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Rage, Sang et mort

Par Smiorgan Rage le 9/1/2002 à 14:45:25 (#689319)

Un homme pâle, fantôme d'un passé lointain et inaccessible. Il marche doucement, comme pour économiser ses forces. Pas chancelant, regard vacillant, une ombre, l'ombre de lui-même, de ce qu'il fut. Homme épuisé par un trop long voyage.
Au loin une lumière qui se reflète le lac en contrebas. Lighthaven, petite ville rurale, artisanale.

Il descend la colline avec prudence, épiant avec une étrange acuité chaque aspérité du terrain, comme s'il craignait de tomber, à croire que sa chute serait mortelle...
"Un si long voyage que l'on finit par en oublier ce que l'on est, les plans sont si brumeux qu'ils envahissent jusqu'à l'esprit de ceux qui osent les franchir, se disait-il à lui-même, Enfin voilà que je vois le bout de mon voyage, enfin arrivée. Reprendre mes forces et agir avant qu'il ne soit trop tard..."

Et il descendait, encore et encore, lentement, vers le village de LightHaven.

"Des âmes, il me faut des âmes...."

Par Myrrha le 9/1/2002 à 14:51:29 (#689357)

:lit:

*ricanne*

Par Phao Rage le 9/1/2002 à 15:37:09 (#689565)

Voit ses freres arriver
Ricanne
La fammille va enfin etre complete...
Il ne nous reste plus qu'a passer a l'action.

Par Smiorgan Rage le 9/1/2002 à 16:54:55 (#689890)

Une massure de pierres sales et usées par le vent marin... Il s'en approche doucement, tous ses sens aiguisés comme pour chercher le moindre signe de danger. Il est craintif, il se sait encore trop affaiblit par son voyage.
Au pied de la demeure, un potager hanté par d'innombrable racines et herbes sales.

"Ces gens là, si toutefois cette maison est habitée, sont pauvres, pensait-il, et s'ils sont pauvres ils sont vulnérables. Parfait pour moi."

Lentement, presque sournoisement, il s'approche de la lourde porte de bois, y collant son oreille il reste là, immobile, à écouter le moindre son provenant de l'intérieur.
Des souffles, réguliers et lents...

"Ils dorment !"

Une main pâle surgit telle un fantome et se colle contre la porte, immobile. Doucement, à la faveur du vent d'Est, elle commence à luir. Lueur fantômatique.
Son autre main pars fouiller la poche gauche du manteau sale, et en ressors une courte et mince tige d'acier, tige qui pars immédiatement farfouiller dans le verrou de la porte. L'excitation du geste n'est pas sans rappeler celle qui anime le jeune enfant lorsqu'il attrappe une gourmandise. Fébrile, impatient, mais pourtant prudent.

Un léger bruit se fait entendre, le verrou est mis hors service, la lourde porte de bois commence à s'ouvrir en un petit couinement familier.

A l'intérieur quatre formes dans deux grands lits vers la gauche, une table et trois chaise sur la droite. Demeure modeste, très modeste.

"Ici aussi le peuple est pauvre", ricanne l'homme, comme en lui-même.

Ses yeux percants observent les quatres formes allongées. Un homme, une femme et deux fillettes. Des âmes faciles à prendre.
Une des formes bouge légèrement alors que l'homme prend une forme éthérée. Une des fillettes n'a pas le sommeil lourd du paysan, elle écarquille les yeux, ne comprenant rien à ce qu'elle voit.

Aucune hésitation, il se précipite vers elle, lui plaque sa main gauche contre la bouche et l'attire vers lui.
Un craquement, la fillette retombe sur le sol, la nuque brisée en trois endroits. Elle ne comprenait pas ce qu'elle voyait, elle ne compris pas non plus ce qui lui arriva.

