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Sur les ailes du vent
Par Shizen DuVal le 25/1/2002 à 19:46:32 (#785532)
À chaque pas léloignant du cercle, le jeune homme devient de plus en plus translucide
puis finalement ne reste plus rien que lécho de sa voix, un murmure si senvole sur les ailes du vent
Ses douleurs qui reviennent sans cesse
de plus en plus intense, et de plus en plus fréquemment. Je lui ai promis que je trouverais un moyen dapaiser cette souffrance. Et je ne sais pas pourquoi, mais ce soir je lai sentit, je devais partir. Il y a trop longtemps déjà que je me suis plus sentit ainsi
entre le réel et le rêve. Cela doit faire une semaine au plus que jai enfin le corps dun homme et non dun enfant. Et jai limpression
quenfin le corps et lesprit se comprennent. Cette nostalgie qui me revient semble me pousser simplement à écouter mon instinct, porter attention à un besoin qui mest vital
laisser le corps et lesprit se parler, sharmoniser.
Il y a une étoile en moi qui ne demande quà grandir, mon étoile, celle qui fait ma force
Je me suis laissé aller ces derniers temps
jen ai perdu mon équilibre
et puis jai réalisé quil ne sagissait que de moi, ouvrir mon esprit à nouveau... et puis le voile se leva comme au premier jour ou je vis le monde. Cette nature interdite, je la vois à nouveau
et comme son absence mavait ébranlé!
Jai... limpression de renaître
jai tout laisser au cercle, vêtements, potions, talismans
comme avant, jai décidé derrer ce soir sous le regard des étoiles. Je veux suivre le vent là où il va! Je veux entendre les esprits chanter, je veux me joindre à leur danse
Et je sais au fond de moi que si je sais les écouter, ils menseigneront leur savoir
et ce que mon cur désire entendre
Je veux suivre le vent
je veux suivre le vent!!
Et une bourrasque de vent se leva et emporta lesprit du voyageur sur ses ailes
loin, très loin
la ou il trouvera réponse
mais il faudra faire vite
Je lui ai promis de revenir aux premiers rayons du soleil
Par Shizen DuVal le 25/1/2002 à 19:49:10 (#785551)
Des paysages inconnus se défilent sous mes yeux, franchissant des distances inimaginables, découvrant des lieux étranges. Une tour de cristal se défile devant moi, longue et fragile, chaque infime facette de sa surface renvoyant les rayons du soleil en dinnombrables joyaux de lumière
parce quici le soleil se lève
est- ce ici que vient le soleil quand il disparaît de notre ciel
? Notre ciel, loin en ce royaume dAlthéa
Et jentends des oiseaux chanter. Ils volent et virevoltent, dansant leur étrange danse autour de la pointe de cette tour ce cristal, maîtresse des cieux, reine parmi les nuages
tournant, tournant et chantant sans cesse
Je veux les suivre
Je suis oiseau
Je sens les vents me chatouiller, me titiller, sengouffrer dans mes plumes et me porter encore plus haut. Rejoindre ces oiseaux aux couleurs pastel orangé, bleuté, rosé
Oiseaux de laurore, oiseaux du midi, oiseaux du crépuscule
mais pourquoi mes ailes sont-elles si blanches?
Donnerais tu une couleur à ton âme voyageur? Tes plumes reflètent ta lumière, ton étoile
regarde! Et les oiseaux se turent et me regardèrent de leurs yeux noirs de cendre
me regardèrent plonger, suivant la tour, y cherchant sa source, ses racines
Je suis poisson
Plumes duveteuses se transformèrent en écailles scintillantes, le corps ondulant suivant les courants. Sous les rayons du soleil clapote ou gronde les flots, capturant la lumière à sa surface, la changeant en perles étincelantes. Et je vois des poissons dorés, argentés, maîtres gracieux des eaux, se frayer un chemin entre roches brillantes et algues ondulantes. Mais... pourquoi mes écailles sont-elles démeraudes
?
Reflètes tu la lumière des autres voyageur? Tes écailles portent la couleur de ce qui tanime, la force de ton étoile
regarde! Et les poissons de leurs queues éthérées éveillèrent les courants qui me firent glisser entre coraux et merveilles englouties jusquà la berge
Je suis antilope
Écailles souple et brillantes donnèrent place à une fourrure douce et soyeuse. Jobserve quelques instant mon image floue sur la surface des eaux de la rivière, un poisson me sourit puis disparaît. Je mélance dun bond gracieux sur létendue de longues herbes qui se défilent devant moi. Et japperçois quelques figures élancées dans le lointain
jai vite fait de les rejoindre. Enfants de Mère nature au regard mordoré, jobserve ces créatures, mes surs, mais elles ne me regardent pas en retour... elles fixent lhorizon qui senflamme aux derniers rayons de soleil. Mais
pourquoi cette nostalgie, nest-il pas possible de rattraper le soleil?
Crois tu pouvoir saisir sa lumière voyageur? Ton apparence est changeante, te permettant de toucher linsaisissable, de voir linvisible
regarde! Et les antilopes formèrent un cercle autour de moi et frappèrent la terre de leurs sabots, appelant des forces enfouies, oubliées
Je suis lumière
Corps terrestre a laissé sa place à un corps céleste
perle de lumière je virevolte, je danse pour rejoindre le soleil dans son voyage. Je maccroche à ses rayons, laissant son feu menvahir. Et je rencontre la lune et ses filles
la reine de la nuit croisant le regard avec le fier maître du jour, échangeant leur place depuis que le monde est monde. Et une étoile timide vient me voir et me laisse une étincelle de sa lumière. Le jour revient sur les terres dAlthéa et jassiste au réveil des rêveurs. Les gardiens du soir se dissimulent parmi les ombres... ils reviendront quand leur reine aura reprit sa place sur son trône étoilé. Je sens la terre qui mappelle, le vent qui se lève à nouveau. Mais
pourquoi être monté si haut si ce nétait que pour retourner à la terre?
Te crois tu corps éthéré ou parcelle de lumière voyageur? Il faut monter très haut pour toucher son étoile. Garde précieusement sa lumière, elle éclairera ta voie, te fera découvrir ta vérité
regarde! Et je me mis à tomber
Je suis
Allongé sur le dos dans les bois, jouvre lentement les yeux. Jentends les oiseaux chanter, leau murmurer aux poissons
le vent se fait musique, la nature menlace. Et puis je fixe le ciel à travers les feuilles et les branches et
je ne sais si ce nest que mon imagination, mais il ma semblé, un bref instant, que le soleil sest fait plus ardent en ce coin de ciel
un rayon de lumière pour saluer le voyageur de retour en ses terres
Par Maxx le 26/1/2002 à 3:44:01 (#788878)
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