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Les Serviteurs du Maitre

Par Nek Tinuvar le 16/1/2002 à 6:10:42 (#724226)

La main gantée de noir tourna la clef dans la serrure. La porte s'ouvrit. Une silhouette entra dans l'édifice. A chaque pas, le bruit des bottes résonnait comme une succession de gifles. L'air froid sifflait par le vitrail brisé et venait s'engoufrer dans la longue cape sombre. L'homme s'arrêta soudain. Il retira son heaume noir, laissant apparaitre sur son visage une longue balafre recouvrant l'endroit de son oeil gauche. Il regarda autour de lui, cherchant quelque chose... ou quelqu'un. Il se remit en marche faisant crisser ses bottes sur le dallage de la cathédrale. Arrivé au devant de l'autel, il s'arrêta. Fixant le tabernacle de son oeil, il enleva ses gants dans un bruit sec. Il tendit la main vers la petite clé en or qui était resté sur la serrure. Soudain, un bruit de porte grinça. L'homme se retourna d'un geste vif et porta la main à son fourreau. Ce n'était que le petit portail de la chair de vérité qui balançait sous l'effet du vent provenant du grand vitrail représentant Brehan. Il se retourna vers le tabernacle et la stupeur s'empara de lui. Mêlée au doute, et pire... à la peur.... la clef avait disparu.
Une voix résonna derrière lui, comme le récit de l'annonce d'une prophétie: "Ce que tu es venu chercher, tu ne peux l'avoir. Il appartient à ceux qui ont juré de protéger Althea." L'homme se retourna en dégainant cherchant à localiser la provenance de la voix. Il saisit son épée des deux mains, la moiteur de ses mains nues offrait un étrange contact avec la garde de sa lame. La voix reprit: "Tu ne peux repartir, tu le sais." L'homme se raidit et de la sueur perla sur son front, il tentait de maitriser sa peur, mais elle était trop forte, il cria pour se donner du courage.
Un halo éblouissant illumina le coeur, laissant apparaitre en son centre la silhouette d'un être ailé aux formes gracieuses. L'homme se mit en garde, reculant dos au mur de la sacristie. Le Seraphin le regarda: "Je n'ai pas le temps de t'expliquer, meurs!"
L'homme ne pu éviter le coup, sa tête roula le long du mur de la sacristie, venant s'arrêter contre les bancs de la première rangée. Le corps de l'homme tomba telle une masse sur le sol, ses mains nues lachant l'épée qui heurta les dalles dans un bruit sourd, presqu'étrange. Le Seraphin ramassa l'arme et la porta devant ses yeux. "Huummm, quelle belle arme... et dire qu'elle était dans les mains de cet être faible. Elle pourrait être bien plus utile dans des mains puissantes...." Il serra l'épée entre ses mains froides. Le contact de ses mains nues contre le garde lui fit ressentir une sensation étrange, presque jouissive. Il prit la clé qui pendait à son cou et d'un geste lent l'introduisit dans la serrure du tabernacle. La petite porte d'or s'ouvrit.
