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Une nuit...

Par Belgalak le 22/1/2002 à 22:14:46 (#765781)

La nuit est profonde, le silence règne sur la maison, les rayons argentés de la lune traversent la fenêtre pour emplir la chambre d’une faible lumière, et Belgalak, allongé contre son épouse, songe. Elle dort paisiblement, lui écoute longuement la sérénité de sa respiration.

Dans son esprit à lui rien n’est serein.. L’appel de Sélène puis l’appel d’Ogrimar se sont tous deux mêlés à l’appel du Sang et l’envahissent, fusionnant en une cacophonie horrible et chaotique.. et pourtant parfois agréable..

L'étau se desserre enfin et relâche sa torture, tout du moins un peu..

Il se rapproche de l'oreille de sa tendre femme et commence à lui murmurer ses méditations sans la réveiller, car il sait bien que ceux qui dorment sont inconsciemment les plus attentifs.


Je ne sais pas ce qui m'arrive en ce moment...

J'ai l'impression que je m'éloigne de toi.. Mais.. Je ne veux pas que tu souffres de mes maux..

Pourtant tu es ce qui m'empêche de céder à ces... arghh les voix infernales reviennent de plus belles puis s'apaisent à nouveau après un effort colossal de l'esprit du sorcier.

Je crois qu'il vaut mieux que je..

Que j'aille chercher ce qu'il se passe.. je ne sais pas où mais je trouverai..

Et quand je reviendrai... Demain.. Je t'aimerai.. Plus qu'aucun être en ce monde n'a jamais aimé quelqu'un..

Il dépose un tendre baiser sur son épaule puis s'allonge sur le dos, hésitant encore à partir.. Il tente même de dormir..

Mais il sait bien que cette nuit-là non plus, il ne dormirait pas..

Les voix l'assaillent à nouveau.. Il se lève péniblement, se vêt rapidement et s'éloigne vers la porte..

Il aperçoit juste devant la porte ces fleurs blanches comme le lin, apparentées aux roses, et qui ne vivent qu'une unique et courte journée.. Et qui pour lui symbolisent l'éternité.. Il en prend une et en disperse les pétales sur le lit.. puis sort en silence.

Par Maxx le 22/1/2002 à 23:35:56 (#766214)

:lit: :merci: :merci: Encore :D

Par Elenoa le 23/1/2002 à 18:22:35 (#770863)

Les yeux clos, je rêvais,
je me trouvais dans une pleine gelée,
les paroles de mon mari me venaient,
et je courais,
sans savoir où aller,
Je le cherchais,
car je l'aimais,
et ne voudrais jamais le quitter.


*ouvre un oeil en douceur*

Je me retournais dans sa direction avec les yeux mi-clos et lui caressais le corps avec un petit sourire

Qu'es-ce qui ne va pas mon amour ? Dis moi tout, je veux savoir

Par Belgalak le 23/1/2002 à 21:50:32 (#772605)

Je ne peux.. Car je ne le sais pas encore moi-même..

C'est pourquoi je vais chercher.. Et te reviendrai guéri.. marmonne pour lui-même : J'espère..

De nouveau, à haute voix :

Mais les Dieux me jouent des tours.. Ou peut-être est-ce la démence qui s'empare de moi.. Je n'ai jamais été si vulnérable..

Il la serre contre lui, puis murmure doucement :

Dors maintenant.. Je t'aime..

Par Amande le 24/1/2002 à 0:19:11 (#773545)

*apporte des pop corn, s installe a coté de son ami maxx*
*attend la suite *

:lit: :doute: :lit:

Par Xephyr le 24/1/2002 à 20:30:44 (#778404)

*s'éveille en entendant le bruissement de la robe de son père*

*baille*

Il est déjà l'heure de se lever, papa ?

*fais un signe de la main à sa mère*

Bonjour, maman...

*Réponse de Belgalak*

Non, mon fils...
Dors encore un peu...
Je te réveillerais tout à l'heure


*esquisse un sourire ravi*
Chouette !
Merci, mon petit papa !

*se rendors*
ZzZzZzZzZ

Xephyr
Fils de Belgalak et d'Elenoa
Apprenti croqueur

Par Maxx le 24/1/2002 à 20:35:06 (#778437)

:lit: :D :doute:


*éteins la lumière et déguste le pop corn avec sa copine Amande*

:ange:

Par Elenoa le 24/1/2002 à 21:40:39 (#779016)

*se colle à son mari*

*adresse un large sourire à son fils dont elle est si fiere*

Si je l'ai eu c'est grâce à toi
car je t'aime et ce n'est pas un mal en soit
Si je ne vous ai pas pres de moi
je n'y survivrais pas je crois.

