilé. Un petite brise fraiche...ressert son manteau...assis près du feu...devant la grotte.
*sourit* Les Vents de la Destiné...je me demande...où es ce qu'ils vont me porter encore...
Pour l'instant je suis bien où je suis...comme je suis. Espéront que ca dure...toujours.
Vide les quelques reste de tabac, et nettoie sa pipe. Rajjoute les derniers morceau de bois au feu et part se coucher à l'abri, dans la grotte.
S'enroule dans la fourrure animale, chaude...hummm..
Bonne nuit les étoiles...bonne nuit le monde...bonne nuit Leo...
Les yeux se ferment...L'esprit se fond...
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SirWish Hills
Sergent de la Garde Noire
Re: ze suis pô un fantôme !!!
Par Bardiel le 7/2/2002 à 20:31:00 (#881965)
Provient du message de Lenae Denvidiel
ze vais être moman pour de vrai, ça prend BEAUCOUP de temps :)
WOWWWW FELICITATIONS!!!!!
Par Gadjio le 7/2/2002 à 20:33:08 (#881978)
Brehanite marche au combat
Loin de ta bien-aimée
Brehanite tu souffriras
Tu lutteras pour Althéa
Et pour sa gloire
Tu tomberas un beau matin
Sur l'un de ses chemins
Ancien, toi qui repose
Regarde et souviens-t-en
Nous sommes toujours, je suppose
Le creuset de Brehan
La peur et la couardise
N'existent pas sous nos cieux
Que le mot de Brehanite
Semble doux à nos yeux
Sous les sorts et la ferraille
Au fracas des épées
Ils gagnent toutes leurs batailles
C'est la loi des guerriers
Loin des tiens, loin des villes
Souvent tu partiras
Loin de ta tendre amie
Toujours tu lutteras
Sur la croix de ta tombe
Un guerrier gravera
Qu'en parcourant le monde
Tu es mort pour Brehan
-------------------------
Sans-nom
Capitaine de la garde de WH
Aucune muraille ne vaut un rempart de chair et d'acier
Chuuuuuuuuuut !!!!!
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:33:34 (#881984)
tss tss Bardiel.... merci :p
Re: Chuuuuuuuuuut !!!!!
Par Bardiel le 7/2/2002 à 20:35:07 (#881994)
Provient du message de Lenae Denvidiel
:rolleyes: arg bah c discret ça !
tss tss Bardiel.... merci :p
C'était fait pour :D :D :D :ange:
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:36:09 (#882003)
Je ne veux pas qu'elles soient blanches, sans épines d'or
Je ne veux pas ainsi pourrir devant ses yeux
Surmonter ma peur, m'élever un peu
Si ces fleurs maudites, au perfide poison
Abusent mon esprit, Triomphent ma raison
Je ne pourrais plus vivre que dans la soumission
Car ces fleurs mauvaises, au perfides poison
Sont les gardiennes exécrables de cet être damné
A qui toute innocence est sacrifiée
Pour nourrir d'un sang rouge sa soif insensée
Par Gabriel Thylin le 7/2/2002 à 20:38:25 (#882018)
:) Félicitation :)
Par Bardiel le 7/2/2002 à 20:39:25 (#882026)
La pièce paraît si vide, si calme
Mon regard erre sur les meubles disparates
Où tu as laissé l'empreinte de ton âme
La solitude me pèse, oppressante
Je réalise la détresse où je suis plongé
Il manque ta présence apaisante
Mais je t'ai perdue, je ne puis que pleurer
Je me souviens des moments passés
Ensemble dans cette maison, ton rire affectueux
Ta chaleur, ton coeur si attentionnés
La pureté de tes yeux, la douceur de tes cheveux...
Et quand nous passions la nuit, enlacés
Moments intimes, passion ardente
A l'acte d'amour succède la volupté
La douceur de ta peau me hante
Sois assurée que je n'oublierai pas
Cette vie que nous menions, éternité
Il n'en reste qu'un souffle, las
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai...
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:45:15 (#882064)
Les vagues éphémères,
Le clapotement de l'eau,
Et le cri des oiseaux
N'empêche pas le bateau de naviguer
Ne l'empêche pas de s'approcher.
Qui se trouve à son bord ?
Il y a-t-il un équipage encore ?
Ou n'est-il qu'un fantôme ?
