Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrĂ´le

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

Dans un coin reculé d’Althéa…

Par Noran LQCA le 20/1/2002 Ă  21:25:42 (#753259)

Une lueur s’abat sur le sol aussi soudainement que l’arrivée des premières neiges en hiver…
Un portail irradiant une lumière pale mais néanmoins aveuglante, s’ouvre dans cette étrange clairière abandonnée d’Althéa. Le manque de végétation laisse à penser qu’il s’y est passé des choses étranges si ce n’est sombres. Une silhouette se dessine progressivement dans l’aura du vortex, pour finalement en sortir un genoux à terre et la tête baissée. Cet homme, à la mine sombre, relève lentement la tête semblant quelque peu égaré…


Ou suis jeÂ…

*prends le temps de regarder aux alentours*

MaisÂ… maisÂ… *bredouille un instant*
Ce n’est pas possible… *stupéfait*
Comment cela est possibleÂ… PourquoiÂ…
Pourquoi suis je de retour sur ces terres mauditesÂ…

*se relève doucement constatant avec effroi la réalité qui se dévoile à son esprit*

Bien… Je vois… Je n’en ai pas encore terminé semble il… *sourire malsain*
Je sais ce qu’il me reste à faire… *air déterminé*

*sÂ’Ă©loigne en direction de la ville*

Une Ă©trange visiteÂ…

Par Noran LQCA le 20/1/2002 Ă  21:31:34 (#753303)

L’homme fait un détour par la forêt bordant Windhowl. Au fur et à mesure qu’il s’enfonce dans la forêt, la végétation y est de plus en plus luxuriante au point même, parfois, de l’obliger à rebrousser chemin et à tenter un autre passage. Soudain, la végétation se fait plus clairsemée laissant passer le peu de lumière que la Lune diffuse… A travers les branches, se découpe une étrange bâtisse en pierre… On peut lire sur le visage de l’homme un sourire de satisfaction. Il s’avance d’un pas rythmé vers ce qui en apparence semble être un tombeau… Mais ce tombeau a quelque chose de particulier… Il repose là où nulle végétation ne pousse. Il est orné de centaines de gemmes sombres mais qui pourtant semble capturer la moindre raie de lumière qui vient s’y déposer. La porte est faite d’un bois des plus sombres et la surface y est étonnamment lisse au toucher. Au dessus de la porte, se trouve une inscription lisible par tous :

Je n’ai jamais su si la mort m’apporterai enfin le repos de l’âme. J’ai désormais la réponse


L’homme, respirant la sérénité, pousse lentement les lourdes portes dans un grincement strident semblant provenir d’outre tombe…L’intérieur du mausolée est sobre et presque vide. Seul se trouve un massif autel en marbre noir strié de blanc reposant au centre du mausolée. Sur l’autel, repose une femme, immobile, les mains l’une sur l’autre posées sur la poitrine. On pourrait aisément la croire endormie si elle n’était pas trahie par l’incroyable pâleur de son corps. Le toit, fait en grande partie d’une verrière, laisse filtrer les rayons lumineux de la Lune; lesquels viennent s’échouer sur le visage blême de la jeune femme…L’homme s’approche du corps de la femme, l’air soudainement plus triste, et s’exclame d’une voix pesante :

Tout nÂ’est pas finiÂ… Tant de choses restent Ă  accomplirÂ… *sourire*

L’homme s’éloigne avec assurance de l’autel. Il sort du mausolée refermant avec fracas les portes, puis s’enfonce de nouveau dans la forêt pour disparaître instantanément…

Par Darkpower le 20/1/2002 Ă  21:37:23 (#753352)

Une ombre apparait dans un coin sombre de la clairiére

Ainsi te revoila parmis nous...

Ton retour est une aubaine, et tu ne le sais meme pas...

Regarde vers le mausolé et commence à rire de maniére sinistre

Longue vie au triangle...

Destin, maudit sois-tu !

Par Kalder'Shee le 21/1/2002 Ă  18:18:47 (#757925)

"Nuit sans rĂŞves, plus d'espoir...
Il ne reste du sommeil que le noir..."


