1 an de jeu! pour fêter ça, l'histoire d'Hibana sur le forum juste pour mon plaisir!!

Par Hibana Sindriel le 12/1/2002 à 11:36:19 (#703767)

et oui! hier, alors que je tentais de revenir jouer après une longue absence, un de mes chers amis, mon Dragon, m'a fait remarqué que c'était mon jeuversaire!

alors pour me faire plaisir, voici l'histoire d'Hibana, elle est longue, pas forcément en accord avec le bg officiel, alors soyez indulgents:)

je vous laisse à la lecture de ma fantaisie:)


La neige s’est mise à tomber ce soir, installant le silence reposant d’après la tempête. Autour de la cheminée, la famille s’est réunie. Les chats et les chiens se sont réfugiés dans les bras des enfants. La veillée promet d’être douce. C’est alors que s’élève une petite voix : « Grand-mère, racontez-nous votre histoire ». C’est Edwyna, mon arrière-petite-fille préférée, bien que je le cache soigneusement. Mais lorsque je plonge mes yeux dans son regard, j’y retrouve l’enfant que j’étais, innocente et décidée. « Grand-mère racontez-nous votre histoire »… cette phrase suspend toujours tout dans cette maison. On interrompt les conversations et les tâches domestiques, on se presse autour de la cheminée pour réentendre cette histoire cent fois racontée. Elle commence toujours ainsi…

« Cette histoire je la connaissais sans la connaître. Elle était au fond de moi comme un grand miroir voilé. Grâce à Syl, j’ai pu m’y mirer à nouveau…
Je suis la fille de Leila, guerrière redoutable et impulsive, et d’Author, mage puissant et réfléchi. Ils s’aimèrent, et furent bientôt inséparables, comme la lune a besoin de la nuit. Mais une telle union ne pouvait que déclencher la fureur de leurs Clans respectifs, et l’annonce de leur mariage leur valut le bannissement. Ce fut douloureux certes, mais leur amour les protégeait de l’amertume. Ils se firent paysans, travaillant la terre pour pouvoir subvenir aux besoins de leur enfant à naître. Ils attendaient un fils, ils eurent deux enfants… une fille leur était venue. Leur bonheur était simple, mais grand. De funestes volontés vinrent tout détruire… Quel clan fut à l’origine de l’enlèvement des enfants ? Personne ne le sut jamais. Ce qui est sûr, c’est que cette disparition brisa nos parents. Leurs recherches restèrent sans résultats. Leur amour resta intact, mais ils virent dans ces terribles évènements la volonté des Dieux de les voir revenir vers leurs Clans. Ils se séparèrent, se jurant de se voir dès qu’il en serait possible et de ne jamais renoncer à retrouver leurs enfants…
Syl et Brehan veillèrent à nos destinées. Nous fûmes séparés mon frère et moi, abandonnés sur le pas de la porte de maisons paysannes de deux villages éloignés. Nous dûmes grandir avec ce sentiment terrible qu’il nous manquait quelque chose, et l’espoir diffus de le retrouver un jour…
Mes parents adoptifs furent bons avec moi. Je grandis parmi leurs enfants, mais la différence de mes traits m’isolait déjà ; le sang des elfes coulait dans mes veines, et la magie s’éveillait en moi… personne ne pouvait m’aider à la contrôler et la peur s’installât dans le cœur de ceux que j’aimais…. Le rejet se faisant de plus en plus pesant, je décidais un jour de rejoindre Lighthaven, cette ville lointaine dont on disait qu’elle était le sanctuaire des mages, et dont mes rêves me parlaient si fort. La route fut dure et le choc de la découverte de ce qu’était la ville plus rude encore. J’étais seule, sans protection, et ne savais que faire quand Syl veilla à ma destinée… je fut prise en pitié par un jeune mage, qui me proposa de m’apprendre à me servir de mes pouvoirs, et à me défendre dans ce monde étrange que je ne connaissais pas. Galysto était son nom. Grâce à lui je réussis à progresser. Il me présenta aux membres de sa Guilde et bientôt je ne me sentis plus seule… Si ce n’est ce vide que je ressentais au fond de mon cœur, impossible à nommer mais si réel.
Un jour que j’étais assaillie par des gobelins, je fus secourue par un jeune guerrier. Qui se mit aussitôt à me faire la cour ! Lord était charmant, impulsif et batailleur. Lui comme moi ressentions qu’un lien indissoluble existait entre nous. Mais je résistais à ses avances, un sentiment étrange d’étouffement me retenant. Mes rêves me permirent de comprendre : il était mon frère…
Les éléments se mettaient en place doucement, le voile tombait peu à peu de dessus le miroir de ma vie, lui permettant de refléter les rayons du soleil un peu plus chaque jour….
Galysto, qui n’avait jamais fait preuve d’autre chose à mon égard que de l’intérêt du maître pour son disciple se montrait étrangement jaloux de ma relation avec Lord, mon frère. Et je reçus, de la plus belle mais plus brutale façon, une demande de mariage. Je n’en revenais pas, mais voyais mes vœux les plus chers se réaliser…
Un mari, un frère, une Guilde, Syl m’avait tout offert. Seule nous tourmentait, Lord et moi, la question de savoir qui était nos parents. Mes rêves ne me révélaient rien, il n’avait aucun souvenir d’eux.
Ce fut Clovys, membre du Haut-Conseil de la Guilde, qui trouva la réponse. Il était ami de longue date de ma mère, Leila, et connaissait mon père, Author. Lors de notre rencontre, je l’avais senti troublé, mais il ne m’avait rien dit alors. Ma ressemblance avec mon père lui avait sauté aux yeux. Il lui en fit part au plus vite, sachant que le lien cosmique existant entre enfants et parents mages se révèlerait si son intuition était juste. Les retrouvailles furent bien belles… Larmes et cris de joie se mêlèrent dans de grandes embrassades. La famille se trouvait enfin réunie… »

