histoires

Par Un souffle le 9/1/2002 à 19:44:10 (#690709)

A la nuit tombée dans une maison de Windhowl. Un homme, un defenseur du bien, va pour s'endormir. Il s'assoit sur le lit, fait un bref bilan de sa journée et esquisse un sourire de satisfaction. Puis il s'endort, après une journée si fatigante où le sang a coulé une fois de plus pour cette cause à laquelle il est tant devoué.

Et là où habituellement il trouve repos, son esprit est assailli, par les ombres. La pénombre l'enveloppe, et très vite il ne reste plus un éclat de lumière auquel se raccroché. Des voix plaintives encombrent son esprit, des murmures, des cris ; des voix qui proviennent d'hommes, de femmes, de tout âge, mais les plus marquantes sont ces voix d'enfants où seul la souffrance résonnent. Et au moment où il croit sombrer dans la folie, il se réveille. Machinalement il allume la bougie se trouvant a côte de son lit. Il observe longuement la flamme, et sa lumière. Mais un doute le tracasse ; il se lève s'approche d'un miroir et s'observe. Et se demande, si le bien qu'il défends, mérite tant de mort, si ces personnes qu'il a tué le méritait, s'il n'avait provoqué que souffrance...

C'est sur cette dernière pensée, qu'il décide d'aller marcher dans les rues de Windhowl ayant abandonné l'idée de dormir. Comme à son habitude il prend son épée, et sa torche, car bien que les rues de Windhowl soit sures, la nuit permet à de nombreux brigands de se glisser dans la ville.
Il se dirige alors vers le temple d'Arthek pour pouvoir y trouver la paix. Mais sa torche s'éteint, le guerrier en est étonné car elle n'était qu'à peine consumée. Tel dans son rêve la lumière disparaît pour laisser place a l'ombre, et la tourmente. De nouveaux des voix résonnent dans son esprit. Plus nombreuses plus fortes, et plus dramatiques que les précédentes. Au moment où cela devient insupportable il pousse un cri, arrache l'épée de son fourreau, et met fin a sa souffrance. Et a mesure où le sang se repand, son esprit se libère.

Et c'est face au temple d'Arthek qu'il pousse son dernier souffle.

Par Brianos le 9/1/2002 à 19:58:06 (#690784)

Quel étrange récit. Qui était cet homme?

Par Aërandis le 9/1/2002 à 20:18:03 (#690895)

Oui, c'est un étrange récit, quel homme tourmenté, on peut se demander se qu'il a pu faire pour en arriver là.

Par Anakin le 9/1/2002 à 20:45:45 (#691030)

Je me demande si la mort a réelement mis fin a son tourment

Par Un souffle le 9/1/2002 à 23:48:51 (#692107)

Lorsque le jour se lève, un prêtre trouve ce corps inanimés devant son temple.

Le guerrier baigne dans son sang, son épée planté dans son coeur et le visage terrifié. Le prêtre appeuré appela plusieurs personne se trouvant dans le temple, d'autres prêtres et divers personnes qui priaient leur divinité. L'un d'eux était un Colymar, lorsqu'il vit le corp il reconnut un de ses valeureux compagnons.

Très vite il en refera à sa hiérarchie. Tous étaient étonnés, car de tout les membres c'était sans conteste l'un des plus courageux. A aucun moment de sa carrière il n'avait montré signe d'une quelconque faiblesse ou d'un doute. Le trouble étais si important qu'il tentèrent de se renseigner sur son comportement le jour qui précéda sa mort. Mais la seule réponse qu'ils eurent c'était que son comportement ne différait en rien. Alors ils étudièrent les actes qu'ils avaient accomplis lors de cette journée, mais une fois de plus ils se cognèrent a l'habituel. Sa journée avait pour seul acte marquant, la mort d'un nécromancien.

Le jour de son enterrement tout les Colymars étaient présents, pour beaucoup, c'était un exemple, mais avant tout un frère, pour lequel ils auraient donnés leurs vies. Le reste du public, était des amis de diverses origines, de divers clans. D'autres étaient plus éloignés, et dégustaient cet événement comme une vengeance. Pendant l'enterrement, le silence reniait, seul la voix du prêtre brisait le silence, aucun des Colymars ne versa une larme, ils restèrent inflexibles, non pas sans mal pour certains. Certain de ses amis, n'arrivèrent à retenir leurs larmes.

Lorsque la cérémonie fut finit, les langues se délièrent tous exposèrent leurs différentes hypothèses, les Colymars, étaient tous en accord pour dire qu'il avait été victime d'une puissante malédiction qu'il l'avait mené à la folie. Un ami rédempteur, apporta sa vision d'une manière calme et posée :
" Et si c'était sa conscience qu'il l'avait rattrapé ?
-Nous agissons pour le bien, notre conscience est aussi blanche que la lumière, dit un des Colymars au nom de tous.
-Certes mais bien que vos buts soient des plus louables, les manières qui vous permettent de les atteindre, sont très discutable ...
-Ces hommes qui tombent dans le mal n'ont d'ouïe pour les conseils. La mort ne peut-être leur seule rédemption ! répondit le guerrier d'un ton assuré
-Bien je ne préfère pas entrer dans un débat de ce type. Cela n'enfanterais que querelle... Et ce ne serais pas faire honneur a notre compagnon.
-Et bien, je ne peut que confirmer la légendaire sagesse des rédempteurs"

Un autre prit la parole, d'après ces vêtements, c'était un sorcier. Son visage, reflétait son expérience :
"-Je doute que ce soit une malédiction, qui soit responsable de ses troubles, rares sont les sorciers capables de tels prodiges !
-Et bien d'après vous, Quel en est la cause ?
-Ce peut-être de puissant Talismans...
-L'idée est loin d'être idiote... songea un des guerriers
-Vous savez, il y a une théorie a laquelle vous n'avez pas pensé. Cet homme qui venait de prendre la parole était un chimiste. Il portait des lunettes, ainsi qu'une grande robe noire
-Et bien, dites nous en plus ! Dit un Colymar
-Notre compagnon à été retrouvé mort, devant le temple d'Arthek. Peut-être que la folie dont il a été victime c'est intensifié en se rapprochant de ce temple ...
-Comment osez vous ? Vous accusez Arthek d'avoir tué notre compagnon ! "

Très vite la conversation s'envenima, et la prise de parole generale, mit fin au calme de se débat.

Certes les Colymars niait l'hypothèse du chimiste, mais tous depuis ce jour, devinrent plus prudent et plus retissant a l'idée de vivre trop prêt du temple.

Cela dit tous restèrent campés sur leurs positions, et nombreux sont ceux qui se fondèrent leur propres visions suite à cet incident.

Le conteur regardas son public et dit : " Et d'après vous, quel est la cause de tout ces maux ? "