Une histoire si ordinaire ...

Par Orgelys Nistrel le 9/1/2002 à 20:06:19 (#690836)

Que l'on soit roy, ou le dernier des mendiants, nous avons tous notre histoire. Ceci est la mienne, certain la trouverons simple, d'autre ridicule mais une chose est certaine ceci est ma vie ...

Je ne suis pas née princesse, fille de marchand ou de thaumaturge, j'ai juste été abandonnée à la porte de l'auberge des quatre vents, sans doute par des mendiants ou une fille mère ne pouvant m'élever. Les tenanciers de l'auberge m'ont recueillie. Beaucoup pourrai penser que s'était parcharité ou par pitié ... je ne le pense pas. Si je ne me rappèle pas de ma prime enfance par contre, toute petite je me rappèle les corvées de légumes et les différents travaux ayant ponctué ma jeunesse, ne me laissant presque pas de temps pour moi. Ses journées interminable que d'autres enfants passaient à jouer sur la place du villege, je les passais à faire la vaiselle, porter du bois, nettoyer les légumes...

Je pensais que je pourrais avoir plus de temps en grandissant, que de belle illusions de gamine. Avec le temps, les tâches ne firent qu'empirer devant nettoyer la salle commune, puis y servir ...

Les journée à servir était une vrai horreur, entre les insultes, les coups, les réprimandes et les gestes déplacés des clients ...

Pourtant, j'ai beaucoup appris en écoutant les aventuriers contant leur exploit ou pleurant leur compagnons disparut. En particulier un vieux conteur qui venait souvant chanter des geste de héros du temps passé. Je m'émervaillais de leur exploit, m'imaginant affrontant des géant, chevauchant des dragons ...

Combien de fois je désertais mon poste pour écouter quelques fables,les histoires de chevalier délivrant la princesse. Le vieux conteur pris aussi la peine de m'apprendre à lire et à écrire au plus grand désaroi de mes parents adoptifs.

Lors que l'hiver de mes seize ans le vieux conteur ne revint pas passer l'hiver dans notre village, je ne supporta plus cet espace fermé. Je ne pris jamais autant de coups en me rebellant contre ce père qui préfèrait ses client à sa fille ...

Avec le redoux, je pris ma décision de partir, d'aller voir le monde pour vivre ma propre aventure. Je pensais pouvoir devenir une héroine comme je l'ai tant de fois rêvé après une histoire du mon ami conteur. Je préparais donc des affaires pour partir, les cachant dans une remise à l'extérieur de l'auberge.

Mais à chaque fois que je voullais tout laisser derrière moi, fuir cet auberge prison, je trouvais une raison de rester un peu plus loin des loups, loin des trésors, loin des mystères de ce monde qui m'attirais tant. Pourtant un soir en servant Llioduc le fils du plus riche marchand du village, quand celui ci m'annonça que nous allions nous marrier dans une dizaine de jours, je ne pu retenir un cri de désespoir. Je regardais mes parents, qui m'observaient en souriant, ils avaient tout arrangé sans rien me dire !

S'est à ce moment là que je suis partie, que j'ai tourné une page sur cette vie sordide sans avenir sans liberté, sans joie ...
Je me rapèle avoir quitté la salle commune en courant pour rejoindre la remise et récupérer mes maigres possessions. Etre partie dans la nuit au début du printemps ...

Ma route a été longue au court des quatre années passées d'errance avant de rejoindre Goldmoon, mais si ça en intéresse certain, je le conterais un de ses jours ...

Orgelys Nistrel

Par Aina HarLeaQuin le 9/1/2002 à 22:32:24 (#691698)

Aime les belles histoires par delà les miroirs, même celles qui paraissent les plus simples...

Errance

Par Orgelys Nistrel le 12/1/2002 à 21:18:31 (#706946)

Je me rappèle ma fuite de l'auberge comme si s'était hier. Passé la première nuit à courir pour aller le plus loin possible de l'auberge, je m'arrêtais pour dormir dans une grange. Je m'y couchais exténuée mais heureuse d'être enfin libre.