Le Seraphin ressenti de l'excitation, serrant toujours l'épée dans sa main gauche. Regardant à l'intérieur de l'alcove sacrée, il s'apperçu qu'elle était vide. "Comment !!" Il fut pris d'une rage soudaine, aussi imprévisible qu'incontrolable; levant la lame sombre il fracassa le tabernacle, faisant voler en éclat le belle porte ouvragée, offrande du clergé iagonite. Il couru dans la sacristie, faisant voler la porte en éclat à son passage. "Où est-il !!!" S'apprêtant à saccager la pièce dans un excès de rage, il s'arrêta net. Il entendit un bruit si familier, si caractéristique... Le temps de se retourner, et encore un autre de ces bruits, suivi d'un troisième... puis d'un quatrième. Il se précipita dans la grande nef, l'épée à la main.
Devant lui s'alignaient quatre être ailés vêtus de noir de pieds en cap et portant tous une marque étrange sur leur robe. Le Seraphin les interpella: "Qu'est ce que des serviteurs d'Ogrimar ont à faire ici ? Partez, ce temple n'est pas le vôtre !" Un des Nephilim s'avança et prit la parole: "Tu te trompes, Seraphin, nous ne servons pas Ogrimar, mais le Maître." Un second parla: "Et tu viens par ton acte de te dresser contre lui." Le troisième dit: "En ennemi tu t'es présenté, en ennemi tu sera traité." Le dernier ajouta: "Par la volonté du Maitre, tu sera purifié." Une décharge d'énergie négative fusa des quatre Nephilims entamant son triste office sur le corps du Seraphin médusé. Ce dernier chargea le premier des quatre, levant la lame sombre pour le frapper de toutes ses forces. "Cette arme est mienne, elle sert le maitre, elle ne peut être levée contre moi." L'arme échappa des mains du Seraphin et rejoint celles du second Nephilim, laissant le serviteur d'Artherk bouche bée. Le premier Nephilim lui dit: "Tu te rends maintenant compte de ton erreur, ta trahison envers ton dieu est la preuve de ton impureté." Il lui asséna une décharge d'énergie sombre d'une violence rare, le faisant tomber inconscient.
Le premier Nephilim se tourna vers le quatrième: "Tu sera le gardien de ce que nous sommes venu chercher, plus important que ta vie est sa sauvegarde, il représente tout." Le quatrième Nephilim s'agenouilla devant le premier en abaissant la tête "Oui, mon maître." Le premier s'adressa ensuite au deuxième: "Quand à toi, tu conservera l'épée, et tu rendra justice au nom du maitre." Le deuxième acquiesca. Se tournant ensuite vers le troisième, le premier Nephilim souleva le corps du Seraphin. "Quand à toi mon premier élève, tu aura pour tâche de surveiller ce traitre, et tous ceux de sa race." S'adressant à tous: "Maintenant allez, et que chacun d'entre vous accomplisse sa tâche." Les quatre Nephilim quittèrent le temple comme ils étaient venu.


