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Valet du coeur

Par Abricot a bouclettes le 31/1/2002 à 12:04:49 (#824151)

(nouvelle intervention grâce à la faiblesse de l'abricot à bouclettes, Grace Jones lui soit rendue)

Grisé par la compagnie et l'ambiance de fête, Faran a confondu les deux fioles.
Grisé par l'eau de vie, il s'est alors mis en quête du coeur de Jafo.
Cette relique impie, un coeur pour remplacer le sien, le temps est compté.
Et toujours ce silence, toujours.
On accorde aux pierres de destinée la pouvoir de nous permettre de communiquer par la pensée.
C'est vrai... en partie.
C'est limité aux personnes avec qui on a des affinités.
Ca doit être pour cela que les assassins sont par ce biais si peu souvent à l'écoute.
Ils n'ont guère d'amis.
Quand au lapadin, il attend, dans sa grotte.
Il continue d'écouter le monde du dehors.
Tant qu'il y a du bruit, il y a de l'espoir.
Tant qu'il l'entend...

- Me donnerez-vous ce coeur?
- Ne crois-tu pas que j'en ai besoin?
- Oh on ne m'avait pas dit cela. Je croyais à un artefact...
- Tu auras confondu Jafo et Jaffo, c'est bien compréhensible. Hélas, le coeur de Jafo ne peut rien pour toi.
- ...
- Moi oui...
- Vous devez bien voir que jamais je ne prendrai une vie qui n'est pas pervertie à tout jamais, fut-ce pour sauver la mienne.
- Oui mais qui es-tu pour juger de la perversion? T'en estimes-tu capable?
- Le coeur est faillible mais il faut bien agir.
- C'est ainsi qu'on justifie beaucoup de choix, oui, par le coeur ou la raison, en vertu de lois ou bien de religions.
- On ne peut pas rester à rien faire si le monde autour va comme le veau à l'eau tout de même?
- Les hommes sont face au malheur comme les fourmis face à un minotaure. En grand nombre au mieux ils l'irriteront. Mais ils peuvent aussi jouer de leur taille pour se faire oublier. Veux-tu vraiment te battre fourmi en robe? Pourquoi veux-tu vivre à tout prix?
- Je... Je ne sais pas.
- Pour un amour que tu n'as plus? Pour te démener aujourd'hui, faire rire le public au mieux et être oublié demain? A quoi bon, dis-moi.
- Je ne suis pas seul dans ce cas, vous savez.
- Je sais ça oui, vous êtes si nombreux vous autres. Qu'as-tu de plus? Je t'écoute.
- Ma lame dans votre coeur?
- C'est un peu léger jeune... Hey !
- ... Je n'ai pa d'épée...
- Si ce n'est pas toi, alors qui...

Et il s'écroula, la guêpe géante n'avait fait aucun bruit, ayant enveloppé ses ailes de satin.
Son dard pointait maintenant vers le lapadin au sourire résigné...

Hmm, non, toujours pas la bonne fin.
Mais j'y arriverai, foie de volaille, non foi de séraphe, enfin presque.
Quoi que ça probablement non plus je n'y arriverai jamais.
Et c'est pas faute de ne pas essayer !

---------------------------------------------
Le papa de Faran Mandeplume (car "un peu de légèreté, ça soulage les pieds")

Tiens...

Par Gouberville le 31/1/2002 à 12:13:57 (#824180)

Ca me rappelle des souvenirs, tout ça...

Gouberville,
Mort

Par Galaxy Jagguz Kai le 31/1/2002 à 15:18:18 (#825155)

Provient du message de l'abricot là:
Pourquoi veux-tu vivre à tout prix?
- Je... Je ne sais pas.
- Pour un amour que tu n'as plus? Pour te démener aujourd'hui, faire rire le public au mieux et être oublié demain? A quoi bon, dis-moi.


Galaxy qui n'a rien à rajouter.

rhaaa non c'est trop simple de fuir!

Par Landri MdS le 31/1/2002 à 21:12:03 (#827731)

NON mais on veut pas qu'il en finisse nous!
LE PREMIER QUI LUI DONNE UNE MORT DIGNE DE SON RANG JE LE TRUCIDE
(ceci dit je rigole beaucoup a chaque tentative, c'est l'humour du condamné?)
Et je rajouterai qu'une dinde n'est pas un petit seraphin deplumé, et qu'elle ne peut plus voler, rappelez vous en surtout quand vous etes saoul car j ai remarqué que..*continue en s'eloignant*

http://perso.wanadoo.fr/noiralc/basepetit.gif

Par Bleiz Tad Koal le 31/1/2002 à 21:36:14 (#827908)

*suit Landri à la trace grâce aux effluves, et connait de toute façon sa destination :D *