Ainsi le temps passe
et jamais votre présence me lasse
mais que voulez vous que j'y fasse
jamais le temps ne vous efface.

Je me sent une femme comblée
Je vous ai pour l'eternité
Vous etes tous ma fierté
Même si par ces temps troublés
Vous me cherchez
Je ne serais jamais cachée
Car je vous aime et vous m'aimez
Voila pourquoi je suis restée.


En effet mon amour tu es fou ;
Fou de moi ! ( :D )

*embrasse son mari et ferme les yeux*

Par Xephyr le 24/1/2002 à 23:19:07 (#779902)

*admire ses parents*

*se dit tout bas*

Je suis sur que rien ne pourra les séparer...

Et, en plus, je suis leur fils

*verse une petite larme d'orgueil et se fait un promesse intérieurement*

Tu verras, papa, je serais très fort quand je serais grand !

*s'enfonce dans le monde du sommeil*

ZzZzZzZzZzZ

Par Belgalak le 25/1/2002 à 21:17:03 (#786236)

Son épouse enformie au creux de son épaule, il caresse longuement ses cheveux, puis se décide à se lever et sort de la petite maison.

Il aperçoit devant lui, dans la nuit encore sombre et seulement éclairée par la lueur argentée de la lune et celle dorée des étoiles, les Montagnes que l'on nomme communément de Jarko, car y vit ce faible nécromancien de malheur. Mais ce n'est pourtant pas lui la plus redoutable créature qui peuple ces Montagnes. Peu importe, Belgalak observe les Montagnes, et sans savoir pourquoi, il marche vers elles, comme attiré.

Elles se dressent enfin devant lui, et son regard se pose vers la petite entrée d'une sombre caverne, qu'il n'avait jamais aperçue auparavant. Il s'en approche à pas mesurés, et la contemple enfin de plus près.

La caverne devant lui est emplie de tenèbres si pures, d'un noir si total, que le nyctalope ne peut rien y déceler. Sans hésitation, il rentre pourtant, poussé par l'horrible tapage qui résonne dans son esprit.

Il marche dedans la caverne, sans trouver de chemin, n'en cherchant même pas, ses pieds le guident et il les suit.

A maintes reprises il sonde les alentours, cherchant des esprits, morts ou défunts, mais il ne trouve que néant. Jamais un endroit qu'il avait traversé n'était si vide d'âmes. Aucun endroit au monde n'efface l'empreinte spirituelle des passages des vivants ou des morts. Mais il en était un à présent. Ou alors.. Personne n'était jamais venu ici.. Impossible..

Il continuait à avancer, plongé dans ses méditations troublées par le tumulte des voix dans son mental, et l'air ne fouettait plus son visage. Il s'enfonçait dans la caverne insondable sans peur, sans crainte, mais sans but.

Les ténèbres s'estompèrent enfin légèrement, et il put voir à nouveau, une faible lueur d'un blanc pur se trouvait loin devant lui. Il put ainsi voir le sol, qui n'était aucunement escarpé, mais plat comme une épée. Il se dirigea à pas lents vers cette lueur, et plus il s'en approchait, plus il la craignait, mais les voix dans son esprit ne le laissaient pas hésiter.

Ainsi par cette longue marche, il fit enfin face à une porte, enfin une ouverture dans le mur devant lui, c'est de derrière cette brèche que provenait la lumière maintenant étincelante.

Il respirait lentement, puis entra dans la salle les yeux plissés...

Par Lord of Blood le 26/1/2002 à 14:07:17 (#790629)

*s'installe a cote des 2 personnes deja presente*
*chuchotte*
J'ai pris des Sodas vous en voulez?

Par Belgalak le 27/1/2002 à 14:18:40 (#799400)

La salle devant lui était emplie de la lumière, si aveuglante qu'elle faisait comme une brume de lumière et il ne pouvait distinguer sa provenance. Ses yeux s'étaient instinctivement plissés à l'extrême, de sorte que la seule vision qu'il avait de la salle était n'était qu'un fin rai de lumière.

Ses yeux aveuglés et son ouïe assaillie par les voix ne le prévinrent pas du coup. Le plat d'une épée vint le heurter sur la joue et l'envoya rouler à quelques mètres de là. La lame était si froide que la souffrance de l'impact laissait maintenant place à une froideur telle qu'il ne sentait plus sa joue.

Il était à plat ventre sur le sol hoquetant encore de surprise, lorsqu'il intendit la voix épouvantable et terrifiante de l'Etre. Elle était si grave et rauque qu'elle semblait sortir des tréfonds des ténèbres et elle déraillait par moment sur des sons si aigüs qu'on pouvait y déceler l'empreinte de la démence.

