Un soir pourtant comme les autres...

Par Une Femme masquée le 6/2/2002 à 19:23:05 (#875314)

Une lumiere jaune transperce les nuages...
L'annonce d'un orage ne fait pas de doute.
Un vent froid se lève...
Les branches des arbres dansent...Les feuilles s'agitent de plus en plus.
Le vent s'engouffre par le moindre trou dans les maisons en un sifflement.
Les lapins se précipitent dans leurs terriers...plus un seul oiseau vole...
le bruissement des feuilles couvre le grondement de l'orage.
Les dernières personnes encore dans les rues se précipitent chez eux.
Les nuages noires avancent rapidement...
On peut distingué au loin en tendant l'oreille la pluie s'abattre sur le sol.
Les rues désertes, les portes closent, seule la fumée s'échappant des cheminées donne vie aux villages.
La nuit tombe alors que l'orage fait encore rage....

C'est à ce moment qu'une silhouette se faufille dans les ruelles.
Un homme au regard noir, un sac à la main se dirige vers la maison de l'Haruspicienne.
Après quelque préparatif et une incantation, il se recule pour admirer son oeuvre.
Dans ses yeux se reflètent les flammes qui grandisse à vive allure.
Il écoute le chant mélodieux du crépitement du feu.
Un sourire on ne peut plus satisfait se dessine sur son visage...

Un corbeau vient alors se poser sur son épaule.
Il sursaute, se retourne...
Il peut entrapercevoir une ombre.
L'oiseau retourne vers sa maitresse.
L'homme le suis...

La femme d'une douce voie s'excuse.
L'homme étonné n'a pas le temps de dire quoique se soit que le corbeau s'empare de sa pierre de destinée juste avant qu'elle le projet, par un sort, dans la maison en flamme.
Elle brise la pierre dans sa main avant de disparaitre.

Au petit matin, les premiers citoyens sortent.
Le calme est revenu, les chants d'oiseaux commencent à se faire entendre.
L'odeur de fumée arrive rapidement à leur nez.
Ils la suivent et se retrouve devant la maison de Kalypso.
Ils ne peuvent que se rendre compte du désastre.
Le feu a presque tout détruit...
Ils éteignent les derniers foyers.
Avant de sortir un corps carbonisé...

Tous pensaient que c'était l'Haruspicienne.
certains s'en réjouissaient déjà....

Par Shrogran Datara le 6/2/2002 à 19:27:21 (#875354)

La rumeur parvient aux oreilles du traître. Il se rend sur place pour constater. Shrogran connait bien Kalypso, arrivé sur le lieu du drame, il est le seul à rire.

Je ne suis pas dupe... Mais j'aimerais comprendre.

Las de l'agitation, il s'éloigne, réflechir au sens de cette mise en scène.

Par Le Bourreau Noir le 6/2/2002 à 19:31:32 (#875393)

Encapuchonné, le colosse passe en silence, il égoute les ragots et s'empresse d'annoncer.

Une de moins, parfait...

Puis il disparait.

Par Valombre le 6/2/2002 à 20:07:17 (#875707)

Valombre errait dans la ville sans but précis, quand soudain, au détour d'une ruelle, il vit les ruines d'une maison qu'il avait autrefois fréquenté...

Il se fondit dans la foule et demanda des renseignements sur l'incident a quelques personnes.

L'haruspicien se retourna, sans mots dire, et s'en retourna prêcher...

Par Elio le 7/2/2002 à 16:56:31 (#880307)

Elio se dirige vers la maison de Kalypso avec un bouquet de fleur à la main.
Hors de vus de sa maison il s’arrête, prend une profonde inspiration, et murmure "bon j’ose ou pas ?".
En passant le coin de la ruelle il reste tétanisé devant le spectacle de ces décombres noircis.
Au bout de trente secondes il s’approche paniqué en laissant tombé le bouquet par terre.
Bousculant les passants il aperçoit un corps que l’on sort des ruines.
De ça main tremblante il sort un mouchoir de soie blanche avec une tache de sang qu’il blottit entre ces mains.
Une larme vient s’écraser contre ses mains jointes devant son cœur le sortant de sa torpeur.
Essuyant ses larmes, il s’éloigne le regarde vide.
Partout ou son regarde se pose il ne vois que cendre et rune… celles de son cœur.

Par Kalypso le 8/2/2002 à 19:04:45 (#888315)

Kalypso après quelques jours d'absence reprend le chemin de chez elle....
Elle est surprise de voir comme certaines personnes la dévisagent...

Il verrait une revenante, il ferrait la même tête...je ne suis pourtant pas partie si longtemps...*se murmura t'elle*

Au coin de sa rue, elle remarqua un bouquet...
Les fleurs étaient un peu fanées, cela devait faire quelques jours qu'il se trouvait à terre...elle se dit qu'il devait être magnifique et qu'elle aurait aimer qu'on lui en offre un...

Elle souria et allait reprendre la route de chez elle lorsqu'un ami lui mit la main sur lépaule se qui la fit sursauter...
Elle ria au éclat d'avoir eu si peur...
Les larmes vinrent rapidement lorsqu'elle appris pour sa maison, le corps...
Elle compris mieux le regard des gens à son égard...

*D'une voie sanglottante...*
Ma maison...mes souvenirs...Une partie de ma vie est morte dans cette incendie...

Kalypso se tourmentait de savoir si l'incendie avait été provoqué ou si c'était du à l'orage....
Mais surtout qui était cet individu qui avait périr dans les flammes...et que fesait t'il chez elle...

Par Shrogran Datara le 8/2/2002 à 19:09:12 (#888350)

Shrogran passe près de Kalypso, glissant sous les rayons du soleil.

Une partie de notre histoire est partie en fumée...

Il s'envole, la couvrant de son ombre, avant de disparaitre à l'horizon.

Par Kalypso le 9/2/2002 à 13:55:44 (#892419)

Kalypso entendant la voie de Shrogran, ne bouge plus.
Elle ferme les yeux lorsqu'il prononce "notre" ...
Elle regarde l'ombre s'effacer peu à peu essayant de ne faire transparaitre aucune émotion sur son visage.
Un silence révélateur....

Par Une Femme masquée le 9/2/2002 à 14:05:46 (#892488)

Un Corbeau sur un toit non loin de là observe la scène...

Par Elio le 9/2/2002 à 14:24:46 (#892600)

Dans une rue déserte des bruits de pas résonnent ,Un bruit de choque puis un ralle suivent.
Elio apparaît au sol une poutre à ses cotés.
Pff j’y arriverais, tous dois être près pour ce soir.
Il se relève péniblement ,Il regarde autour de lui, satisfait d'être seul, pose la poutre sur son épaule, incante un sort et disparais.

Par Luhne le 9/2/2002 à 18:59:21 (#894403)

D'habitude, Luhne aime les flammes. Il aime ouir le doux crépitement du feu et sentir la chaleur presque insupportable agresser sa peau.
Mais ce feu ne lui dit rien qui vaille

-A qui appartient donc ce corps qui gît là ?!