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Les songes d'un rêveur
Par Arbaal COR le 17/1/2002 Ã 10:47:07 (#730493)
Sort de son sac un livre ancien dont la couleur rouge semble sans doute avoir été altérée par le temps, les quelques rares ornementations s'il y avait ont disparues.
Arbaal le parcourt lentement regardant chaque page, se rappelant à la vue de certains écrits, de souvenirs lointains... Souvenirs qui étaient joyeux alors et qui maintenant n'évoquent que mélancolie...
Il s'arrête sur l'une des pages et commence à la lire tout bas.
"Le profil du soleil sur cette horizon lointaine décline
Un magnifique spectacle s'offre à nous dans cette vitrine
Le ciel semble s'embraser un court instant, tel un feu ardent
L'astre lumineux brule, et seul sur cette plage, il me consume
Comme la mort est liée à la vie sans autre possibilité
Le soleil se meurt en cet instant pour mieux renaitre prochainement
Il est parti se reposer, mais demain je le reverrais
Prenant modèle sur le phoenix, de ses cendres se reformant
Sur cette plage règne un calme apaisant qui détend
Bercé par le bruissement léger des vagues venant mourir ici
La mer elle même semble se consumer de cet éclat rougeoyant
Et dans ce paysage merveilleux, la mort cohabite avec la vie
Les animaux encore affairés il y a quelque temps se sont tu
La chaleur de la journée ensoleillée a cédé sa place à la nuit et sa fraicheur
La lune a pris la place du soleil, illuminant le ciel de sa blanche lueur
C'est un spectacle commun et fréquent mais il faut l'avoir vu
On pourrait croire que le monde se meurt rentrant en vie ralentie
Pour qu'au petit matin, de sa torpeur il ressort, empli d'une nouvelle vague
Assis sur le sable refroidi, levant les yeux au ciel je regarde les étoiles
La voute céleste s'offre à moi telle une peinture sur la toile
Les flots de la mer, par les jeux de lumière de la lune ronde
Ont pris une couleur argenté le tout rythmé par les ondulations des vagues
Dans un balet des plus calmes je reste éveillé observant ces ondes
Aucune fatigue et pourtant bientôt l'heure de dormir viendra
Levant un instant le regard.
Dire que c'est moi qui écrivait ce genre de choses... L'inspiration viendrait elle à me manquer... Non peut être pas...
Arbaal prend alors sa plume, son encrier et s'appuyant sur un support de fortune commence à ecrire...
"Ce monde est-il devenu fou
Ou bien alors, l'a t'il toujours été
Tant de souffrances, en ai-je fait
Tout le monde en a le gout
Un gout amer dans la bouche
Des regrets ensuite plus tard
Mais il est des lors déjà trop tard
un sentiment qui me touche
Des souvenirs, certains qu'on oublie
D'autres qui jamais ne disparaissent
Les mots plus que l'épée blessent
La souffrance est-elle de paire avec la vie
Certaines actions incomprises dans quel but
L'Homme cherche t'il sa propre perte
Des combats, des morts bien sur, certe...
Au sein de l'Humanité, une plaie ouverte
Se refermera t'elle d'elle même toute seule
Au rythme rapide ou vont les évènements
Je pense maintenant en être plus conscient
C'est certain il approche, le jugement"
Arbaal regarde alors les quelques mots qu'il vient de coucher sur le papier à peine surpris de ce qu'il vient d'ecrire.
Murmure alors pour lui même.
Est ce cela qu'on nomme jugement de l'Haruspice, l'Homme à l'origine de sa propre perte...
Se sentant écrasé par la fatigue, la nuit étant déjà bien avancée Arbaal se sent partir, il s'allonge alors à même le sable s'endormant sur cette plage.
La nuit est calme, douce presque réconfortante, même le vent semble comme endormi, seul le bruissement léger des vagues se fait entendre...
Le livre qu'il tenait lui glisse d'entre les mains et tombe au sol à ses côtés, celui-ci ouvert sur la page du poème qu'il vient d'ecrire.
La nuit est calme mais le sommeil d'Arbaal ne l'est pas, tourmenté par des visions et cette pensée omniprésente... Le jugement...
...
*Elle était là , ...*
Par -Tulipe- le 17/1/2002 Ã 11:58:53 (#730772)
Sans bruit, elle restait, Ã l'ombre des pommiers,
Se demandant si elle oserait encore le rencontrer.
Inaudibles des mots comme une chanson, il balbutiait.
Elle l'écoutait silencieuse ou rêveuse d'une vie achevée.
Elle souriait de le voir griffonner, esseulé,
Ne sentant pas son regard azur, posé
Sur lui, sur ses traits tirés.
Peut-être devrais-je maintenant le retrouver.