La paix avait envahit la maison. Le souffle des petits qui s’étaient endormis, bercés par ma voix, emplissait la pièce. Seule Edwyna me dévisageait, l’air intense. « Et ensuite Grand-mère ? » me demanda-t-elle. « Et ensuite…. »

<>
Les souvenirs m’envahir aussi précis que si cela avait été la veille, et je récitais à Edwyna la prière faite il y a si longtemps..

*se trouve dans le Temple de Syl*
Oh ! Syl ! Grande Déesse ! Vois mon désarroi… Je ne sais plus quoi penser… Galy a disparu sans laisser de trace… Il n’a prévenu personne, ne m’a pas laissé le moindre mot…. Mon chagrin est si grand qu’il gêne même mes amis… Nul ne sait que me dire et je sens que le silence s’épaissit autour de moi… Je me voudrais plus forte, plus courageuse… Mais je suis si seule sans lui ! Il m’avait appris la force et le courage, il m’avait donné son amour… Comment croire à un si cruel abandon… J’ai cherché le moindre indice qui me permettrait de retrouver sa trace… Rien, je n’ai rien trouvé…
*scande*
Oh ! Syl Grande Déesse ! Je t’implore humblement…..
*sort une dague de son fourreau*
Oh ! Syl ! Grande Déesse ! Par ce sacrifice je t’honore….
*coupe sa chevelure dÂ’un coup sec et la pose sur lÂ’autel*
Oh ! Syl ! Grande Déesse ! Je t’offre humblement une partie de moi… Je te demande de faire revenir Galysto ! et m’engage par de vers toi à attendre Galy le temps que ma chevelure repousse… s’il ne revenait pas alors je saurais que je ne dois plus attendre…
*mets la lame sur le haut de son sein gauche et appuie*
Par ce sang que je te donne, Oh ! Syl ! Grande Déesse ! Je te supplie… Rends-le-moi !! Ou qu’il en soit fait par ta volonté…

