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Souffle de Gloire et vent Mauvais

Par Alzeir le 17/1/2002 à 22:20:41 (#734414)

« Ma bière ! » hurla l’homme.
« Voilà voilà » répondit le tavernier.
« C’est pas trop tôt ! »

L’homme cagoulé arracha violemment la chope et la porta à ses lèvres. Il la but d’un trait et posa le verre vide à côté des autres chopines terminées.

« Encore une ? » demande le tavernier.
« A ton avis ? »
« Bien, je vous l’apporte de suite »

Le tavernier se dirigea vers le comptoir pour commander une nouvelle bière. Seul dans son coin, l’homme regardait la salle, délabrée et misérable. Près de la porte d’entrée se tenaient trois aventuriers, portant armures en cuir et longues épées. De nombreuses cicatrices étaient visibles et ils ressemblaient d’avantage à des bandits de grand chemin. Accoudés au bar, un homme de petite stature prenait tranquillement un verre avec une femme de petite vertu. Celle-ci forçait son client à boire et riait faussement des blagues lancées par le futur plumé. Au centre se trouvait plusieurs paysans jouant aux cartes, buvant et fumant dans d’étranges pipes.

Le tavernier revint, les bras chargés de verres débordant de liquide jaunâtre. Il posa sur la table deux coupes et précéda la question de l’homme :
« La maison vous offre une bière… »
« Bah après tout ce que j’ai bu je crois que c’est normal… »

Le garçon de café alla déposer la dernière bière sur la table d’une jeune fille se tenant à l’écart de la foule. L’homme, dont le visage était dissimulé sous sa capuche, examinait la jeune fille depuis qu’elle était rentrée dans la taverne. Elle était belle et jeune, une certaine sensualité émanait d’elle. Mais ses yeux étaient tristes, et cette tristesse contrastait avec la joie de vivre qui se lisait sur son visage.

Soudainement une dispute s’éleva au sein des paysans. Tout se passa très vite, un homme aux cheveux noirs sortit un couteau et plongea la lame sur son voisin de table. L’homme tomba sur le sol, mort. Un autre empoigna le tueur, le souleva et le jeta sur la table, faisant voler les cartes, la bière et les pipes remplies de tabac.

Profitant de la confusion, les trois hommes de l’entrée sortirent leurs armes et foncèrent sur l’homme cagoulé. Ayant prévu le coup, il lança un verre dans le visage du premier attaquant. Sortant une dague de sous sa cape, il trancha la gorge du deuxième. Il évita gracieusement l’épée du troisième homme, fit deux pas de côtés et planta sa dague dans son dos. Tandis qu’il essuyait son visage ensanglanté, le dernier aventurier reçut un coup au niveau du cœur. Les trois hommes étaient maintenant sur la sol, formant une marre rouge où se mélangeaient leur sang.

Devant ce combat, les paysans avaient cessés de se disputer. Regardant la scène d’un air dubitatif, ils fixaient l’homme cagoulé. Ce dernier leur sourit, les provoquant en jouant avec sa dague. La jeune fille sortit précipitamment de la salle. Remarquant la fuite, le mystérieux inconnu rangea son arme et sortit à son tour.

Par Alzeir le 17/1/2002 à 22:22:40 (#734431)

Dehors il faisait nuit, la lune éclairait faiblement les alentours. L’agitation dans la taverne avait ameuté les badauds qui se promenaient. La jeune fille repoussa la foule et se faufila dans une sombre ruelle. L’homme cagoulé dépassa à son tour la populace et suivit la jeune fille. Contournant les tonneaux et autres choses inutiles qui parsemaient cette ruelle, l’homme réussit à rattraper la jeune fille.

« Attends ! » cria t’il.

La fille continua de courir, se retournant à peine. Elle avait peur, elle savait que cet homme lui voulait du mal. Un sourire mauvais se dessina sur le visage du poursuivant : la chasse était ouverte. Courant de rues en ruelles, la fille essayait de semer l’homme. Mais celui-ci avait l’habitude de traquer ce type de filles, il avait l’habitude de jouer avec…De s’amuser un peu avant de les tuer !

A bout de souffle, la fille se trouvait dans un cul-de-sac : elle était piégée. Elle décida de se cacher derrière une caisse. Un lourd silence s’installa, seul son souffle rompait ce calme. Elle pencha légèrement la tête pour voir si l’homme avait perdu sa trace. Elle sentit une main lui saisir l’épaule, et une homme s’éleva :
« Ske’i’ ! Pourquoi me fuis tu ? Je veux juste m’amuser avec toi… »
« Lâchez moi ! Au secours ! » hurla t’elle.
« La ferme ! » dit il en la frappant, projetant son frêle corps sur le sol.

Il sortit sa dague et fit une petite coupure sur le bras de la jeune fille. Elle cria de douleur et pour récompense elle reçut un nouveau coup dans les côtes.

« J’ai dit la ferme… »

Elle pleurait. Elle savait qu’elle était perdue, qu’elle allait mourir. Elle avait entendu cette histoire mille fois : un tueur rodé dans sa ville depuis plusieurs semaines et de nombreuses filles avaient été retrouvées mortes. L’homme entailla sa jambe, elle tenta de retenir ses cris tandis que ses larmes coulaient à flots. Elle se dit à elle même qu’elle ne voulait pas mourir, pas avant d’avoir retrouvé sa mémoire. Elle tenta de donner un coup de pied dans les parties sensibles de son agresseur. Elle rata le coup. Pour se venger l’homme utilisa sa dague sur sa joue. Elle hurla une nouvelle fois et se prit un coup de pied dans la figure, lui pétant l’arcade sourcilière.

« Tu n’es pas drôle ! Je vais en finir avec toi et chercher une autre victime »

Il l’attrapa à la gorge et commença à serrer son cou.

« Alors crie ! Demande pitié et je te laisserai partir » sourit il.

Il serra de plus en plus fort, faisant crier de douleur les vertèbres. La jeune fille était affolée, ses yeux cherchait un moyen de fuir, mais elle avait perdu beaucoup de sang et elle était incapable de faire le moindre mouvement. Petit à petit elle se sentait partir, elle allait mourir. Sa vie défila devant ses yeux : du noir et encore du noir, signe de sa perte de mémoire. Elle pensa à cette femme qui l’avait adoptée, qui avait pris soin d’elle. Elle pense à ce jeune garçon qui lui faisait la cour. Tout allait disparaître. L’homme se léchait les lèvres, il exultait de joie, l’euphorie était totale chez lui. Encore une simple pression et s’en sera fini de la fille.

« Adieu petite »

Et il serra de plus belle…

Par Alzeir le 17/1/2002 à 22:23:50 (#734438)

Il sentit un coup violent dans son dos. Il lâcha la fille et tomba en arrière. Se relevant en vitesse, il vit un homme portant une armure tenant la jeune fille dans ses bras. L’obscurité lui cachait le visage, seul un reflet rouge au niveau du front était visible.

« Qui es tu ? » dit l’assassin en ramassant sa dague.
« Je te retourne la question… » répondit le nouvel arrivant.
« Je suis Yrrah Rettop, simple voyageur de passage… »
« Hum…Pourquoi étranglais tu cette fille ? »
« Elle a tenté de me voler ma bourse ! »
« Je ne te crois pas…Tu es celui qui tue depuis plusieurs lunes sur mes terres… »
« Sur tes terres ? »

L’homme dans la pénombre s’avança, les rayons de la lune le rendant visible aux yeux de Yrrah. Il était grand et puissant, ses yeux étaient gris tout comme ses cheveux où des reflets bleus y miroitaient. Il avait un teint laiteux et un rubis sur le front, éclata de lumière pourpre. De grandes ailes noires se trouvaient dans son dos.

