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de l'au-delà , de l'ode ci gît l'eau de l'odieux revenant repentant
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:34:24 (#726777)
Saveur d’orage visage destinée
Dessiné traits pour traits
De par lÂ’arc en ciel
LuiÂ…
Mort ou vivant
QuÂ’importe ?
Il n’est pas censé exister
Jamais il ne la regardera
MĂŞme de loin
Caché sous un ombrage de distance
Des feuillages dÂ’esseulement
Pourtant il connaît son goût
Sa saveur
Il ne connaît plus rien
http://www.multimania.com/ansesstroll/imgs/joli/libellule.jpg
une libellule sans voile s'envole...
(photo M.P)
:aide: :rasta: :monstre: :aide:
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:36:26 (#726799)
Que tu essaimes et aimes haletantes
Alors je rĂŞve un peu
Une trĂŞve dÂ’amoureux
Dans la lave brûlante que tu noues
Sur ta nuque indemne et sirène
Je m’enlève toute entrave
Je caresse cette plante délibérée
Que tu fais naître sous tes doigts
Discontinus, ensoleillés
Qui me découvrent maladroit
Dans la douceur instinctive
Le renouveau oĂą naviguent tes prunelles
Je me lance malhabile
Entre la chaleur du soleil
Qui fulmine comme le sang
Et la sève qui renouvelle
Le salut des amants
Dans les flammes que tu sais fertiles
Et les terres que tu sens dociles
Je me fais glaise et foyer
http://www.multimania.com/ansesstroll/imgs/joli/mermaid.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:37:46 (#726809)
Tes hivers consacrés
Un heure pour péniblement
Renier ce qui existaitÂ…
Une rue emplie de chacun
Des pas que jÂ’ai jamais
Su désirer
Jamais su
En transcender la légèreté…
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/f4ga.gif
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:42:34 (#726846)
pour des lendemains impardonnables
des échos sans résonance
des flammes Ă©teinte
comme une marée absente
et je prĂŞche ton nom
vais le pĂŞcher, maigre pĂŞcheur
dans les eaux impies de l'humanité
qu'on pourrait rĂŞver fluide
limpide ton nom
diaphanes tes raisons
et tes oraisons de dire non
Ă ce qui ne t'endors plus doucement
Ă ce qui brise en dormant
ton sourire d'enfant
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/nymph.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:44:02 (#726853)
Au point de ne plus pouvoir faire confiance aux molécules mêmes parmi lesquelles on se mouvait
Plus de raison de vivre.. plus de déraison de vivre non plus
A se demander si il y avait encore une oraison de vivre
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/teal.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:45:38 (#726864)
Bordée d’indécences
Toutes en nuances
Parée au voyage
Ou de ces silences
Qui la constellent
Mais quel horizon siffle t elle
Quel vent caresse ses joues
Lui dédie ses entraves
Lui délie ses cascades
Lui narre ses marées
Ses havres secrets
Où s’est elle glissée
Quel chemin l’a attiré
Sournoisement séducteur
Avec lÂ’entrain dÂ’un enfant
Que chacun reconnaît
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/clochet.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:47:13 (#726878)
Une mantille pernicieuse
Une frĂŞle lueur hagarde
Une sueur blafarde
G accompli un onirisme
Décelé un prisme
RĂ©duit le talisman
Etiolé l’origan
G violacé le cramoisi
Enlacé le crâne moisi
Harnaché les indigents qui passent
Pendant la régence d’en face
Et on mÂ’octroie
Une luciole
Dans la kermesse
Des auréoles
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/GLA-112.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:48:38 (#726888)
Trouver un autre refrain,
Une autre feuille sanguine
Chercher les mélodies
En chansons de cloportes
Prononcer et braver le nom interdit
Le graver dans le criminel qui sommeille
Il est né
Sans aucun motif
Le tonnerre roulait des joints délirants
Mais déjà mortels
C’était l’arrivée de l’hiver
Qui nÂ’Ă©coutait rien ; rien
Coup de foudre
Pour tout ce qui pouvait
Ne valoir aucune peine
Capitale
Cité suscitée d’accents lyriques
Du gâchis, de l’importance
D’un au-revoir soigneusement modelé
A la fin, tous Ă©taient heureux.
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/bange.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:49:44 (#726902)
Aux Ă©chos dÂ’une existence indienne
Tipi dans lÂ’ombre
Tapie dans l’obscurité
Noirceur de la féline
Invocation Ă lÂ’orage intime
J’ai porté tes faons jusqu’à l’âtre sans brasiers
Sans foyer et pourtant une perle pour eux
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/ondine1.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:52:03 (#726925)
Les caĂŻmans sÂ’envolent Ă la recherche dÂ’hirondelles
Et sur lÂ’autoroute les pĂŞcheurs nymphomanes sÂ’endorment
Â… sur la 77eme symphonie Â… pastorale
des génitrices perverses s’agglutinent en silence
et un nain leur fredonne ce refrain névrosé
Â… juste pour les faire.. chialer
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/frank-appareil.jpg
AujourdÂ’hui on Ă©c rase gratis
Et on dissèque pas cher
Sous mon parasol meuble
Mon meuble sans tiroir
: Ă lÂ’ombre des jeunes filles en fleurs
La routine s’installe ‘comme chez vous’ et encore
Il manque des glaçons à l’aimant du frigo
… ça fait des boissons … rêches
le nain se sent intense car le monde est petit
mais sa paire de menottes est rayée par les balles
Â…des rires Ă Â… silencieux
Il sÂ’est ouvert les rĂŞnes pour que les filles se cabrent
Mais c’est déjà trop tard elles ne veulent plus de lui
de nos jours on se suicide pour un rien
et personne ne sourit
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/frankmort.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:55:25 (#726951)
Au milieu et au gré des tempêtes
Les tempêtes occultées
Ajournées au creux d’un cri sans sel
Impalpable
Un carnage à la violence distillée par l’avenir
LÂ’avenir du tout-venant sÂ’appelle lÂ’avenir avenant
L’avenir sans risque se cache au cœur du gré
L’avenir futile se fauve, voie dans des tableaux inconsidérés
L’avenir fut-il se fourvoie dans l’hâtive forteresse pinaillante
Pff comme ça ne veut rien dire d’avoir un sens !
Une laque impalpable, ment Ă©crue aux nuisances dÂ’un corps sage
Le seul sentiment solennel
Quand le monde qui tÂ’encercle Ă tes pieds
Insolemment chavire
Fut il une saison que l’on eût pu distiller dans l’ambroisie matinale
Couper le jarret au sommeil dÂ’un dieu
Et ailleurs dans un autre relief de ma mémoire
Siégeait le cri de l’indésirable
J’ai consciemment acharné le désir sur l’impalpable
Dans un ĂŞtre qui nÂ’Ă©tait pas moi
Sans paraître, sans sembler
Sans remuer les reliquats dÂ’une constance enfantine
Amen
Amène
Le regard purulent d’obséquiosité
Il vous sera tellement beaucoup pardonné
Que le pardon n’a plus aucune espèce d’importance
(lĂ la salle rie la sellerie entonne le chant du jambon)
nous sommes nés adéquats au pardon
et cÂ’est une bien Ă©trange coĂŻncidence
bien que cela ne puisse entrer dans les termes du procès
( Ă©criture automatique Ă©crit dure atome nautique ? )
avoir la conscience de devenir faible
à l’aube d’une dernière ligne
comme si Perséphone communiait dans le rite d’Ulysse
à elle le choix d’appliquer ou non à l’ouvrage le précepte du nœud Gordien
par combien de continents impossibles passent les voies que nous n’avons encore explorées
est ce qu’une aile vibre au sens musicale ( la réciproque s’imposerait dès lors ) ………… et surtout … peut on le faire admettre ; … bas
coup bas porté aux latitudes d’un gréement apostat
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/banquise.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 17:57:03 (#726959)
Près du petit bois
OĂą lÂ’on vivait sans histoires
Sans sÂ’en faire accroire
JÂ’ai parcouru notre destin
Dans les litiges de tes seins
Dans les lignes de nos mains
Je nÂ’avais pas vu ce jour funeste
Se réunir au jour le jour
SÂ’unir entre lÂ’aube et lÂ’horizon
Nous protége parmi les maladresses
Toi sylphide et moi si fluide
Alors on sÂ’est rendus invisibles
On était déjà indicibles
On sÂ’est rendus invincibles
On était déjà acronymes
Ca a suffit Ă les faire taire,
A terre
Ca a suffit Ă leur pardonner
Et Ă les oublier
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/vietnam.jpg
*les dernières images sont d'Yslaire / Hislaire*
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:00:40 (#726996)
Dans un iris si noir
Qu’il en élude la clarté du stellaire
Et que cet iris hérisse la fleur d’azur
En une écume de pénombres
Quand se rejoignent les fiers ennemis