Mes nuits se résument désormais à fermer les yeux, et les rouvrir quelques courtes heures plus tard, presque autant épuisé. Mais je m'en contente. Je suis déjà à moitié dans le gouffre, celui qui accueillera mon âme de guerrier.

Je m'allonge, nu, dans ma couche froide. Les pensées, à présent, me fuient, et ce moment de mort avant l'heure m'attire par la mélancolie et le désespoir qu'il évoque. Comment mourir, en étant sûr de n'avoir rien manqué ? Comment mourir, l'âme en paix ? Comment mourir ?

Et comment vivre, sans toi ?

Je ferme les yeux, et me laisse porter par les ténèbres.

Grincement strident. Mes yeux s'ouvent d'un coup. Le noir me masque les reliefs. Je dors. Non, je ne dors plus. Ou plutôt, j'oscille entre rêve et éveil. Le froid me paralyse. Je suis à l'écoute, les sens tellement acérés qu'ils me font presque mal.

Je la sens. Elle est là, dans les méandres de mon esprit, et pourtant elle enveloppe petit à petit mon corps... Cette douce chaleur, la tienne. Je crois même apercevoir une lumière, blanche et pure, diffuser autour de moi un nimbe blafard.

Fracas tonitruant. Le noir absolu m'engloutit.

Je dors.


"Nuit sans rĂŞves... plus d'espoir...
Il ne reste du sommeil que le noir...
Et de la vie quelques soupirs
Alors pourquoi ces deux astres s'attirent ?
Serait-ce le hasard qui les fait converger ?
Nos âmes sont parfois si mélangées
Qu'elles s'ornent d'inédites couleurs.

Mon âme n'est plus que douleur..."

Etrange listeÂ…

Par Noran LQCA le 21/1/2002 Ă  18:32:08 (#758006)

L’homme, arrive bientôt aux portes de Windhowl. Il pénètre dans la ville fortifiée et se dirige vers une masure faite de pierres d’un gris virant nettement au noir les soirs de Lune. Il frappe à la porte avec insistance attendant qu’on lui ouvre. Soudain, un grincement se fait entendre et un homme petit et maigre apparaît dans l’encadrement de la porte et s’exclame d’une voix réservée :

Maître, nous vous attendions… *regard fuyant*

L’homme s’avance silencieusement dans la pièce, d’une taille modeste et n’ayant que pour seul meuble une large table en chêne où se tiennent assis deux autres hommes à l’allure blafarde. Il s’assoie naturellement à l’une des extrémités … Il sort de sa poche une plume et un vieux morceau de parchemin et y inscrit quelques instructions… Puis, le tendant à l’homme montrant le plus d’assurance, il prend la parole :

Voici ce dont j’ai besoin, disciples. Il me faut ces trois objets avant la prochaine Lune. Dans le cas contraire, vous maudirez mon retour *voix ténébreuse*
Partez sur le champ ! *voix ferme*

Un rictus de peur se dessine sur le visage de chacun des disciples avant que lÂ’un nÂ’ose prendre la parole :

B..B..Bien Maître… *voix tremblante*

Les hommes se lèvent et se dirigent immédiatement vers la sortie, ne posant pas plus de questions sur l’étrange liste d’instructions…

Malaise

Par Kalder'Shee le 23/1/2002 Ă  12:46:30 (#768071)

Encore une nuit à passer... Un de ces passages ténébreux à franchir, exempt d'émotions, froid comme une pierre tombale. Je m'allonge, vide comme une coquille d'insecte dévoré. Je sais que nombres de questions morbides vont me harceler, mais également que dès que je me serais endormi, elles disparaîtront. Un puissant soupir me plonge dans ces turpitudes désespérées.

L'absence Ă©teint les petites passions et exalte les grandes, comme le vent souffle les bougies et nourrit les brasiers.

Et qu'en est-il de l'absence dans la mort ? Qu'il nous faille vivre sans celle qu'on aime, aucun homme n'en doute, et je ne fais pas exception. Mais est-il une chose pire qu'aimer sans espoir de retour ? L'indifférence est encore préférable... J'aurais dû m'écouter, et ne jamais plus succomber à ces tentations. Le malheur semble me poursuivre, inutile de lui donner plus de poids, et de prises sur moi. Opale sera la dernière, je le jure devant Kcehtra, Ogrimar, la Reine Sorcière, et même Artherk. Ne pas croire en ses préceptes n'est pas non plus une négation pure et simple de son existence.

