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RĂ©cit d'un autre Monde ...
Par Dame Belladona le 3/2/2002 Ă 1:37:52 (#845030)
*ce livre semble être le journal d'une noble personne, à en juger par son écriture précise et soignée*
Né il y a 38 ans dans une lointaine contrée appelé Fenris, je fus élevé par une louve et mon premier apprentissage a été celui que m'a apporté la meute. J'ai vécu dans cette meute jusqu'à l'age de 8 ans, lorsqu'un guerrier du nom de Sigmar, à la recherche de l'élu, me trouva et me ramena dans son royaume pour m'y apprendre l'art du combat. C'est au bout de 14 ans d'entraînement que Sigmar m'affirma que j'étais prêt (pourquoi ? je ne le sais toujours pas). C'est alors que je rencontra la plus belle créature du royaume: Fanella, et 2 ans plus tard nous nous sommes mariés et avons eu deux fils.
Sigmar m'embarqua dans l'une de ses nombreuses quêtes ; il fallait tuer un démon nommé Drach'nyen dont les troupes harcelaient le royaume. Arrivés dans son enclave, Sigmar et moi-même avons été surpris de voir que le démon nous attendait. Un combat acharné commença alors et je fus violament frappé à la tête. A mon réveil je pu apercevoir le corps de Sigmar gisant sur ce qu'il restait de son flanc et lorsque je retourna au royaume, je n'aperçu que massacre et désolation. Ma femme avait été sauvagement empalée sur un pieu du donjon de même que l'un de mes deux fils, mon autre fils Cypher avait disparu. Je sentais alors la Rage Noire monter en moi et je fis voeux de retrouver ce démon et de le torturer.
Mort Ă Drach'nyen
*vous tournez la page*
Quelques heures après le grand massacre, les rares survivants s'étaient rassemblés dans la salle du trône. Dès mon arrivée aux grandes portes qui fermaient la salle, j'entendais la voix de plusieurs d'entre eux en train de débattre, dont celle de Lben et Galros. Je fus soulagé d'entendre leur voix.
Galros et moi avions été tout deux les apprentis du bon Roi Sigmar à la même époque. Nous avions d'ailleurs été les seuls, le Roi n'ayant jamais eu d'autre d'élève… d'ailleurs personne à part lui et peut-être Lben ne savait pourquoi il avait choisi de nous transmettre son savoir. Quant à Lben, c'était un grand sage, et aussi le conseiller de Sigmar.
Lorsque je fus rentré dans la salle, tous les yeux se tournèrent vers moi et un silence de mort régnait à présent. Lben me demanda alors où était Sigmar… je dû leur apprendre la tragique nouvelle. La mort soudaine du roi signifiait qu'il fallait en trouver un nouveau. Une attaque orc semblait imminente et seul le roi pouvait prendre la décision, mettant fin aux chamailles des nobles encore en vie : fuir ou bien risquer de mourir en protégeant notre royaume.
Lben était sans nul doute la personne la plus digne d'entre nous pour succéder au Roi. Alors que certaines personnes divergeaient encore encore, Lben haussa la voix et me désigna comme étant leur nouveau roi… personne ne s'opposa à sa parole. J'était encore sous le choc de sa mort, mais ce fut un honneur pour moi de continuer ce que l'homme que j'avais eu pour maître pendant quatorze ans avait commencé.
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Le Chef de Guerre orc Gunkahl avait eu vent du sort que venait de subir le royaume. Cela faisait des années qu'il vous voulait s'approprier les terre du défunt roi, qui l'en avait toujours empêché. Profitant du chaos semé par Drach'nyen, il rassembla alors une horde et lança une grande offensive contre la ville où siégeait le palais de Sigmar.
Ma décision était prise : je n'avais plus rien à perdre, et je me serais battu jusqu'à la mort. Le sacrifice des quelques survivants que Drach'nyen avait laissé était cependant inutile. De plus les nobles se battaient très bien en duel singulier, mais ils n'étaient pas préparé à un affrontement si violent . Je les avais envoyé se réfugier dans un royaume non loin du notre. Seuls Lben et Galros désiraient rester à mes cotés, jugeant que Sigmar leur interdirait de m'abandonner. Rien ne pouvait les faire changer d'avis . Une dernière prière à Sigmar dans la salle du trône et nous nous présentions alors à l'entrée de la ville.
Très peu de temps s'écoula avant que les orcs ne se lancent à la charge. Le combat fut acharné, les orcs innombrables, et nous fûmes vite submergés par la déferlante verte. C'es alors que Lben attira mon attention sur des bannières qui flottaient non loin de nous, dans notre dos. Je pu reconnaître le blason du royaume dans lequel j'avais envoyé les survivants ; le soulagement fut de taille quand les autres hommes se mirent à charger à leur tour. Nous étions fatigués, et un prêtre du nom de Setwolf nous soulagea de ses incantations. Les orcs cédèrent alors sous le poids de nos coups, tels le blé coupé par la feau. L'armée orc fut rapidement mise en déroute. Seul Gunkahl refusa de fuir, il se lança dans un dernier assaut et si ma lame n'avait pas sectionné son bras, Setwolf aurait probablement été tué sur le coup. Sans son arme, l'orc était perdu. Je le renvoya parmi les siens, chargé d'un message : le premier qui s'en prendrait de nouveau aux terres de Sigmar connaîtrait sa colère.