Mienne par le bout du nez dit il
Elle m’amène parle et boude innée
Boudinés les ballons de carne aval
Cheval trop distrait
QuÂ’en elle-mĂŞme se retire
L’arène – mer la reine mère
Le choix du flou qui sÂ’Ă©tire
Une faille dans l’émail défilait …
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/tango5.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:03:19 (#727017)
Loin des naïades sacrifiées aux baigneurs
Sauras-tu réfréner jusqu’au printemps suivant
LÂ’atroce envie des Ă©cumes dÂ’antan
Tu noies ton chagrin dans un psaume vénitien
Tu gondoles et tu flottes ectoplasme musicien
Sur des airs où se terrent les cythères promises
Et oĂą bourgeonnent parfois les ombres que tu tamises
Au-delà du regard, tu n’es née que pour ça,
Ton remous dans les vagues fait lÂ’amour
Et tutoie
Un amical bonjour Ă lÂ’onde qui tÂ’ignore
Qui donc te repêchera toi qui n’est qu’un décor
Un des corps brisés par les lames de fond
Aiguisées par l’amour puisqu’elles parlent en ton nom
Par l’amour que tu portes aux vagues sans mystères
Aux clapotis fragiles, et aux larmes qu’ils digèrent
Tu regagnes parfois la surface et pourtant
LÂ’eau tÂ’es indispensable comme le sein Ă lÂ’enfant
Au-delà du regard, tu n’es née que pour ça,
Ton remous dans les vagues fait lÂ’amour
Et tutoie
Â… tue-toi
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/ile.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:05:00 (#727026)
Eteins celle qui te fais frémir
Etincelle qui te frôle d’une lisière
Le coupe-jarretelles des rues sombres
Tu l’a grisé dans la pénombre
LÂ’animal qui tournait dans mes cheveux
Tu as desserré ses lanières et son mufle
Se distrait dorénavant
Et son mufle rit sans muflerie aucune Â….
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/optical3.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:08:52 (#727052)
dÂ’une faiblesse incomparable
Et pour toute la célébration nocturne !
Tu m’as fait entendre les crayonnés de la ville,
de cet artiste qui a toujours vécu disparu,
qui sifflaient !
Tu es la coupable, mais jamais méprisée
j’ai remarqué avec toi les récentes plaies des souris,
J‘ai bu ta robe, toute fraîche et languissante,
J’ai crié dans l’écrou pour le reste du monde
Et, vivement,
J’ai inventé de nouvelles larmes d’effusion.
Tout ceci !
Pour une nuit de mort violente.
http://www.multimania.com/ansesstroll/imgs/no.037%5b1%5d.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:11:10 (#727069)
d'un refuge
quasi-incestueux
crée par les zuagirs tueurs et insectes
bien ailleurs que tout cela
malgré tout ce qu'elle a pu me consacrer
un oracle de chaque instant
une promesse comme Ă©vidence de chaque devenir
j'ai brisé les facettes du joli
au revoir dit on sans doute Ă ces moments lĂ
je n'étais déjà plus
ce que j'aurais pu sembler devenir
mais elle est heureuse ... elle l'est!!!
car mes veines carmines propagent l'indécision
En sa direction Ă©vanescente
Trop tard,il paraît
que ça arrive
Tout simplement.
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/fae17.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:12:33 (#727080)
une fragrance
comme une Ă©vidence sereine,
loin de la réalité inquiète
et pendant ce temps.. oĂą reste t il ?
sûrement agrippé à un pan de sa vie
simulant un paon, de sa vie, Ă elle
mais qui aimerait il ĂŞtre ?
comment se souhaiter le destin d'autrui...
il peint un instant les reflets des corolles
Qui errent quand l'été est plus sensuel qu'indolent
et elles s'envolent
il a soufflé
son souffle est un hâle sans ailes
au zèle essoufflé
il ne lui reste plus
qu'un écho de sincérité
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/veils.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:14:22 (#727096)
Laisse moi te parler
DÂ’un temps oĂą tu rĂŞvais encore
Maintenant personne
NÂ’imaginerait que tu aies pu aussi
Pleurer
Que tu aies souri
Juste Ă lÂ’air que tu respire
Imité un oiseau
Sans te rendre compte
De tes ailes
Nager en apesanteur
Visiter les bulles cristallines
Que tu balbutiais subaquatique
Pour jaillir de lÂ’eau
Poisson volant insolent
Tu savais sourire
Tu as su rĂŞver
QuÂ’en est il de tes songes,
Songes-y
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/fairy1.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:16:40 (#727106)
Ceci se passe dans la forĂŞt,
Une forêt telle que les contes millénaires en propagent ;
Dense, touffue, ténébreuse et ondoyante.