Les ténèbres montent comme une marée souillée, par à-coups successifs, et ont bientôt raison de ma volonté défaillante.

Obscure aliénation de l'esprit,
Scintillements glauques,
Battements irréguliers,
Dissonances,
Singulière langueur de la solitude...

Je veux me réveiller, remarquer son profil,
Saisir la poésie de ses traits endormis,
Effleurer ses cheveux, son visage, ses cils,
Voir sÂ’animer son sein de mouvements de vie.

Ô pâle, blafarde et tourmentée,
Hante mes visions,
Ferme mon cÂśur Ă  jamais,
Hurle-moi
De chasser le plaisir de nÂ’ĂŞtre pas seul !


Je suis éveillé. De façon soudaine, inattendue, presque agressive. Je me tourne de coté, et ma poitrine se serre, alors que ma main se pose sur l’oreiller vide de ma couche.

Rides...

Par Reine Sorciere le 23/1/2002 Ă  14:12:30 (#768764)

Quelques rides au coin de l'oeil sur tant d'années passées entre tant de rituels et de méchanceté...

Des visages, des étrangers, seuls quelques voix connues, reconnues, de vieux ennemis jamais bravés...

Le temps passe et lasse, on me l'avait prédit, c'était, Ô dieu, il y a combien d'année ?

Mes yeux dorés n'ont sans doute plus le même éclat et mes cheveux rouges ont poussés.

Quant est-il de ma force ?

Lame phylactère…

Par Noran LQCA le 23/1/2002 Ă  17:11:06 (#770276)

Quelques jours plus tard, L'homme sombre est là, assis dans son fauteuil d'un noir insondable et si froid au toucher. Imposant, il semble attendre quelque chose... le claquement d'un hochet en bronze sur la porte en chêne de la batisse... le grincement des gonds. Son visage est visiblement marqué par l'agassement d'une attente prolongée. Soudain, ses sens lui donnent raison... Un bruit sourd retentit, résonant dans la salle. L'homme se lève froidement de son fauteuil et se dirige d'un pas rapide vers la porte, comme impatient des nouvelles qui semblent l'attendre derrière. D'un geste lent, il déverrouille la lourde serrure dans un bruit à rendre fou les plus faibles d'esprit et laisse la porte s'ouvrir lentement, poussée par je ne sais quelle force... Derrière, la silhouette hésitante de trois hommes apparait dans l'encadrement de la porte. Ils pénètrent dans la pièce baignée dans l'obscurité avant que l'un prenne la parole d'une voix timide:

Maître... Nous avons ce que vous demandiez... *air craintif*

L'Homme sombre l'interromp soudainement et s'exclame d'une voix colérique:

J'ai failli vous attendre sombres imbéciles... Je ne tolèrerais pas longtemps vos flaneries *voix ferme*
Au moins, vous avez ce que je vous ai demandé, en conséquence, vous vous en sortirez sans trop de pertes *sourire malsain*
Montrez moi celĂ ...

Le disciple sort alors de son sac une lame d'une légèreté surprenante... La lame semble avoir été forgé dans le plus pur mais aussi le plus noir des métaux. Sur la garde, y est inscrit une multitude d'inscriptions étranges s'entremêlant et semblant douées de mouvements chaotiques et hypnotiques. L'homme sombre, captivé:

Magnifique... Parfaite... *émerveillé*
Et la pierre?