Le lendemain il était là…. Fatigué amaigri, le regard dur. Je n’arrivais pas à lui faire parler de sa mystérieuse disparition et sa tout autant mystérieuse réapparition. Il fuyait mes questions, s’enfermait dans un silence lourd. Il était irascible, passant d’accès de tendresse à des accès de froideur qui me faisaient mal, mal à en pleurer.
Un jour, il s’assit sous un arbre, me demandant de m’asseoir à ses côtés et de bien l’écouter, sans dire un mot. Je m’exécutais. Et voici ce qu’il me raconta. Il avait été pris dans la gigantesque bataille de Silversky, lors du premier raid des Centaures. Il pensait sa dernière heure arrivée mais eut la surprise d’avoir la vie sauve. Il compris vite pourquoi…. Les Centaures avaient décidé de garder certains prisonniers pour en faire des esclaves, les mages étaient particulièrement recherchés. Les Centaures voulaient leur arracher les secrets de l’art de la nécromancie. Galysto eu beau leur dire qu’il ne la connaissait pas, ils ne le crurent pas et le torturèrent longuement. Puis le laissèrent pour mort, jetant son corps en dehors du château. Il lui fallut beaucoup de courage pour réussir à ramper et à sauver sa vie. C’est un garde royal qui le retrouva. Il l’emmena chez notre bon roi, qui lui fit promettre de ne pas divulguer cette information terrible : Les Centaures en guerre cherchaient à acquérir les pouvoirs des nécromanciens. Le peuple ne devait pas l’apprendre, faute de quoi la panique s’en emparerait. Galysto jura…
CÂ’est ensuite quÂ’il me dit <>
J’étais tétanisée. Je ne savais que dire. Son regard douloureux se posa sur moi. J’y lu tant de choses… il se tourna vers le fleuve qui serpentait un peu plus loin. Je compris et m’en allais en titubant un peu, sans me retourner…>>

Le silence dans la pièce s’était fait plus pesant. Chaque adulte repensait à ses tourments passés, à ses amours perdues. Edwyna avait le regard plongé dans les flammes. Je la connais si bien ! Elle est si jeune encore mais si pleine de ce feu que je devine être le même que le mien… Elle aimera la vie, passionnément, et Syl fasse qu’elle ne souffre point tout ce que j’ai souffert !

Soudain, elle se dandina, pris un air impatient. La mélancolie ambiante ne semblait pas être à son goût ! <> demanda-t-elle d’un ton impatient. <>. Cette petite friponne n’attendait que cela ! Les adultes se détendirent, sourirent, laissèrent fuser quelques rires ; je souris à mon tour, regardant mes enfants avec tendresse, sachant combien l’évocation de ces temps révolus de ma vie leur plait.
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Cette fois-ci, c’est de moi que s’empara la mélancolie. Il me revenait en mémoire ces jours douloureux, où le chagrin d’avoir perdu Galysto se mêlait à l’amour naissant que je ressentais pour Despaney. Un regard à ma petite Edwyna me fit comprendre que je m’étais tue longtemps, et que la famille respectait mon silence. Je repris mon récit.

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Ma main se posa presque instinctivement à mon cou, sur le collier que les flammes faisaient luire, créant une douce auréole autour de mon visage. Il intrigue toujours les gens qui ne me connaissent pas, certains le trouvent même laid, mais moi qui en connaît l’histoire, je ne connais pas plus précieux. Je me souviens encore de chaque mot, comme si cela s’était passé le jour même.

Le Cavalier Fou : Pour vous, pour toi ma meilleure amie cette émeraude couleur d’espérance, qu’elle vous porte chance
Pandor : A vous ce saphir, couleur du ciel radieux qui j'espère accompagnera votre route.
Rafquain : Pour vous mes amis ce rubis couleur de ma boisson préférée, pour que la gaieté accompagne votre amour
Clovys-GDC : A toi Hibana, cette améthyste couleur de tes yeux, qui m'ensorcelleront toujours
Laira : A vous cette pierre de lune pour que vos nuits soient toujours comme un ciel étoilé
Satch-Hyel-GDC : A toi Hibana ce cœur de Jafo qui n'est rien a côté du tien. Que la Paix et l'Amour vous acompagnent !
Clovys-GDC : Hibana, de la part de Galysto, ce diamant aussi pur que tu lÂ’es ; il qui t'aime toujours autant.
St-Croos-Ace : Un cadeau moi aussi. *dépose deux livres rouges* Tiens Hibana une très vieille version du Kama-sutra pour les longues nuits d hiver.. ; tiens Despaney *dépose des potions de fureurs* un peut d’aide pour quand elle aura fini de le lire
Niluge-Dark : *dépose des piles de bois d'arbre démoniaque* Pour alimenter la cheminée lors des soirées d'hiver :))))
Hibana : J’ai aussi un cadeau pour toi mon amour... *dépose une armure d’écaille à terre* car tu es et sera toujours mon chevalier...
Despaney : Il ne fallait pas... c’est trop... Mon amour, je n'ai pour toi... Que ce modeste cristal qui n'égalera jamais la pureté de ton cœur.
Hibana : Il brille comme la passion qui est dans tes yeux... *l'embrasse*