Le but du jeu
est de parcourir le chemin ondoyant,
qui s'Ă©coule parmi les vaisseaux d'infortune
Il faut, s'emballer par monts et par vaux
par le seul pouvoir de l'artifice de cette forĂŞt,
sans pour cela recourir Ă l'artifice.
La jeunesse, oui la jeunesse vous attend peut-ĂŞtre.
I1 est facile de le savoir,
comme partout ailleurs, l'expérience prévaut.
Courte marche sacrée parmi les aubépines,
parmi les tendres vaisseaux d'infortune
Au bout du chemin il y a la paix, le meurtre, le massacre;
il y a aussi une pancarte vermoulue
tendrement décorée des attentions de la nature
. qui, l'ont faite vieillir prématurément.
Personnelle et discrète,
la forêt passe pour le moins inaperçue.
Elle s'est dissimulée
dans le pendentif que tu portes, féline.
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/Fairy.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:20:01 (#727134)
SÂ’amoindrissent
Au fur et Ă mesure quÂ’ils se rendent compte
QuÂ’il ne reste plus quÂ’eux
QuÂ’ils sont seuls,
Avec la maladie de ne plus rien vouloir dire
DÂ’espĂ©rer au-delĂ
De ce quÂ’un mime ne saurait exprimer
Ce serait facile
Ce serait
Ailleurs
Ce serait indicible
Ca a été
Autrefois
Â…
Â… une autre fois Â…
peut-ĂŞtre ?
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/lilyfairyc.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:21:49 (#727142)
tu as les jouissances infinies, orgasmes inexplorés
d'une perte de connaissance
et les rixes des gens du commun
ni peuvent rien, rien
embué jusqu'à la lyre
de tes deux hémisphères sonores
je gémis la constance
de nos requiems joints
herbe folle qui courbe son échine élémentaire
aux fleurs de nos genoux
et nos pas ancrés dans sa réalité
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/Fairy2a.gif
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:22:55 (#727149)
JÂ’ai senti ton odeur
Ta présence dans l’air qui me caressait
Une ferveur que je savais venir de toi
Les brumes Ă©taient frĂŞles,
FĂ©briles, haletantes
En attente peut ĂŞtre de deux mains
Qui auraient pu se joindre
Mais je garde ce trésor vacillant
Dans une constellation anonyme
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/10033022b.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:26:21 (#727168)
Dans les enchevĂŞtrements susceptibles de tes vĂŞtements
(et sÂ’envolent, un Ă un, tes cheveux ,
comme de l’éphéméride les feuilles au moindre souffle)
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/10044423.jpg
Le gravier,
Tout de suite après avoir été
Empoigné,
A été
Gra-ci-Ă©.
Une vieille chansons de gestes
A salué cet acte charitable.
Et les fronts vermeils des arbres
resteront immaculés,
Et le grand enfant,
resté moi et assis sur le banc
sourit.
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/Image1.gif
réfugie-moi!
dans tes petits cierges ouverts tard la nuit
dans ta compassion, tendre, attentive
réfugie-moi et je ne dormirai plus jamais dehors
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/pays-sage.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:27:31 (#727173)
Les impénétrables desseins de cette âme immonde comme le retour à l’envoyeur hantaient mes souvenirs passés, présents, et à venir.
Je ne pouvais mĂŞme pas en tirer une quelconque conclusion, aussi difforme soit-elle.
Mes idées cunéiformes émargeaint dans un cercle de propreté ascétique renié par les desseins mêmes de cette âme que j’eusse aimé renier.
Adorateur de l’étrange, je songeais en la faisant gémir que nul doute ne pénetrerait jamais son esprit circoncis.
Comment la tarabuster? Comment pénétrer ses arcanes démentiellement brutes de toute faveur étrangère à elle-même?
Mon désir, ne le pouvait-elle que considérer comme impur?
Même si une âme n’a qu’une seule porte, et mille et une façons de l’ouvrir...
Je la renierais sans cesse, si jÂ’en avais le pouvoir audacieux.
Mais d’ores et déjà l’aventure étrange, étrangère, de ses cataplasmes aurifères m’horrifiait.
Je n’ai jamais connu mon âme, jamais méconnu non plus.
Mon histoire et la sienne auront toujours été étrangement mêlés par le sang des neurones, sacrifiés comme des bons à rien ténébreux et infidèles.
Trésor d’alcôve, eau bénite de passage.
Rame brame drame crame âme.