« Mais tu es…Vous êtes l’Empereur ! »
« Bravo… »
« On m’avait dit que vous étiez revenu…Je ne pensais pas avoir la chance de vous rencontrer… »
« De la chance ? Tu te trompes l’ami…Les trois hommes qui tu as tué étaient des mercenaires engagés pour te tuer. Malheureusement pour eux, tu a été plus fort que prévu… »
« Vous voulez me tuer alors… »
« Effectivement…Moi Alzeir Idoruh je ne peux tolérer que des êtres comme toi sème la mort dans ces terres ! »

Il déposa délicatement la fille sur le sol, l’adossant contre le mur. Il se tourna vers le tueur en série, le regarda, sortit son épée.

« Prêt ? »
« Hum…En vous tuant je devrais partir très vite de ce pays…Mais en même temps je serai une célébrité dans le monde ! »

Il s’élança sur Alzeir, dague en avant. Leurs ombres se mouvaient dans un ballet mortel sous le regard imperturbable de la lune. Il y eu un cri, et une main tomba sur le sol, une main serrant une dague. Ne laissant aucuns répits à Yrrah, le néphilim l’attrapa à la gorge et serra.

« Crie…Demande pitié et tu auras la vie sauve… »

La terreur était lisible sur la figure de l’assassin : c’était lui la victime maintenant. Et funestement pour lui, Alzeir était bien plus fort que lui, et d’une simple pression, les os se brisèrent. Yrrah retomba sur le sol, le cou brisé.

Le Seigneur du Chaos reprit la jeune fille dans ses bras et il s’envola, laissant le cadavre encore chaud du tueur dans le cul-de-sac.

Par Alzeir le 17/1/2002 à 22:25:16 (#734445)

« Ma fille ! » cria la femme.

Alzeir se tenait devant la porte d’une maison en bois, d’après les pensées de la fille, ce bâtiment était sa demeure. Il entra, tenant toujours la jeune fille dans ses bras. Il la mit sur le lit que lui désigna la femme. L’ange aux ailes noires lui expliqua ce qu’il s’était passé. La mère pleura de chaudes larmes en remerciant Alzeir, elle embrassait le corps immobile de sa fille.

« Elle est très affaiblie…Je ne sais pas si elle survivra… »
« Sire Idoruh, aidez moi ! Sauvez ma fille… »
« Non…Je l’ai déjà sauvée, je ne peux pas faire plus… Mais une question…Qui est cette fille ? »
« La mienne » dit la femme entre deux sanglots.
« Ne mens pas…Ton sang ne coule pas dans ses veines… »
« Je…Vous avez raison…Elle n’est pas mon enfant… »
« D’où vient elle ? »
« Il y a onze ans, lorsque Neizer la Noire a été attaquée par ces étrangers…Nous pensions que tous les Idoruh avaient été tués…Nous pensions que vous aussi vous étiez… »
« Non, je suis le seul à avoir survécu…Mais revenons en à cette fille… »
« Et bien…Deux jours plus tard, cette fille est arrivée…Elle portait des lambeaux de vêtements, des vêtements de la noblesse. Elle portait une couronne également, une couronne argentée sertie de pierres blanches et rouges »
« Montre moi cette couronne ! »

Alzeir s’était levé avec une telle rapidité que la femme crut qu’il allait la frapper.

« Pourquoi ? »
« Dépêche toi ! »

La femme partit chercher le bijou en question. Alzeir semblait perdu dans ses pensées, il regardait la fille étendue sur le lit. Elle lui ressemblait tant…Se pourrait-il que…Non c’est impossible, elle devrait avoir dans les vingt-cinq ans maintenant. La fille devant lui en avait à peu près seize ans…

« Sire ? »
« Oui ? »
« Voilà la couronne… » dit elle en tendant l’objet.

Alzeir le prit et commença à l’examiner. Il suffit de quelques secondes pour qu’il reconnaisse le bijou. Tellement surpris il laissa tomber la couronne sur le sol.

