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Recueil d'écrits poétiques
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:03:35 (#772192)
Je suis la femme à la fenêtre
Regardant les enfant jouer.
Soldats, marins, jeunes hommes sur le chemin
De ta villa d'été
Me voit-tu debout à la fenêtre ?
M'entend tu rire ?
Monte, Sir, dans ta chambre
Et je jouerai pour toi.
Ô pays de rêve
Pays de la scène d'or
Viens voir ce pays de cocagne
Guide nous vers ce pays de rêve.
Je suis malheureuse, solitaire.
Guide nous vers ce pays de rêve
Pays des figuiers
Pays aux mille délices des pins.
Des pommes de terre sur une table ornée de bonnes choses.
Venez manger criait-elle vers les vignes.
Elle appelait les ouvriers chez elle.
Homme tu es le mal, sors de mon jardin.
Chez nous c'est pur, pays des rennes.
Vends-moi ton poney, ton rapide poney d'or,
J'ai besoin de sa force, de son terrible coup de sabot.
Nous chevaucherons dans la prairie, moi et mon ange imaginaire,
Tente de nous arrêter et aussitôt nous ferons l'amour.
Ouvre ta fenêtre, femme mage ou paladine,
Envoie nous ton rayon sacré et enveloppe-nous.
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:05:53 (#772213)
Les morts de nouveau naîtront
Les membres ravagés et les cheirs suintantes,
Gentiment ils gémissent dans une funèbre extase.
Qui a appelé ces morts pour dancer ?
Etait-ce la femme qui jouait la chanson du Dopple sur son banjo ?
Etait-ce les enfants sauvages ?
Etait-ce le dieu des fantômes lui-même, bégayant, délirant, jasant aveuglément?
Je t'ai prié d'oindre la terre.
Je t'ai prié d'annoncer la tristesse tombant comme une peau brûlée.
Je t'ai appelé pour te souhaiter du bien,
Que tu te glorifie comme un nouveau monstre.
Et maintenannt je te demande d'entrer en prière.
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Shammana se réveille à nouveau en son grand lit vide.
Cherche des yeux une lumière... seule la lune innonde la pièce d'une pâle clarté. Sa robe de nuit plissée traine au sol tandis qu'elle se dirige à la fenêtre.
Sa vison semble se diluer dans la nuit, son esprit vagabonder dans le lointain.
*essaye de s'endormir à nouveau*
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:06:49 (#772224)
Fils, Filles, Pères et Mères.
Il a été dit
Que dès notre naissance nous rechercherons
Notre propre sein
Fait pour la croissance de notre nature divine
Et qu'Ã notre propre mort
Nous trouverons ce sein
Dans les entrailles de la terre.
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:07:31 (#772229)
en tas dans sa cour, un monceau,
appuyé sur son râteau, il
les brûle absolument toutes.
Le parfum emplit le forêt
des enfants s'arrêtent et respirent
l'odeur qui, dans quelques années, deviendra nostalgie.
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:08:30 (#772236)
décrivant de mystérieux cercles :
Montre moi les palais dorés
Des herbes riantes.
Lève les bras au levant,
Sentir au bord d'un exorcisme
un rite de passage.
Un miel recouvre le ciel
De sensations à l'évasion des sens
chemins des possibles se croisant à l'infini.
Tuer l'enfance, l'innocence
vivre dans une cage dorée.
Ô pâles reflets et illusions
Votre dance hypnotique se meurt.
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:10:09 (#772253)
Un jour un fée lui avait chuchotté...
De grand exploits, une lointaine contrée,
des orgies dans des palais glacés.
Vie de magie et de combats
lumière, foi et paladinat.
doutes, crises et désespérence
mais toujours, sauront triompher
les vertus de l'amitié
Certitude et délivrance.
pour LJD Leodegan/DJBaby
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:11:44 (#772265)
Un homme vivait dans les bois
De plaisir simples sans émois.
De sa force assomant ses proies,
Les skraugs n'en revenaient pas.
Son épée virevolte, papillonne
Quand il frappe sa lame chantonne
son doux nom de... Zaeron o_O
:mdr:
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:13:38 (#772281)
Naguère vivait une femme strérile
Froide, manipulatrice et insipide.
Un jour chercha, envie puérile
A combler un immense vide.
La fourbe en sa folie maniganca,
De mon enfant s'empara.
Elle, et son faciès de Michouane
Cette trainée nommée liliane
niark :D
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:16:28 (#772304)
Jadis en un pays admirable
Vêtu d'un kilt en soie véritable,
Vivait un homme impitoyable
Usant d'armes redoutables.
Fussent t'ils en or ou en argent
Coupant, mordant ou bien tranchants,
Ils feront fuir tous les blaireaux
Les ciseaux de notre supermodo !