Milan Tinuvar
Nephilim serviteur du Maitre
http://users.skynet.be/binote/images/Milan.JPG

Le Quatrième

Par Nek Tinuvar le 16/1/2002 à 11:05:16 (#724484)

Le Quatrième arriva en bordure de la côte centaure, au sud ouest de l'île de Stoneheim. Le temps était froid, et s'enveloppant dans sa cape, il observait les lueurs du palais du Roy Valreus depuis le pont du navire qui le ramenait sur l'île maudite. Il serra dans sa main droite l'objet qui lui avait été confié. Il savait que les gardiens du temple étaient à sa poursuite et qu'il devait trouver le moyen de le mettre en sureté. Lors de sa formation, il avait appris le sacrifice, l'effacement de soi au profit d'une cause plus grande. Son maître lui avait inculqué l'abnégation et la volonté, la fidélité et le courage. Toutes ces qualités nécessaires à sa mission, celle de se mettre au service du Maître, celle de protéger son héritage, de le sauvegarder, de le maintenir.
Le bateau mouilla dans une petite crique bordée par une forêt touffue, endroit idéal pour un débarquement discret. Dans le chaloupe l'amenant à terre, le Nephilim se remémora les paroles de son maitre: "plus important que ta vie est sa sauvegarde, il représente tout." Il était prêt à mourir s'il le fallait, même à fuir si cela devait préserver l'objet de sa protection. La fuite n'était pas dans ses habitudes, mais si l'honneur et le prestige de sa personne devaient être sacrifiés à la cause, il en serait ainsi. Il ne pu s'empêcher de penser à ses deux autres frères en se demandant lequel des trois avait reçu la tâche la plus difficile, la plus méritante aux yeux du maitre. Il chassa rapidement cette pensée impure, car tous les serviteurs du maitre étaient égaux devant celui-ci.
Le bateau quitta rapidement la crique et le Nephilim s'enfonça dans la forêt sans se retourner. Il lui fallait maintenant trouver un endroit où cacher l'objet, un endroit suffisamment discret mais aussi bien protégé, qui ne puisse pas être violé par le premier venu. Il passa en revue dans sa tête tous les recoins de l'île qu'il connaissait, mais aucun ne lui parut suffisant. Un bruit le fit sortir de ses pensées et il se mit aussitôt sur ses gardes. Sa main droite serrait toujours l'objet, en aucun cas il ne fallait le perdre. Il s'accroupit un instant pour écouter et observer les alentours. Le chant monotone des insectes nocturnes et la légère brise dans les feuillages, voilà tout ce qu'il entendait. Soudain, il perçu un mouvement vif sur sa gauche, tourna la tête, lorsque de sa droite, surgit un éclair qui vint le frapper de plein fouet. Il tomba à la renverse, son bâton volant quelques mètres plus loin. Il vérifia s'il tenait toujours l'objet dans sa main tout en préparant son incantation défensive. Apparemment ses ennemis étaient deux, ou peut-être trois.Il était encerclé, il lui fallait réagir vite. Il dressa ses boucliers défensifs magiques, l'un pour le mental, l'autre pour les attaques physiques. Surgissant de sa gauche, un Seraphin en armure brandissait une hache et courrait vers lui. Le Nephilim ne se fit pas avoir deux fois par la même technique et jetta un coup d'oeil à droite pour voir se lever un homme en robe incantant un éclair. Il lui envoya un éclair d'énergie sombre tout en faisant croitre les plantes autour des jambes du guerrier, l'immobilisant. L'homme à sa droite était plus résistant que prévu et continua à lui lancer des éclairs tout en résistant à l'art nécromantique. Le Nephilim ramassa son bâton et commença à courir le plus vite qu'il pouvait, sans se soucier de regarder derrière lui. Sa course l'ammena sur la route non loin du pont menant au chateau de Sir Beltigan. Il se doutait que ce Seraphin et cet homme provenaient de là-bas et avaient été envoyé par ce fervent défenseur de la lumière. Ses poursuivant s'attendaient surement à ce qu'il s'éloigne le plus possible du chateau en reprenant la route vers le nord ou en coupant vers l'ouest. Il décida de traverser le pont, il avait peut-être une chance de passer par là-bas, ou du moins, de bluffer ses poursuivants. Dans sa course effrenée il ne s'était pas rendu compte de ses blessures, les éclairs de cet humain l'avaient sévèrement touché et sa robe était maculée de sang. Il continua à courir ignorant la douleur, car tel était son sacrifice, tel était son serment.
La nuit était sans lune, les nuages recouvraient la plus grande partie du ciel. Une aubaine pour lui. Ce ciel par lequel il lui aurait été facile de s'enfuir pour échapper à ses poursuivants, si il n'avait été dans une forêt si dense. Et maintenant il était trop faible pour pouvoir s'envoler. Péniblement il parvint à rejoindre Stonecrest, la ville libre. Il lui fallait cependant entrer en ville discrètement, et surtout ne pas montrer de signe d'empressement. Il profita du passage d'un loup pour récupérer de ses blessures. Le drain nécromantique était plus qu'un art magique, c'était comme un besoin naturel chez les nécromants expérimentés. Plus ils pratiquaient cette magie, plus ils en éprouvaient le besoin par la suite. Enfin remit d'aplomb, il nettoya sa robe avant de passer la porte est de la cité. Il devait maintenant trouver le meilleur endroit pour cacher l'objet....

Par Dihrael Arta le 16/1/2002 à 12:00:35 (#724690)

*fier des actes commis par son frere haruspicien*
Felicitations ...

Quand au Seraphin et a l' homme qui t ont gené , ils subiront notre courroux .... comme les autres.

ehlp

Par razel GN le 16/1/2002 à 16:18:35 (#726237)

:lit:

Le Quatrième (IIe partie)

Par Nek Tinuvar le 16/1/2002 à 17:33:57 (#726771)

Le jour allait se lever, une légère brume flottait dans les ruelles de Stonecrest. Le Quatrième se rendit à la caserne de la garde d'un pas rapide. La fatigue ne lui fit pas prendre la précaution de marcher silencieusement, les semelles de ses bottes raclaient le pavé en un bruit sec qui résonnait dans le silence de la nuit. Une silhouette postée au coin du temple bougea légèrement, tournant la tête dans sa diredtion. Le Nephilim frappa de sa main gantée de noir la lourde porte de la caserne. Pas un bruit.... le silence le plus complet.... au loin le miaulement d'un chat..... de nouveau le silence.... Le Nephilim ressentit la peur, il n'osa pas se retourner pour regarder ce qu'il y avait autour de lui. Il se fia au Maître, qui le guidait à tout instant; mais malgré sa foi, il ne pu réprimer ce sentiment d'angoisse, cette moiteur dans l'air qui le rendait nerveux, ça en devenait insupportable. Soudain la porte s'ouvrit, et un garde approcha une lanterne pour voir son visage et lui demanda ce qu'il venait faire à cette heure à la caserne. "Je dois voir ton Capitaine, mène moi à lui." Le garde n'eut même pas le temps de se retourner qu'une haute silhouette ailée s'avança à la lueur de la lanterne. "Entre mon frère, je t'attendais."
La salle de garde était spacieuse et un feu nourri crépitait dans l'âtre. Les deux Nephilim s'assirent près du feu, le Capitaine prit la parole: "Je vois que tu es parvenu jusqu'ici en vie, je te félicite, le maitre sera fier de toi." Le Quatrième ne répondit rien. Après un bref moment de silence, il retira sa main droite de sa poche et ouvrit son poing serré. "Elle représente tout. Si elle m'avait été dérobée, je ne serais pas ici, mais mort quelque part." Son regard se fixa dans les reflets que créaient les flammes sur la surface de l'objet. "Je connais ta valeur et ton dévouement à notre cause" rétorqua le Capitaine qui prit un tison afin de raviver le feu. "Le maitre va-t-il venir ici?" demanda le Quatrième. "Je ne sais pas, c'est à lui de décider."
Le jour se leva sur l'île Maudite. Le temps était couvert, un léger crachin tombait sur la ville de Stonecrest. Un Nephilim sortit de la caserne, portant dans sa main gauche un bâton et serrant dans sa main droite un petit objet. Il s'avança à pas lents vers le temple, la pluie semblait tomber au ralenti autour de lui. La respiration se fit plus rapide sous le heaume noir et la robe semblait lourde. Il avait l'impression que tous les gens qu'il croisait le regardaient fixement, cherchant en lui la faille, le défaut permettant de percer à jour son secret. Sa volonté devait rester intacte et la détermination avec laquelle il avait accompli jusque là sa tâche le motivait pour la poursuivre. "La confiance que vous engendrez est la nourriture qui permet à votre volonté de vous porter vers l'avant." Telles étaient les paroles de son maitre qu'il se remémorait sans cesse comme pour se convaincre de sa véracité. Il entra dans le temple et promena son regard parmi les gens qui s'y trouvaient. Ses yeux s'arrêtèrent sur la personne qu'il était venu chercher. Il fixa la porte du fond vers laquelle il se dirigea sans s'arrêter. Accrochant son bâton à sa ceinture tout en marchant, sa main droite saisit un parchemin, coincé sous l'étole de sa robe. Il le plia pour le glisser dans la main de la personne qu'il avait repérée à l'entrée. Sans interrompre sa marche, il reprit son bâton d'un geste calme et passa l'autel pour sortir par la petite porte de bois. Il marcha jusqu'aux abords du cercle de pierre non loin du temple. Là, il s'assit aux pieds d'un arbre et attendit. Quelques temps plus tard, une personne s'avança vers lui. "Me voilà." dit-elle.

Par Torkaal le 16/1/2002 à 17:47:59 (#726883)

Orion s'approcha de son frère néphilin,et posa sa main sur son épaule.
Me voila Milan...
Aprés une longue attente les néphilins, tous élèves de la même personne se retrouveront, cela été ecrit.
Il n'en manque plus qu'un...

Par Funeste Tinuvar le 16/1/2002 à 21:27:59 (#728622)

Quand au Seraphin et a l' homme qui t ont gené , ils subiront notre courroux .... comme les autres.


Votre courroux ? Mais sachez que la vérité brille de sa propre flamme et non par celle de vos bûchers !

Le traitre

Par Nek Tinuvar le 17/1/2002 à 8:09:48 (#730167)

Il sorti la dague de mithril de son fourreau. S'avançant lentement dans la pénombre, il se confondait avec les ombres projetées par les torches de la salle du trône. Il s'arrêta derrière une pilastre et observa la petite entrée décorée d'un fronton aux symboles d'Artherk. Son regard descendit dans l'encadrement de la porte où il apperçu une ombre. La silhouette avançait vers lui d'un pas lourd et parlait à voix haute. Il s'agissait de Samuel, l'intendant du Roy. Un bavard donneur de remontrances dont on se demandait ce qu'il pouvait bien avoir comme talent pour que Théodore le garde à son service. La loyauté peut-être, cette loyauté aveugle que lui vouent certains de ses sujets, oh les pauvres pensa-t-il.... Samuel traversa la pièce tout en récitant le prochain discours du Roy, comme si le fait qu'il le répète allait aider le monarque à mieux le prononcer lors de la cérémonie. Il profita de la salle déserte pour quitter sa cachette et s'engoufrer dans l'entrée. En passant sous le fronton, il releva la tête, comme s'il voulait défier ce symbole qui semblait garder les lieux. Derrière la porte, un petit vestibule d'où partaient deux couloirs de part et d'autre d'une porte située en face de lui. Il prit à gauche tout en prenant soin de jeter un coup d'oeil dans le couloir de droite et de vérifier si aucune lueur ne filtrait par dessous la porte. Il longea le mur nord du couloir pour arriver à l'angle droit que celui-ci formait quelques mètres plus loin. Il écouta, aucun bruit. Il jeta un oeil, personne. Il tendit son bras, rien. Cette mesure de précaution, il l'avait apprise d'une de ses précédente expédition à la tour des mages de Windhowl. Marsac Cred avait la facheuse habitude de protéger tout accès par une barrière magique invisible qui déclenchait une alarme assourdissante si quiconque la traversait. Il s'engagea dans le couloir, la dague bien serrée dans sa main droite et son sombrebois dans sa main gauche. Il était temps que ce despote paye ses crimes. Comme prévu, la porte de sa chambre avait été entrouverte, il allait être facile pour lui d'exécuter sa proie. Il poussa le battant, veillant à ne pas faire grincer les gons. Il s'arrêta un instant afin d'habituer ses yeux à l'obscurité. C'est à ce moment qu'une lumière vive l'aveugla, l'obligeant à lever son bouclier afin de protéger ses yeux. Il senti une vive douleur dans son abdomen, il savait qu'il venait d'être frappé. La lumière se fit moins vive et il distingua un homme en armure, d'une stature impressionnante, qui le toisait, immobile, son épée rougie de sang. Il s'écroula sur le sol, sans force, juste assez de vie pour entendre l'homme prononcer à haute voix: "Nul n'a le droit de lever la main sur mon Roy. Tant que je vivrais, moi, Guillaume Kaern, Capitaine de la Garde Royale, réserverai ce sort à ceux qui en veulent à sa vie."

ehlp

Par razel GN le 18/1/2002 à 3:36:07 (#735501)