La bataille terminée, nous retournions au palais. Les nobles revinrent et un festin fut organisé en l'honneur de nos sauveurs. Setwolf m'impressionna grandement. Il dégageait une sagesse et un charisme qui égalaient ceux de Lben, bien qu'à coté de lui, il semblait bien plus jeune. Sa connaissance des sciences magiques était telle qu'il parvint même à faire douter Lben sur la manipulation de Cumtis Sulfurus (de mémoire d'homme, personne n'avait vu un prêtre faire douter un membre de la famille de Lben sur ce sujet, qui d'ailleurs leur était propre). Les festivités durèrent deux jours d'affilé, et alors que l'armée retournait d'où elle venait, Setwolf choisi de rester à nos cotés, prétextant qu'il me devait la vie. J'avais beau lui affirmé que c'était le contraire, il insista. En très peu de temps une amitié s'installa entre Setwolf, Lben, Galros et moi même.
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Nous étions partis pour mourir et nous revenions victorieux. Sigmar aurait été fier de nous voir ainsi. J'avais demandé à Lben et à Galros de me laisser un peu seul pour aller me retirer sur les tombes de mon prédécesseur, de ma femme et de mon fils. J'étais en pleine prière et je fus soudainement submergé de flashes dans lesquels une femme au teint pâle et en robe blanche et or était entourée de loups.
Elle se présenta à moi. Elle était l'héritière d 'un ancien dieu oublié des hommes qui se nommait Ogham. Sigmar m'avait vaguement parlé de la Grande Prêtresse des Loups. Il m'avait dit qu'un jour elle me guiderait vers ma destiné et que je devrais avoir une confiance aveugle en ces paroles.
Une autre serie de flashes m'inondait ; une île en contre-plongée… puis une lune, d'une telle brillance qu'elle semblait recouverte d'or… de nouveau l'île. Alors que je revenais à moi… une nouvelle vague de visions ; Sur l'île, Drach'nyen… mon fils, à … à ses cotés !!!!
Je me précipitai alors dans les quartiers de Lben afin de lui faire part de ces visions. Il n'y avait pour lui aucun doute sur l'île que j'avais vu : c'était Goldmoon. Il n'ajouta rien sur la femme en robe blanche, si ce n'est que j'en saurai bientôt plus par moi-même.
Il n'y avait pas une seconde à perdre, nous devions partir sur le champs pour cette île. Une seule chose devait être réglée avant mon départ : il fallait quelqu'un de confiance pour gouverner en mon absence. J'avais besoin de la sagesse de Lben à mes cotés pour me guider et les nobles ne connaissaient pas encore assez Setwolf pour lui obéir aveuglément. Galros me jura fidélité et il reçu ma bénédiction, j'avais pleinement confiance en lui.
A peine quelques heures plus tard, nos destriers Ă©taient enfin prĂŞts.
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Notre voyage allait être long et périlleux. Il nous fallait rejoindre la ville des mercenaires, dans le nord est d'Asaheim, qui était sa seule ville portuaire dont les navires avaient pour destination Goldmoon. Les relations commerciales entre ces deux royaumes étaient inexistantes, les marchands d'Asaheim jugeant Goldmoon peu recommandable. Seuls les mercenaires à la recherche d'aventure et de trésors perdus s'y rendaient. Mais pour y arriver nous devions traverser les Terres de Désolation où les orcs étaient les maîtres, et surtout les Crocs de Fenris, la chaîne de montagnes réputée pour ses nombreux dangers. Lben et Setwolf redoutaient cette dernière traversée dès le départ de notre périple. Rien que celle des Terres de Désolations ne les enchantait guère, et à vrai dire moi non plus. Mais quelque chose en moi était attiré par Fenris. J'avais hâte de retrouver les êtres qui furent mes premiers maîtres, les loups.
Notre passage sur les Terres de Désolation se fit sans encombre. Les quelques orcs que nous croisions se tenez toujours à une bonne centaine de mètre de nous, sans doute avaient-ils reçu le message de Gunkahl.
Trois jours s'écoulèrent depuis notre départ. Nous mettions enfin le pied sur les glaces de Fenris. Dès lors, je me sentis soulagé. La nuit approchait et j'amenai mes deux compagnons à la grotte où Sigmar m'avait trouvé. Nous allions y passer la nuit, autour d'un bon feu.
La nuit tombée, la pleine lune brillait dans un ciel sans étoiles et les premiers hurlements de loups se firent entendre. Setwolf n'était pas bien à l'aise, et Lben l'avait bien senti. Il lui dit alors qu'il n'avait rien à craindre avec le '' Fils de Fenris ''. Je ne l'avais jamais entendu me nommer de la sorte, ni lui ni personne d'ailleurs, pas même Sigmar. Je suppose qu'il faisait allusion aux circonstances de ma rencontre avec Sigmar.
Je décidai d'aller faire un tour dans les environs afin de rencontrer mes frères d'enfance, c'était pour moi une manière de renouer avec mes racines.
Un vieux loup vint à ma rencontre. Il était gris foncé, avec un croissant de lune blanc sur la partie frontale de sa tête. Il fut bientôt rejoint par quatre autres loups, plus jeunes. Il me fixèrent droit dans les yeux. Les souvenirs de ma vie passée dans les montagnes étaient très flous, mais j'avais l'impression de les avoir connus.
