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Syl et Sélène, le chant de l'alliance
Par Aërandis le 12/1/2002 à 23:17:33 (#707767)
Mon premier chant adapté des textes de Dame Ayame (en priant pour qu'il y en ai bcp d'autres)
Deux jeunes filles couraient dans la forêt,
Sous le regard attentif d'un soleil bienveillant,
L'une, par cet astre était tout émerveillée,
Alors que l'autre s'en allait le maudissant.
Et soudain une forte voie s'éleva dans l'air,
Impérieuse, obligeant même les oiseaux à se taire.
Cet voie s'exprima à peu près en ces dires:
"Syl, Sélène, je suis dans l'obligation de partir,
je vous laisse ici, même si ces bois sont dangereux,
Vous saurez y faire face, j'en suis heureux"
Ecoutez donc, chanter le pauvre ménestrel,
Ecoutez le périple des deux soeurs jumelles.
Syl ne se sentant en aucun point rassurée,
Prevint sa soeur des dangers de cette forêt,
Qui était remplie de monstre et de brigands,
Et préconnisait de chasser avant le couchant.
Mais sa soeur d'une voie emprunte de dédain,
Lui rappela que la magie était en ses mains,
Raillant ses conseils, raillant ses peurs.
Syl, blessée au plus profonde de son coeurs,
Lui lança un défi: chacune parti de son côté
Et pour le repas la plus grosse proie rapportée.
Sélène, qui connaissait bien ces sombres bois,
Partie dans la direction du soleil couchant
Pour rejoindre à quelques lieues, un étang,
Où elle n'aurait aucun mal à trouver sa proie.
Et alors que briller les dernières heures du jour,
Lorsqu'elle arriva au niveau d'un petit carrefour,
Elle trouva un homme, mal en point, allongé à terre.
Vraisemblablement victime d'armes de guerre,
L'homme immobile, était incapable de bouger,
Portant sur son ventre un sourir sanglant,
Priant tous les dieux de protéger ses enfants,
La déesse arriva, juste à temps pour le sauver.
Une fois relevé et remis de cet atroce douleur,
L'homme n'avait plus aucune trace de peur,
Mais une question flottait au coin de sa bouche,
Pourquoi avait elle sauvait cet individu louche ?
Elle lui répondit que même s'il était hor-la-loi,
Que ce n'était point son plaisir de défier le roy,
Il se volait pour sa femme, ses enfants, la survie...
Tu vole par nécessité, alors je juge digne ta vie.
Elle lui laissa son nom comme seul souvenir,
Avant de disparaître dans un radieux sourir.
Syl pendant ce temps errait dans le froid et la nuit,
Utilisant sa magie pour éviter pièges et ennuis,
Elle finit par tomber sur une petite étendue d'eau,
Ou s'abreuvaient plusieurs dizaines d'animaux.
Syl repéra dans le lot un magnifique grand cerf,
Mais pendant que les flammes dans ses mains se formèrent,
Elle ne vit point, sous ses pieds, la branche traitresse
Qui révéla sa présence à toutes ces bêtes apperées,
Qui, muent par leur instinct sauvage, ont chargées,
A ce moment sur son visage, seul se lisait la détresse.
Alors, dans le vacarme, retentirent des bruits de cordes,
Semmant mort et peur au sein de cette terrible horde,
Sélène l'arc à la main, était en train de la sauver.
Mais celle-ci, ne vit point venir le danger,
Et ce fut une boule de feu aussi innatendue que salvatrice,
Qui la sauva à son tour de la horde furieusement destructrice.
Quand cette bataille, toucha enfin à sa fin,
L'immense cerf gisait encore sur le chemin,
Elles le rammassèrent et en firent un bon dîner,
Elle n'avaient été aussi heureuse depuis des années.
C'est alors qu'un être tout de lumière baigné,
Artherk, leur père, apparu en preu chevalier,
Et leur rappela que malgré toutes leurs différences,
Elles avaient su s'entraider, et faire alliance,
Et afin que cette leçon leur reste à jamais en mémoire,
Il en fit un chant, et l'écrivit dans le livre de l'histoire.
Par Galadriel.L le 12/1/2002 Ã 23:21:06 (#707793)
Par Rhakim le 12/1/2002 Ã 23:21:17 (#707796)
Par Xatar Lokrya le 12/1/2002 Ã 23:31:10 (#707884)
Ce joli poème va aller dans la bibliothèque !
On vous remercie de ce moment d'extase !!!
Vive Aerandis !!! :)
Par Dame Belladona le 12/1/2002 Ã 23:32:16 (#707898)
Merci Messire Aërandis.
Par ElizaPendragon le 12/1/2002 Ã 23:51:57 (#708070)
:lit:
:lit:
Un très jolie Poème :)
Par Gatts Lyhrel le 13/1/2002 Ã 0:01:45 (#708158)
*cours leur parler du poème*
*éblouit*
Par Ayame Elros Era le 13/1/2002 Ã 1:10:29 (#708657)
Merci
Merci
Par Aërandis le 13/1/2002 à 13:50:41 (#710533)
Par Thriel le 13/1/2002 Ã 13:54:50 (#710558)
Il faudra réorganiser une soirée des bardes, un de ces soirs, quand la tempete sera calmée.
Par Aërandis le 13/1/2002 à 13:58:11 (#710574)
Par Anakin Spades le 13/1/2002 Ã 20:59:20 (#712761)
:ange: :ange: :ange:
*sourit*
Par Neohken le 13/1/2002 Ã 21:13:27 (#712847)
Messire Aërandis, je vous salue et vous remercie pour ces paroles ...
Que Sélène vous garde.
Par Vlody Agaroth le 13/1/2002 Ã 21:24:44 (#712920)
Cependant, le message qu'il transporte est faux. Rhakim semble l'avoir oublié ou s'est trompé dans ses propos, mais Sylien et Sélénites sont opposés depuis bien longtemps deja par une vieille querelle, et ne sont aucunement alliés comme semble le dire le titre de votre chant. Je suis navré de devoir le rappeler, car je compte beaucoup de Sélénites parmi mes amis, mais certaines choses ne s'oublient pas...
Par Aërandis le 13/1/2002 à 21:27:06 (#712933)
Sinon Anakin, dans ce type de soirée, tous les bardes, conteurs, poètes, et amateurs du royaumes sont invités. Et c'est avec une certaine joie que je vous demanderai de participer à la prochaine.
Vlody
Par Aërandis le 13/1/2002 à 22:01:54 (#713168)
mais certaines choses ne s'oublient pas...
Je n'ai jamais bien compris ce qui a ouvert cette faille en tre vos deux clergés, mais il serait malvenu de ma part de vous dire que c'est le passé. La rancoeur donne un goût amer à la vie, mais les serments faient sur les mémoires des morts ne sauraient être oubliés.
Bientôt ...
Par Neohken le 14/1/2002 Ã 15:21:41 (#715907)
Bientôt, nous aurons l'occasion de nous connaître ...
Que Sélène vous garde.
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