L'Etre dit :
Le Temps du Calme est-il donc achevé pour que mon antre soit trouvée et traversée depuis tant d'années? Que cherches-tu ici misérable, pourquoi viens-tu à moi? puis comme pour lui-même Vais-je le tuer.. ou vais-je lui montrer la Chose.. Puis il éclate d'un rire grinçant.

Le sorcier toujours à plat ventre lève les yeux et il voit s'approcher comme une ombre pure dans cette lumière opalescente. Il la distingue de mieux en mieux. L'Etre est plus haut qu'un homme, mais ses traits ressemblent forts à ceux des gobelins, le rictus de son sourire est horrible à voir, et la noirceur de sa folie avait déteint à la fois sur son âme et sur sa peau. Il était demi-nu et plus noir que l'ébène.

Il s'approchait à pas lents, accompagné de son rire grinçait, il s'approchait, s'approchait..

Par Belgalak le 29/1/2002 à 16:46:41 (#812974)

Belgalak essaye de se lever, du moins de s'agenouiller, et l'Etre parla à nouveau.

Hoho.. Tu te crois fort misérable.. Prends donc ceci.. Yaaaaaaaaaaaaa

La créature se jeta sur le sorcier, et tenta de l'empaler, il frappa d'un coup si fort que la souffrance découlant de la lame était aussi intense que si Ogrimar avait lui-même porté le coup.

Le froid envahit le corps de Belgalak, et son sang n'arrive pas à fermer les plaies. L'Etre ôte son épée du corps du vampire, et celui-ci en profite pour bondir à son cou.

Il plante ses dents dans le cou de l'Etre infâme et boit à grandes gorgées le sang noir et visqueux. A mesure qu'il boit ses plaies se referment, il le vide de son sang et le jette au sol, s'emparant de l'épée.

Du sang coule encore de ses lèvres, et tombe sur la lame, qui l'avale. Il sourit, et la range dans son manteau, proche de sa plaie refermée. Son contact lui rapelle la froideur de la souffrance endurée, et la réveille.

La plaie est profonde en lui, et son corps est envahi par le froid. Jamais elle ne guérirait, mais il n'allait pas en mourrir, songea-t'il, puis il se met à avancer vers le fond de la pièce, d'où semble provenir la lumière éclatante..

Par Gix le 29/1/2002 à 19:19:36 (#814010)

*reveillé par une intense douleur et une sensation de froid*

Ce qui affecte l'un d'entre nous , les autres le resentent

*pense immédiatement a son frere*

*devine ce qui lui arrive*

Tu avais changé , je l'ai senti ..
C'etait inévitable Belgalak .. tu dois maintenant affronter ton avenir, cet avenir que tu as toujours cru maitriser ..
Bonne chance ..

(:lit: :) )

Par Belgalak le 30/1/2002 à 16:46:58 (#819329)

Il s'approcha en titubant du fond de la salle illuminée et il se retrouva devant un miroir colossal. C'était la source de la lumière.

Mais étrangement le miroir ne refléchissait rien, ou presque.

Belgalak, boitant, appuyé sur son bâton, fixa le miroir, et il vit.

Il vit la naissance et la vie de l'Etre qui l'avait affronté, jusqu'au jour où il tomba dans les ténèbres, poussé par quelque chose qu'il ne discernait pas. Après cela il était devenu fou, puis avait donné son âme à Ogrimar, pour garder le miroir.

Il vit des contrées lointaines, et d'autres qu'il connaissait.

Il vit le regard de sa bien aimée, puis ses yeux se fermer dans un sommeil sans fin.

Il vit son fils, se nourrir fougueusement de vils brigands.

Il se vit lui, devant un gigantesque miroir.

Et enfin, il vit ce qu'avait rendu fou l'Etre.

Il vit le Vrai, dans sa pureté originnelle.

Son âme, son esprit et son coeur étaient trop faibles pour supporter une vision si pure, et ses jambes se dérobèrent sous lui.

Il tomba mais ne cilla pas des yeux, toujours fixés sur le miroir.

Il sait, mais n'ose pas y croire.

Il halète et hoquète, tousse et s'étrangle, ses yeux se révulsent, mais la folie ne s'empare pas de lui.

Le miroir soudain s'éteint, et l'opalescence de la salle fait place aux plus noires ténèbres.

Belgalak reste assis là, haletant, son esprit empli des images du miroir, et il ne bouge pas..

Par Belgalak le 31/1/2002 à 16:52:14 (#825721)

Toujours sous le choc du miroir, il songe, puis se relève, et s'en va, boitant de sa blessure en lui.