Alors que la mer, languissante, chantait,
Accompagnant le doux bruit de son papier.
Sortir de l'ombre, encore une fois, pour lui, le réconforter.
Indirectement me sentir écoutée,
Ne plus rester seule, une journée.
Le temps elle cru arrêté.
Le vent soufflait sa mélopée.
La Nuit de son voile s'avançait...
Elle rêvait.
Quand le silence enfin ne fut qu'entrecoupé
De mouvements salés, elle osa s'avancer,
Vers ce corps ailé, couché.
A pas feutrés, le rejoigna dans sa tranquilité.
Et sentit en elle un sentiment de plénitude monter
Un soulagement peut-être, alors qu'il dormait.
Son regard sur le sable, sur ce cahier posé,
Comme une lumière, attira sa curiosité,
Calme et douce, ne voulant le réveiller,
Se pencha prenant tous ces vers couchés,
Qu'un regard, qu'un instant, elle en fut attristée.
Laissant là une preuve, un témoignage d'amitié,
De sa manche, une Fleur elle tira, embaumée.
Délicatement l'offrit à la blanche rosée.
Et se retournant vers l'immense océan salé,
Se dit qu'un ange d'une telle Beauté,
Ne méritait pareille cruauté.
Et s'évada dans ses rêves, envoutée,
Patientant le retour de cette âme esseulée.
Par Arbaal COR le 17/1/2002 Ã 12:16:57 (#730868)
Assis sur le sable,se calme peu à peu ne voyant aucun danger mais le regard vide, se trouvant comme perdu dans les méandres de son esprit.
...
Par Fanzine le 17/1/2002 Ã 15:51:39 (#731919)
Elle avait des cernes et le teint palôt, et dans ses yeux autrefois étincelant et azur, on n'y voyait plus que de la peine, même pas masquée.
Elle relisa les pages noircies de ce cahier de cuir dont l'âge n'avait en rien altéré sa beauté. Ni même de cette prose emplie d'espoir, parfois, et d'autres sentiments mêlés de peine.
Assise contre le tronc d'un arbre non loin, elle se perdit dans de sombres pensées, s'assoupissant quelques secondes.
Par Arbaal COR le 17/1/2002 Ã 16:49:45 (#732222)
Il ne pouvait retenir ses larmes en ayant ces visions en tête... Mais bientôt il s'arrêta de pleurer et se redressa regardant autour de lui, il pouvait sentir cette présence si familière à présent, même si encore boulversé par ce sommeil chaotique, il était encore perdu dans quelques pensées par moment...
Son regard se tourna alors vers elle, il la reconnut alors que le jour commencait à se lever, il se dirigea alors d'un pas lent vers ce tronc ou elle somnolait alors.
Malgrès le fait qu'il était seraphe et qu'il pouvait vivre plus longtemps qu'un être normal, il était aisé de voir que le temps avait à présent une certaine emprise sur lui, des rides sur le visage et cette cicatrice egalement au dessus de l'oeil droit qui jamais n'avait cicatrisé du fait sans doute que son pouvoir de guérison se faisait plus faible à présent, depuis le temps qu'il ne s'entrainait plus ni n'avait combattu...
Il avait cependant toujours cette carrure imposante et marchait droit sans se courber.On lui en aurait donné une cinquantaine d'années sans doute, bien qu'il fusse beaucoup plus âgé... Mais il ne comptait plus les années depuis bien longtemps, après tout à quoi bon compter...
Il s'approcha de l'arbre sans faire de bruit la regardant dormir... Il se rappela le jour ou tous deux il se recontrèrent, il poussa un petit soupire à peine audible et se mis à genoux à côté d'elle la laissant encore dormir n'osant la réveiller.
Il s'asseya plus confortablement alors à côté d'elle et leva les yeux vers l'horizon...
Par Fanzine le 17/1/2002 Ã 17:22:53 (#732400)
Elle ne bougea pas, mais l'observait en silence.
Elle se releva à son niveau et s'assit correctement, ne disant mot, contemplant le lever rougeoyant sur l'océan.
Par Arbaal COR le 17/1/2002 Ã 17:40:26 (#732491)
Et bien... Cela faisait longtemps...
Il resta ainsi à la regarder quelque peu pensif.
Par Fanzine le 17/1/2002 Ã 18:02:23 (#732669)
Elle lui tend le cahier, l'observant de ses yeux fatigués.
Par Arbaal COR le 17/1/2002 Ã 18:17:24 (#732772)
Merci bien... Mais ce n'est pas important... Je n'ai pas... Enfin n'est plus tellement d'inspiration et puis... Tu peux me tutoyer tu sais...
La fixe du regard.
Par Fanzine le 17/1/2002 Ã 20:29:09 (#733693)
Elle s'étira doucement et lui rendit son sourire.
