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Supplique aux Vents.
Par Aina HarLeaQuin le 5/2/2002 à 6:35:41 (#862972)
Je nai même pas aimé mon fils Faël comme jaurais dû. Mon amour de mère a été enseveli sous les souvenirs de cette nuit noire, cette nuit couleur de carnage et de douleur, cette nuit où Caimbeul a été égorgé. Pourtant vous savez à quel point je tiens à mon unique enfant, la chair de ma chair, le sang de mon sang.
Le seul homme que jai jamais aimé profondément ma trahi et jai fini par le briser, par fierté et par revanche. Pour ne finir par ne ressentir que le vide de son absence. Sa mort me pèse tellement. SirWish me manque tant au fond.
Mon Peuple a périt sous le couperet du Juge. Je suis en ce temps pour aider quelques personnes. Mais travailler pour une cause que lon pense juste ne paye pas. Jaurais dû ne pas recouvrer la mémoire, ni vous retrouver mes chers Vents
Je serais encore au service de Brehan, insouciante de la vie, ne vivant que par et pour ma lame.
Je suis là pour vous demander de me libérer, de me laisser vivre et aimer, de me faire retourner chez moi près des miens avec mon fils. Je souhaiterais tellement retrouver la quiétude des temps Elfiques où rien dautre ne comptait que la Vie et la Quiétude.
Par Yolinne le 5/2/2002 à 6:49:29 (#862997)
Par Nevaeh/Heaven le 5/2/2002 à 7:12:59 (#863051)
Quelque soit le passé, quelque soit la foi...
Les vents choisissent d'eux memes ceux qui les portent.
Et moi humble druidesse, j'entends les peines de leurs enfants...
Par DarKneS Sanctis le 5/2/2002 à 13:05:57 (#864175)
Par Parcifal Hills le 5/2/2002 à 15:56:27 (#865482)
Des morts qui hurlent leur douleur et leur haine, une magie noire qui enveloppe tout et assèche la vie sur son passage.
Au milieu de ce paysage de désolation, un point, une intense lumière brille.
Dès qu'un deux-fois-né s'approchait trop près de la lumière, un trait d'énergie d'une blancheur aveuglante se propulsait sur lui et son corps décharné se dessoudait pour tomber en poussière.
Au centre du globe lumineux, un homme se tenait immobile,les yeux fermés, les ailes déployées, les mains jointes, comme pour une prière.
Parcifal s'entrainait.
Tout en continuant à affiner sa maitrise de la lumière purificatrice, une certaine mélancolie l'envahie.
Il ne put s'empêcher de repenser au passé, à tout les êtres qu'il avait aimé, qu'il avait maintenant perdu.
La douce Lenae qui lui avait appris la compassion, la tolérance et l'amour de la vie.
La mystérieuse petite fille, qui avait été sa jumelle de naissance, sa petite soeur d'enfance, le premier amour qui avait touché son coeur.
Sa mère au regard pétillant d'intelligence, aux douces caresses aimantes, et qui occupait encore ses songes.
Son père, puissant et fier, son mentor de connaissances, la force du regard, la voix des Vents.
La voix des ...
L'avertissement! Son plogeon dans ses pensées lui avait fait perdre sa concentration.
La lumière autour de lui avait faiblie, oppréssée par toute la noirceur qui l'entourait.
Une dizaine de deux-fois-nés repoussait la lumière et approchait de plus en plus près... Leur magie noire commençait à le toucher pour puiser dans sa vie.
Il réagit plus par réflexe que consciemment.
Alors que la lumière disparaissait à l'intérieur de lui, les Vents convergèrent autour de son corps et un formèrent un bouclier brumeux, crépitant d'énergie électrique.
Il ouvrit les yeux. Des yeux d'un bleu pur, comme la couleur que prenait à présent ses cheveux qui tourbillonaient avec les Vents.
Le bouclier explosa dans un bruit de tonnerre.
L'onde de choc souffla les morts qui allèrent s'écraser sur les flancs de la montagne, se brisant contre la roche.
Puis le calme revint.
Ses yeux et ses cheveux reprirent leur couleur habituelle.
Il regarda autour de lui en se mordant la lèvre inférieure.
Sans l'avertissement il aurait pu bénéficier d'un éclat de sa pierre et d'un rapide voyage au temple de StoneCrest.
Il leva son regard vers les cieux et ouvrit son esprit aux chants éthérés.
Il savait qu'Il était là haut, à veiller sur lui avec Eux.
Mais le méritait il vraiment? Veillait il aussi sur Elle? celle qu'Il avait tant aimé...
Il lui sembla percevoir comme une douce réponse dans le chant des Vents.
Il soupira en baissant la tête et en fermant les yeux. Il était tard, et il fallait reprendre la route du retour. Les enfants l'attendaient.
Sans se retourner, il prononça juste ses deux mots...
Merci, père...
Par Etoile Noire le 5/2/2002 à 17:10:02 (#866111)
*aime toujours le style d'Aina*
Par Faël HarLeaQuin le 6/2/2002 à 12:21:53 (#872105)
Tu sais bien que l'introspection ne te réussit pas pourtant. Suis ta voie même si elle est dure même si elle me déplait.
Tu sais aussi bien que moi qu'au final ton naturel reprendra le dessus, pourquoi retarder ce qui doit arriver ?
Trouve le courage de faire ce que tu dois, je sentirai tout de suite si tu n'es pas toi même.
Je ne préfère pas penser ce qui arrivera si tu joues un jeu avec moi. Tu le regretterais et moi aussi.
Tente avec ses maigres forces d'apaiser les vents, d'apaiser sa mère
Par Aina HarLeaQuin le 6/2/2002 à 12:37:59 (#872215)
Les Vents chauds redeviennent caresses et le visage de la Prêtresse reprend enfin sa froideur de marbre. Seuls ses yeux illuminent ce visage sans âge...
Tant que l'amour fillial vivra elle pourra continuer ce à quoi elle est destinée.
Par Aina HarLeaQuin le 7/2/2002 à 2:44:14 (#877949)
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