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MĂ©lancolie
Par Mekere LameLune le 21/1/2002 Ă 14:28:55 (#756602)
Montagnes lacérant le ciel de ses flancs acérés...
Vent hurlant sa complainte aux quatre extrémités
Plie tombant en lourds sanglots sur ce sol raviné...
Quelle est ce chant Ă©trange, qui semble Ă©maner
De cet endroit si sombre, et vit dans mes pensées?
Quel est l'esprit qui habite ce lieu?
Qui modela cet endroit abandonné des dieux?
Les arbres morts tendent leurs branches griffues
Reniant toute vie la brume sÂest Ă©tendue
En ces matins sordides et gelés
Ou mĂȘme le soleil nÂose pas se montrer
Pourtant dans ce lieu ou les ùmes esseulées
Semblent s'emparer des cris du vent apeuré
Un chant s'Ă©lĂšve, un chant sublime
Qui nie toute volonté de sombrer dans l'abßme
Une seule note au dĂ©but, si frĂȘle si Ă©touffĂ©e
Si tenue que lÂon croit lÂavoir rĂȘvĂ©e
Le chant continue sans cesse emporté
Par ce vent tournoyant qui ne cesse de hurler
Je joins au chant le mien, pour l'aider Ă survivre
Défiant les éléments qui paraissent rugir
Peu m'importe à présent ce qui doit arriver
Je m'abandonne Ă tout, et tente de chanter.
Les Ă©lĂ©ments se dĂ©chaĂźnent afin dÂempĂȘcher
Que ma voix sÂĂ©lĂšve au delĂ des Forets
La pluie me frappe comme des lames
Le vent me transperce jusquÂau fond de mon Ăąme
La mélodie enfle, portée par les deux chants
Soudain sous mes pieds, le sol lui mĂȘme se fend
Et je me sens soudain projeté dans le noir
La ou les rĂȘves pleurent, la ou ils perdent espoir
LÂangoisse mÂĂ©treint tel un amant fougueux
MÂempĂȘche de respirer, me laisse les larmes aux yeux
Le chant parvint a mes oreilles par intermittence
Laissant transparaĂźtre des lueurs dÂimpatiences
Mais hélas j'ai beau chercher à rester avec elle
La voix semble s'Ă©loigner, et tremble, devient frĂȘle
Tandis que je m'Ă©veille, en pleurant amĂšrement
Que va t'elle devenir, si seule à présent...
Le chant deviens sanglots et complaintes
La douleur de cette voix ne saurait ĂȘtre feinte
Mon cÂur se dĂ©chire a entendre
Ce cri dÂagonie que le temps semble suspendre
Maintenant sans répit, je cherche à retrouver
Cette voix qui un instant j'ai pu accompagner
Dans les rĂȘves, dans la vie, je marche sans rĂ©pit
Et pour la retrouver, je donnerais ma vie...
Je la chercherai dans les ténÚbres et dans la mort
Je resterai Indifférent a mon propre sort
Un but.. un rĂȘve pour toujours
Retrouver cette voix que lÂon appelle lÂAmour
Par Huang Kitsune le 21/1/2002 Ă 14:31:46 (#756617)
et puis il n'y a pas de raison :amour: :amour:
Par MallEficA LQCA le 21/1/2002 Ă 14:51:15 (#756722)
Par septimus le 21/1/2002 Ă 14:52:55 (#756732)
...
C'est joli, mais ... narf :sanglote:
Par Vrittis le 21/1/2002 Ă 14:59:08 (#756765)
*admiratif*
HĂ© bien, la concurrence commence Ă ĂȘtre sĂ©vĂšre sur ce forum... :eek: :eek:
Bravo Mekere!