:lit:

Le deuxième

Par Nek Tinuvar le 18/1/2002 à 17:01:07 (#738508)

Il nettoya les taches de sang sur sa robe. Bien que rouge également, il aimait qu'elle soit impeccable. Sa fonction l'exigeait. Sur les épaules, ses galons, cousu par-dessus les anciens. Elle en avait déjà vu des insignes cette robe, et des taches de sang, témoins des épisodes de la vie de ce Capitaine. Fonction prestigieuse, rôle important, chef des défenseurs des enfants du Maitre, le commandant de la Garde Noire Haruspicienne était reconnu de tous, amis ou ennemis. Son prestige il le devait à son nom, mais avant tout à l'histoire de son titre. Tous les hommes ayant porté ces galons ont marqué de leur empreinte le monde d'Althea, tantôt héroïques lors des combats contre les ennemis du Maitre, tantôt autoritaires quand à la direction des Gardes Noirs, mais toujours fidèles à leur foi, à leur conviction. Tout cela, il le savait. En regardant les rayons du soleil venir mourir sur le noir mat de sa lame, il repensa à son cheminement parmi ses frères et soeurs. Depuis l'enseignement de son maître jusqu'à sa prise de pouvoir à Stonecrest... Tant de visages, tant de corps, tant d'âmes.... Rien ne pouvait enrayer la volonté du Maitre, sa volonté forgeait le destin du monde, et celui des hommes.
Il rengaina l'arme dans son fourreau, réajusta son col et vérifia l'état général de sa tenue. Tout était parfait. Il pouvait à présent se rendre chez le Bougmestre afin de lui signifier les mesures qu'il avait prises pour la cité. Notamment en ce qui concerne les disputes puériles dans les sous-sol, ce boyau puant où vivent ces sous-hommes tels des rats, se nourrissant de ce qu'ils trouvent dans les sacs troués des aventuriers peu prudents. L'humanité avait peu de chance d'être sauvée lors du jugement avec un comportement aussi indigne. Et si justice devait être faite, par son bras, il manierait l'épée du Maitre afin de la rendre et ainsi ôter l'impureté qui souille la race humaine. Toute âme doit être sauvée, et si elle ne peut l'être, elle doit être purifiée...

Le troisième

Par Nek Tinuvar le 19/1/2002 à 12:26:47 (#742649)

Il se concentra sur son avenir... Malgré tous ses efforts le doute ne le quittait plus. Ses origines, ses convictions, ses actes... Tout cela formait un imbriglio invraisemblable, une nébuleuse de pensées dont il n'arrivait pas à se sortir. Il prit sa tête entre ses deux mains et poussa un cri de rage. La tâche était trop ardue, le défi trop grand. Le courage lui manquait. Allait-il décevoir son maitre et ses compagnons? Ruiner tous les espoirs placés en lui? Il devait lutter, mais la pression était trop forte et il décida de s'avouer vaincu. Il se sentait absurde.
Il se leva et se dirigea vers la maison de son maitre, lui qui lui avait tout appris, qui l'avait formé. En étant son premier élève, il avait été aussi le premier espoir que l'enseignement soit transmi, et que l'héritage perdure. Mais il avait décidé d'abandonner, de refuser ce fardeau, cette lourde tâche. Toute sa vie n'a été qu'une longue quête, une recherche qui visait à combler un vide. Vide qui pouvait être sa faiblesse ou sa force. La faiblesse l'a emporté, il ne se sentait plus digne de servir son maitre.
Arrivé chez son mentor il frappa à la porte. D'habitude un serviteur venait ouvrir, mais là, personne.... Etrange.... Il observa. Les volets étaient clos et aucune fumée ne sortait de la cheminée. Il fit le tour de la maison, cherchant quelque chose de suscpect, guêtant le moindre bruit, le moindre mouvement. Rien. Tout était calme, trop calme. Son instinct le fit pressentir un danger, il chercha son bâton de sa main droite tout en tournant la tête afin de prévenir la menace. Il s'adossa au mur, son rythme cardiaque s'accéléra, des perles de sueur coulaient sur son front. La peur s'empara de lui. Il répondit par des gestes brusques, nerveux; sa vue commença à se troubler, il cru voir des ombres qui le traquaient. Il commença à courir, n'osant pas se retourner de peur que les ombres ne le rattrappent. Il courrait à perdre haleine, son corps transpirait comme jamais, sa robe lui collait, ses pas devenaient de plus en plus lourds.... Il tomba.
Le silence..... L'obscurité...... Le vide...... Il ne restait rien.

