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Un peu de poésie dans ce monde de brute
Par Edelendil-CE le 30/1/2002 Ă 16:57:10 (#819434)
Avant que ce qui nous reste de beauté nous quitte
Remplacée par des valeurs hypocrites.
Si plus personne ne continue cette lutte
Qui sais oĂą nous irions
Qui sais comment nous finirions
Ici je publierais mes Âśuvres
Je ne suis pas un maître dans cet art
Je nÂ’Ă©cris pas afin de faire mes preuves
Juste pour faire fleurir la beauté avant qu’il ne soit trop tard
Que tout mes semblables fassent de mĂŞme
MĂŞme si ce nÂ’est que des essais balbutiants
Tout est beau du moment que celui qui les a fait les aime
Il faut commencer petit pour commencer grand
Ce qu’il y aura sera avant tout un cri de l’âme
Pour écrire chacun a une manière qui est la sienne
Je vous invite ici à découvrir la mienne
Que vous soyez le plus preux ou le plus infâme
Que vous les appréciez ou les détestiez
Laissez donc ici quelques mots
Que vous les trouviez belle ou digne des pires maux
Couchez donc vos impressions sur ce papier
Mais évitez de me juger à travers ces poèmes
Ou des les juger Ă travers moi
CÂ’est juste une demande pas une loi
Juste un moyen d’éviter les problèmes
VoilĂ tout est dit
Il ne reste plus quÂ’Ă laisser lÂ’art prendre le pas
Mais si jamais ce qui se trouve ici ne vous convient pas
La plus noble façon de réagir se trouve ici
Par Edelendil-CE le 30/1/2002 Ă 16:59:05 (#819450)
Alors qu’un splendide aurore se lève
Marquant la fin de la trĂŞve
Déja les ennemis sous mon regard brûlant de haine
Ces lâches ont décidés de se cacher derrière les fortifications
Qu’ils ont construit à la hâte toute la nuit durant.
Le sergent sort son épée, nul besoin d’autres explications
Nous allons charger et leur rentrer dedans
Brusquement il sÂ’Ă©lance et court vers lÂ’ennemi
Aussitôt je lui emboîte le pas, suivi de mes amis
Ces derniers ordres résonnent dans l’air froid
« courrez et ne vous arrêtez pas »
Alors nous courrons, nous courrons aussi vite que nous le pouvons
Nous n’entendons même pas le bruit des cordes se relâchant
Et le sifflement des flèches tombant tel des grêlons
C’est à peine si j’aperçois les mages lancer leurs sorts aveuglant
Le sergent tombe les premier
Touché par une flèche, il chute sur le sol ingrat
Je continu Ă courir, il est mort mais ses ordres sont toujours lĂ
Il ne vivait que pour ce battre, c’est ainsi que ça devait un jour se terminer
Une fraction de seconde après, la mort était sur nous
Touché au ventre, un des mes amis tomba à genoux
Les yeux vitreux il me tendit une main implorante
Avant de sÂ’Ă©crouler dans une flaque rouge et luisante
A travers la tempĂŞte de fer et de feu nous continuons Ă avancer
Le point de non-retour nous avions dépassé
L’ennemi est si proche et pourtant si éloigné
On ne trouve aucun repère sur cette plaine où nous tombons par poignée
Quelqu’un par un sort horriblement brûlé me fait trébucher
Dans un long gémissement il me supplie de l’achever
Je lui tranche la gorge avec un haut de cÂśur
Dieu me garde, arriverais-je jamais Ă oublier ces horreurs
De toute façon est-ce vraiment une question importante ?
Pas vraiment si on regarde la situation présente
Ai-je vraiment une chance de rester en vie ?
Et la mort est le plus court chemin vers lÂ’oubli
Soudain les mages ennemis furent agressés par des formes noires
Cette vision ralluma en nous quelque espoir
Nos infiltrateurs avaient réussi à prendre l’ennemi par derrière
Il semblerait que ces idiots ne surveillaient pas leurs arrières
Les guerriers ennemis chargèrent pour sauver les leurs
Et de nouveau la plaine retentie des cris de douleurs
Nous arrivons enfin Ă la barricade que nous passons en trombe
Pour venir secourir les nôtres, dépassé par le nombre
Dans un maelström de cris et de sang la mêlée débuta
Comme par sa propre volonté dans un corps mon épée se planta
Et simultanément je plantais ma dague dans le dos d’un ennemi
Qui donnait du fil Ă retordre Ă lÂ’un de mes amis
Puis je replongeais dans la mêlée, tranchant membres et troncs
Frappant de taille et dÂ’estoc sans distinction
Soudain un Ă©clair ma garde traverse
Et lÂ’acier mon armure transperce...