Je ne sais pas combien de temps cet échange de regards dura, mais au bout d'un moment, la femme de mes visions apparu au milieu des cinq loups. Les présentations entre elle et moi étaient inutiles. Elle me présenta tout de même Thorolf, le loup au croissant de lune, et Freki et Geri, deux frères loups. Elle me rappela que c'était grâce à Thorolf que je fus accepté par la meute. Il m'avait protégé des autres loups alors que je n'étais qu 'un bambin et il était devenu le Loup Suprême de Fenris, ayant vaincu en duel son prédécesseur Morkai. Je demandai alors à la Grande Prêtresse des Loups qui j'étais et le pourquoi de ces visions. Sa réponse fut que je n'étais pas encore prêt à l'entendre. Elle me dit alors de me préparer, Ogham avait décidé de l'heure de mon initiation... et apparemment l'heure était venue.
Avant que j'eus le temps de lui demander qui était Ogham, elle avait disparu. Freki, Geri et les deux autres jeunes loups s'écartèrent, me laissant seul, face à Thorolf. Ce dernier avait retroussé ses babines, mettant en évidence sa puissante mâchoire, comme s'il voulait m'attaquer. Je ne comprenais plus ce qu'il nous arrivait. Il me bondit dessus, comme enragé. Mon cou fut à plusieurs reprises à portée de ses crocs, mais il ne paraissait pas vouloir me porter le coup fatal. Je le repoussai violemment. Il était pour moi hors de question de tuer l'être grâce auquel j'avais survécu dans les montagnes de Fenris. Inconsciemment j'avais sorti la lame de mon foureau. Il me chargea une ultime fois, feignant de me mordre le cou. Mes réflexes dépassèrent ma pensée et dès que je sentis ses crocs, ma lame alla s'enfoncer directement dans son abdomen. Il fut projeté à terre et les quatre jeunes loups hurlèrent. Thorolf était à l'agonie, je ne pouvais pas le laisser ainsi. Le coup fatal s'imposait, malgré moi. Les loups cessèrent leurs cris. Un croissant de lune apparu alors sur mon front, comme si ce fameux Ogham avait confirmé mon initiation.
Les jeunes loups m'accompagnèrent dans une grotte où ils m'aidèrent à creuser la tombe de Thorolf. La Prêtresse réapparut à ce moment. J'étais devenu le Loup Suprême de Fenris et, malgré mon appartenance à la race humaine, aucun loup de la meute qu'on me présenta par la suite ne protesta. La communication entre nous se faisait essentiellement par le regard. La femme me révéla que j'avais été choisi par Ogham, et que je serai à la tête d'une communauté, dont faisait parti la meute, qui anéantirait la menace qui avait jadis éliminé les elfs et qui guettait à présent les hommes. J'en saurais d'avantage sur cette communauté en Goldmoon.
Setwolf et Lben en faisaient désormais partie... nous étions des Loups de la Lune. Je les présentai alors à la meute et je fus stupéfait de voir à quel point Setwolf et les loups s'entendaient, un peu comme si lui aussi avait vécu avec eux. Il m'assura que non, et que cela lui venait probablement de ses origines. C'est à ce moment qu'il remarqua la marque sur mon front, et il sursauta. Puis il me montra une marque qu'il portait dans son dos : le même croissant de lune. Cela expliquait bien des choses. Mais une fois de plus, la Prêtresse avait disparu avant d'avoir répondu à mes questions. Nous nous sommes alors remis en route.
Notre voyage jusqu'à Goldmoon se passa très bien. Notre route croisa celles de nombreux aventuriers qui se joignirent à nous dans notre quête contre le mal, en particulier sur Goldmoon. Il y eut un grand guerrier du nom de Ragnar qui attira particulièrement mon attention. Sa douceur m'impressionna, surtout de la part d'un guerrier de cette carrure. Nous avions l'air tous les deux aussi surpris l'un que l'autre par cette rencontre... il portait une marque sur l'épaule gauche, c'était la troisième fois que je la voyais.
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Je commence à en connaître un peu plus sur ma destiné.
La Prêtresse des Loups m'a apprit il y a quelques semaines pourquoi Sigmar m'avait élevé et tant protégé. Il semblerait que je sois la réincarnation d'un elfe nommé Aenarion qui avait annoncé la première Prophétie. La Prêtresse m'a demandé de partir à la recherche des Onzes. Je suppose qu'elle parlait des onze autres prophètes mais je ne sais pas où chercher. Elle a juste ajouté que notre union était scellée dans le sang.
Peut-être sont-ils des frères, des parents, ou même des Lunar Wolves ?
Il y a tant de questions qui restent sans réponse.
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J'ai fait un rêve la nuit dernière, ou plutôt j'ai eu des visions. Une cité, au milieu des glaces, probablement sur Fenris. Enfin non, il n'y avait pas de doute ; bizarrement, je savais que c'était sur Fenris. Je connaissais même son emplacement exact et ce qu'elle était : la Cité perdue des loups.
Une vieille légende raconte qu'avant la première Prophétie, il y avait sur Fenris une petite communauté d'elfes qui vénéraient le culte des Loups. On dit que parmi ces elfes vivaient les douze Prophètes qui annoncèrent la Première Prophétie et qu'à la suite de la venue de l'Haruspice, la cité qu'avait bâti cette communauté au fil des siècles s'était séparée de Fenris, dérivant ainsi éternellement sur le vaste océan qui entourait la contrée ; on les appelait les Prophètes d'Ogham.