Le deuxième disciple glisse rapidement sa main dans sa poche et en sort une gemme finement ouvragée. Celle ci, d'un rose des plus sombres, prends toute sa splendeur lorsqu'une légère lueur vient s'y réfléchir dans l'obscurité, lui donnant une teinte des plus douces et mystérieuses... L'homme sombre, satisfait :

Hum... La pièce unique et indispensable pour le rituel *sourire*
Qu'on l'incruste sur le pommeau de la lame ! *ton impératif*

Le disciple, répondant d'une voix rassurée:

Bien... Maître...
Voici également l'Anneau que vous avez demandé *sortant un étrange anneau doré de son autre poche*

L'homme saisit alors l'Anneau, le faisant rouler entre ses doigts, et conclut:

Bien... Nous avons tout ce qu'il faut pour le rituel... Ce rituel est dangereux, espérons qu'il se passe pour le mieux...
*lève la tête vers le ciel*
Bientôt, nous serons réunis... *voix triste*
...Pour le malheur de tous... *retrouve légèrement le sourire*

Encore une nuit

Par Kalder'Shee le 24/1/2002 Ă  16:09:58 (#776056)

Les ténèbres suintent autour de moi. Une froide humidité m’étreint, et je tremble, dans ma nudité. Mes yeux sont clos, mon esprit est hermétique à la pensée. Le temps n’existe pas, j’en suis convaincu, et je suis simplement présent dans cet espace infini, confiné dans ma torpeur.

Les seuls liens qui me restent de ma vie sont les lourds battements qui vibrent Ă  mes oreilles, et les rugissements du sang qui passe en trombe sous mes tempes douloureuses.

Brouhaha, bruissement, ma bouche béante veut bouger, mais s’abattent les tambours bestiaux dans la brume agressive.

Tout cesse brutalement. Mes yeux sont ouverts, mais ils ne voient rien. Les effluves du sommeil obscurcissent encore mes sens. Malgré tout, j’halète, épuisé, encore frémissant de douleur. Mon cœur se calme, peu à peu. L’humidité est autour de moi, sur moi, et je sens couler sur mes cheveux et mon visage les gouttes poisseuses d’une eau chargée de malheur. La brume arrive alors, sinistrement farouche, comme une meute prédatrice encerclant une proie. Elle est agitée de volutes opaques nerveuses, qui s’approchent par à-coups.

Je sais ce qui s’y cache. Je l’y ai déjà vue…

Je parviens à tourner la tête, et sur mon épaule vient se poser un corbeau. Calme, serein, ses serres n’en sont pas moins des crochets acérés plantés douloureusement dans ma chair. Mais cette douleur, je la connais, j’ai vécu avec toute ma vie. Ses yeux fantomatiques se plantent dans les miens, et subitement, comme une agression, ses pensées me transpercent. Je sais ce qu’elle fait. Elle n’est pas là pour me prendre, pas encore, elle n’est pas là pour un vivant. Elle est là pour elle-même, pour ses obscurs desseins.

Un galop furieux perdu dans la brume. Les volutes semblent s’écarter, comme on tire le rideau d’un théâtre.

Eblouissement subit.


Mes yeux s’ouvrent. Je suis en sueur, fiévreux, épuisé. Au-dehors, le soleil se lève, et commence déjà à m’agresser de sa lumière rougeoyante. Le cauchemar est bientôt achevé, c’est la mort qui me l’a dit.

Les couloirs du manoir sont toujours les mĂŞmes...

Par Reine Sorciere le 25/1/2002 Ă  14:38:44 (#783157)

La porte si bien cachée : j'en ouvre le sceau magique d'une main habile, d'un geste sans ambiguité.
Je rentre dans le boudoir, dans ce laboratoire qui n'y ressemble pas.
Des éfluves me reviennent, le temps a passé aussi pour tous ces objets inanimés.
Le froufrou imperceptible de ma robe laisse une ligne dans la poussière. Ligne de vie dans un ocean de poussière, et si j'en avais été une aussi ?
Puis comme si l'instinct même n'avait jamais été refoulé, c'est devant le miroir que mes pas me mènent.
Soulever en frissonant, l'épais tissu qui le recouvre et découvrir celui de mes espions qui fut le plus fidèle et le plus traitre...
Ne pas incanter, juste passer une main blafarde, presque abîmée par le temps et les outrages d'une usante magie noire, sur le verre terni qu'un mot suffirai à rendre de nouveau majestueux.

Me suffirait-il Ă  moi aussi d'un mot pour retrouver tout ce qui me rendi majestueuse ?

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine