Le Lac et l'etoile I, II, III + Très belle photo IRL

Par Jeck d\'Elvar le 15/1/2002 à 21:54:23 (#723231)

Bon j'attaque un long poème, voire plus une saynète, dont voici le début. Merci au poëte qui m'a donné le sujet, je ne me rappelle plus hélas qui c'était, mais il se reconnaîtra je pense.

Le lac et l'étoile

Il y a au-dessus de Lighthaven
Un lac toujours bordé de d'arbrisseaux jeunes
Où vont s'aimer d'Arakas les amants
Car ce lac a un charme ensorcelant.
On le nomme ici le lac aux étoiles,
etrange car les arbres le ciel voilent
Mais d'anciennes légendes du pays
Aux tavernes feront toujours du bruit,
Une d'elles donne une explication
De ce lac noir la dénomination,
Il fut un temps, premier âge des hommes,
Brillait l'étoile au-dessus du lac sombre,
Fort brillante, Delpérion on la nomme,
Elle faisait de l'eau miroiter l'ombre.
En ces temps-là l'Homme n'était méchant
Et Ogrimar reposait en silence,
Choses parlaient, objets avaient un chant,
C'était lorsque l'Homme avait l'innocence.
L'étoile blanche, au lac en-dessous d'elle
Un jour parla si le conte est fidèle:

Lac, je te contemple constamment
Et pour moi, au sein du firmament,
Dans la gloire, et l'or et la splendeur
Je ne puis comprendre ton bonheur,
Tu prétends, en effet, plus que moi
Être belle et splendide, et pourquoi
Ne te ranges-tu pas à l'avis
De ces poëtes qui m'ont choisi
Symbole de l'amour incertain,
Du bonheur trop parfait et lointain?
Je suis la beauté forte et farouche,
Des poëtes ont chanté ma bouche,
Et avec un éclat sans pareil
J'illumine les cieux et les veilles,
Je suis pour les humains un dieu,
Ils voient ma force et me sont pieux.
J'éclaire leur vie amère et triste
Et leurs nuits d'une chaleur complice.
Je suis source d'amour et de vie,
Aucun homme n'est sourd à mes cris...
Et comment pourrais-tu donc prétendre
A gagner l'Amour et les coeurs tendres?

Je suis, vois-tu, Etoile, en mes eaux denses et noires
Supérieur à tout astre et à toute splendeur,
Mes rivages de roc n'ont jamais la paleur
Des charmes délaissés de vos beautés vieillies.
Même quand tu parais dans le ciel du soir
C'est moi qui reflète ton nom sur les taillis.
C'est en te regardant que meurent les amants,
Malheureux dans ce monde et en quête d'un autre,
Mais c'est en mes flots purs que tout deux ils s'allongent,
S'embrassant et la main dans la main se tenant,
Ils y trouvent un bonheur supérieur aux votres,
Astres morts où le vide seul à jamais plonge.
Tu es la beauté forte et l'éclat de surface,
La beauté qu'on admire et que vite on consume,
Certes certains t'admirent en voyant qu'une face
De ton astre bifide, seule que tu assumes.
Je suis la beauté sombre et le plaisir farouche,
Le mystère terrible et l'énigme insoluble
Devant lequel les dieux eux-mêmes se sont tus.
Eternelle vierge que tout le monde touche,
On glisse entre mes eaux, perpétuelle chasuble,
Je suis la perfection et la beauté qui tuent.

Sire bonsoir :)

Par follet le 16/1/2002 à 0:56:07 (#723885)

Voilà bien longtemps que je n'ai eu le temps de lire vos bons poèmes.

Une question :
Auriez-vous la possibilité de les réunir tous dans un même vélin.
Je sais que vous l'avez fait une première fois...

:)

c'est tout joli !

Par krapougnator le 16/1/2002 à 1:11:26 (#723927)

Ceci dit, ce lac, si nous parlons du même, à un effet ensorcellant, comme vous le dites !
A chaque fois que je me promene sur ses rives un gobelin sanguinaire arrive et me tape dessus... Est-ce ça façon de dire "Je t'aime" ?
j'en doute...
Par contre point d'amants... et celà est bien triste...
Mais apparement ce n'est que moi qui suis passé au mauvais moment !

*ira rejeter un coup d'oeil*

Par Jeck d\'Elvar le 16/1/2002 à 8:18:22 (#724322)

Il est vrai qu'en ces temps troublés les amants sont de moins en moins nombreux sur les rives du Lac aux Etoiles, ce n'est pas une raison pour aller jouer les voyeurs.