A mon réveil, je présentais que certaines des réponses que je cherchais s'y trouvaient. Durant l'hiver fenrissien, le froid est d'une telle intensité que l'océan des alentours est glacé, emprisonnant l'île de la cité perdue. L'hiver est bientôt terminé et je dois me dépêcher car je connais son emplacement actuel, mais après la fonte des glaces, la cité sera libérée et elle continuera sa dérives. Je partirai dès ce soir sur cette mystérieuse île.
Que la Grande PrĂŞtresse des Loups guide mes pas.
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Mon pèlerinage à la cité perdue dura une quinzaine de jours. C'était désert, mise à part la végétation il n'y avait aucune trace de vie. Une grande partie du temps que j'ai passé là -bas a été consacré à méditation dans la sanctuaire. C'était un lieu magnifique. Le sanctuaire donnait l'impression d'avoir été entièrement taillé dans la roche, avec à l'intérieur des rangés de colonnes dépassant les dix mètres de haut. Le plafond s'était écroulé, laissant ainsi pénétrer la douce lumière du soleil. Une végétation luxuriante avait envahi l'intérieur ; on voyait par exemple des lauriers grimper le long de ces colonnes et de la mousse verdoyante pousser sur les dalles du sol. Au fond de la pièce se trouvait un magnifique autel lui aussi sculpté dans de la pierre, mais pas n'importe laquelle : de la pierre de lune. Les sculptures de l'autel représentaient une louve combattant un être hideux, probablement l'Haruspice. La louve était entourée de douze croissants de lune. J'ai aperçu un os appartenant à un bras derrière l'autel et en m'approchant, j'ai vu le squelette d'une personne en robe de cérémonie. C'est en cherchant un peu que j'ai trouvé onze autres squelettes tous en robes de cérémonie éparpillés un peu partout dans la salle.
Je sentais qu'une forte énergie mystique se dégageait de ce lieu et je décida de commencer une longue méditation dès le deuxième jour passé là -bas. C'est alors que les Anciens sont entrés en contact avec moi. Ils m'ont ouvert les yeux, sans utiliser de langage précis, sur la réalité de l'Haruspice. Ce dernier c'est présenté comme un justicier, punissant les civilisations pour leurs méfaits. Mais il ne faut pas oublier qu'il a déjà anéanti deux ou trois civilisations parce qu'elles ne correspondaient pas à son idéal. De quel droit peut-il juger si une civilisation mérite de vivre ou non ? Jusqu'à aujourd'hui nous, les humains, nous sommes plus ou moins inclinés devant lui. Nous essayons de correspondre à ses exigences au lieu de chercher un moyen de le combattre. Les nains sont les seuls à s'être battus ; ils ont été réduits à néant sans doute parce qu'ils n'étaient pas prêts pour ce combat. Mais là où ils ont échoué, nous réussirons.
Le dernier jour, les Anciens m'ont aussi permis d'en apprendre d'avantage sur Aenarion en créant un lien psychique entre nos deux esprits. Aenarion est en fait en moi, mais tant que nos esprits n'auront pas fusionné, nous n'auront pas d'autre moyen pour communiquer que celui qui vient de nous être accordé par les Anciens.
Aenarion faisait parti des douze prophètes elfes, comme me l'avait signaler la Grande Prêtresse. Il m'a dit qu'il y avait un moyen de reconnaître les onze autres Avatars (hôte des Prophètes), que je trouverai ce moyen en temps voulu et que nos chemins allaient forcément se croiser. Le premier squelette que j'avais trouvé était en fait le sien, et avec les onze autres Prophètes, il préparait une incantation.
Mais soudain, au moment où il allait me révéler quelle cérémonie il préparait, la liaison psychique fut rompu et le sol se mit à trembler. Les quelques colonnes qui étaient restée debout se mirent à vaciller. Je me précipita dehors, évitant les débris qui tombaient des murs. Heureusement, le sanctuaire était proche du bord de l'île, ce qui me permit d'atteindre rapidement le sol gelé de l'océan. La glace autour de l'île se fendit et la cité coula sous mes yeux, comme attirée vers le fond. Un rire machiavélique se fit alors entendre. Je venais d'échapper de peu à la noyade ; une minutes dans ces eaux gelée et mon corps se transformait en glaçon. Mon pèlerinage était fini et je me mettais sur le chemin du retour avec des réponses mais aussi avec de nouvelles interrogations.
*alors que vous tournez une page, un grand mage vous interromp dans votre lecture, sans doute le responsable de la bibliothèque. Il vous retire violament le journal des mains en vociférant "que faites vous dans cette partie de la bibliothèque??!! c'est interdit au public ici!!! nous n'aimont pas les curieux! qu'avez vous lut de ce manuscrit??!! Répondez!!"*
*vous remarquez que la pierre au bout du septre du mage commence à s'illuminer. "Je ne sais jusqu'où vous avez lut mais ce savoir ne doit pas sortir de ce lieu!!! Je suis désolé pour vous..." avant même que le mage ne finisse sa phrase, vous renversez brusquement une bibliothèque sur le vieille homme et vous en profitez pour vous echapper. Au bout de dix longues minutes à chercher la sortie avec à vos trousses un mage hurlant de rage, vous trouvez enfin la sortie de la bibliothèque et la foule de Lightaven...*
LORD HORUS - Aphraël
Par Rhakim le 3/2/2002 Ă 2:35:29 (#845418)
:lit: :blabla:
Par Voodoo EngeO le 3/2/2002 Ă 3:32:46 (#845806)
Paske sinon, moi, je frustre direc moi!