Un vaisseau sans royaume,
Venu semer le trouble et la terreur
Là ou déjà du sang se pleure
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:50:00 (#882096)
il se fait tard
Par Lenae Denvidiel le 7/2/2002 à 20:54:51 (#882130)
ljd LD
*nostalgique*
Un cri perdu ... par Vodka, posté 29 novembre 2000 21:02
Par Wave le 7/2/2002 à 20:58:45 (#882162)
Je m'allonges au milieu du courant d'eau,
cette sensation de l'eau qui contourne tout mon corps , c'est si agréable.
Ce petit clapotis qui résonne dans ma tete,
ce bruit que fait l'eau fraiche en venant caresser mes épaules, c'est si apaisant.
Je restes la au moins une bonne heure, à écouter cette douce musique.
Je me leve ensuite et m'allonge sur l'herbe qui dégage ce parfum et cette chaleur que le soleil lui a apporté.
Et pendant que le soleil me réchauffe de ses doux rayons, j'humes cette odeur si enivrante qui éveille en moi tant de bien être.
Je fermes les yeux et ne vois plus que cette lueur orangée que me procure le soleil a travers mes paupières.
Je ne penses plus a rien
calme et apaisement de mon coeur,
rien ne vient perturber mes pensées que le chant des oiseaux autour de moi.
Mais lorsque je quitte cet endroit magique et secret,
toutes ces emotions qui me poignardent le ventre,
cette solitude qui est autour de moi,
tout ceci reprend sa place dans mon petit monde...
Un point dans mon coeur ,
cela fait si mal ...
pourquoi je souffres ainsi ??
Dans ces moments il me prend souvent l'envie de crier.
crier dans le vide,
mettre toutes mes forces dans un cri.
un cri libérateur,
pour faire fuir toutes ces sentations qui me mettent mal a l'aise.
Mais jamais rien ne sort,
quelque chose me bloque et m'empeche de me libérer de cette emprise ...
suis-je donc contraint a subir et endurer ce mal qui me ronge toute ma vie??
----------------
Vodka
mortel devoir, par Sans-Nom, posté 01 décembre 2000 12:57
Par Wave le 7/2/2002 à 21:04:34 (#882214)
le visage fatigué son regard est terrifiant
placé a quelques pas des harus
le capitaine de Windhowl n'a plus aucune issue.
Il s'est teleporté ici des la premiere alerte
et maintenant il est seul a leur tenir tous tete.
L'ennemi est en cercle tout autour de lui,
il les provoque on le raille, tout ici est mepris.
L'un deux s'avance vers lui et propose le combat,
en fidele de Brehan, le garde ne refuse pas.
Maintenant ils s'observent, plus un mouvement,
le silence ce fait, ca devient inquietant.
Le garde sait pourtant quel sera son sort
car ce n'est pas un duel mais une mise a mort.
Le signal du combat tout a coup retentit,
les hommes s'affrontent, un combat sans merci.
La suite de cette histoire vous la devinez,
car peut faire un homme seul face a la destinée.
(hrp: merci a Manau pour le debut de l'inspiration )
-------------------
Sans-Nom
Pour Lenae.
Par Wave le 7/2/2002 à 21:14:01 (#882279)
Encore pleine de mystère, de secrets inavoués,
Naturelle et rieuse, généreuse et sincère,
A ceux qui le recquièrent, elle apporte sa lumière,
Elle ouvre tant son coeur, il est si exposé...
Depuis que mes yeux ont croisé son visage,
Effleuré ses courbes, et sombré sans partage,
Nuit après nuit, je n'ai plus qu'un désir,
Vivre pour elle, à jamais ou perir.
Imaginer ce monde, privé de sa tendresse,
Dénué de sa douceur, de son corps, ses caresses,
Imaginer mon âme, orpheline et sans elle,
Est le pire des cauchemards, un supplice eternelle.
Lenae Denvidiel, tu l'as compris, je t'aime.
------------------
Wave, Paladin de Titania?
-Feyd-Ehlan-
Par Kathryl le 7/2/2002 à 21:19:44 (#882338)
Sourit
Je suis touché par le titre du post =)
Et toutes mes felicitations Lenae Denvidiel.
S'Incline bien bas
CAT' the PSION Alias Kathryl
Il y a differente façon de voyager, le rêve en est une forme ...
http://images.cat-the-psion.net/avatars/cat-eye-anim.gif
Les enfants, par Galadorn, posté 04 décembre 2000 22:46
Par Wave le 7/2/2002 à 21:22:50 (#882367)
Berethan portait le petit Tilean dans ses bras, les vêtements déchirés et salis. Clothilde avait Tiloup sur le dos, alors que ses cheveux normalement bien coiffés lui cachaient à moitié le visage. La jolie Vaeliss sanglotait derrière eux.
Le silence se fit dans la salle du Kulgan's bar. Les voyageurs s'étaient retournés pour voir les nouveaux arrivants et s'étaient tu lorsqu'ils virent le groupe en détresse.
Geena fut la plus rapide et se porta au devant de Clothilde, qui titubait de fatigue. Elle prit le petit garcon endormi, tandis que la jeune fille s'affaissait par terre, trop fatiguée pour même atteindre une chaise. Je m'approchais de Berethan tandis qu'il posait avec douceur Tilean dans le gros fauteuil à coté de la cheminée, autour duquel mon cochon Tufir se mit à tourner, avec un petit gruiiik interrogateur. Se redressant lentement, l'adolescent farouche me regarda de ses yeux noirs, percants et il ne dit qu'un mot, avant de s'écrouler dans mes bras.
"Moloch"
[...]
Nous avons installés les enfants dans l'une des chambres de l'auberge, et il faut avouer que j'ai pris plaisir à voir Halam mettre dehors ce vaniteux marchand d'Ergoth qui insistait pour dormir ici, en lui jetant sa bourse d'or au nez. Soeur Diona est venue soigner les enfants, même si aucun d'eux ne souffre d'une blessure grave, ils sont tous dans un état de choc profond.
D'après ce que j'ai pu reconstruire des bribes épars de leurs récits, Lenae les avait laissé à la ferme de Doru, le vieux fermier dans la forêt des soupirs, et était repartie vers Windhowl en leur promettant de revenir vite. Mais Moloch avait suivi leur trace et ayant raté Lenae de peu, a mis la ferme a sac et à sang, en tuant Doru et sa femme. Les enfants, sous la conduite de Berethan, ont pu se cacher et s'enfuir, tandis que Moloch suivait la piste de la jeune barde. Ils ont marché jusqu'ici, à travers la forêt et ses dangers. Je tremble en pensant à ce que leur périple a pu être.
Sitot les enfants couchés, j'ai averti Sans Nom, capitaine de la garde de Windhowl, que les enfants étaient chez nous, et aussi pour demander des nouvelles de mon amie. J'ai recu la réponse ce midi par l'intermédiaire d'un message magique du mage Liurn Clar. Sans Nom a retrouvé Lenae dans un état second, duquel aucun soin connu ne semble pouvoir l'en sortir. Il est donc parti avec le paladin Wave à Silversky pour la faire soigner par les grands prêtres d'Artherk. En ce moment même, la vie de Lenae est entre les mains des dieux.
Je prie Sélène pour que les enfants ne soient pas une deuxième fois orphelins.
Galadorn,
serveur au Kulgan's bar.
Par Wave, posté 27 novembre 2000 23:18
Par Wave le 7/2/2002 à 21:27:04 (#882403)
Par beaucoup, posté 28 novembre 2000 14:21
Par Wave le 7/2/2002 à 21:28:48 (#882419)
Par Mealine le 7/2/2002 à 21:31:25 (#882438)
En ce qui concerne le titre, je dirais qu'il est tout a fait choisi et que Kathryl mérite le génie des mots de Lenea :)
Merci Lenae encore de recompenser Kathryl, mieux que je ne pourrais le faire, pourtant j'aimerais tant :)
Mealine DesAnges,
Fan de Lenae, Vodka, Wave, Galadorn, Gadjio, .... Et Kathryl .....
Par Bardiel le 7/2/2002 à 21:35:33 (#882471)
:)
Par Wave le 7/2/2002 à 21:36:56 (#882485)
[edit : ah bah comme d'hab, quand on veut faire un message discret, faut qu'il tombe en haut de page... Sacré Murphy :D]
[reédit : Et en plus le Bardi il me quote juste en dessous, bonjour la discrétion :E]
Re: :)
Par Bardiel le 7/2/2002 à 21:37:55 (#882497)
Provient du message de Wave
*S'arrête là parce qu'il se rend compte qu'il à souvant fait doublon avec la grande bibliothèque :p*
*baffe*
Remarque, ça aurait pu faciliter le travail de Conrad... si tu l'avais fait plus tôt gros malin :p
*moderatrice de forum retraitée*
Par Lenae Denvidiel le 8/2/2002 à 12:17:05 (#885678)
provient du message de Bardiel
Mealine, c'est Lenae, pas Lenea
Je vois que Bardiel fait bien son boulot :ange:
:chut:
ps : merci à tous ;)
JOL Archives 1.0.1
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