Je n'aime pas trop réunir tous mes poèmes sur le même parchemin car il y en aurait trop pour que l'on puisse les lire tous agréablement et indépendamment, je l'avais fait pour ma première décalogie car les poèmes formaient un tout, je vais le refaire là pour les suites de ce poème. Lorsque je passerai à un nouveau poème ou à un nouveau thème, je changerai de feuille.

Par Lhylith le 16/1/2002 à 8:21:41 (#724325)

Très joli...vous avez décidément du talent...

Mais peut être pouvez vous demandez à sir Neptune qu'il fasse une petite place pour vous dans sa bibliothèque, pour y mettre vos écrits, ainsi, nous pourrons les consulter à volonté...

Par Jeck d\'Elvar le 16/1/2002 à 12:37:47 (#724865)

On voit ceux qui sont renseignés... ;)

Il y a dans sa bibliothèque un lien vers la mienne depuis longtemps et tous mes écrits sont disponibles ici

Par Mylaniah le 16/1/2002 à 12:51:41 (#724926)

magnifique poeme

(est toujour imprésionnée quand Jeck d\'Elvar fais c'est poeme)
:)

Et la suite...

Par Jeck d\'Elvar le 17/1/2002 à 22:30:54 (#734484)

Suite (je la mets ici aussi pour être sûr...)

Lac, je te contemple constamment
Et pour moi, au sein du firmament,
Dans la gloire, et l'or et la splendeur
Je ne puis comprendre ton bonheur,
Tu prétends, en effet, plus que moi
Être belle et splendide, et pourquoi
Ne te ranges-tu pas à l'avis
De ces poëtes qui m'ont choisi
Symbole de l'amour incertain,
Du bonheur trop parfait et lointain?
Je suis la beauté forte et farouche,
Des poëtes ont chanté ma bouche,
Et avec un éclat sans pareil
J'illumine les cieux et les veilles,
Je suis pour les humains un dieu,
Ils voient ma force et me sont pieux.
J'éclaire leur vie amère et triste
Et leurs nuits d'une chaleur complice.
Je suis source d'amour et de vie,
Aucun homme n'est sourd à mes cris...
Et comment pourrais-tu donc prétendre
A gagner l'Amour et les coeurs tendres?

*C'est toujours pas fini*

Par Jeck d\'Elvar le 18/1/2002 à 9:21:47 (#736007)

Eh pas exagérer quand même je viens à peine de le poster et hop disparu...

Par Livonia le 18/1/2002 à 12:42:59 (#736905)

;) :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: ;)

Par Jeck d\'Elvar le 20/1/2002 à 0:19:30 (#747060)

Pour ceux qui ont déjà lu le début:

Je suis, vois-tu, Etoile, en mes eaux denses et noires
Supérieur à tout astre et à toute splendeur,
Mes rivages de roc n'ont jamais la paleur
Des charmes délaissés de vos beautés vieillies.
Même quand tu parais dans le ciel du soir
C'est moi qui reflète ton nom sur les taillis.
C'est en te regardant que meurent les amants,
Malheureux dans ce monde et en quête d'un autre,
Mais c'est en mes flots purs que tout deux ils s'allongent,
S'embrassant et la main dans la main se tenant,
Ils y trouvent un bonheur supérieur aux votres,
Astres morts où le vide seul à jamais plonge.
Tu es la beauté forte et l'éclat de surface,
La beauté qu'on admire et que vite on consume,
Certes certains t'admirent en voyant qu'une face
De ton astre bifide, seule que tu assumes.
Je suis la beauté sombre et le plaisir farouche,
Le mystère terrible et l'énigme insoluble
Devant lequel les dieux eux-mêmes se sont tus.
Eternelle vierge que tout le monde touche,
On glisse entre mes eaux, perpétuelle chasuble,
Je suis la perfection et la beauté qui tuent.

*Et c'est toujours pas fini*

Et la photo IRL promise *ne sait vraiment plus quoi faire pour attirer les lecteurs*, c'est celle de mon brouillon, où va parfois se loger l'inspiration je vous jure... *se dit aussi que cette photo va prodigieusement intéresser tout le monde, pense aussi que y aura certainement des *** pour avoir ouver le message rien que pour ça...




http://www.multimania.com/sigl/groumph.jpg

Par Jeck d\'Elvar le 20/1/2002 à 14:12:05 (#749491)

Eh jusqu'à ce soir au moins ...

Par Myrrha le 20/1/2002 à 14:22:11 (#749582)

:lit: :lit: :lit:

Par MerlinSadLRN Gs le 20/1/2002 à 15:37:31 (#750310)

:lit: :lit: :lit:

Par Cynthea le 20/1/2002 à 17:25:42 (#751217)

:chut: :lit: :merci: