A rajouter selon moi au recueil de texte de soren Texte d'une grande dame

Par Militria le 7/1/2002 à 14:17:17 (#678839)

J'ai longtemps garder cela dans mes papiers
je vous les donne volontier aujourd'hui
ils sont l'oeuvre d'une grande dame
qui autre fois nous regalait de son talent
une dame qui aurait selon moi mille fois meriter d'etre
reconnue comme la plus grande barde de notre royaume


De Dame Myline

Voici trois poèmes, trois explorations de mon âme... En esperant qu'ils vous plaisent,
Amour et Sagesse, Myline.
Paradoxe tourmentant

Je regarde tristement le ciel,
Bercé par l’astre de feu aux rayons de miel.
Magnifique journée d’une saison bénie,
Et pourtant de mon cœur l’Amour s’enfuit.
Le vent ne me rappelle plus son souffle caressant,
Le bleu du ciel efface ton regard apaisant.
Et pourtant mon âme pleure,
Elle a à jamais perdu sa sœur,
Et sous les cieux oragés de mon cœur,
La Joie se mêle à mon malheur.

Myline

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Ame vendue

Dragon de sang dans le ciel d’azur,
Triste souvenirs de temps obscurs.
Longue trainée rouge déchirant la voute,
Brillante comète parmi toutes.
Je la regarde, attendant la mort ou la joie,
Il n’ya plus qu’au desespoir que j’accorde foi.
Il me regarde de ses yeux de feu,
Tous le fuient… Pauvres humains peureux,
Je reste seule face à cette créature de légende,
Puis nous partons vers les Démons, ils nous attendent.

Myline
--------------------------------------------- Lenteur…

J’attends…
Le destin suit son chemin tourmenté,
Moi, hors du temps, je me met à rêver.
Tristement.

Je soupire…
Je regarde ces gens qui croient en leur bonheur,
Aucun ne se doutant que l’attend un malheur.
Sentant l’Ombre venir.

Je pense…
Voyageant dans mon cœur aux sombres couleurs,
Pleurant une à une mes illusions qui se meurent.
Plongé dans l’enfance.

Je m’endors…
Succombant au désespoir, aux désillusions,
Tombant dans mon âme, toujours plus profond.
Ce soir, attendant en vain la Mort.

Myline.

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Une Danse

Souffle d'air glacial dans le nuit,
Sa respiration haletante brise le silence,
Sombre annonciatrice de mon agonie,
C'est avec la Mort que je danse.

Elle m'enlace, elle me caresse,
Presque tendrement elle m'attire,
Cette dame noire, sombre princesse,
J'entends son appel retentir.

La tristesse est son arme,
L'illusion sa parade,
Le mystère est son charme,
Sous sa face blafarde.

De nouveau sa voix langoureuse,
Me supplie de la rejoindre,
Et mon âme malheureuse,
Ne peut s'empêcher de geindre.

Plus de résistance, plus d'efforts,
Je me donne à elle sans remord,
Tout doucement je quitte mon corps,
Dans cette danse avec la Mort.

Myline

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Triste quête.

Ainsi donc mon âme agonise à nouveau,
Je le savais cet Amour était trop beau...
Tel était mon Destin,
Tel était le tien...
Mais je refuse le sort qu'on m'a choisi,
Et la force de ma vengeance sera infinie !
Je ne sais contre qui lever mon glaive,
Mais jamais je n'aurais de trêve
Endurant milles et milles tourments,
Je te chercherai par delà l'espace et le temps.
Par Syl j'en fais serment solennel,
Sans toi ma vie ne peut être belle.
Sans toi Mithrandir,
Je vis uniquement pour mourir.

Myline.


Tout en continuant mon voyage inérieur les tentations qui me traversent le coeur m'inspirent...
Amour et Sagesse,
Myline

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Sombre seigneur

Je marche seule aux milieux des ombres,
Je sens mon âme qui divague, mon cœur qui sombre.
J’entends une voix… j’entends SA voix…
Mais que veut-il donc de moi ?
Son chant mélodieux m’attire,
Ses mots suaves me font frémir…
Quelle est donc cette puissance si charmeuse,
Qui me veux ainsi me rendre amoureuse ?
Je le voie maintenant, il est si grandiose !
J’en oublie toute autre chose…
Qui est cet étrange seigneur ?
Je sens en lui un telle fureur…
Il me somme de l’aimer,
Je ne peux lui résister.
A ses pieds je me jette, soumise,
Sur mon Destin je n’ai plus prise.
Quand enfin son visage sort du noir,
Il me dit se nommer Ezar…

Myline

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Triste destinée

Je les regarde… Ils sont si fiers !
Magnifiques, empreints de mystère…
Leur puissance est sans pareil,
Capables de milles merveilles !

Ils ont conquis le monde,
Rendu la terre féconde.
Ils ont exploré les Arcannes,
Mais leur beauté se fane…

Ô Elfe gracieux !
Sur toi je pose les yeux !
Par delà dorures et apparats,
C’est ton âme que je voie !

Ton peuple est si fort,
Mais il court vers sa Mort !
Il pourrit de l’intérieur,
En silence il se meurt…

Ô peuple plein de décadence,
Tu n’as su saisir ta chance !
L’Apocalypse te purifiera,
Et l’avenir t’oubliera.

Myline, aspirante au titre de barde royal.

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Sentiments...

Il suffit d'une fois, une seule...
Il n'est pas bon d'avoir de sentiments dan ce monde,
Cimme peut le conter mon âme si seule,
La souffrence qu'ils infligent est immonde.

Il y a bien longtemps, en des temps immémoriaux...
Une époque ou je rêvais encore,
Alors que mon coeur brillait de son flambeau,
Ses rêves et ses sentiments n'étaient pas morts.

Puis un jour le rêve se brisa,
Ce si beau cristal, magnifique et luisant,
Ne présentait plus que de coupants éclats,
Qui lacéraient mon âme d'enfant.

C'est alors que j'ai ressenti
Mon premier sentiment :
La douleur infinie
D'un bonheur mourrant.

C'est cette immense peine,
Ce chagrin incessant,
Qui précède toute Haine,
Dans un coeur innocent.

Ce sentiment si destructeur,
Je n'ai pu lui resister.
Il cause bien des malheurs,
J'ai finni par l'apprécier

Et mon coeur l'a accepté,
Cette Haine froide, dure, implacable,
Il désirait se venger
De cette douleur si palpable.

Puis un jour s'insulfa en moi,
Ma quête de toujours,
Un sentiment nouveau mirroita,
Celui qu'on nomme Amour.

Tel le vent, il voulut disperser,
Les éclats torturants du cristal détruit,
Mais il lui fallait lutter,
Car jamais la Haine ne fuit.

L'Amour est instable,
S'achève dans le chagrin.
La Haine implacable,
Procure un plaisir malin.

Egaux en puissance,
Dans mon coeu déchiré
Leur duel est intense,
Une lutte acharnée.

Et mon âme torturée,
Hurle au son de leurs armes,
A cahque choc d'épées,
Elle verse une larme.

Voilà bien longtemps qu'elle pleure,
Ecoeurée par cette vie, tous ces rêves, ces illusions, ces rancoeurs,
Qu'elle voudrait voir finnie.

il suffit d'une fois, une seule...
Un rêve qui se brise, une illusion qui se fanne,
Une âme devient seule
Et a jamais la Tristesse en émane.

Myline.