Le glissement.

Par Vrittis le 15/1/2002 à 12:13:39 (#720378)

Viens, te dis-je. Suis moi. Tu n'as rien à craindre de moi. Tend ta main.

*la forme lumineuse tend la main*

Allez, laisse toi glisser. Lache tes protections. Sois libre, tu verras, c'est la ou l'on souffre le moins.

Laisse glisser à tes pieds l'armure de cynisme que tu portes depuis tout jeune, l'armure qui te protégeait contre le regard des autres, l'attitude d'abandon calculé qui ne déviait pas les traits, mais qui cachait les blessures.
Abandonne l'aggressivité rentrée qui pouvait frapper à tout moment lorsque tu te sentais découvert, généralement ceux que tu aimais, car c'était eux qui fouillaient le plus en toi, cherchant désespérement à t'aider alors que toi tu les rejettais.

*Vrittis commence à pleurer*

Abandonne le coté détaché de ton âme, celui qui prétend que rien n'a d'importance. Montre à ceux que tu aimes que tu les aimes. Crois tu qu'ils ne souffrent pas de ton apparent dédain? Crois tu que tu sois le seul à être fragile?

Elève toi, mon enfant, tu es déjà moins lourd.

*les pieds de Vrittis quittent le sol, soulevé par le désir de se rapprocher de la forme lumineuse*

Laisse derrière toi les haines que ton coeur porte, qui alourdissent ton regard lorsque tes pensées t'emmènent dans ces endroits. Cesse de haïr, et commence à réfléchir.

Montre tes larmes.
Montre ton coeur.
Montre toi, sans retrait, sans peur...

*l'éclat de la forme augmente, et Vrittis s'aperçoit soudain que son corps est nu, et qu'il est brulé peu à peu par la lumière*
*il se tord de douleur, mais ne tente pas de partir*

*la forme sourit*
Insensé, va.
*elle se penche vers lui, et l'embrasse doucement sur la bouche*
_______________________________________

Je me réveille soudain dans le cercle de Windhowl, incapable de prendre mon souffle, et j'ai l'impression un moment de chuter violemment...

*expire soudain*
*recommence à respirer*

Le premier rève que je fais depuis longtemps que je n'ai pu contrôler... Je commence à m'inquiéter en me rappelant l'abandon que j'ai ressenti à ce moment...

Que...

Je me tais, inquiet et pensif. Au dessus de moi, la lune semble plus rouge que d'ordinaire...

Par Mekere LameLune le 15/1/2002 à 12:49:06 (#720565)

le cercle de Sélène.. mon refuge.. la bas j'y trouve réconfort et protection... ma déesse...

C'est reveusement que je franchis le cercle de pierre.. j'entend le bruit d'une respiration... je vois une forme O combien familère... Vrittis...

je m'approche.. surprise de ce que je vois dans ces yeux, je m'adresse a lui d'une voix douce

Vrittis.. quelque chose ne va pas?

je m'assied a ses cotés, me laissant baigner par l'atmosphère du cercle

Par LicorneDhormOCR le 15/1/2002 à 12:52:39 (#720588)

je marche depuis si longtemps, m'éloignant de plus en plus de mes amis, de tous ceux que j'aime. Une grande tristesse se fait dans mon coeur, et les larmes commencent à poindre au bord de mes cils. Je suis si fatiguée.
Autour de moi il n'y a que des arbres, quelques rochers, quelques animaux nocturnes qui semblent m'éviter.
Solitude.
Epuisée, je me laisse glisser à terre et m'allonge sur l'herbe accueillante. Je ferme les yeux...
Un rêve. Mais est-ce un rêve ?
Il me semble flotter au-dessus de mon corps endormis. Je me regarde quelques instants, mais ailes repliées sur moi comme pour me protéger. Frêle armure de plume, oh combien dérisoire !
Je pense à mes amis.
Que ce passe t-il ? Je me retrouve au-dessus de Windhowl. Surprise, je reconnais la maison de Sir Fred, qu'il a hélas abandonée lors de son départ. La petite maison où mon mentor aimait à s'endormir le soir, elle aussi abandonnée... Il y a tant de tristesse dans mon coeur.
D'un battement de mes ailes éthérées je me retrouve au-dessus du cercle de Windhowl.
Je découvre Vrittis, endormis dans le cercle, pourtant ce n'est là que son corps, qui repose, car je peux voir son être un peu plus loin, un peu plus haut, flotter dans les airs.
Un être de lumière lui fait face. J'entends tout, je vois tout, mais je sais qu'ils ne peuvent pas me voir. Comme c'est frustrant.
Je sens la peur de Vrittis, je sens sa détresse, j'entends les paroles douces de l'être de lumière.
Je tends la main.... tiens prend ma main mon ami, fais confiance à la lumière, elle dis vrai, prend ma main tu n'es pas seul.
Mais il ne me vois pas. Mais il ne m'entend pas.
Je reste là, impuissante encore une fois à venir en aide à un ami.
Ma rage me ramène brusquement dans mon corps, je me réveille
étais-ce un rêve ?