Cela fait longtemps que ...tu es là ?
Par Arbaal COR le 17/1/2002 Ã 22:02:49 (#734293)
Hum et bien depuis hier arpès midi que je suis là ...
Cet endroit me plait assez, je m'y sens bien... Seul il est vrai...
Regarde le cahier.
Tu peux le garder si tu veux, je n'en ai plus besoin je pense...
Je n'ai plus d'idées, mais... Toi comment vas tu depuis ce temps... ?
Continue de la fixer du regard.
Par Fanzine le 18/1/2002 Ã 11:28:51 (#736552)
Elle fixe le lointain, le vent balayant l'écume à l'horizon.
Et voilà que comme toi, je me sens esseulée.
Mais toutefois sans oublier,
La douceur de cet art qui m'a tant vu rêver.
Elle observa le visage d'Arbaal.. Puis ses yeux se posèrent sur le vieux cahier, enfermant tant d'Amour, de peine et de douleur.
Et si tu m'en faissais la lecture toi-même... juste quelques vers, et ainsi s'envoler ensemble, loin d'ici vers ailleurs... dans l'infini de nos souvenirs...
Elle lui souriait.
Par Arbaal Reksan COR le 18/1/2002 Ã 15:21:54 (#737930)
Il la fixa encore un instant puis feuilletant son cahier il cherchait un poème...
En voilà un...
La vie, est ce un cadeau
On peut se le demander
Le fait de pouvoir vivre est beau
Mais quelque part ne sommes nous pas damnés
Obligé de subit toutes les conséquences
D'être en vie on finit par accepter
Certe, il y a certaines déviances
Pour que cette vie enfin soit achevée
On peut avoir envie de succomber
Ceci afin de ne plus souffrir
Oui mais l'amour dans tout ça
Alors pourquoi vouloir mourir
La vie n'est jamais aisée
parfois on peut s'en réjouir
Et d'autres fois en souffrir
Dans tous les cas, l'amour de doit être oublié...
Soupire restant ainsi à regarder la page ou est écrit ce poème... Pensif...
Par Fanzine le 18/1/2002 Ã 16:26:38 (#738302)
Elle souria tristement.
Votre prose révèle de la plus simple évidence, la vérité, la vie.
Mais l'Amour... se partage, s'offre.
Être deux ne suffit pas, encore faut-il que l'autre soit à vos cotés...
Il arrive un moment de la Vie où vivre pour soi ne suffit plus.
Mais comment vivre quand on réalise que l'on est seul... un grain de sable perdu dans ce grand univers...
Disant ces mots, elle prit une poignée de sable, levant le bras, la fit lentement couler, le vent emportant avec lui quelques grains à la volée.
Par Arbaal Reksan COR le 18/1/2002 Ã 16:48:47 (#738433)
Seul oui... Ce moment, je l'ai déjà passé et je le traverse encore, solitude au gout amer dans la bouche, souvenirs d'un passé heureux...
Lorsque vivre pour soi ne suffit plus... Dans ce cas vivre seul n'est pas ce qu'il faut faire... Des fois on le réalise trop tard, des fois non...
Par Fanzine le 18/1/2002 Ã 17:06:29 (#738544)
Mais de cela, on réalise trop tard parfois... et on ne peut plus reculer.
Par Arbaal Reksan COR le 18/1/2002 Ã 17:30:49 (#738701)
la regarde quelque peu perdu dans ses pensées.
Par Fanzine le 18/1/2002 Ã 19:16:49 (#739382)
Mais je ne peux pas, pas avant d'avoir accompli certaines choses... Ce qui peut m'entrainer loin, trop loin peut être j'en ai peur.
Elle leva le regard vers les nuages, qui défilaient inlassablement...
Par Arbaal Reksan COR le 18/1/2002 Ã 19:34:18 (#739468)
S'approche d'elle et prend ses mains dans les siennes.
Ne fais rien que tu pourrais regretter surtout...
La regarde.
Par Fanzine le 18/1/2002 Ã 19:52:47 (#739551)
Elle sourit devant son geste.
En fait tout va dépendre de certaines personnes...
Par Arbaal Reksan COR le 18/1/2002 Ã 19:58:11 (#739589)
S'approche un peu plus d'elle essayant de la prendre dans ses bras, mais ne forcant pas si elle refuse.
Par Fanzine le 18/1/2002 Ã 21:57:07 (#740372)
Mais cela ne se ferra pas sans avoir accompli mon but.
Fait une pause, attendant une réaction.
Des questions...
Humm, la vie est parfois libre de tout doute... mais souvent, même si elle est réglée comme du papier à musique, il faut à un moment ou à un autre, faire un choix.
C'est à cet instant qu'on se pose les questions...
Je me suis posé toute ma vie ses questions, sans en trouver les réponses, ou peut être ne me satisfaisaient-elles pas.
Par Arbaal Reksan COR le 19/1/2002 Ã 0:17:38 (#741138)
Si tu dois accomplir ton but alors si c'est ton destin tu te devras de le faire...
Par Fanzine le 19/1/2002 Ã 19:25:16 (#745160)
Agir pour le mieux... sans perdre de vue cette illusion que sera ma vie... Quelle vie ?!?...
Elle se recroquevilla, mais sentit l'aura douce de cet ange.
Et quelque part en son fort intérieur, elle était bien... mais un vide encore grandissait à la place de son coeur.
Par Arbaal Reksan COR le 20/1/2002 Ã 0:41:12 (#747197)
La regarde pensif ne sachant que dire, lui sourit faiblement
Par Fanzine le 20/1/2002 Ã 14:49:42 (#749815)
Vers Qui ?... Qui était-l ?... A quoi jouait-Il ?... Et pourquoi tous ces doutes ?!?...
Elle ferma les yeux un instant, espérant voir un autre visage. Rien n'y fit, Arbaal la regardait en souriant, visiblement inquiet.
Par Arbaal Reksan COR le 20/1/2002 Ã 14:59:07 (#749888)
Je serai toujours là pour toi et tu sais pourquoi...
La fixant du regard.
Par Fanzine le 20/1/2002 Ã 15:19:48 (#750110)
Mais,... je te remercie de ta gentillesse.
Elle se retourna vers le large, et vogue sa tristesse.
Par Arbaal Reksan COR le 20/1/2002 Ã 17:13:45 (#751120)
Il soupire alors.
la gardant dans ses bras, dépose un doux baiser sur son front.
Par Fanzine le 20/1/2002 Ã 18:52:01 (#751975)
Bercée par la brise et rassurée par l'étreinte d'Arbaal, elle resta ainsi... ne quittant pas les vagues de son regard vide, soucieux.
Puis lentement pour oublier ses tracas, elle ouvrit le cahier, et lut l'un d'eux, Ã faible voix.
Jusqu'Ã ce que le jour baissa.
Encore une journée, et toujours pas les réponses.
Par Arbaal Reksan COR le 20/1/2002 Ã 20:28:45 (#752760)
La regarde ouvrir le cahier et l'ecoute lire fermant ses yeux...
Par Fanzine le 21/1/2002 Ã 10:45:37 (#755364)
Un vent léger berçait cet instant orphelin.
Le ciel s'assombrit doucement, et la Lune des plus rondes, s'élevait entre les nuages tandis que la soirée avançait.
Regarde, les étoiles ont envahi le ciel...
... et égayent l'immense noirceur d'une lumière si fragile.
Et la Lune là -haut, jouant à cache-cache derrière les nuages, révèle une lueur argentée, qui ne peut se laisser déshabiller que par d'étranges regards amoureux.
Elle se détendit, non sans une certaine retenue, le cahier ouvert sur ses genoux.
Par Arbaal Reksan COR le 21/1/2002 Ã 11:09:05 (#755483)
Il fait un peu frais, tu auras moins froid ainsi...
Restant à ses côtés la tenant dans ses bras délicatement, il leva les yeux au ciel à ses paroles regardant la voute celeste.
Une féérie eternelle dans ce ciel
Encore maintenant me rappelle
De tendres moments passés
Un soir semblable à tes côtés...
Par Fanzine le 21/1/2002 Ã 12:42:27 (#755992)
Et aujourd'hui je vois sombre fiel
Encore trop présent mais apaisé,
Par la douce aura d'un être ailé...
Remerciant d'un sourire, le geste tendre de son ami, elle savait pourtant, ce moment presqu'achevé.
Par Arbaal Reksan COR le 21/1/2002 Ã 16:16:56 (#757127)
Il la regarda et passa la main sur son visage.
Par Fanzine le 22/1/2002 Ã 20:54:04 (#765112)
Peut-être se reverra-t-on,
Un jour, ou demain soir,
Même si le temps me parrait long.
Un petit être m'attend,
Blotti seul dans le noir,
Sage, il attend sa maman.
Il faut alors se dire aurevoir.
Elle le regarde prennant ses mains qui lentement s'écartent à présent.
Par Arbaal Reksan COR le 23/1/2002 Ã 5:26:23 (#766969)
J'espère te revoir... Une autre fois si c'est possible...
Murmure.
Si tu n'as pas oublié ce que je t'ai alors dit ce jour ou je suis parti au loin, bien loin, trop loin... Je serai toujours là si tu as besoin...
Alors qu'il parle une douce lumière l'emporte et il disparait laissant derrière lui juste quelques plumes virevoltant au grès du vent...
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