Je passais les premiers jours à regarder par dessus mon épaule, de peur d'être pourchassée. Mais rien ne vint troubler ma progression, l'aventure ouvrait ses pas devant moi, rien ne m'échapperai !

Bien vite, d'autres soucis vinrent occuper mon esprit : comment se nourir, comment allumer un feu, comment échapper aux bêtes sauvage ...
Tous ses petits tracas que ne raconte pas les histoires. En me rassionnant, mes provisions durèrent une semaine, mais mon estomac se mis rapidement à crier famine !

Trouver un moyen de me procurer de la nourriture devint vitale. e m'essayais à la pêche et à la chasse, se qui tourna au désastre. Mes talents de pêcheuse étant inexistant au bout de deux heures j'ai préféré me lancer dans la capture de petits animaux. Me retrouvant rapidement couverte de boue et de bleux à essayer de les attraper, je me décidais à changer d'approche ...

Avec le couteau que j'avais emporté, je me confectionnais une petit lance. Devenant par la même occasion la chasseuse à l'affux de sa proie ! M'embuscant pour attendre ma proie, je doisreconnaître l'avoir attendue fort longtemps et avoir vu arriver non une proie mais un prédateur qui avait fléré de la chair fraiche.

Alors que la nuit commençait à tomber, j'eu l'impression d'être épiée. Me retournant j'eu juste le temps d'interposer la lance vers le chat géant tachetée qui s'apprétait à me sauter dessus par derrière. La lance vola en éclats mais me permis de dévier le saut du félin à cauté de moi. Me retrouvant désarmé, je n'attendis pas que le fauve se ressaisisse, je partis aussi vite que le pouvais mes petites jambes. Je ne me rappèle pas avoir un jour couru aussi vite qu'à cet instant, tranversant les buissons comme s'ils n'existaient pas. N'osant pas me retourner, jusqu'au moment ou j'arriva à la rive d'un fleuve ...

Me retournant vers mon poursuivant, je le vis arriver en se léchant les babines. J'observais le fleuve, son courant rapide ne me laissait presque aucune chance de survivre mais au moment où je décidais de plonger, un hurlement de loup se fit entendre, laissant entendre qu'une meute se trouvait juste à côté de moi.

Je dû paraître bien moins appétissante subitement car le félin préféra partir sans demander son reste. Le hurlement reppris, en cherchant son origine je m'aperçus qu'il provenait d'un promontoire de l'autre rive où un loup argenté chantait à l'apparition de la lune.

Je repparti donc bredouille de cette chasse, essayant de me nourir de fruits que je trouvais.

Pendant les jours suivant je doit avouer, je me suis nourrie de baies et de légumes pris dans des champs.

Mais malgré celà, je dois avouer que je m'affaiblissais de plus en plus au point de m'évanouir au début de la troisième semaine de ma nouvelle vie.

Je reppris conscience le soir en entendant un doux chant à la lueur de la lune ...

Mais ceci est la fin de mon errance et ma rencontre avec Selene ...

Par Rochel Anor le 12/1/2002 à 21:46:40 (#707115)

*Sourit*
Au depart nous sommes tous differents, mais grace a Sélène nous sommes plus unis que jamais. Unis dans nos différences, nos amours, nos haines.
Un petit conseil pendant que tu es encore jeune evite de nourrir ta vie d'illusions comme je l'ai fait car un beau matin tu te reveilleras sans rien, sans but, âme errante...
Regarde au loin petite Orgelys, regarde loin par dela les horizons et la tu verras ton avenir.
Ne vit pas dans la passé comme je peut le faire, ca te ronge petit a petit inéluctablement

belle et triste histoire

Par missmite GNA le 12/1/2002 à 21:51:23 (#707143)

C'est une belle et triste histoire que tu nous racontes la, et après certains oseront encore prétendre que la Douleur n'eléve pas la condition humaine *hausse un surcil*.

Peut-être qu'un jour je conterais moi aussi mon histoire, elle est triste parfois, mais c'est ma vie, mon enfance.

Par Rochel Anor le 12/1/2002 à 21:54:56 (#707165)

La douleur forme les moutons qui suivent le tres bas...
A vue d'oeil vu ton niveau Missmite je dirait que t'as pas assez souffert mais si tu t'en prends a ma petite soeur je pourrais t'aider je pense...