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:19:41 (#772343)
Le placenta des étoiles
Révèle une étrange trame.
Regardons se jouer le drame
Un peintre-dieu en fait la toile.
A l'aube d'une naissance
Résonneront cris et pleurs,
La Souffrance et les malheurs
Sombres mamelles de l'existence.
"Lorsques nous naissons
D'un ventre nous tombons,
Mais lorsque nous mourrons
Aux cieux nous nous éléverons."
Ô - grand créateur de ce qui est
Accorde nous ta sainte lumière
Guide nous en l'antre ethérée
Révéle les noirs mystères...
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:20:35 (#772353)
tombent en lambeaux putréfiés,
je ne ressent plus qu'un vide sans fin
enfouissant ma tête entre mes mains.
sensations et douleur se mélangent
alors qu'au loin semble poindre,
une lueur, une lumière étrange
où trouver la force de l'atteindre?
nous avons besoin de vivre
avant que ne règne la mort,
alors rendons nous ivres
Buvons encore et encore !
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:22:53 (#772365)
tombent en cascade sur mes yeux
ruelles vides et sans âmes
pélerinage vers nul part.
Pourquoi marcher le coeur las,
Zombie errant sans but, sombre cancrelas
macabre mascarade, funeste tromperie,
demain je quitte ce pays, fuite vers le soleil...
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:23:48 (#772373)
Coulait en mes veines un doux miel,
Tendre, sensuel, nature sereine...
le sang quitte son blême domaine
blanches ailes nul ne vous aime,
a qui dirais-je ma peine?
Par Shammana Delyn le 23/1/2002 Ã 21:24:43 (#772381)
Papier chinois, monnaie étrangère.
Une pièce tournoie. Pile et face.
Il y a un public pour notre drame.
Masque ombre magique.
Comme le héros d'un rêve, il travaille pour nous, en notre nom.
en quoi cela ressemble-t'il à une version finale?
Je tombe. Douce obscurité.
Monde étrange qui attend et observe.
Ancienne crainte de non-existence.
Si ce n'est pas un problème pourquoi en parler.
Toute chose énoncée veut aussi dire
son contraire et autre chose.
Je suis vivante. Je meurs.
Par Ange Majere le 23/1/2002 Ã 21:28:49 (#772417)
j'en veux encore
Par Nekros Shaytan le 23/1/2002 Ã 21:32:52 (#772454)
partie loin dans le monde silencieux;
Quand tu ne pourras plus me tenir par la main;
Quand je ne pourrai plus me détourner à demi pour partir
et pourtant rester.
Souviens-toi de moi quand au jour le jour,
Tu ne me parleras plus des projets que tu formes:
Souviens-toi de moi seulement, de moi: tu comprends,
Il sera tard alors pour conseiller ou prier.
Pourtant, si tu dois m'oublier un moment
Et ensuite te souvenir, ne pleure pas
Car si la noirceur et la corruption épargnent
Un vestige des pensées que j'ai eues,
Mieux vaut que tu oublies et que tu souries
Plutôt que tu te souviennes et sois triste.
Par Lorme le 23/1/2002 Ã 22:53:40 (#773072)
Par Alanis Delyn le 24/1/2002 Ã 3:32:48 (#774012)
Par Aqua Sylrus le 24/1/2002 Ã 7:28:17 (#774200)
Magnifique.
Par Shammana Delyn le 24/1/2002 Ã 19:18:27 (#777758)
Se trouvent des mondes inexplorés
La conscience semble s'y liberer
Projetée hors de ses propres bastions.
Elle èrre dans cette sphère
Mer, terre, sans atmosphère
Doucement elle se libère.
Que voit on en ce lieu antique
Quelle monde s'est ouvert à ton esprit ?
Je ne sais plus les images m'ont fuit
J'en suis revenue amnésique...
Par Yganor Wallace le 24/1/2002 Ã 19:22:56 (#777788)
mais moi j'ai l'impression de servir à rien ...
http://recueildefeyd.multimania.com :D
(lors venez poster, par 30 poeme par jour sinon c'est ingérable, mais vous etes les bienvenus ;p)
Par Shammana Delyn le 24/1/2002 Ã 19:31:29 (#777857)
le truc c'est qu'il est fait pour déclarer sa flamme, hors mes poèmes ne sont pas des poèmes d'amour
Ben ca alors !!!
Par Algul le 25/1/2002 Ã 10:04:06 (#781238)
En tout cas bravo mademoiselle, c très joli.
Il y a un public pour notre drame.
Par Deux-Âmes le 2/2/2002 à 3:48:24 (#836865)
Par Free Bener le 2/2/2002 Ã 7:55:20 (#837201)
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