Le froid l'envahissait, mais il ne pouvait le repousser, et il commençait à s'en habituer.

La Lame Froide de l'Etre était toujours contre son torse sous son manteau, et lui caressait la peau de son plat gelé.

Il se dirigeait à travers les ténèbres parfaites qu'il avait traversées en venant, marchant comme un somnambule, l'esprit égaré dans les images du miroir.

Il sort enfin de la grotte, mais continue à avancer comme s'il était dedans, et sans refléchir se dirige vers sa maisonnée.

Il sort peu à peu de sa rêverie, et c'est parfaitement conscient, mûri de ses réflexions, qu'il se retrouve devant la porte du fameux nid de son épouse et de lui.

Il ouvre la porte, un silence pesant règne. Il se dit que Xéphyr est sans doute parti chasser, sachant à quel point il aime ça, mais pour Elenoa, il ne sait pas. Il avance dans la maison silencieuse et prononce à haute voix :


Mon amour..?

Seul le néant lui répond. Il se dirige vers la chambre, et l'ouvre d'un geste ample. Il la trouve allongée sur le lit, immobile, comme prise d'un profond sommeil..

Il s'approche et s'asseoit sur le lit tout à côté d'elle, la contemplant d'un regard aimant.


Mon amour... Il caresse ses cheveux, pose une main douce sur sa joue, mais elle ne cille pas..

Elle ne semble pas morte pourtant, et il le sait bien, mais il sait aussi surtout qu'il ne sait pas comment la réveiller.. Une larme coule sur sa joue.. Il ne dit mot..

Et atteignant le paroxysme de sa tristesse, le hasard le lie par deux fois : le tranchant de la Lame sous son manteau lui mord la peau, et les voix, les appels de Sélène et d'Ogrimar éclatent dans son esprit et reprennent leur bruit épouvantable.


Arghhh.. Rien n'est donc fini.. Il se prend la tête à deux mains et reste ainsi, attendant que les voix partent enfin..

Par Belgalak le 1/2/2002 à 10:37:49 (#830233)

Chaque matin il baise ses lèvres, et chaque soir il s'allonge tout contre elle, mais jamais elle ne bouge, jamais elle ne parle, jamais elle n'ouvre les yeux..

Et chaque fois qu'il y pense, la plaie en lui le fait souffrir, et la Lame scintille étrangement comme pour s'enfoncer à nouveau dans sa chair.

Et les voix continuent sans fin, s'arrêtant parfois pour mieux revenir et plus fortes.

Chaque jour il cherche, il étudie, il tente, mais rien n'y fait.

Tout ce qu'il sait c'est que tout est lié.

Et les voix reprennent leur abominable mélopée jusqu'à ce qu'il leur cède, et là est peut être la solution, mais il ne le veut pas, il ne veut plus s'appuyer sur un dieu..

Sommeil interminable

Par Elenoa le 4/2/2002 à 22:41:23 (#861198)

Dans la salle où repose le corps d'Elenoa, le silence reste maître de la pièce.

Allongée tel un cadavre les bras repliés sur son ventre, son teint palit chaques jours.

Sans un bruit, sans un mouvement si infime soit il, Elenoa semble ne plus respirer, semble ne plus vivre mais ne semble pas morte non plus.

Le froid glace la salle, on entend le vent souffler dehors ...

Par Xephyr le 5/2/2002 à 19:03:02 (#866990)

*rentre de la chasse aux brigands*

Papa, Maman , je suis de retour !!!
Je me suis bien amusé aujourd'hui !

Où sont-ils ?


Papa doit être encore en train d'étudier...
Mais Maman aurait dû être là... Elle aime trop me prendre dans ses bras quand je rentre....
*entre dans la chambre de ses parents et voit sa mère endormie*

Maman ?
Maamaan ?!

Pourquoi ne répond-elle pas ?
*commence à sangloter

Maman... Snif...
Pourquoi tu te réveilles paaas ?

Xephyr
Apprenti vampire
Fils de Belgalak et d'Elenoa Ydwen

Par Belgalak le 7/2/2002 à 19:17:28 (#881413)

Chaque soir, il s'entaille le poignet et dépose 3 gouttes de son sang sur les lèvres sèches de son épouse pour qu'elle reste forte. Sans faire un seul mouvement elle boit.

Il ne désespère pas de la sortir de son sommeil, mais il ne sait si l'espoir n'est pas vain. Il a l'éternité pour la réveiller en tout cas.


Ne t'inquiète pas mon fils, elle est juste.. endormie..

On ne peut la réveiller et je ne sais combien de temps elle va dormir mais.. je cherche..

Il se serre contre son fils en cachant la larme qui lui coule sur la joue..

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