Par Mekere LameLune le 21/1/2002 Ă 15:04:21 (#756787)
et tu as interet a etre tres prudent et tres tres gentil sinon je te denonce ;)
*sifflote*
Par Mefaust le 21/1/2002 Ă 15:12:02 (#756838)
*Cherche Mekere pour la felicite*
Bravo Dame Mekere, j'en reste abasourdit par la beaute de votre post
Par Lorim Lamelune le 21/1/2002 Ă 16:06:33 (#757074)
On perd son coeur
A trop aimer
On Se retrouve en pleur
A trop aimer
On donne son Ăąme
A trop aimer
On est transpercer de lames
A trop aimer
Tout on donne
A trop aimer
La vie ne nous le pardonne
Par Maxx le 21/1/2002 Ă 19:48:21 (#758535)
clap clap clap Félicitation Mekere *se leve et réapplaudi*:ange:
Par Samarra Legion le 22/1/2002 Ă 14:36:27 (#762511)
A trop aimer on se retrouve ne larmes....
Comment est-il possible de perdre ce que l'on a offert?
La souffrance fait partie de la vie. Si elle n'Ă©tait pas, nous ne saurions quand est le bonheur.
Nous sommes appeler Ă perdre ceux que nous aimons, Ă les regarder mourir ou partir, Ă les voir disparaĂźtre en emportant une parcelle de nous, mais ne devrions-nous pas ĂȘtre reconnaissant d'avoir pu les connaitre, d'avoir pu les aimer et en ĂȘtre aimĂ© en retour plutĂŽt que de nous lamenter sur ce qui fut et ne sera plus?
Soupir en pensant qu'il est temps d'appliquer ce conseil Ă elle-mĂȘme.
Par Cyran le 22/1/2002 Ă 15:27:30 (#762743)
Les conseillers du roy ont considéré son coeur comme trop fragile et incapable de survivre à de tels charmes...
Cyran, un sélÚnite qui écoute aux portes :ange:
Par Vrittis le 22/1/2002 Ă 15:37:50 (#762798)
Provient du message de Cyran
Il ne faut pas oublier que Mekere aurait Ă©tĂ© la barde royale si elle avait Ă©tĂ© un peu plus vĂȘtue le jour du concours... :p
Les conseillers du roy ont considéré son coeur comme trop fragile et incapable de survivre à de tels charmes...
Cyran, un sélÚnite qui écoute aux portes :ange:
D'ailleurs, bien inspiré par cette mésaventure, j'avais menacé de moins m'habiller si je n'étais pas élu Barde :) Résultat, les conseillers du roy ont considéré son coeur comme trop fragile et incapable de survivre à de tels ...
:ange:
Ils m'ont donc Ă©lu afin de sauver le roy :)
Vrittis, un sélénite qui sait user de son corps ;)
Par Maxx le 23/1/2002 Ă 0:04:06 (#766351)
Hahahahaaaaa, Je comprends aisément conseillé du Roy, voir Vrittis dévétu ....argh :p
PS : *est en progres, a pas fait de faute a Vittris .... oups vRittis :D*
Par Vrittis le 23/1/2002 Ă 0:13:35 (#766400)
Par Kaesryn le 25/4/2002 Ă 2:53:16 (#1342000)
De leur coeur, dans leur ùme, sacrifiés
Ombres d'angoisse à leur tour partagées
Soupirs de rancoeur, peur du mal aimé
Mélancolie dans mon coeur soudainement attristé
D'une nostalgie d'un passé renfermé
Lorsque la porte se ferme, non préparée
Et qu'une fenĂȘtre s'en vient ajoutĂ©e
Soupson de querelle sur le lit dévasté
D'une douceur si longuement éprouvée
Perdue dans les Limbes d'un mimétisme appliqué
ChimÚres encore et toujours recherchées
Vouloir courir pour ne point rattraper
Ce désir futile de pouvoir le retrouver
Encore contre sa peau le sentir enivré
Et son murmure à l'oreille brusquement oublié
Larme d'anxiété à cette peur renouvellée
De ne devoir point à présent y penser
De ne devoir jamais plus l'espérer
Et pourtant, attendre devant un arbre, cachée
Esquisse d'un plaisir si souvent hurlé
De ce corps si lentement exploré
Une fois encore se voir entre ses bras, étouffée
Et le gémissement réprimé, s'enflé !
D'un doute extrĂȘme, le sentir approuver
Le coeur Ă©clate, la peine gronder
Pourquoi ? Il ne peut rester
Entre mes bras, quel sombre été....
Par Opheylia le 25/4/2002 Ă 7:24:39 (#1342268)
( :lit: :amour: )
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