Par Abricot a bouclettes le 2/2/2002 à 10:45:43 (#837811)

*a confondu les potions* (n'allez pas imaginer que Faran boit pour oublier)

Patience
Silence
Abstinence
Vaillance
C'est pas des vacances...
Mais voilà le programme qu'il s'était fixé.
Il n'avait toujours pas répondu à la question de savoir pourquoi continuer.
Par espoir?
Pour Moire?
Pour tous ceux qui l'aimaient un peu?
Pour devenir un jour vieux au point d'en avoir ce voile sur les yeux?
Qui arrive de toute façon trop tard pour cacher la misère du monde?
Pour les belles rencontres, les beaux moments?
Prendre un peu de bonheur au passage?
Les petites faiblesses...
La réponse se faisait attendre.
Celle qui aurait empêché la flamme du porteur de lumière de s'éteindre.
Une dernière étincelle.
Une dernière faiblesse.
Puis le noir.
Quelques murmures encore du dehors.
La dernière vision d'étoiles dans une chevelure sombre, comme si la nuit naissait de cette tête...

-------------------------
Le papa de Faran, qui a toujours quelque chose à ajouter, surtout pour ne rien dire
Prune à frisettes squatteuse, qui dit "vive l'abricot à boucouettes"
Mort aussi (à voir, ça voudrait dire que je ne pourrai rien ajouter cette fois)

P.S. : ahem, la maman de Galaxy J'accuse Khay (qu'est-ce qu'il a encore fait celui-ci?), il ne faut surtout pas prendre pour vous irl ce qui n'est que roleplay.
Si vous voulez, je suis prêt à ce qu'on en discute pour en rajouter et puis faire rire un peu si je peux , même pour être oublié ensuite (c'est pas grave ça, j'ai l'habitude ;+)
Voili voilou.
Poutoudoux à tous au passage et encore merci à l'arbrisseau natté (si j'abuse du compte, il faut me le dire surtout, je m'en tiendrai au minimum vital *appelle l'infirmier pour qu'il lui mette sa chemise demi en prévision* -c'est ce truc pas fini et trop petit où on peut pas bouger dedans, c'est pour ça que c'est une chemise demi, hum...-)
Et puis pour ne pas en plus squatter les messages privés de l'abricot (même moi qui suis sans gêne, j'ai des limites), voilà mon miel au cas où aliain@voila.fr, des fois que...

Par Abricot a bouclettes le 2/2/2002 à 21:54:24 (#842927)