Par Vrittis le 15/1/2002 à 14:45:37 (#721138)

La présence s'imposent à moi, doucement, comme on s'aperçoit peu à peu que l'on s'endort. J'ai l'impression de revenir d'un long voyage, et je tourne des yeux qui doivent paraitre hallucinés vers la personne qui vient de me parler.

Me... Mekere? Sais tu ou est Ilan? Il faut que je lui parle. Quelque chose ne va pas...

Et soudain, en terminant ma phrase, je m'arque soudain, mes yeux se révulsent, et ma bouche s'ouvre en un cri silencieux. Je me sens tomber en arrière, mais avant que je touche le sol, mon esprit a déjà quitté mon corps, et se précipite vers la lune qui semble m'appeller.

Tu ne résistes plus, enfant, tu viens à présent... Acceptes moi en toi...

Je me déplace au milieu des étoiles, et chacune me chuchote au passage son histoire. J'entends des êtres que j'ai déjà croisé, que j'ai déjà aimé... J'écoute alors que chacune m'offre à contempler tout ce qu'elle a vécu. Certaines restent silencieuses, discrètes, même dans ce lieu ou tout est abandonné, ou seul le souvenir reste.
Je croise les courants froids de l'oubli, et une étoile me parle soudain: "Les histoires sont les reflets de l'humanité sous une lumière. Chaque reflet montre une chose différente, parfois agréable, parfois non, mais aucune n'est à jeter. Tu dois écouter chaque histoire, aussi petite soit elle, aussi faible que soit la voix qui l'articule. Car qui es tu pour juger d'une histoire, d'une vie, d'un acte?"
Puis l'étoile passe, et je reste face à la lune, rouge, immense dans le ciel, qui semble devenir la voute qui soutient tout ce qui me fait vivre...
Une voix douce se fait entendre: "Te voila enfin, tu sembles avoir franchi un nouveau pas. Se pourrait il qu'un démon t'ait appris de l'humanité?

Quoi qu'il en soit, tu seras bientôt officiellement avec moi. Cela faisait longtemps que je ne t'avais pas vu, et tu as changé dans ta prison... Ce que tu es devenu me plait bien plus que ce que tu m'avais montré auparavant. "

La lumière se fait de plus en plus brillante autour de moi, et je me sens à nouveau brulé. Je résiste pourtant... je veux arriver à cette voix. Je le veux!!!

"Allons, sois patient, bientôt les pouvoirs nécessaires te seront appportés. Et tu connais le prix à payer, je suppose? ... je vois que oui. Très bien, tu seras bientôt prèt. A bientôt enfant. "

La voix se tait, et je retombe vers la terre, mes larmes coulant alors que les voix des étoiles disparaissent...
Je rouvre les yeux au cercle, et m'aperçois que je ne tombais pas du tout. Au contraire, Mekere me regarde toujours comme si elle attendait la suite de ma phrase...

Je... je crois que non... finalement tout va bien. Tout va très bien. *se met à pleurer soudain* C'est merveilleux...
Accepté par Sélène... c'était si beau

Par Arcken Lamelune le 15/1/2002 à 15:20:10 (#721290)

Le cercle de Selenne... Un endroit si peu commun en mon esprit... Il n'est nullement le lieu sain de ma deesse... mais tant d'apaisement eprouvé, en son sein... il est des lieux si merveilleux... si etranges, a la fois... je n'y prie pas... je n'y cherche pas consolation... mais j'y trouve repos et meditation...

Je marche, les yeux mi clos... je laisse le doux murmure des vagues, le vif hurlement du vent penetrer en mon esprit...
je laisse le brise maritime ebouriffer mes cheveux... cette atmosphere... propre a WindHowl me bercer...

Sans meme ouvrir les yeux, je reconnais l'endroit... un leger sifflement continue, entre les lourdes pierres du cercle...

Des voies... des voies familieres... des voies que je saurais reconnaitre d'entre toute... la voie de ma mere... la voie de celui que je considere depuis longtemps comme mon tres bon ami...

Mes paupieres se levent... Maman... Vrittis, a quelques pas de las... je m'assoie, sans dire mot, a cote de ma mere...le regard fixé sur cette vaste etendue marine...

bonjour, vous deux...