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Mystères...

Par Chevalier Helix le 9/1/2002 à 20:03:57 (#690817)

Après avoir refermé les portes du Temple, je me retournai. Les bréhanites qui s'étaient amassés dans le Hall du Temple, encore stupéfaits par l'annonce de Siana, me regardaient tous à présents.

Je m'avançais d'un pas lent vers ce qui était désormais une foule, puis m'arrêta face à eux. Le silence avait envahi le hall. Je ôta mon heaume, puis le mis sous mon bras. Je pris finalement la parole d'une voix basse presque inaudible.


Nombres d'années se sont écoulées,
Nombres de nos frères nous ont quitté,
Nombres de problèmes nous avons,
Et nombres de problèmes nous aurons.

Nous n'avons plus de nouvelles de Cynil, ni d'Aldan, notre symbole, notre mythe...
Le Clergé s'affaiblit de jour en jour depuis que nous n'avons plus de nouvelles de leurs parts. Chacun d'entre nous le ressent, cet affaiblissement s'étend à chaque fois qu'un de nos frères ou soeurs nous quittent, à chaque fois que nous n'arrivons pas à résoudre un conflit, à chaque fois que l'un d'entre nous tombe entre l'emprise des ténèbres...

Notre Clergé s'assombrit, il vire dans le délabrement... pourquoi Aldan et Cynil ne sont-ils pas revenus depuis si longtemps vous me demanderez, je ne saurai vous répondre... mais une chose est sûre, notre Clergé s'effondre petit à petit... et il y a bien une raison à cela ! Une ombre s'étend sur le Clergé, ne la laissez pas s'étendre davantage, cela pourrait être fatalité.

Je m'arrêtai de parler soudainement, puis avançai rejoindre la salle de prières. Les bréhanites s'écartèrement pour me laisser passer. Ils étaient tous dubitatifs, ne sachant quoi penser. J'arrivais au seuil de de la porte donnant sur la salle de prières, j'approchais ma main de la poignée, quand soudain, une étrange sensation me traversa, une sensation étrange, une sensation déjà vécue, une sensation de dégoût, de malaise. Je fus pétrifié devant la porte. Je restai immobile un moment, la main au dessus de la poignée, puis après un long effort, la posa sur la poignée et la tourna.

Les bréhanites présents dans le hall me virent immobile devant cette porte, ils se posèrent des questions.

J'entrai enfin dans la salle de prière, éclairée par quelques bougies dessinant sur les murs avec leurs flammes. La pièce était sombre, peu éclairée, au bout, se trouvait une imposante statue, celle de Brehan. Je m'avançais vers elle puis m'agenouilla. J'avais l'impression que l'intensité des flammes qui consumaient les bougies s'abaissait progressivement. D'étranges ombres se dessinaient alors sur les murs, des formes indescriptibles aux allures de démons.

Toujours à genou, je repensai à cette étrange sensation de tout à l'heure. La peur commençait à m'envahir, je ne pensai même plus à prier tellement cette peur rongeait mon esprit. Je commençai à trembloter comme un petit enfant tremblote lorsqu'il est face à un rat brun pour la première fois.

J'avais de plus en plus peur, je recommençai à sentir cette étrange sensation. L'intensité de la sensation montait parallèlement à celle de la peur. Mon visage, face à la statut de Brehan, était crispé, je serrai le poing, la douleur devint insupportable. Je finis par crier...


Laisse-moi !!!! Aucune ombre ne s'étendra jamais sur le Clergé !!!!

Puis je tombai contre le sol. Des bréhanites m'entendirent crier et courrurent jusqu'à la salle de prières, me trouvant allongé sur le sol, inerte. Ils m'aidèrent à ma relever.

Merci mes frères et soeurs, je... je crois que je vais arrêter de prier pour aujourd'hui.

J'ai besoin d'être seul et surtout de beaucoup de repos.

Je retournai seul à ma chambre puis allai me coucher.

Les bréhanites dans le temple s'étaient tous passés la nouvelle à propos de ce qui est arrivé au Chevalier, ils s'interrogeaient et cherchaient à trouver une explication sur ce qui est arrivé, mais en vain.


_________________
Chevalier Helix,
Chevalier de Brehan,
Mirroir de Feyd-Ehlan

Clair obscur

Par Conrad_McLeod le 9/1/2002 à 22:19:07 (#691613)

Les flammes des cierges dansaient follement comme si un courant d'air s'était engouffré dans le sanctuaire. Mais nul n'était entré dans le temple dont la porte était resté close. Puis la vie reprit son cours, sereine...

Un souffle ténu se fit entendre, comme une respiration. Et les chandelles séculaires semblaient ne plus pouvoir éclairer toute la vaste pièce, et les ténèbres paraissaient envahir certains recoins.

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