Orgelys et Nistrel

Par Orgelys Nistrel le 4/2/2002 à 16:56:26 (#858208)

Elle était envoutée, conquise par le chant, rien n'aurait pu la faire bouger pour intérompre la voix crystaline. Brusquement un gargouillement retentit dans la nuit brisant l'enchantement de la voix. Un léger rire finit de la sortir du monde des rêves.

Vous auriez dû vous manifesster plus tôt, je ne m'était pas aperçu que vous aviez reppris connaissance.
Venez à côté de moi, le repas est encore tiède, j'espère qu'il vous conviendra.

Orgelys ne se fit pas prier, elle sauta sur l'assiette que lui tendait la chanteuse. Prenant même pas a peine de regarder celle qui lui avait sans doute sauvé la vie, la jeune femme dévora le repas, se resservant tant qu'il resta de la nourriture dans la petite marmite.

Son estomac rassasié, Orgelys déviseaga la chanteuse, une femme qui devait avoir entre quarante cinq et cinquante ans, au visage marqué mais emplit de douceur. Sa simple robe blanche sans broduries ou autres décoration dénotait d'un esprit ne s'attardant pas aux possessions matérielles.

Je devais apprendre à connaître celle qui devint ma mère adoptive au cours des trois ans et demi que nous avons passé ensemble. Elle se nommait Nistrel, s'était la gentilesse et la bonté incarnée. Elle parcourait les royaumes en tant que Samaritaine de Selene, offrant se qu'elle avait aux plus démunis. Faisant fit des lois et des puissants pour aider quelqu'un dans le besoin.

Elle m'enseigna le tir à l'arc qui était une manière de chasser et de se défendre , me montra comment établir un campement avec un bon feu et un endroit confortable pour dormir sous la protection de Luna comme elle disait. Mais l'héritage le plus important qu'elle me légua était sa bonté, j'ai longtemps essayé de l'égaler mais jamais je n'ai pu avoir sa gentillesse et sa générosité. Elle avait toujours sur elle un objet à offrir à une personne dans le besoin, toujours une parole pour réconforté l'âme en peine.

Au cours de cette errance, j'en appris fort peu sur ma mère adoptive finallement, elle se nommait Nistrel et avait renoncé à son nom en partant, elle vénérait Selene mais ne me parlait fort rarement de sa déesse, disant que je devrait choisir le dieu qui répondait aux aspirations de mon coeur plutôt que de l'imiter.

S'est sans doute ses actes plus que ses paroles qui me firent adorer Selene. Elle rendait grâce à Selene et lui demandait toujours de venir en aide aux démunis. S'était sa manière de vénérer la vierge noire en donnant au nom de sa déesse ...

Des années de voyages, des années d'errances sans aucun doute mais surtout un trop court moment passé avec une personne qui donnait toujours sans demander en retour. Une vie simple loin des richesse et du pouvoir, une vie qui prit fin ce matin d'automne quand en me réveillant je trouvais Nistrel souriant à la lune disparaissant à l'arrivé du jour. La joie éclairait son visage mais son esprit avait rejoint sa Luna ...

Quand j'eu fini sa tombe et que j'enterrais enfin son corps à la lueur de la Lune le soir venu comme elle l'aurait aimé, les loups se mirent à hurler comme pour lui rendre hommage.

Je reppris donc la route seule à nouveau, prenant le nom de celle qui m'avait tant appris pour qu'il ne disparaisse pas avec elle ...

Puisse ta bonté éclairer ma route et celle de ceux que je croiserai, dame Nistrel .

Orgelys Nistrel

Par Meta le 4/2/2002 à 17:13:56 (#858360)

Très joli et très bien écrit Orge :)
Je me réjouis de rpiser avec toi.

Par Rochel Anor le 4/2/2002 à 17:18:54 (#858398)

Bonne route a toi sucre d'Orge *sourit*
Chacun sa route, chacun sa destinée la tienne est toute tracée tu n'as plus qu'as vivre a présent!

Par Rochel Anor le 5/2/2002 à 15:06:08 (#865122)

*remonte*