Par cylia memnoch le 31/1/2002 Ă 16:48:26 (#825703)
Par Camus le 31/1/2002 Ă 17:00:38 (#825791)
BRAVO
suite :)
Par Edelendil-CE le 31/1/2002 Ă 18:39:23 (#826453)
Il appuie sur son épée de toutes ses forces
LÂ’acier travers mon torse
Affolant mes sens par son froid contact
Douleur
Elle me submerge en une vague puissante
Me vrillant lÂ’esprit comme une lame tranchante
Aussi tranchante que celle qui a perforé mon cœur
Terreur
Elle mÂ’envahit alors que jÂ’essai de respirer
En vain, mes poumons sont crevés
Je réalise alors que tout est vrai, qu’il n’y a pas d’erreurs
Faiblesse
Mes forces mÂ’abandonnent et je tombe Ă genoux
Je vois la bataille faire rage dans un brouillard flou
Ce combat dénué de toute noblesse
Remord
Je vois ma vie flotter devant moi
Je revois ma femme, mes enfants, mon toit
Jamais je nÂ’aurais du partir, jÂ’ai eu tort
Chute
Je tombe en avant, je tombe durant des heures
CÂ’est etrange il me semble que je pleure
Alors que sÂ’Ă©loigne le fracas de la lutte
Obscurité
Elle mÂ’enveloppe alors que je touche le sol
Mes pensés disparaissent à une vitesse folle
J’entends déjà la faucheuse approcher
Je veux crier, hurler, sortir de ce rêve dément
Je ne peux mourir de cette façon
Pas alors que tout mon corps aspire Ă ĂŞtre vivant
Pourtant la fin est proche, il faut se faire une raison
Sur le champ de bataille, déserté
Un homme gît, son corps est froid
Il est là seul est oublié
Doucement il passe dans lÂ’au-delĂ
Un homme plein de vie naguère
Entrainé dans un conflit sans gloire
Maintenant un cadavre de plus dans cette guerre
Un mort parmi tant dÂ’autre, un corps dans le noir
duel
Par Edelendil-CE le 8/2/2002 Ă 10:39:52 (#885074)
Autour dÂ’eux se dressent les pierres
Elevées par nos ancêtres il y a des millénaires
Un affront pareil ne pouvait passer, je ne pouvais le laisser faire
Je lui hurle « Pour l‘honneur de ma famille meurt, parjure »
Il fixa sur moi son regard froid et dur
Avec un sourire il dégaine son épée
Maintenant je ne peux plus reculer
Une feinte, un pas en avant et le combat commence
Nous sommes pris dans une mortelle danse
Attaque, parade, les épées s’entrechoquent
Sous les coups nos boucliers se disloquent
BientĂ´t le sang se met Ă couler
A chaque pas nous risquons de nous Ă©crouler
Mais Ă nous battre nous continuons
La haine nous transformant en vrai démon
Peu Ă peu il prit lÂ’avantage
A chaque coup je faiblissais dÂ’avantage
Me défendant toujours mais étant condamné
Sachant bien oĂą cela va me mener
Un dernier coup et ma garde est traversée
Je tombe en arrière, les mains sur l’épée qui m’a transpercé
Je sais que j’ai échoué, je meurs avec malheur
Mort pour lÂ’honneurÂ…mort pour lÂ’honneur
splendide mais...
Par Dariius le 8/2/2002 Ă 11:16:58 (#885255)
Je sais que pour faire un bon récit, il est préférable que la fin soit épique, mais ne pourrais tu pas faire des fins ou le personnage vie et gagne???
je te trouve un peu dur avec tes fins, mais bon ce n'est que mon avis.
Je te salue :)
Re: splendide mais...
Par Baston le 8/2/2002 Ă 13:32:07 (#886057)
Provient du message de Dariius
Superbe tu mérites bien ton titre de barde. /applause
Je sais que pour faire un bon récit, il est préférable que la fin soit épique, mais ne pourrais tu pas faire des fins ou le personnage vie et gagne???
je te trouve un peu dur avec tes fins, mais bon ce n'est que mon avis.
Je te salue :)
Ben non c'est connu que les avaloniens meurt tjrs Ă la fin :maboule:
Par Edelendil-CE le 9/2/2002 Ă 9:58:21 (#891408)
Par Adercyn le 10/2/2002 Ă 13:57:04 (#898357)
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