la suite.....

Par Hibana Sindriel le 12/1/2002 à 11:37:20 (#703771)

Ma gorge se noue toujours à ce moment du récit. Le visage de mes enfants se referme, les terribles instants que nous allions vivre Despaney et moi ce soir là allait alourdir le destin de chacun.

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Edwyna me regardait l’air intense. Il lui était encore difficile de comprendre toutes les implications de cette histoire, mais la tristesse des adultes qui l’entouraient était si palpable, si épaisse que les larmes lui coulaient sur les joues. Par Syl cette enfant allait encore avoir des cauchemars ! Mais je ne pouvais plus lui raconter l’histoire de notre famille en omettant les moments les plus terribles. Il lui faudrait tôt ou tard savoir et affronter son héritage. Je la pris contre moi et la calmais comme je le faisais depuis sa naissance, fredonnant sa chanson préférée.

Il fait jour, le ciel est rose, l’horizon vermeil. Quand la lune se repose, lève-toi soleil. On entend sous la ramée les oiseaux siffleurs et l’abeille réveillée dit bonjour aux fleurs.
Vite, vite bonne mère, allumez vos feux, qu’il s’élève de vos soupières un parfum joyeux ! Tendres mères que vous êtes prenez bien soin de nous, remplissez bien les assiettes de vos jeunes loups.
Vite, vite à la besogne, ça va bien marcher. On scie, on rabote, on cogne, d’autres vont faucher. Ma petite sœur Nicole cherche son fuseau ; moi je vais à mon école, gaie comme un oiseau.

Mais mes pensées volaient vers toi… Elsalis, mon enfant ma joie ma tristesse... En cette nuit si douce tu m’avais fait comprendre qu’il était temps que nos chairs se séparent… Vite, je me suis enfoncée dans la forêt et j’ai choisi une belle clairière… Je voulais que tu naisses sous la lune et les étoiles qui avaient présidées à ton existence.. Loin de la ville, loin de La Maudite…Loin de cette malédiction que Ys nous avait lancée... J’espérais ainsi que je pourrais enfin rétablir le lien qu’elle avait rompu… Mais il n’en fut rien… Tu naquis sans un cri, tu détournas ton petit visage, tu fuis mon sourire et le son de ma voix… Mon enfant, mon bonheur, ma douleur… Je t‘ai donné le nom de cette lointaine ancêtre, cette elfe qui osa aimer un homme, elle qui a su puiser en l’amour toutes ses forces, pour que cela te porte chance… Je lui ressemble trait pour trait et j’ai lu dans ton corps l’ampleur de cet héritage… Tes mignonnes et minuscules oreilles en pointe, ces yeux bleus de bébé dans lesquels les teintes mauves me donnent à penser qu’ils seront améthystes comme les miens… Seuls tes cheveux sont ceux de ton père, sombres et brillants… Comme j’ai prié Syl que cette part humaine en toi prenne le dessus ! Que notre sang elfique soit purifié des terribles incantations qu’Ys y avait mêlé! Qu’enfin comme un bébé de ton âge, tu souris à la vie et à ceux qui t’aiment ! Oh! Despaney, mon époux, mon tendre aimé, je me sentais si perdue…