Un appel

Par Helras Arf le 19/1/2002 à 14:40:34 (#743350)

* sentit la peur *

Cela ne pouvait etre vrai, les trois disciples a nouveau reunis.

Ne vous inquietez pas mes freres, je serai bientot la.

L'appel se fait plus fort a chaque seconde, il devient un cri qui vrille le crane d'Helras

Le moment des retrouvailles est proche....

Helras se met en route

Par Pandora le 19/1/2002 à 21:56:20 (#746176)

[tralala ehlp kwôaaa]

Le premier

Par Nek Tinuvar le 20/1/2002 à 7:01:36 (#748379)

Il déploya ses ailes, releva la tête, ses yeux perdus dans les étoiles. Il écarta les bras, afin de ressentir le contact avec le Maitre. Ce qu'il était, il l'avait mérité, et le Maitre le savait. Travaillant dans l'ombre, pour sa cause, sans jamais réclamer de récompense, fidèle et dévoué à sa foi. Pendant que le Maitre désignait d'autres comme ses envoyés ou que ces mêmes envoyés rivalisaient de gratitudes avec ses frères, lui se contentait de servir le Maitre, avec ferveur; et sobriété. Il poursuivait son l'enseignement, le transmettait à ceux qu'il avait choisi pour élèves, afin que soit maintenue la continuité. Ces apprentis étaient maintenant arrivé à maturité, ils étaient prêts, prêts à servir le Maitre, prêts à poursuivre la tâche, à transmettre son enseignement. Le temps était venu pour lui de se retirer, d'enfin gouter au repos bien mérité, satisfait de la tache accomplie. Eternel serviteur, ironiquement appelé maitre par ses apprentis; mais il s'accomodait ce cette tâche qu'il avait choisi. Il pouvait retirer la fierté de ne pas avoir été désigné, mais d'avoir délibérément opté pour cette voie. Dans un certain sens, il avait dicté sa volonté, refusant toute contrainte à cela, se contentant de l'appliquer, et de la voir se réaliser. Par cela, il était puissant, par cela il était "maitre", de son destin, de sa vie.....
Il s'agenouilla dans un geste de prière, se prosternant devant le Maitre, lui livrant toute sa foi. Son recueillement fut troublé, il sursauta. Il ouvrit les yeux, les écarquilla, sentiment mélangé de tristesse et d'étonnement. Il avait failli, lui, son premier élève.... La peur avait pris possession de son âme, il avait abandonné. Il étaient maintenant deux, plus que deux.... Ce bref sentiment négatif laissa la place à une détermination farouche, une envie de combattre, de défendre coute que coute ce que le Maitre leur avait laissé. Il se redressa, réajustant sa couronne, serrant son bâton dans sa main gantée de noir. Devait-il revenir, quitter sa retraite, et prêter assistance à ses frères, à ses élèves.... Telle était la question qu'il se posait. Il lui fallait méditer, et prendre une décision. Et elle appartenait à lui seul.

Par Terckan le 20/1/2002 à 7:07:32 (#748384)

[:amour: Quand il fait du RP le Nek il y va pas avec le dos de la cuillère :) ]

Par Nek Tinuvar le 20/1/2002 à 19:42:28 (#752411)

Oups désolé je me suis trompé :(

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