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/Triple_Fairyb.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:30:21 (#727199)
transfusé par la légèreté d’être
directement issu des contingences sanguines
amenées à comparaître
ou Ă sembler devenir
machine rit, machine
sÂ’appelle par son propre algorithme consciencieux
stakhanoviste par essence
pompe le sang qui gĂŞne les autres
par le subtil biais de son anonymat vernis
un RISQUE
ne gĂŞne pas par son AIRE
ni par son IRE
ne gĂŞne pas par les minuscules quiproquos quÂ’il provoque
ni par son nu Ă©quivoque
C’est l’E risqué qui gêne, à peine,
esquissé
Comme dans l’obscur accomplissement de réminiscences venues de nulle part, le concentrique examen
de conscience du cercle vicieux.
Celui-ci s’introspecte, incertain, espérant peut-être une rédemption égyptienne de péchés pharaoniques; la théorie de la pyramide...
Frappé mais pas secoué par l’aspect que prennent les choses au fur et à mesure qu’il s’approche d’elles, le cercle vicieux se demande naïvement si c’est là encore une forme de vice, ou un autre vice de forme.
Matérialiser l’espoir...
Mâcher les herbes issues de la fraîcheur pour retrouver l’innocence de la première strie, le vrai tronc des pauvres.
Mais un tronc sans haine, cela donne troc...
Je rechigne à désemparer la présentation des lieux, une piscine à l’envers dans un verre de l’an mil, à Milan.
Une histoire bien Rome Antique.
(vous rappellez-vous ce que lÂ’on donnait Ă bouffer aux lions, Ă lÂ’Ă©poque?)
(combien de conquérants ont eu l’airain brisé?)
Au début du ciel, une histoire bleue.
Pas de ciel dans les nuages, mais c’est normal: on vient juste de lui apprendre le début de l’histoire.
Deux ou trois figurants essayent de se figurer leur rĂ´le dans cette mĂŞme histoire.
Ce n’est pas que la production soit mal organisée, mais son organisation est une organisation secrète.
Et ce qu’elle secrète est parfois venimeux...
Des hauteurs du scénarios, des millions de siècles nous contemplent...
(la jeunesse effraie, cÂ’est chouette!)
jeune
je ne
jeûne
jeu
nĂŞjeu (neigeux)
que par
une vieilleu
habitud eu
- --- ------- -
comme la seringue dans le sang-gĂŞne du hasard,
dans ce sang gélatineux et narquois
qui brise les contingences et l’affût à peine maîtrisé
je ne songe que d’un oeil à -demi rêvé
dérober dérober dérober
froid froid froid
froidement
méchanisme avorté de la contraception
ne dénote aucune torpeur dans l’état d’attitude venisé.
nuitamment, je mÂ’esquisse
dévisagé comme un état d’âme
l’âme du violon plongée nuitamment dans d’agréables douleurs
que ne siet à l’artiste ses Lacrymes mâles.
dvdvdvvddvdvdvdvdvdvvddvdvvdvddvdvdvvdvdvvdvvdvddvvdvdvdvdvdvdvdvdvdvdévidé
dé vidé
triste sort du hazard.
--------------- ________
« Et mon bel ami, qu’est-il donc devenu? »
« Ne t’en fais pas, il est presque centenaire »
http://www.multimania.com/ansesstroll/imgs/card2.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:31:48 (#727212)
Pourquoi est-ce que cela résonnerait
Les larmes de sépultures millénaires
Qui sÂ’emparent dÂ’un regard
Que je ne maîtrise plus
Que je ne méprise plus
Et pourtant
JÂ’ essaye encoreÂ….
La tête bien engoncée dans le ciel
Et le ciel qui donne lÂ’impression de mÂ’Ă©ructer
JÂ’Ă©coutes des refrains, des Ă©chos
Qui ne reconnaissent mĂŞme plus
Leurs propres sons
Leurs propres tons
Alités
http://www.multimania.com/ansesstroll/imgs/miss-his.gif
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:33:06 (#727220)
Parle moi Ă nouveau
De ces moments
Ou tu répandais
Ce qui nÂ’Ă©tait pas haine
Dans les cieux
Paraîtrait que ça en aurait fait rire beaucoup
Raconte quand mĂŞme
CÂ’Ă©tait bien ?
CÂ’Ă©tait comment ?
Et maintenant que tu Ă©volues
Tellement libre
Sans contraintes
Ca fait quoi ?
Je voudrais juste savoir un peuÂ….
Et peut-ĂŞtre que je nÂ’y ai pas droit ?