Bientôt il m’apparut que le seul moyen de soigner ma fille était de fuir loin de Goldmoon, de trouver quelque mage ou savant qui pourrait m’aider à briser cette malédiction. Ma quête fut longue et pénible, et aujourd’hui encore il m’est interdit de dire où et auprès de qui je trouvais refuge. Contre la promesse de mon silence absolu, on recueillit ma fille et on me jura de l’aider et de purifier son âme. Je revins seule au royaume de Goldmoon, pour découvrir que le monde auquel j’appartenais avait disparu. Disparue ma guilde, ses membres dispersés aux quatre vents, disparue Laira, mon amie et Maître Sylien emportée dans une autre dimension… Seul mon tendre époux était là, m’ouvrant ses bras et me couvrant de baisers…


(to be continued)

Par Lya le 12/1/2002 à 11:49:50 (#703809)

waa lol tu tes dechainee a ecrire là :p ya cb de lignes ? .... lol me suis arretee a la moitier moi po eu le courage de continuer :p

Par Padre Duck le 12/1/2002 à 12:08:44 (#703902)

moi g tout lu par contre :)
*verse une larme* c meme emouvant comme texte:sanglote:

presque la meme histoire, vu de mon coté

Par despaney le 12/1/2002 à 12:34:13 (#704008)

je précise qu'on ne s'est jamais concertés pour écrire nos histoire, et que mes 2 premiers paragraphes (jusqu'a la ligne vide) sont imaginaires, le reste s'est fait en rpp (rp de proximité).


Élevé avec une sœur dans la quiétude d'une petite famille sans histoire jusqu'a l'age de 7 ans environ, jusqu'au moment ou une terrible événement dont je n'ai pus me souvenir, dont je n'ai plus voulu me souvenir, a déchiré cette paisible vie et m'a laissé seul. Le reste de la famille ayant probablement disparu vers un autre monde.
J’ai alors été recueilli par une famille voisine qui n'avait qu'un enfant... la douce floria qui avait à peut prés mon age. Je me suis alors peut à peut remis de ma terrible expérience, mais j'en ais gardé mes tristesses passagères et mon mutisme fréquent. Quand l'adolescence est arrivée, j'ai commencé à voir floria d'un nouvel oeil, elle commençait alors sa magnifique transformation d'enfant en jeune femme, et je suis tombé follement amoureux d'elle ; mais elle a toujours repoussé mes avances, m'assurant qu'il valait mieux rester amis. Je l'ai perdue de vue a présent, mais quand j'y repense, je comprends qu'elle avait raison, mais le fait de l'aimer sans retour de sa part, m'a fait perdre la confiance qui me manque encore a présent, tout en augmentant d'une manière étrange l'importance de l'amour a mes yeux. A l'age de 18 ans, je suis parti de cette famille qui était devenue la mienne, et j'ai commencé ma vie de nomade qui se continue encore a présent.