Les trois autres silhouettes ne bougent pas d'un pouce, ils n'ont rien entendu, ils ignorent tout de la tragédie qui vient de se produire.
L'homme esquisse un sourire de rapace alors qu'il boit l'âme de la filllette morte. Immédiatement il se sent mieux, sa force lui revient, il recommence à exister. Mais il a encore faim, trop faim.
C'est à ce moment qu'il fait une erreur. En ce précipitant, affamé, vers la deuxième fillette, son pied heurte un objet de bois qu'il n'avait pas remarqué... un pantin, jouet sans doute adulé par les deux fillettes. Leur seul jouet... Le craquement qui se produit quand le pantin, déjà abimé, explose sous le pied de Smiorgan fait se réveiller l'homme de la maison.
Celui-ci est rapide, trop pour être un simple fermier. Il bondit dans le fond de la chambre, semblant à la recherche de quelque chose.

Au même moment un rayon de lune. Eclair. Une arme blanche.
D'une rapidité et d'une dextérité phénoménale, Smiorgan bondit vers l'homme, l'attrappant par le dos, le soulèvant du sol et le plaquant au sol. Son poing frappe dans le milieu du dos. Deuxieme craquement. L'homme, qui n'était apparemment pas un fermier, s'effondre.

Le reste de la maisonnée s'éveille. Personne ne parvient à crier devant l'horreur qui les paralyse. Une forme éthérée est venu chez eux, et a prit la vie de deux des leurs.
Smiorgan sourit, tout va etre simple maintenant.

Ni la fillette, ni la femme ne hurlèrent lorsque Smiorgan leur arracha la gorge.

Le lendemain matin, seul un étrange rire subsistait dans la chaumière.

Par Alyssa le 9/1/2002 à 17:03:49 (#689937)

*craint le pire* :chut:

Par Smiorgan Rage le 9/1/2002 à 17:16:24 (#690000)

Une voix l'interpelle, non pas une voix une pensée, ou plutôt un état d'esprit.... une émotion, oui une émotion extérieur le pénétre de plein fouet. La crainte... Quelqu'un sait ce qu'il a fait, une femme, parfumée...
Les yeux mi-clos il se concentre, tente de situer cette personne, tente de savoir qui elle est et d'où elle vient.

Une douleur explose dans son crane, ses pouvoirs ne sont pas encore assez fort, à trop tenter de les forcer il en a mal.


Avec autant de douceur qu'une plume argentée tombant sur le sol, il ouvre les yeux.

"Quelqu'un sait... je suis menacé... il me faut retrouver les miens... vite..."

Il repars sur sa route, plus inquiet qu'il ne l'était déjà, mais cependant avec un sourire: elle ne sait pas ce que je suis... Elle ignore tout de moi, comme chaque personne ici, et voilà où se situe ma force.

Pars en riant...

Par Myrrha le 9/1/2002 à 17:16:51 (#690001)

Une étrange sensation envahit Myrrha, une sensation qu'elle connaissait et appréciait par dessus tout. Elle sourit et murmura :

Des âmes viennent d'être volées...

Par Smiorgan Rage le 9/1/2002 à 17:23:37 (#690034)

Une autre émotion l'envahit, encore une émotion extérieure, la joie. Quelqu'un a aimé ce qu'il a fait, une femme au coeur de nuit.
Tout en souriant, il hume les vents. Il va apprécier ce plan d'existence...

Pensif

Par Phao Rage le 9/1/2002 à 18:12:26 (#690273)

Retrouve des anciennes sensations si agréable qu'il croyait perdu a jamais.
Phao ressent tout d'abord la présence de Smiorgan met il commence a distinguer une nouvelle présence.

*ricanne*

Mon cinquieme frere Azazel serait donc lui aussi de retour.

*sourit en ragardant les étoiles briller dans les ciel*

Phao fouille dans son sac et y trouve un vieux bout de papier qu'il coupe en deux.