Parle moi quÂ’importe
De ces mondes célestes dont personne n’ose parler
Parce qu’ils rêvent que ça leur appartienne
Quelle dérision
Quelle marge
Entre
Posséder
Et
Ressentir
http://www.multimania.com/ansesstroll/imgs/Tyla_gift.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:34:36 (#727231)
J’aime bien dire « au revoir »
Aux rĂŞves
Même si cela n’a rien de forcément censé
Mais ... ils mÂ’accueillent
RĂŞves dÂ’apaisements ou cauchemars dÂ’horizons
Qui ne tomberont jamais
?
il faut parler
avec la joie chatoyante
d’un enfant qui découvre la nature
et sa vraie nature
il faut parler Ă ses rĂŞves
il faut leur donner de quoi sur – vivre
vire au delĂ ,
rester réels
ĂŞtre de vrais rĂŞves comme on en voit parfois dans les yeux de quelquÂ’un
vous savezÂ… on les ressent tellement que lÂ’on a plus aucune crainte sur ses propres rĂŞves
Â…
vous avez déjà vu un enfant en train de rêver ?
même les cauchemars des enfants sont plus beaux que les réalités des adultes
lÂ’enfant, quand il dort en amours,
non seulement sÂ’apaise
mais apaise celui qui le contemple
caché comme un chat stellaire sous un soleil gris
au revoir
Â…
rĂŞves
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/angelmoon2.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:36:23 (#727251)
Atteignent avec peine lÂ’attente
De mes mains roides en diable
Cruelly longing to grab you
Cruelly longing to grab you
Et si le diable stagne
Stalag miteux stalactique
Il est vaseux Ă©vasif
J’attrappe les liens filés
Effilés qui se battent pour rejoindre
Les deux bouts des Parques de stationnement
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/w175c.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:38:10 (#727262)
Lactance sans répit histoire de magie boursouflée par les années de tendresse oubliées.
Pourquoi devenu soudain sinistre Ă©changes-tu ton Ă©toile contre le cÂśur rĂŞvant ?
Pourquoi ne daignes-tu même pas jouir de ton absolue indifférence?
Pourquoi s’arracher défiguré à la mer qui désinfecte?
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/tn11.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:45:51 (#727316)
ne plus rien avoir Ă oublier
il n'y a pas plus de salut
dans le souvenir
que dans le non-souvenir
au coin du feu
il est restĂ© lĂ
avec trois guitares,
trois amis
trois bouteilles
de cet alcool qui leur colle à l'âme
car s'envolent les notes de ce qu'ils ont aimé
Autrefois
il essaye parmi les Ă©tincelles
d'observer le dessin de figures quasi-mythiques
mais elles ne veulent rien
lui laisser percevoir
et la mélodie s’écoule, idolâtrée ?
déflorée ? dévastée ? délaissée ?
idole athée ?
bohémien de passage
qui fut au centre des trois guitares
au ras du brasier
mĂŞme toi tu nÂ’as rien Ă me confier
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:47:51 (#727325)
Des histoires
LĂ©gendes douces
Me font glisser
Sur les pentes
Qui me font attendre
Un jour,
Il se nomme seulement « plus tard »
Et je viendrais, pour rester
Mais ce que je ressens
Sont les écorchures de l’âge
Qui dort tandis
Que je ne me … révèle pas
Et les heures Ă ĂŞtre
Etre Ă lÂ’heure
Ce que lÂ’heure ne serait jamais pour soi
MĂŞme mes yeux mÂ’ont vu,
Debout, dans lÂ’attente
Mais seules les chansons
Epuisées
Prennent l’âge
Et me le partagent
Quel pari ne pas faire ?
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:50:42 (#727349)
Tu es toujours lĂ
Même quand tout a cessé d’exister
Et toi tu restes
En phase de moi
En face de moi
Sans aucun espoir… de te frémir
Pourquoi ?
Je reste, je mÂ’enfuis
Je bois ou je saigne
Et toi tu restes
A mes côtés
Tu effleurerais mes flancs
Si jÂ’avais lÂ’espoir Â… de te sentir
Pourquoi ?
BientĂ´t je ne pourrai plus rien
Toucher rien nÂ’existera Ă part
Toi
Toujours toi
Qui reste
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:51:46 (#727362)
Mais dès lors, il y a quelque chose à la source du doute
Cette chose, que nous ne pouvons leurrer, et qui ne nous abuse pas tant que ça...
ermite de notre grotte crânienne
Rien n'est aisé... même au doute rien n'est aisé
le doute ne génère pas il essaye d'ingèrer exagère et tente de perdurer
" sachant qu'il se réveille assez tôt
qu'il se lève quand même un peu plus tard
Et que bien après avoir fini il s'estime éveillé
et encore Ă peine...
sachant qu'avec lui nous avons passé de bonnes parties de jeu
Ă savoir qui trahirait qui
... le plus tard possible ... "
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:53:23 (#727381)
Tu hantes mes rĂŞves les plus indicibles
Mes frontières, effrontées, les plus fragiles,
Tu es lĂ
Depuis tout petit
Ais-je cru tÂ’aperto libro
Comme d’autres voient des fées ?
