Brêves de rèves

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:06:30 (#870290)

Tandis que s'enflamment les suprêmes lumières
D’un automne aux flamboyantes tonalités,
L’hiver promène ses attitudes altières
Sur les hauteurs livrant au vent leurs nudités.

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:07:14 (#870293)

Une mélodie aux accents mélancoliques
Se déploie sur l’âme de l’astre agonisant,
Des sanglots suspendus aux notes poétiques
D’un luth déjà drapé en noir et blanc.

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:07:59 (#870295)

L’été indien offre ses ultimes douceurs
Sur la solitude du village alangui
Lorsqu’une colombe, messagère de bonheurs,
Se pose, épuisée, sur le luth étourdi.

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:08:44 (#870302)

l'automne s’évapore et pâlit le soleil
Qui, avant dÂ’endosser ses voiles de froideur,
Enchaîne les cœurs brûlants aux plumes du ciel
Pour incendier l’obscurité de leurs ardeurs.

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:09:31 (#870306)

Tandis que l’ombre emmaillote l’Empyrée
DÂ’un adagio aux violons tristes et caressants,
Les mots se tendent sur la page illuminée,
Se cambrent et se rejoignent comme des amants

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:10:12 (#870307)

Qui se suspendent, pour voyager hors du temps,
Aux émotions de leurs tendresses partagées.
Les mots s’éveillent sous les baisers du printemps,
Fleurissent et s'ouvrent telles les faims exprimées

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:10:54 (#870309)

Par des bouches avides de savourer lÂ’envie
Aux délicats parfums des grâces exposées.
Les mots tremblent sur le parchemin de la vie,
Dansent et ondulent telles les vagues, bercées

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:11:38 (#870313)

Par un vent de puretée, impatientes
De s'étendre, domptées, sur les dunes dorées.
La nuit s’est habillée des nacres opalescentes
De l'enthousiasme de nos âmes énamourées

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:12:23 (#870317)

Tandis que le vent fouette les bois dénudés
De la magie de leur séduction automnale,
Un livre s’enlumine de mots caressés
Par une plume à la grâce subliminale.

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:13:00 (#870318)

Le soleil blêmit lorsque les mots se tourmentent
Et que se dévoilent les âmes de lumière
Face aux tourbillons des êtres qui se lamentent
Des absences d’une amitié particulière.

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:13:38 (#870320)

L’hiver dérape sur les pentes enneigées
Poussé par le printemps empressé de fleurir,
Perles d’amour qui coulent des plumes trempées
Dans l’encre azurée des sentiments du désir.

Par Aelfwin De Vald le 6/2/2002 à 2:14:12 (#870329)

Mots frôlés, enlacés, écrits dans la passion
Mots d’amour et d’amitié, vous vous enchaînez
Et effacez les frontières de la raison ;
La porte secrète des rêves vous ouvrez.