Il ecrit en lettre de sang la nouvelle sur chacun des deux bouts de papier, puis les donne a son pigeon voyageur pour que ce dernier puisse apporter la nouvelle a Tenebreuse et Cerf qui sont deja present sur les Iles de Goldmoon.

Phao regarde le pigeon s'envoler puis esquisse un large sourir.

*ricanne*

Par follet le 9/1/2002 à 23:10:16 (#691926)

Vous faites capel d'espine s'ostés le vermeil bouton qui mieus vaut esgardés mon.

Je nel di pas pour haïne, Ne pour nule soupechon mais gaitiés vous dou sourgon, qe vous n'i quaés souvine

Autour du feu

Par Phao Rage le 10/1/2002 à 11:48:18 (#692807)

Tenebreuse, Cerf et Phao ont installé leur campement dans un bois sur l'île d'Arakas. Phao s'occuppe d'allumer le feu pendant que Cerf et Tenebreuse scrutent chaque coté du bois.

Tout les trois autour du feu ne pensent plus qu'a une chose maintenant... L'arrivé de leur deux fréres qu'ils croyaient perdu a jamais.

Au bout d'un long moment d'attente ils entendent des bruits de pas dans les bois qui semblent se diriger vers eux accompagné de deux ricannement qu'ils ont vite fait de distinguer.....


Azazel et Smiorgan sont donc de retour.

Le retour...

Par Azazel Rage le 10/1/2002 à 16:13:36 (#693828)

S'avancant lentement parmis les arbres, smiorgan l'accompagnant ! Il savent qu'il ne sont plus loin de leurs freres ! le feu de camp apparait au loin !

Nous allons enfin etres reunis ! nous allons enfin pouvoir commencer...


ils entendent des voix parler, des voix reconnaissables entre toutes malgré le temps passé loin d'eux ! Ces freres sont la ! un pincement au coeur se fait lorsqu'il appercoit Phao et Cerf,et tout les autres ! Il les a retrouvés...

Par Lhylith le 10/1/2002 à 16:51:36 (#693999)

Revenue dans l'antre de son père, Lhylith regardait ce qui se passait sur Goldmoon, au moyen du miroir des ombres...
Elle y vit des âmes volées...du sang...beaucoup de sang...l'innocence souillée...violence...carnage...et morts...4 frères et une soeur, retrouvés...


Qu'avons nous là? De bien vilains garçons et une vilaine petite fille, semblerait il...


Etirant légèrement ses ailes d'ébène et de sang...elle semblait réfléchir, et continuait à les observer...

Par Smiorgan Rage le 10/1/2002 à 23:15:40 (#696316)

Se contente de sourire...

Un frisson...

Par Sire Magus le 10/1/2002 à 23:45:53 (#696482)

Assis devant mon pupitre,une chandelle vacillante éclairant mes écrits,j'étudiais un ouvrage et prenais quelques notes...Puis la chandelle manqua de s'éteindre,un souffle glacial me fit frissoner et je relevai la tête instinctivement vers la fenêtre qui me faisait face.Je ne pus rien distinguer,le gel regnait en maître sur les carreaux,mais je sentais quelque chose...Au coeur de la nuit noire il s'était passé quelque chose en LightHaven...je ressentais un malhaise que je ne connaissais que trop bien.Cette nuit là,je ne pus me reconcentrer sur mes études,et étrangement,même au sein de la batisse de l'Académie...je ne me sentais pas tranquille.

Le commencement

Par Phao Rage le 11/1/2002 à 9:33:13 (#697703)

La famille Rage qui vient de se reconstituer se dirige maintenant d'un pas rapide vers Lh. Leur destin est en marche...

Plus rien ne pourrait devoir les arreter maintenant...

Par Myrrha le 11/1/2002 à 17:14:04 (#699760)

Un long frisson parcourut le corps de Myrrha et une vision s'imposa à son esprit. Un bain de sang, des hommes et des femmes massacrés, des âmes volées...
Elle sourit.

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