Par Ihria PHILOS le 3/2/2002 Ă 10:54:13 (#847480)
:lit: :merci:
Re: RĂ©cit d'un autre Monde ...
Par Obierwan - DN le 3/2/2002 Ă 11:20:25 (#847744)
P.S: Vive Mordheim et Sigmar :D
Provient du message de Dame Belladona
...Sigmar...
LORD HORUS - Aphraël
Par Gatts Lyhrel le 3/2/2002 Ă 11:40:42 (#847972)
Très jolie histoire...
Plus c'est long, plus c'est bon. ;)
Par Xatar Lokrya le 3/2/2002 Ă 12:59:27 (#848677)
Ca donne envie d'écrire ! Très bien trouvez Bella !
Splennnnnndide ! :D
Par Dame Belladona le 3/2/2002 Ă 13:56:07 (#849113)
Provient du message de Voodoo EngeO
Il va y avoir une suite?
Paske sinon, moi, je frustre direc moi!
*sourit*
Moi aussi j'espère une suite. J'essaye d'ailleurs de contacter l'auteur pour le savoir.
Ce récit n'ayant pas été trouvé sur le forum T4C, je ne suis pas sûre que le pseudo soit le même sur le forum d'Aphraël.
Par Fitz Anor le 3/2/2002 Ă 14:17:36 (#849273)
D'ailleurs j'espere egalement une suite, si l'auteur a l'intention d'en ecrire une ;)
(Rhakim une reponse comme la tienne je ne l'ai fait qu'une fois, un soir ou j'etais trop fatigué pour en dire plus :D )
Le dernier Elfe.
Par Dame Belladona le 3/2/2002 Ă 15:25:03 (#849861)
Quand : Une soirée humide d’automne.
Qui : Un elfe qui semblait en pleine détresse
Son nom était Lauriniel . Il filait, tel le vent, à travers les arbres, dans cette forêt sombre. L’air était vif , les feuilles tombaient doucement, virevoltant au gré des courants d’air.
Derrière lui, au lointain, se faisaient entendre des bruits sourds et autres grognements.
Lauriniel fuyait.
Il fuyait ce qui était pourtant l’inéluctable, ce que l’haruspice avait déclaré il y a déjà bien longtemps : Les elfes vont disparaître de la terre de Goldmoon.
Et les bruits se rapprochaient, les cris de plus en plus proches, de plus en plus remplis de haine. La horde dÂ’orques et de gobelins se faisait plus nombreuse.
Essoufflé, l’elfe s’arrêta près d’un arbre. Courbé, les mains posées sur l’arbre, le souffle court et rauque, il sentait venir sa fin. Il savait qu’il ne pourrait continuer comme ça longtemps. Qu’échapper à ses poursuivants serait de plus en plus difficile. Il lui fallait une monture, de l’eau … de l’aide.
SHSSSSS ! ! ! ! ! SCHTOC ! ! ! ! !
L’elfe sentit un souffle d’air. La hachette qui l’avait frôlée était plantée dans l’arbre à côté de sa joue.
Prestement, il se retourna.
En face de lui, un gobelin se présentait. De sa face hideuse sortait un son rauque, affreux et terrible.. Il se précipitai sur l’elfe levant son gourdin hérissé d’os taillés en pointe.
Lestement, l’elfe prit son arc et ,dans un même temps, piocha dans son fourreau pour en ressortir une flèche finement travaillée
Il encocha.
Le gobelin se rapprochait toujours plus vite
LÂ’elfe visa
Le gobelin, sans peur tant son cÂśur Ă©tait Ă©pris de haine, se retrouvait Ă quelques dizaines de pieds.
La flèche siffla.
Le gobelin s’effondra, touché en plein cœur.
Lauriniel avait eu chaud et il était temps de reprendre sa course effrénée. Il ramassa ses affaires.
Au moment où il se releva, deux craquements de brindilles se firent entendre. Deux nouveaux gobelins se présentèrent, puis trois, puis quatre. Ils devenaient de plus en plus nombreux, orques et gobelins mélangés.
L’elfe prit ses flèches. Un orque tomba suivi d’un gobelin. Encore un orque. Mais la horde s’approchait toujours, grouillant, vociférant, telle la vermine qu’ils étaient. Encore deux monstres s’écroulaient . Les mains de Lauriniel s’agitaient de plus en plus vite. Cependant, la masse de ces créatures malfaisantes était trop importante. Un premier gobelin le frappa avec sa massue, l’assommant à moitié puis un autre lui transperça le corps avec son épée encore pleine de sang coagulé.
Lauriniel s’effondra. Lentement. Du tréfonds de sa mémoire remontèrent le souvenirs des jours heureux. Il se remémora le temps où son village vivait paisiblement dans cette forêt verdoyante et ensoleillée, ses parents , sa famille, ses amis, ces moments de douceur …
Puis le trou noir.
Lauriniel avait quitté cette terre de chaos. Il gisait sans vie auprès de cette arbre.
Ainsi disparut le dernier elfe de Goldmoon. Il ne restait plus que les hommes et les nains pour faire face au Chaos.
Mais si , par hasard, vous vous promenez dans cette forêt, vous pourriez peut-être apercevoir un arbre. Et sur celui-ci, vous pourriez voir, quelque soit l’époque de l’année, des feuilles vertes et scintillantes comme vous n’en verrez jamais ailleurs. Et sur son tronc, deux empreintes de mains.
HANG' - Aphraël
Par Aubiwan le 3/2/2002 Ă 15:34:49 (#849949)
Bravo *clap clap*
J en ai les yeux tout humides.
Encore !!
Par Dame Belladona le 3/2/2002 Ă 17:37:41 (#850950)
On raconta partout que leur paresse était due à une malédiction d’une déesse maléfique qui les trouvait lâches et totalement démotivés.
Mais parmi eux se trouvaient le jeune garçon nommé Alkalan qui n’était pas comme eux. Par on ne sait quel miracle, la malédiction ne l’a pas touché, il vivait fougueusement, il profitait de la vie et avait une envie folle de voyager.
Il voulait devenir un preux chevalier, voyager dans toutes les villes d’Arakas et de rétablir le bien partout où ses pas marqueraient le sol.
Or, un jour, le village fut attaqué par une troupe de barbares. Ce fut un carnage énorme, les barbares ne se privèrent pas de tuer tout le monde, ils torturèrent les hommes valides, ils jetèrent les vieillards à la mer, ils violèrent toutes les femmes et jeunes filles avant de les jeter du haut d’une falaise.
Ce fut un spectacle répugnant et immonde pour Alkalan qui avait réussi à se cacher dans une petite grotte au sommet d’une petite colline qui surplombait le village.
Pendant qu’il regardait avec dégoût et colère ce triste spectacle, il vit soudain un barbare courir vers lui en criant comme un sanglier qu’on égorgerait. Pris de peut, et ne voulant pas subir le même sort que ses proches, il courut le plus vite qu’il put, il courut, courut, encore et encore jusqu’à se trouver devant une forêt qu’il ne connaissait point. Cette forêt était gigantesque, dense, et noire. Il s’avança avec stupeur et vit une vision horrible : Un homme ailé à qui on attribuait le nom de séraphin se trouvait à terre, souffrant, les ailes blanches devenues rouges, couvertes de sang. Le séraphin, être supérieur, vit l’enfant et une lueur d’espoir se fit sentir sur son visage. Il interpella l’enfant et lui dit juste avant de mourir :
- Toi, je sens que ton cœur est pur, prend ce parchemin, ouvre-le, une fois dans cette forêt, trouve Etheanis, et………..arg………reeugg……et demande lui lépée de puissance, prend là , et de sa lame effilée, transperce le cœur de…….de…..deeee……..l’âme…..de….Cop….Coper….Coperni…..argg !
Le séraphin, emportée par ses blessures ne put finir sa phrase, il disparut et à l’endroit où il se trouvait apparut un parchemin doré, scintillant à la lumière du soleil.
Alkalan suivit ses instructions, il ouvrit le parchemin et se trouva téléporté dans l’étrange forêt noire. Il vit devant lui un homme qui lui tendit la main, et lui dit :
- Te voilà dans la forêt de non retour mon enfant, je ne sais pas comment tu es arrivé là , mais apprête toi à y rester ! hahahahahahahaaaaa
Le vieillard parti dans un soupçon de ricanement et disparut dans les ténèbres de cette forêt inconnue.Alkalan décida de se mettre dès cet instant à chercher Etheanis, hélas, il était loin de s’imaginer que cela serait si difficile.
Des années passèrent, et Alkalan cherchait et cherchait encore, le plus surprenant, c’est que tout dans cette forêt se ressemblait et très étrangement, depuis les années qu’il cherchait Etheanis, il n’a ressentit à aucun moment l’envie de s’alimenter.
Après exactement 14 ans de recherche, Alkalan trouva une cabane près d’un lac, il entra prudemment et vit un homme mourant, lui aussi, il vit l’enfant et lui dit :
- Je me prénomme Etheanis, je t’attendais il y a bien longtemps, mais tu n’est point arrivé, je suis devenu faible, très faible, et malheureusement, je n’ai plus l’épée.
Alkalan lui demanda alors :
- Mais quel était le role de cette fameuse épée de puissance ?
- Cette épée était bénie par SYL, la prophétie disait qu’un jour, un enfant au cœur pur trouvera cette épée, il retournera à la source du mal qui règne sur Goldmoon, et quand il sera face à face à cette source de malheur, l’épée s’illuminera jusqu’au ciel, et il la plantera dans le cœur du démon.
Ainsi, tout force obscure disparaîtra à jamais des 3 îles unies et le bonheur règnera pour toujours.
- Ho mon Dieu, pourquoi moi ?
- Tu es l’élu, cours, va vers l’oracle au centre de Stoneheim, là , tu trouvera l’épée, elle est prisonnière du diable en personne, mais tu ne peut pas le vaincre, tu devra d’abord devenir extrêmement puissant.
Maintenant, va ! Utilise les portail derriere cette cabane pour sortir de cette forĂŞt infernale, tu te retrouvera Ă LightHaven, et tu commencera ta quĂŞte. AdieuÂ…
Alkalan obéit, mais un jour, il se trouva prisonnier d’une horde de dragons arrivée tout droit de l’oracle.
On raconte que le jeune garçon devenu un preux chevalier n’a pas survécu contre ces monstres sacrés redoutables. De nombreux témoins ont vu la horde s’acharner sur lui et ensuite se disperser. Le jeune garçon avait disparu.
De là , de nombreuses rumeurs coururent les rues, mais ce qui était sûr, c’est que Alkalan avait bel et bien disparu.