Ferveur, légèreté,
Sensualité exacerbée
Comment ne te connaître
Je ne pleurerais pas pour un simple aventure
Fût elle de corsaire
Ou de celles que le corps serre
Je suis trop, bien trop joint Ă toi pour me donner lÂ’illusion de mÂ’Ă©pargner
RĂŞves moi juste une fois, entre le Ă©cueilsÂ…
( un cri dans le fleuve sera t il courant drainé par le devenir ? )
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:54:50 (#727389)
Parfois on se méprend
On confond la hâte
Avec lÂ’insouciance
La jeunesse avec l’expérience
Et rien
Rien ne peut faire revivre
Les mots inestimables
Qu’elle a laissés couler en travers
De ta bouche
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:55:38 (#727394)
Avant quÂ’ils ne nous retrouvent
Toi, cachée dans l’incestueuse douleur
De ta précarité
Moi, en mon immobilisme latent
JÂ’ai fait un rĂŞve
Tellement vain
Tellement succinct
QuelquÂ’un nous prenait sous ses ailes
Qui avait l’allure de deux visages réunis,
Quiets, lÂ’allure des nĂ´tres
Sont toucher « était réel et apaisant
Mais ce nÂ’Ă©tait quÂ’illusion
Alors pour lui
Qui est Ă venir
Que reste t il de vrai
Que reste t il de faux ?
OĂą
Est le salut ?
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:56:29 (#727402)
Ont basculées en une rangée d’étendards
Je les ai vus faire les marioles, bariolés
Ils attendaient la nuit de cendres insoumises
JÂ’ai attendu avec eux
Les Ă©chos de nos existences
SÂ’Ă©gayaient, des enfants sans surveillance
A sa venue jÂ’ai ressenti le chatoiement des silences
Sa voix caracolait sans visage
Son visage me laissant, sans voix, délassé
JÂ’apprenais lÂ’Ă©cume aux perles dÂ’un cheval
Soudain assagi
- ou sans le poids de la sagesse –
je me surpris, dénudé
quand l’aube est arrivée, elle
avait le goût de la nuit, entière
lÂ’amante, religieusement, sinuait ses cheveux
Je ne fis quÂ’un seul tour dÂ’horizon
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/gn2.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:57:27 (#727406)
je t'imagine, Ă l'abri
en toute inconvenance
de toutes tes mutineries
je ne parle de rien
parler à été amputé
de ses langues
pour d'improbables vérités
je vais juste,
jusqu'au bord,
tout juste...
essayer de voler, mon aimée ?
qui ESSAYERAIT ?!?!?!?????
auparavant
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/gld04.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 18:59:34 (#727424)
JÂ’ai eu des nouvelles de toi
AujourdÂ’hui
Par quelquÂ’un qui ne nous connaissait ni lÂ’un ni lÂ’autre
Ces nouvelles Ă©taient belles, frĂŞles,
Des grĂŞles fines et somptueuses
Juste comme tu les rĂŞvais
Et je ne parle plus de rien
Â…
plus besoin !
de parler de quoique ce soit
quelques syllabes
et cÂ’en est fini
de celui ou celle
que l’on croyait connaître
mais jamais on ne s’était caché
quoique ce soitÂ…
nÂ’est-ce pas ?
et jÂ’ai eu des frĂŞles nus de toi
des nouvelles frĂŞles de nous
plutĂ´t Ă©trange ?
plutĂ´t un rĂŞve ?
mais je ne rĂŞve plus,
cÂ’en est fini,
j’ai passé pacte avec le tout haut
qui ne tombe jamais plus bas quÂ’il ne monte
on mÂ’aura plus !
Â…
au faitÂ…
Â…
ou je suis ?