2 ans plus tard, alors que j'étais dans une grotte a la recherche de nouveaux lieux à explorer, je me suis retrouvé face à une scène qui sur le coup m'a horrifié, 2 hommes visiblement plus forts que moi en train de s'en prendre à une femme implorant mon aide, sur le coup, je n'ai osé réagir, dévoilant une lâcheté que je ne me connaissais pas et qui a créé en moi une honte qui ne me quitte plus depuis.
La suite des événements est assez obscure dans ma tête, les deux agresseurs sont partis après m'avoir convaincu de les frapper sois disant pour me racheter aux yeux de cette tendre femme, puis je me suis retrouvé seul avec elle, seul avec Hibana, ne sachant comment me racheter de ma lâcheté. Elle a alors joué à la perfection le rôle d'une femme abattue, mais s'éprenant de moi petit a petit.
Après plusieurs heures de timidité, de manque de confiance, de sentiment d'indignité vis a vis d'elle, je me suis enfin décidé, après moult encouragements de sa part, à lui avouer que je la trouvais très belle, et j'ai enfin eu le courage de la prendre dans mes bras et de déposer sur ses lèvres un tendre baiser.
Après quelques instants, elle m'a avoué qu'elle jouait la comédie afin de tester mon comportement, mes réactions... mais je n'ai pas voulu comprendre ce que cela signifiait ; elle est partie peu de temps après.
Je l'ai revue quelques jours plus tard dans la paisible ville de LH, en compagnie de ses compagnons de la GDC. Après une timide conversation avec elle, et la bienveillance d'un de ses compagnons, j'ai enfin accepté la réalité, elle était promise à quelqu’un, et je n'avais aucun droit de m'immiscer dans cette union.
J’ai tout de même continué à l'aimer, de manière platonique, un épisode qui m'a rappelé ma dure épreuve datant de 2 ans auparavant.
Mais après une terrible épreuve qui arriva à son promis et qui changea son comportement, elle s'est peu a peu détaché de lui, et..... rapproché de moi. Nous avons peu a peu commencé à passer de plus de plus de temps ensembles. Elle s'est finalement séparé de son ancien amour, et a annoncé le nôtre a ses compagnons, qui étaient peu à peu devenu les miens aussi.
Nous sommes restés ensembles, le temps de mieux nous connaître, s'aimant de plus en plus de jours en jours.
Un jour, alors que l'on était seul dans le sous-sol du temple de LH, après bien des hésitations, je lui ais enfin demandé de m'épouser, chose qu'elle a accepté avec une effusion de larmes de joies pour nous deux.
Nous nous sommes mariés quelques semaines plus tard au cercle de LH. La cérémonie a été très belle et très émouvante, et après de nombreux échanges de cadeaux, la soirée s'est terminée à la taverne.
La taverne... cette soirée qui aurait du être la plus belle de notre existence... durant le banquet organisé pour notre mariage, une femme que je ne connaissais pas, mais dont j'avais entendu parler une fois ou deux, se manifesta. Je ne sais pourquoi elle était la, ce qu’elle était venue faire à ce banquet, a part peut-être briser la vie de mon épouse et la mienne; toujours est-il que cette... excusez-moi mais la rage que je ressens à son égard est encore telle que... bon, toujours est-il que cette abomination qui était la catin de LH et qui portait pour nom Ys la Maudite déclara que j’étais son client le plus régulier, et que je n'aimais qu'elle. Je n'ais toujours pas comprit quel tors j'avais bien pu lui causer pour quelle me calomnie de la sorte, mais le mal était fait. Mes amis qui me connaissaient comprirent qu'elle mentait, et la mire dehors sur-le-champ. Elle promit de se venger, de revenir et de se venger... sur le coup je ne m'en suis pas inquiété outre mesure, mais c'était une erreur... peut-être celle que je regrette le plus aujourd'hui.
Après cet événement, la vie a repris son cours normal, nous nous somme dépêchés d'oublier ce qu'on pensait n'être qu'un malheureux incident, et ne pensions plus qu'au bonheur de notre mariage.
Quelques semaines plus tard, ma tendre moitié m'a appris qu'elle attendait un enfant, je pense alors que le Bonheur incarné en un homme aurait fait pâle figure a coté de moi...
Mari et femme, un futur enfant, ou plutôt une future enfant, ma tendre Hib me certifiait à l'avance que ce serait une fille, et elle ne s'est pas trompée, j'attribue ça a la part de sang Elfe qui coule dans ses veines, a moins que tout simplement l'instinct maternel... quoi qu'il en soit, c'était un bon début pour une belle famille heureuse ; Hélas quelques mois plus tard, alors que nous étions avec des amis a coté de la fontaine de SS, la maudite est réapparue dans notre vie, criant plus fort que jamais et a qui voulait l'entendre que je restais son client le plus régulier et que je n'aimais qu'elle.
Peut-être était-ce de la lâcheté de ma part, mais je n'ai voulu la brusquer, préférant l'ignorer et souligner mon dédain a son égard. Je ne sais à la suite de quelle sorcellerie elle est parvenue à s'insinuer dans l'esprit naissant de notre enfant, et à la corrompre au point de lui faire croire que nous ne l'aimions pas, et à se révolter par moult coups de pieds. J'ai aidé Hib à rejoindre le temple le plus proche, la ou la néfaste influence de la maudite cesserait. Voyant qu'elle ne pouvait plus rien faire, elle a recommencé à nous maudire et à promettre les pires châtiments pour notre enfant. J'ai pu la faire partir suite a une vive altercation, puis je suis retourné auprès de ma femme pour tenter avec elle de rassurer notre enfant, mais trop tard.
Nous avons tenté de la rassurer, de lui redonner confiance, mais la méchanceté a l'état pur de la maudite avait fait son oeuvre, son âme était désormais corrompue, quoi que nous ayons tenté par la suite.


merci aux courageux qui sont arrivés ici.
je suis en cours d'écriture de la suite maintenant que hib est revenue.