Or, la prophétie avait annoncé sa venue et son triomphe, donc, un jour, la destinée s’accomplira, la prophétie sera vérifiée, un jour, Alkalan reviendra et accomplira sa mission contre le mal ! Ce jout là , le mal sera à jamais éradiqué de Goldmoon !
DÂ’ici lĂ , tenez bon, cherchez de lutter contre le mal au mieux, sachant quÂ’un jour, tout ceci sera fini.
Archael De Keyl
Par Dame Belladona le 5/2/2002 Ă 10:54:01 (#863671)
.Je me nomme Chindril Shezard.
Enfin, cÂ’est le nom que jÂ’ai choisi deux semaines avant que je ne vous adresse ces mots.
A mes 19 ans un événement terrible bouleversa ma vie et m’incita à fuir tous les éléments de mon ancienne vie ainsi qu’à changer ce nom qui éveillait en moi tant de souvenirs. Je me nomme donc Chindril Shezard…
Il y a un an mon nom n’aurait signifié pour moi, je veux dire mon véritable nom, que la vie d’un jeune home de campagne, avec toutes ces petites choses du quotidien, les moissons en compagnie de mon père et de quelques villageois, les frasques avec les jeunes filles du village, une vie normale en soit.Si ce n’est le désir au fond de moi de quitter cette routine rurale pour aller vers un destin tout autre, pouvoir servir artherk et le bien autrement qu’en procurant du grain aux grands-mères du village…
Je voulais devenir mage, un mage au pouvoir suffisant pour combattre les fiélons et minions d’ogrimar et de l’haruspice, les démons qui sortent la nuit pour dévorer les jeunes enfants égarés…
Mais comment faire quand l’on vie dans une campagne éloignée de la Silversky ou l’on enseigne la magie, mon destin semblait tragiquement obstrué…Quand le seigneur de notre région connu soudain une mort étrange et effroyable, on retrouva sa dépouille devant la tombe de son père, étranglé jusqu’à ce que la mort emporta son âme dans la lumière d’artherk, ou où que se soit d’autre, nous ne sommes maintenant sur de rien ici…
La tombe a ses pieds était ouverte, le cercueil brisé de l’intérieur…« Mon père a peur, je ne sais que faire, le ciel s’est couvert d’un voile sombre depuis que le duc est mort… »
Voici un extrait du journal que j’ai décidé de tenir depuis la mort étrange du duc.
L’homme qui a pris la succession du duc avait l’air opiniâtre et sa bourse déjà lourde ne semblait prête qu’à se remplir.Les femmes et même les hommes si vigoureux de notre village semblaient le craindre.Un jour il est venu à moi et m’a dit d’une façon toute naturelle
- J’ai lu dans me ciel qu’un destin était né dans ce village, les signes m’ont conduit jusqu’à toi, vient avec moi jeune homme, je t’enseignerais ma magie.
Stupéfait je ne su d’abord que dire, il me répondit de sa voix sifflante et étrangement glaçante malgré le caractère doux de ses paroles :
- j’enverrais un cavalier prendre ta réponse d’ici quelques jours, il aura un cheval pour toi, si tu viens évidemment, je ferais seller ce cheval pour toi mon jeune ami…
Comme s’il savait déjà que j’allais accepter…
Durant ces quelques jours mon esprit en ébullition ne sut trouver le repos dans aucune des tâches qui d’habitude m’amusaient…Mes parents étaient perplexes devant cette demande, leur plus grand rêve était de voir leur fils émerger au –dessus des autres, mais au prix de le perdre, la décision était vraiment dure pour nous tous.
Mes amis étaient impressionnés par l’intérêt que me portait le mage que tous abhorraient, il ne m’adressèrent plus la parole durant ces quelques jours.De toute manière ils n’auraient obtenu pour toute réponse qu’un petit hochement de tête désintéressé tellement mon esprit était tendu vers ce château, cette chambre qui pourrait être mienne…
Les quelques jours passés, le cavalier vient bien frapper à la porte de notre maison et je partis avec lui après avoir embrassé mes parents et mes amis.Le chemin fut rapide a parcourir tellement mon esprit s’égueillait de ce nouveau départ.
Je m’émerveillais de chaque détail comme si mes yeux voyaient pour la première fois.Nous arrivâmes au château dans la soirée, il était bien comme dans mes souvenirs, haut et majestueux, avec ces tours dressées vers le ciel comme autant de pics célestes…
La porte s’ouvrit devant nous quand nous arrivâmes à ses pieds, elle s’ouvrait toute seule, maniée par une quelconque magie, mon émerveillement s’accru à chaque minute.Le vieil homme vint me saluer quand on m’eut fais parcourir les salles du château jusqu’au salon de la bibliothèque ou il m’attendait, un large sourire aux lèvres.Il me prit par l’épaule, me faisant parcourir d’un geste ample du bras la quantité impressionnante de livres que contenait cette bibliothèque...
- LĂ se cache tout le savoir des hommes et des dieux, je te lÂ’enseignerais du mieux que je peux
Ce furent ses premiers mots.Plus tard des serviteurs me conduisirent à ma chambre, elle était grande et éclairée, déjà quelques livres étaient posés sur mon bureau avec un mot griffonné par le vieux mage « étudie attentivement ces quelques volumes avant de venir à table, ils seront ton premier objet d’étude. J’enverrais quelqu’un te chercher pour le dîner. »
Je m’assis sur mon lit et mes yeux s’exercèrent à lire les lignes et les pages de ces livres, des centaines de lignes élégamment écrites.