Il est dit que dans la vie, parfois, il faut savoir faire preuve de détachement.
Le lapadin illustrait en cet instant même parfaitement cette maxime après un contact certes bref mais chaleureux avec une paroi(ale) de grotte.
Il se surprit à penser qu'après s'être si copieusement servi la première fois, il n'en reprendrait pas, par politesse.
Mais déjà derrière lui, tandis qu'il glissait le long du mur irrégulier jusqu'au sol dans un souçi de fin d'étreinte, le malabar qui avait fait les présentations en le balançant négligemment d'une seule main, s'apprêtait à remettre le couvert.
Cette immense brute au crâne si lisse que l'intelligence devait glisser dessus dut cependant stopper son élan de générosité sur une injonction venue de plus loin.
De la nuit des temps.
D'un âge où rampaient sur la terre...
Mmh? Bon d'accord, ça venait juste de derrière lui mais c'est nettement moins impressionnant.
Reprenons.
Il recula donc pour continuer de machouiller gaiement ce qu'il avait dans la bouche (mieux vaut ne pas savoir ce que mastiquait le malabar, on ne sait jamais...)
Si le lapadin avait déjà l'explication pour la faiblesse, le noir et les étoiles, il manquait un détail à la scène.
Le détail mesurait son bon mètre soixante-dix.
Il le constata du premier coup d'oeil quand elle s'avança dans la lumière.
Deux nattes sombres lui faisaient une couronne qui valaient bien pierres et métaux rares.
A bien y regarder, il s'avéra que la bande comprenait hormis ce charmant détail, deux broutilles, une pécadille (le malabar sus nommé mais sous cérébré), une vétille, un fifrelin (*vérifie bien avec son dictionnaire des synonymes qu'il n'en oublie point*) et une floppée de petits riens qu'il n'aurait même pas remarqués en temps normal mais qui dans les circonstances présentes avaient une fâcheuse tendance à occuper toutes ses pensées.
- Alors jouvensot, on braconne?
Le poing de la pécadille s'écrasa sur sa bouche avant qu'il ait pu ne serait-ce qu'amorcer sa réponse (cela dit, il faut flatter le malabar sur ce coup-là car autant éteindre la mèche avant que... bon bref...)
- Tu vas répondre oui?
- Tout doux Toumou, si tu lui casses tout on ne saura pas si c'est un inconscient qui est venu seul ou bien s'il est mandaté et si on aurait plus d'ennuis à le tuer qu'à le laisser partir. Ecoutons ce qu'il a à nous dire. Alors imprudent?
Elle porta sa main à sa bouche comme pour s'excuser.
- Oh pardon, il en reste une par terre là.
Cette fois ce furent les rires de la tripotée de petits riens qui comblèrent la salle.
Au point que Faran avait du mal à respirer.
Il se redressa néanmoins.
- Toumou, fais-moi penser de te fouetter. Tu ne l'as pas lancé assez fort, il peut encore marcher.
- Bien maîtresse.
L'un des marauds (rien à voir avec les "marauds" du forum, que je ne connais point mais qui sont sûrement de ces bandes de sacripans qui vous attaquent à distance, car il est bien connu enfin que les marauds canardent, ahem) demeuré dans l'ombre se signala alors bruyamment tout en faisant irruption dans la lumière.
Son état d'ébriété ne faisait aucun doute et atteignait péniblement (c'est toujours difficile d'atteindre quelque chose quand on est saoûl, je le sais, j'ai plein de copains qui... si si... mais puisque je vous le dis... que j'ai plein de copains... pff...) le barreau huit sur l'échelle de Richeterre (là où la terre est riche le vin pousse bien, c'est un fait avéré et aviné).
Mais cela dit, sa mine avait pris de l'avance.
Et de l'assurance.
Aussi osa-t-il affronter, du moins oublier, sa terrible maîtresse pour agresser verbalement (compte tenu du degré d'alcoolémie, je vous assure qu'il s'agissait d'une agression, d'autant qu'à lui aussi il manquait quelques dents, amplifiant donc le débit et.. Bref...) le lapadin.
- Tapette paladin, tu vas tout nous dégoiser diretc ou je te... Je te... Je te pète ta tête et...
Il titubait méchamment.
Un coup de poing non moins tignous l'assomma prestement.
- Merci Toumou. Tu allais nous dire...?
Bouche en choeur (ah, la chorale, ça ne s'oublie pas *soupire*), elle s'avança encore un peu de Faran, Mandelune de son nom de famille, qui n'en demandait somme toute pas tant.
C'est ce moment qu'il choisit pour se rappeler ce sortilège qui porte si bien son nom;
Vu le choc à la tête qu'il venait de subir, plus probablement quelqu'un s'en était souvenu pour lui.
Merci Syl te plaît, aide-moi (je me suis toujours demandé pourquoi on ne disait jamais son nom en entier).
Fichtre, il en a de la chance une fois de plus ce lapadinou, faudrait pas que ça dure.
Ne dit-on pas que les meilleures choses ont une fin?

P.S.H.R.P. : c'est parce que je n'ai aucun à priori défavorable et surtout systématique envers ce qui est français et/ou commercial que je me permets de vous livrer ici les parole d'une chanson des L5.
Ca n'empêche pas, à mes yeux, de vibrer.
Mais bon, on a le maître en archerie qu'on mérite.
Ma corde est bien tendue et je l'en remercie.
Comprenne qui pourra.
Et non ce n'est pas sale (mieux vaut préciser), ce n'est pas la plastique des chanteuses (si ce sont des chanteuses, si ce sont des chanteuses, plus que moi au moins) qui attire mon oeil lubr...

Parfois j'ai si peur au fond de moi
Que tout m'indiffère
Il me manque le courage de croire en moi
Dans ce désert
Dans chaque regard perdu je cherche encore
Une étincelle
Aller vers elle
Ouvrir mes ailes
Comme un appel
Et loin dans la nuit
Que tout s'éclaire
Plus de colère
Avoir envie
De voir à l'infini
Parfois je m'efface, je reste là
En solitaire
J'imagine tout ce qu'on n'sera pas
Et je m'y perds
Dans chaque histoire perdue il y a toujours
Une étincelle
Aller vers elle
Ouvrir ses ailes
Comme un appel
Au milieu du ciel
Que tout s'éclaire
Plus de colère
Avoir envie
De voir à l'infini
Je te regarde et à contre-jour
Je cherche le sens de l'amour
Tu sais dans chaque instant perdu il y a toujours (de ces "toujours" qui durent)
Une étincelle
Aller vers elle
Et à l'infini
Ne plus rien dire
Sans réfléchir
Comme un appel
Juste au milieu du ciel
Une étincelle
Aller vers elle
Ouvrir ses ailes
Et loin dans la nuit
Que tout s'éclaire
Plus de colère
Avoir envie
De voir à l'infini (présage d'une fin de chanson qui dure au moins aussi longtemps qu'un "toujours" de la parenthèse précédente)

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