Par Sefiline Wells le 12/1/2002 à 12:59:31 (#704085)

Moi aussi j'ai tout lu, j'ai meme tout dévoré ;)
J'ai hate de connaitre la suite, tu la racontes très très bien Hibana, bravo, meme si elle est qd meme triste :(

Par Ys la Maudite le 12/1/2002 à 13:52:00 (#704413)

Tu ne l'avouera donc jamais !

Tu préfères me faaire passer pour folle et hysterique !!

Despaney cela est bien dommage ... Maintenant que j'ai arrêté mes activités, j aurai bien continuer avec toi seul gratuitement en cachette comme lorsque nous le faisions avant ... C'était magnifique...

Mais tu as préféré te ranger a cause d eta femme je le comprend certes mais ne trouve pas cela très bon...Pour toi vu que ta femme ....

Par Vint Thean le 12/1/2002 à 14:15:25 (#704541)

:lit:

Par despaney le 12/1/2002 à 15:17:28 (#704805)

Ys .......

à quoi bon tomber dans ton jeu, j'en viens meme a croire que tu crois a tes propres mensonges .... je te plaints, malgré tout le mal que tu as pu faire a ma famille, ça me fait de la peine de voir quelqu'un comme toi.

il y a une seule chose que je voudrais savoir, c'est pourquoi ma famille, pourquoi moi ? que t'ais-je fait pour que tu tentes par tous les moyens de me discréditer de la sorte.

une derniere chose, inutile de faire la moindre allusion sur ma tendre épouse, je lui fait pleinement confiance, et je sais que je le peux. Je peux supporter les attaques directe, puisqu'apparemment tu m'en veux pour quelquechose, mais je t'interdit de meler ma famille à ça, sans quoi ....

Par Akira Sindriel CptGR le 12/1/2002 à 21:17:41 (#706940)

Bonjour ma Tante :) , ca va? ca me ferais plaisirs de te revoir :D ; allez bye et n'oublie pas moi et mon frere, Loune et Alak :)

Par RafquainDeToril le 13/1/2002 à 0:41:51 (#708441)

Vi jolie textes :) , et je confirme le rp de proximité *rigole* ;)

Par Korben Imroz le 13/1/2002 à 13:32:37 (#710404)

Hibaneuh ... tu crois qu'on a que ca a faire ? lire ton histoire ... tssss
Nan je rigoleuh *lui fait un bisou bien baveux comme elle les aime*

Par Toine Lyian le 13/1/2002 à 16:29:33 (#711338)

:lit:
Comme cousin :)

Toine

Par Vint Thean le 13/1/2002 à 17:08:55 (#711560)

Recopieur ! tien pour la peine : http://rvperso.free.fr/anelia/toine.gif

Par Toine Lyian le 13/1/2002 à 17:15:43 (#711587)

Lol c'est toi le caribou?
Bah tu fait pitié cousin :D
Et pis arrete d'amocher Tidus il est zolie lui au moins :)

Toine

Par Vint Thean le 13/1/2002 à 17:19:47 (#711598)

nan c pas moi le caribou g trouver sa galerie d'image alors je lui pique tout :D et chui devenu Caribou en meme temp :p

hihihihi

Par Satch de Toril le 13/1/2002 à 21:59:43 (#713145)

vivi le Theatre :D ya meme la version offcielle en 3 episodes si ca interesse du monde lol

Enfin tout ca ct le bon temps ;)

Hibbbbbbbbbbbbb je t'adore ;-))))))))))))))))))))))))))

Par despaney le 14/1/2002 à 0:08:00 (#713848)

le bon temps vi ......

si loin maintenant.

la version officielle ... arg ! je sais pas si s'est la peine de la diffuser :D (mais que de bons souvenirs)