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( un petit clin d'oeil au soleil ? Mânes à Râ ? ;=) )
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:07:28 (#727492)
Vint peut ĂŞtre un jour le mien
De comparaître
Elle Ă©tait lĂ
Et nous Ă©tions plusieurs
Et j’ai commis l’irréparable
Ce dont on ne peut pas rire
Sous cape ou jaune, ou noir
Il est dÂ’une couleur arc en ciel
Personne ne pourra plus le toucher
Personne,
Et plus jamais
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:08:29 (#727500)
Etendu tout du long,
DÂ’un Ă©tang
Tu ressens autre chose
Que le froid qui te surprend
Rigoureux pénétrant
Si
Tu ressens
Un autre enchevĂŞtrement
Embarque toi
Au cÂśur de la crevasse,
Ta réminiscence,
Le cygne
Si,
Dans un reflet de glace brisée
Sans sept ans, cent sept ans
De mâle heure
Tu la reconnais juste lĂ
Ne tÂ’arrĂŞte
Pas
Ne retourne pas tes poumons évidés
Embarque toi
Sur un cygne
Au chant du signe
Tu sais bien quÂ’elle te recouvrera
NÂ’est-ce pas ?
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/internaut.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:09:57 (#727511)
Difficile de décrire combien,
A quel point,
Pourquoi tu me manques
Je suis comme un
RĂŞve de nous
Je nÂ’ai de cesse
Que de cesser
Maintes fois je mÂ’envole
Je crois te toucher
Je suis un fardeau dÂ’or
Et déjà pendu aux confins de l’horizon
NÂ’ Ă©taient ils pas fous ?
Quand Â…
Est ce que je rĂŞve ?
NÂ’Ă©taient ils pas fous
Quand ils ont rejeté sur moi
Leur impropre folie
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:11:22 (#727523)
De n’avoir pas été
Celui que jÂ’aurais dĂ» ĂŞtre
,naître, paraître, sembler, devenir
Â…
passer pour Â…
avoir lÂ’airÂ…
ressembler
entre sembler
ressemblance
vraisemblance
qui si retrouve ?
mais je pense
je vaticine
je vois ces jours
oĂą je passerai pour
ils mÂ’agenouillent
en mon bain sacralisé
sacrifice et sacre de mon
sang aux reins
fange sacrée fange
les yeux dans la fange
j’y fait se refléter les cieux
dans lÂ’archange
qui n’a pas daigné être dieu
Et la seconde partie de ton voyage
Qui eût songé que tu y sois parvenu ?
Prends bien soin de ce qui peut tÂ’apporter la souffrance
Rien ne te sera jamais plus fidèle
Il te faut une mappemonde pour discerner oĂą tu marches ?
Un télescope pour le sang de tes mains ?
Des étoiles pour un pardon inventé, fébrilement ?
Ah non seulement
Tu sais oĂą se nichent les rĂŞves
Mais tu me lÂ’as fait partager
Cela change l’histoire ou l’a changée
Et moi je ne peux rien frapper,
Même hargneux, dérisoire,
Dans lÂ’air hostile
Viser ton pardon même est un pêché
Plus quÂ’inavouable
Je serai lÂ’ombre
Qui, jamais mais qui,
Happée par le maquis
Tentera de se désigner
Par son ombre
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:12:19 (#727536)
Etincelle qui te frôle d’une lisière
Le coupe-jarretelles des rues sombres
Tu l’a grisé dans la pénombre
LÂ’animal qui tournait dans mes cheveux
Tu as desserré ses lanières et son mufle
Se distrait dorénavant
Et son mufle rit sans muflerie aucune
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:15:33 (#727566)
La conquĂŞte et la jonquille
Comment pourrais-je ne point frémir ?
Tisses les rivages qui se lézardent
Les arrivages qui se hasardent
En port thés par le vent du barge
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Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:19:02 (#727593)
Le retour de toutes choses ?
LÂ’amnistie des folies sans fondements ?
Vous ĂŞtes tous si beaux, si frĂŞles,
De sang princier et de sang bâtard
Eternellement mêlés….
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:20:02 (#727607)
parfois le cÂśur ne dit plus rienÂ…
mais
pas besoin de regarder dans ma tĂŞte
pour voir
ce quÂ’il y a au dehors
quelques notes vers toi,
tu me fais expirer, inspiré ?
entre cieux et terre
si tes yeux se terrent
pour voir
ce que jÂ’ai en dehors
des quelques notes vers toi
que tu m’as fait oublier, oubliées, oubliée…
http://www.ifrance.com/dogsdamour/imgs/image1.jpg
Par Bleiz Tad Koal le 16/1/2002 Ă 19:21:29 (#727616)
Il ne se peut que je ressente quoique ce soit
Bien sûr il n’y a plus rien
Â… je ne ressens plus rien
Â… ?
et lĂ il y a cette douceur
capable de faire plus mal que la perte de lÂ’espoir
que nÂ’importe quelle douleur
avec laquelle elle se joint, dÂ’ailleurs
dÂ’ailleurs Â…
de là où je ne suis plus censé ressentir
de lĂ Â…
Â… juste lĂ Â…
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JOL Archives 1.0.1
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