« Tynaël… »
« Comment…Comment connaissez vous son nom ? »
« Je le sais car elle est…Elle est ma sœur »

Dehors la lune se masquait derrière de sombres nuages, des nuages chargés de la fureur des dieux. Un grondement vint éclairer la maison…

« Votre sœur ? »
« Effectivement…Cette fille est Tynaël Idoruh… »
« Mais elle est morte… »
« Lorsque tu la accueillies, quel âge avait-elle ? »
« … »
« Et bien réponds ! »
« Le même âge que maintenant…Elle a toujours gardé le même corps, seul son esprit à évolué…Mais je peux vous assurer que ce n’est pas votre sœur…C’est une créature venue du Néant… »
« Suffit ! »
« Mais Seigneur Idoruh…Comment pouvez vous expliquer le fait qu’elle soit la même qu’il y a onze ans ? »

Oui, comment expliquer ce phénomène ? Se pourrait-il que le Destin se joue encore de lui ? Etait ce un mirage ? Ou un piège tendu par Fermulg ? Alzeir doutait et en même temps espérait que cette fille soit réellement sa sœur…

Par Alzeir le 17/1/2002 à 22:27:56 (#734464)

« Que comptez vous faire ? » demanda la mère, soucieuse devant l’air sombre d’Alzeir.
« Elle va venir avec moi… »
« Mais Sire, c’est ma fille ! Et de plus elle est gravement blessée ! »
« C’est ta fille adoptive mais elle est la dernière Idoruh…Bien qu’elle ne soit pas la vrai Tynaël…Elle est plutôt une copie inachevée…Et je connais le moyen pour qu’elle redevienne ma chère sœur ! »
« Je…Je ne vous laisserai pas l’emmener ! »
« Tu oses te dresser contre ton Empereur ? » sourit Alzeir.
« Oui…Elle est ma seule famille à moi aussi ! »
« …Quel est ton nom ? »
« Pardon ? »
« Comment te nommes tu ? »
« Je…Je suis Ilsmahat Tryslhut…Pourquoi me demandez vous mon nom ? »
« Je parlerai de toi à Tynaël, je lui dirai que tu étais une bonne mère… »
« Cela m’importe peu que vous lui parliez de moi ! Elle restera ici ! »
« Ilsmahat…Pardonne moi… »

Et d’un geste rapide, Alzeir transperça la femme de son arme. La surprise était totale, portant son regard de sa blessure aux yeux du néphilim, Ilsmahat voulut dire quelques mots. Mais son regard devint vide, parcourue par quelques spasmes, elle s’écroula à terre lorsqu’Alzeir enleva l’épée de son ventre.

Alzeir ferma les yeux de la pauvre femme, prononça une prière dans sa langue et se tourna vers la jeune fille, la copie de Tynaël. Elle avait perdu beaucoup de sang, elle était au seuil de la mort. Malgré les soins d’Ilsmahat, la sœur d’Alzeir n’était plus retenue que par un mince lien dans le monde des vivants. Touchant une des plaies, Alzeir sentit au contact comme un étrange malaise : ce sang n’était pas celui des Idoruh ! Mais pourtant c’était Tynaël ! Ces yeux gris, ces cheveux bruns bouclés, elle ressemblait tellement à la Tynaël présente dans les souvenirs du Seigneur du Chaos. Avait-il tué cette Ilsmahat pour rien ? Avait il rendu cette jeune fille orpheline ?

« Bien…Je ne sais pas si elle est ma sœur, si elle est Tynaël…Elle l’est de corps…Son esprit est trop confus pour le moment quant à son sang… »

Alzeir se trancha la poignet gauche, il mit sa blessure sur les lèvres de sa sœur. Tandis que dehors le tonnerre chantait son chant monocorde, l’Empereur entama une incantation. Une terrible et sombre incantation…

« T’si im t’si !
T’si anh pra Idoruh !
T’si e-isi’ ha nar-ty’ki !
Ras M’yon rashi !
Ua’ kiza Tynaël nei-R’i’anis !

A l’Obscur, qui est maître de ce monde
Qui enfourche les Cieux du Nord
Au chasseur Noir
Qui possède la Main de glace
Au Roi de l’Orage, le Tout-Puissant
Le Seigneur de la Montagne
Gelé et Brûlant
Dormant et Conscient
Ecoutez votre Suppliant !
Le scarabée sous votre Talon noir
La mouche entre vos doigts froids
Le murmure de la poussière dans Votre ombre infinie
Oveiz mei ! Entendez moi !

T’si im t’si !
T’si anh pra Idoruh !
T’si e-isi’ ha nar-ty’ki !
Ras M’yon rashi !
Ua’ kiza Tynaël nei-R’i’anis !

Père de l’ombre, que le pacte soit scellé ! »

Une lueur noirâtre, une lueur absorbant même la lumière des torches, une abîme dans un trou noir enveloppa Alzeir et Tynaël. Les éclairs se déchaînaient à l’extérieur, la pluie frappant dans un mouvement continu et répété les fenêtres de la maison.

« Destin, par le passé tu m’as pris ce que j’avais de plus cher ! Destin, par le présent je reprends cette vie ! Destin, par le futur Tynaël Idoruh vivra ! »

Par Alzeir le 17/1/2002 à 22:29:09 (#734468)

Le sang de Tynaël avait cessé de couler et ses blessures s’étaient refermées. Son cœur battait à nouveau régulièrement, sa respiration était également de nouveau paisible. Alzeir remit son casque, sourit et la souleva difficilement : il avait perdu beaucoup de fluide vital suite au pacte passé avec les forces du Chaos.

« Sors de là ! » hurla une voix au dehors.

En ouvrant la porte, Alzeir se retrouva nez à nez avec plusieurs paysans armés de fourches et de petites épées. Ils semblaient hostiles face au Seigneur du Chaos.

« Que voulez vous ? » questionna Alzeir.
« Relâche cette enfant ! » dit le chef du groupe.
« Non… »
« C’est la fille de Ilsmahat ! » cria un paysan.
« Que leur as tu fait ? » demanda un autre.
« J’ai repris ce qui m’était dû… »
« Pour qui te prends tu ? »
« Mon dieu il a tué Ilsmahat ! » dit une paysanne qui avait réussi à rentrer dans la maison.
« Qui es tu ? As tu tué Ilsmahat ? »

Alzeir hésita avant de répondre, il ne pouvait pas dire qu’il était leur Empereur.

« Je suis M’yon rashi, le Briseur de Choses » expliqua t’il.
« V’asu pra-peroihin ! Honte de votre maison ! »

Les paysans avancèrent, prêts à sauter sur Alzeir.

« Aia’na ! Reculez ! »
« Tuons le ! Yu-sha ! »
« Ske’i’ ! »

Poussant des hurlement de haine, les petites gens s’élancèrent sur leur Empereur. Ils voulaient se venger de la mort de leur amie, et sauver Tynaël qu’ils croyaient en danger.

« Les imbéciles…Ruakka’r ! »

Et Alzeir laissa son aura se déclencher. Des flammes gigantesques partirent dans toutes les directions, brûlant maisons, hommes, femmes et enfants. Un immense brasier grandit en quelques instants. Bientôt toutes les maisons furent les proies du feu. Mourant en hurlant de douleur, les paysans tentaient désespéramment de se sauver en se jetant au sol. Alzeir déploya ses ailes et s’éleva dans le ciel.





Arrivant à Neizer la Noire, Alzeir se posa sur le plus haut balcon de son château. Renvoyant ses serviteurs dans leurs chambres, il resta seul avec Tynaël qu’il mit sur son lit. Il lui caressa les cheveux et l’embrassa sur le front. Il se pencha sur la rambarde et scruta le ciel, au loin une lueur rougeâtre était visible : le village de Pirzeir…

« Sinya’a du-n’sha è-d’treyesa inro…Père, mère…Ai je bien fait ? »

Et Alzeir partit veiller sur Tynaël, cette sœur qu’il avait enfin retrouvé…Cette sœur qu’il avait repris au Destin…

Infos complémentaires...

Par Alzeir le 17/1/2002 à 22:37:04 (#734524)

HRP:

Bon alors pour mieux comprendre, faut savoir qu’Alzeir est Empereur de Roth-Zeir, pays se situant très loin à l’est de Goldmoon. Neizer la Noire est la capitale de cet empire. Le village où se déroule l’action se nomme Pirzeir, il se situe à plusieurs milles de la capitale (pour en savoir plus allez sur prophetie.goa.com dans la section portrait et cherchez Alzeir )

Vous aurez sans doute remarquer qu’il y a par-ci par-là des phrases dans la langue natale d’Alzeir. Donc voici une petite traduction des mots ou phrases utilisées :

Ske’i’ : Arrêtez
T’si im t’si : Le sang pour le sang
T’si anh pra Idoruh : Par le sang des Idoruh
T’si e-isi’ ha nar-ty’ki : Il y a du sang à la porte de l’Est
Ras : Sire, messire
M’yon rashi : Le Briseur de Choses
Ua’ kiza Tynaël nei-R’i’anis : Chant de la chute de Tynaël
V’asu pra-peroihin : Honte de votre maison
Aia’na : Reculez
Yu-sha : Meurs
Ruakka’r : Mourrez
Sinya’a du-n’sha è-d’treyesa inro : Puissiez vous trouver la lumière qui brille au-dessus de la proue

PS: j'ai pas inventé la langue hein, elle existe vraiment ;)

Par Camelie le 17/1/2002 à 22:38:40 (#734535)

:lit: :lit:

Tres beau, mais tres violent :doute:

Infos sur la langue...

Par Alzeir le 19/1/2002 à 16:33:23 (#744028)

La langue du peuple de Roth-Zeir est plus imprononçable encore pour une personne non entrainée. Le plus simple est donc de la prononcer phonétiquement, d'autant que la probabilité que l'un d'entre vous soit contredit par un expert (moi quoi :p ) est faible. Il est néanmoins préférable de suivre les règles suivantes:

i: si le "i" est inclus dans la première syllabe d'un mot il s'agit d'un "i" court. Le reste du temps c'est un "i" long.
ai: se prononce "aille"
apostrophe: représente un son particulier qui ne peut être reproduit facilement pour un peuple extérieur aux coutumes roth-zeiriennes

Voilà voilou :p

Par Pandora le 19/1/2002 à 21:47:44 (#746127)

Pandora jouait avec une rose aux pétales blancs, parcourue de veines roses et rouges en son centre. Elle porta la fleur a ses lèvres, et caressa son propre visage. Elle leva un sourcil, tout à coup, comme agitée d'un songe et en lâcha la rose.
"Alzeir, quand vas-tu de décider à enfin laisser ce passé derrière toi?... Il est mort, seul l'avenir se dresse devant toi. Ton destin est d'être ici, pas la-bas... "
Elle se baissa avec difficulté, dûe à ce ventre trop rond, présageant une naissance prochaine ; ramassa la fleur pâle. Elle fixa ensuite l'horizon, cherchant sans doute quelques augures dans le vol des corneilles...

Par Alzeir le 20/1/2002 à 4:20:32 (#748177)

Arrive dans la nuit noire, seul. Se dirige vers le temple d'Ogrimar.

"Ai tir'sh'a, o'do' tke parza'rk ! Salut à vous serviteurs d'Ogrimar, je suis rentré"

Laisse une rune sur le sol, un "I". Va rejoindre sa douce Ti-tuno...

Par Nailo Tenebrae le 20/1/2002 à 4:34:10 (#748191)

*sourit à Alzeir*

Par Alzeir Trak Reziak le 4/2/2003 à 3:34:35 (#3166106)

Hop voilà retrouvé


:monstre:

Par Dôve° le 11/2/2003 à 17:38:52 (#3215808)

blà blà et Vent mauvais, c'est quoi cette attaque perso ? :o


Oui c'est pour le faire remonter ^^

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