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Souvenir
Par Souvenir le 17/1/2002 à 1:14:37 (#729745)
Où je n'ai pas eu souci de ton approche
Au son de ta voix je n'ai pas frémi
Car de toi je ne savais rien, ni ton nom, ni ta vie
Te souviens tu alors, comment je te regardais
Amusée, souriante , le cachant, me taisant,
Mais mes yeux ronds de curiosité
Te suivaient où que tu sois, je ne voyais que toi
C'est alors que tu semblas m'apercevoir
Et j'eus droit comme tous à tes remarques vengeresses
A tes gestes brutaux, et dans ton regard noir
Un instant je crus deviner la tendresse
Un instant seulement, un instant hélas,
Car depuis je ne suis maîtresse de mon coeur
Moi si forte, si sûre, ce soir là je fus lasse
Des combats, des luttes, et j'aspirai au bonheur
Quel bonheur, direz-vous, et vous aurez raison
Car je ne sais en vérité que penser
Ce qui est certitude, c'est ce sentiment profond
Qui me pousse et me consume, je ne peux t'oublier
Oublier quoi, direz-vous, et vous aurez raison
Oublier simplement que depuis ce jour là
Mon coeur bondit comme pris de passion
Si sur mon chemin se hasardent tes pas
Te souviens-tu, soldat, de ces moments passés
A parler de choses et d'autres, de toi et de ta vie
De ta femme, ton enfant, comment je me taisais
Me bouchant les oreilles pour ignorer l'ennemi
Te souviens-tu des mots qui te venaient
Si quelque mage beau parleur semblait me faire la cour
Si je le suivais en souriant, t'observant à la dérobée
Mais te quittais cependant, larmes aux yeux et coeur lourd
Si je fuyais, tu me cherchais, m'appelais avec insistance
Si je t'ignorais tu me parlais avec des mots doux
Tu disais que ceux qui m'approchaient avaient bien de la chance
Que tu comprenais qu'ils se mettent à genoux
Mais un jour, soudain , je ne pus me contenir
Et je m'enfuis en larmes, me jurant à jamais
De ne plus jouer avec moi, et sans arrêt me dire
Que sans nul doute tu m'aimes, le jeu est terminé
Terminé car je crois que mon coeur s'est trompé
Que pour moi le tien n'a jamais battu
Un sourire sur les lèvres, je te vole un baiser
Et je pars sans attendre, je ne me retournerai plus.
Par RouquiniX le 17/1/2002 à 1:18:18 (#729756)
Puissiez-vous jamais trouver bonheur dans les bras de quelqu'un d'attentionné et dont l'amour pour vous sera réel et exempt de mensonges et de cachoteries.
Par Aërandis le 17/1/2002 à 13:33:33 (#731222)
Ne désespérez pas Dame, un jour la vie vous sourira.
Puissent les étoiles du destin illuminer votre route
Par Cloud -MER-GdO le 17/1/2002 à 13:38:35 (#731249)
Cloud
Par Cloud -MER-GdO le 17/1/2002 à 13:39:18 (#731251)
Par Souvenir le 4/10/2002 à 19:23:44 (#2282278)
Il a fait de moi une ombre
Il a tué tous mes desseins
Il a ouvert la voie au sombre
Il a détruit notre histoire
Il en a fait de la charpie
Il a vomi sur ma mémoire
Il a craché sur mon esprit
En seulement quelques secondes
Un pan de moi s'est effondré
Ces quelques mots immondes
Jamais je ne les oublierai
Je ne peux plus me regarder
Penser à moi me fait souffrir
Penser à lui me fait pleurer
Que s'effacent mes souvenirs
La joie des autres je la hais
Cette chanson je la maudis
Fassent les dieux qu'à jamais
Me vienne enfin l'amer oubli
Si tu me croises, compagnon
Tu chercheras sans me trouver
Dans tous ces corps que je confonds
Il y a l'âme d'une damnée.
Par Darkstorm le 4/10/2002 à 20:17:14 (#2282574)
C'est magnifique! Alors là, j'avoue... Tu m'épates... :)
Et c'est lui qui disait qu'il était nul en poésie. :p
Kriios/Ylyndar.
Par Ines Elros Srn le 5/10/2002 à 11:21:42 (#2284951)
Par Snaky Chylls le 5/10/2002 à 11:50:10 (#2285067)
Par Souvenir le 5/10/2002 à 12:17:57 (#2285150)
Par Aërandis le 5/10/2002 à 18:20:19 (#2286298)
Sans te souhaiter de nouveaux chagrin, j'espère avoir encore longtemps l'occasion de lire tes poèmes.
Par Darkstorm le 5/10/2002 à 18:37:26 (#2286328)
Qu'on soit tous dans le même cas, que les mots guident nos pas.
Par Souvenir le 11/10/2002 à 15:35:26 (#2317344)
Il s'est agenouillé
A demandé mille fois pardon
En baissant le front
Après avoir longtemps pleuré
Elle s'est relevée
A regardé cet homme à ses pieds
Et s'en est allée
Elle revint parcourir le monde
Qui semblait désert
Sans cet homme chaque seconde
Semblait une vie entière
De loin il a parlé plus fort
Elle s'est arrêtée net
Et pour entendre ses mots encore
A penché la tête
Elle a écouté très longtemps
Le vent lui porter
Les paroles et les gémissements
De celui qui souffrait
En elle vivait cette douleur
Lancinante compagne
Qui la paralysait à chaque heure
Où elle battait la campagne
Puis un jour si soudainement
La douleur a diminué
Laissant place on ne sait comment
A de la sérénité
Elle prit sa plume et ecrivit
Je te pardonne
Puis en souriant sagement s'assit
A l'ombre d'un aulne.
Par Brianos le 11/10/2002 à 20:11:07 (#2319102)
Par Darkstorm le 11/10/2002 à 20:12:08 (#2319106)
Génération 2000 : romantisme?
En tout cas, on est bien parti avec de très bons éléments. Encore bravo.
Kriios Alhambar.
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