Captivé par mes lectures je ne vis pas le temps passer, et le moment du dîner vint bien vite.Nous dînâmes dans la même salle, l’un en face de l’autre, cela aurait été un véritable honneur que de manger à la table du seigneur pour n’importe lequel de mes voisins au village, mais pour moi c’était plutôt étrange, car le vieillard ne touchât à aucun morceaux de ces mets délicieux que l’on nous apporta.
Plus tard quand j’eus fini de manger, nous allâmes dans la bibliothèque ou les livres que j’avais consultés avaient été apportés.Nous en discutâmes toute la soirée et le vieil homme semblait émerveillé par mon intelligence…
Plus tard je retournais dans ma chambre et passais une nuit entière à dormir d’un sommeil heureux, sans rêves…
Je me réveillais le matin et fus surpris de trouver à mon chevet un plateau de nourriture pour le petit déjeuner et sur mon bureau de nouveaux livres à étudier.
Je ne vis pas le vieux mage de la journée et ne pus sortir de ma chambre, le déjeuner me fus déposer à midi et à mes questions les serviteurs ne répondirent que quelques mots mécaniquement, comme quoi leur maître n’était pas disponible pour le moment.
Etonné je poursuivis mon étude après avoir déjeuner.
Le soir je fus appelé à dîner et le vieil homme était la semblant rajeuni, ses traits moins blancs et moins anguleux…Nous discutâmes comme la soirée passée et étudiâmes dans la bibliothèque.Je me couchai le soir très tard et m’endormis comme une souche.
Les jours se poursuivirent les uns après les autres sans que rien ne vint perturber mon apprentissage…Après un mois de lecture je fis un énorme pas en avant, après de nombreuses tentatives infructueuses je réussis à faire jaillir de la lumière de mes mains, la bénédiction d’artherk était donc sur moi !
Je passai la journée à m’émerveiller de ce sort, admirant dans ma chambre dont j’avais tiré les rideaux la douce lumière de mes mains.
Fershus, mon vieux maître, dont je connaissais maintenant le nom, fut réjoui quand je lui montrai mon premier sort…
Il me félicita à maintes reprises et m’offrit à cette occasion une petite amulette qu’il me dit de porter pour accroître mon énergie car comme je m’en aperçu quand je perdis mes forces, celle ci s’amenuisait bien vite quand je pratiquais la magie.Pour m’obliger à utiliser mon sort, il fit enlever les cierges dans les couloirs du château.J
e passai une heure à parcourir le château a la lumière de mes mains, l’amulette retenant mon énergie pour que je ne m’en trouve pas assommé de fatigue.Les jours passaient, mon pouvoir grandissait, la lumière s’échappant avec plus de force, un halo de lumière se déplaçait avec moi quand je l’utilisais…
Nous passâmes toute une nuit à discuter des applications de ce pouvoir et mon maître m’appris que je pouvais projeter cette lumière et mon énergie en petits traits de lumière, en fait du feu.
C’est ainsi que je m’entraînai plusieurs jours à détacher ma lumière de moi et bientôt je sus projeter des traits de feu ou mon esprit se fixait.Puis je sus décrocher la lumière de mes mains pour qu’elle flottât autour de moi, laissant mes mains libres pour d’autres incantations, par exemple, je pus lancer mes dards de feu et éclairer la pièce en même temps, je me réjouis de mes découvertes et de mes pouvoirs grandissants.Je savais maintenant me défendre de mes agresseurs potentiels grâce au feu.
Même si mes forces ne pourraient venir à bout d’un quelconque démon même faible, j’étais maintenant en route vers le destin que je me voulais.
Un jour mon maître me dit que nous allions laisser de côté le feu pour s’intéresser aux autres éléments à contrôler.
C’est ainsi que je découvris tour a tour les magies de la terre avec les protections de la terre très utiles au corps à corps puis l’eau, avec ses changements de températures, en combinant mes pouvoirs je pus apprendre un terrible sort, celui de pouvoir faire bouillir l’eau dans n’importe quel récipient, mais en petite quantité. C’est ainsi que je fis bouillir le sang de rats pour les tuer.
Les magies du vent me permirent de me déplacer plus vite, pour voyager rapidement sur les routes et dans les couloirs du manoir.
Au cours de mes réussites fershus m’offrit d’autres cadeaux, ainsi je reçu une belle robe verte couverte d’étranges dessins que mon maître me promit m’apprendre à lire, ainsi qu’un anneau permettant d’augmenter la puissance de mes sorts.
J’avais maintenant belle allure et j’étais pressé de pouvoir un jour rendre visite à mes parents et à mes amis pour leur faire étalage de ma magie.Je menais à ce moment là une vie agréable rythmée par les études et les repas.Ce fut au bout de quelques mois, sept mois si je me souviens bien, que mes rêves apparurent, mes nuits étaient torturées de cauchemars immondes, où de sombres magies animaient les cadavres pour en faire des pantins meurtriers, une image abominable hantait mon esprit, celle de mes parents morts, leurs corps me souriants de leurs yeux vides et de leurs bouches grimaçantes.
Chaque nuit je me réveillais avec un goût de sang dans la bouche et le corps brûlant d’une fièvre étrange.
Quintarra
A suivre ...
Par Galadriel.L le 5/2/2002 Ă 12:39:57 (#864074)
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