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[RP] Sombre comme le NĂ©ant...

Par Alzeir le 6/1/2002 Ă  19:00:41 (#674650)

Alzeir se réveilla, seul dans la prairie. Le chantonnement du ruisseau était son unique compagnon, même les oiseaux ne chantaient pas, comme si un terrible malheur devait se produire. Alzeir ne reconnut pas tout de suite le lieu où il se trouvait : c’était une vaste pleine herbeuse bordée par la mer au sud, et par des monts déchiquetés au nord. L’ouest et l’est prolongeaient le tapis vert, donnant l’impression que celui-ci était illimité.

Alzeir retira son heaume qu’il mettait pour dormir et se rafraîchit avec l’eau. Se demandant se qu’il pouvait bien faire là, il décida d’explorer les lieux. Il commença par marcher le long du cours d’eau. Sa longueur semblait elle aussi infinie. Il abandonna l’inspection et se dirigea vers la mer. A chaque pas qu’il faisait, l’immense étendue de liquide s’éloignait.

« Qu’est ce que c’est que ce bazar ? » dit-il à haute voix, comme pour se rassurer.

A peine eut-il fini sa question qu’un long hurlement se fit entendre. Un hurlement si terrifiant et mortel, et si humain à la fois ! C’était un cri d’agonie, le cri d’un Dieu renversé par ses adeptes. C’était comme si du sol montait vers lui le cri déchirant de la nature torturée et contrainte de revêtir des formes qui n’étaient pas de ce monde !

Et les montagnes se craquelèrent ! Elles se fendirent, courbèrent, changèrent de formes ! La terre se souleva à leurs pieds et une lueur rouge comme le feu, comme le soleil couchant de l’ouest, se répandit dans le paysage. Des nuages noirs et gris, chargés de colère passèrent à l’offensive et couvrirent le monde de leur sombre éclat. La nuit luttait avec le feu qui sortait du sol, à la base des montagnes. Et ce hurlement qui ne cessait pas !

Et des crevasses sortirent des choses immondes, créatures impies sortant de l’esprit d’un fou ! Même si certaines avaient encore forme humaine, Alzeir savait qu’elles avaient depuis longtemps abandonné leur humanité, leurs âmes perverties. Et derrière ses formes de mortels, d’ignobles choses rampantes et criardes les suivirent. Elles étaient impossible à décrire tant leur laideur et leur noirceur étaient profonde ! Ils étaient les sujets du Chaos, leurs corps transmutés en des formes infernales. Portant arcs, haches, épées, dagues et autres armes, ils continuaient de sortir de cet abîme rougeâtre, comme une marée non contrôlée, ravageant tout sur son passage, couvrant maintenant la plaine comme une vilaine gangrène. Et tout autour d’eux s’amoncelaient de noires nuées traversées d’éclairs surnaturels, fleurs de feu accompagnées de grondement terrifiant.

Parmi ces êtres sans âmes se tenaient plusieurs Seigneurs du Chaos, les semblables d’Alzeir. Ils montaient de sombres créatures ayant plusieurs pattes, portant épines sur le dos et crocs immenses dans leur gueule. Il vit un homme ailé de haute stature, une faux recourbée dans chaque main ; un autre dont le visage était plongé dans une ombre éternelle ; un autre dont la beauté rivalisait sans mal avec celle des elfes des temps jadis, et bien d’autre encore. Mille puissants sorciers auraient été bien en peine de se défendre contre une pareille assemblée, et c’était pure folie que de songer à l’attaquer.

Par Alzeir le 6/1/2002 Ă  19:02:44 (#674660)

De ses yeux voilés par la fumée, Alzeir voyait au dessus de lui des couleurs d’une intense richesse, sombres toujours et changeant constamment d’un extrême de spectre à l’autre. C’était un fluide composé d’éléments naturels, réels et abstraits. La douleur, le désir, le chagrin et le rire étaient des fragments tangibles de cette marée agitée, qui contenait aussi des passions, des frustrations, ainsi qu’une matière faite de chair vivante qui venait parfois bouillonner à la surface, donnant une rapide vision à Alzeir d’un corps déchiqueté. Le hurlement changeait et se muait, prenant parfois des sons aigus, puis graves, devenait inaudible pour revenir encore plus fort et puissant.

Soudainement, les ordres démoniaques se turent, et même les Seigneurs du Chaos ne bougèrent plus. Des flammes noires où se mêlaient de faibles reflets oranges s’élevèrent dans le ciel, s’unissant avec la masse de nuages. Et le hurlement sembla se concentrait dans cette colonne de feu, laissant un répit aux oreilles endolories d’Alzeir.

Alzeir entendit un rire venant de la mer, un rire beau et fort, comme si la joie, l’amour, l’amitié et la bonté pouvaient se chanter. Il emplissait toute la prairie et les rangs du Chaos reculaient, essayant de se maintenir à l’abris des nuages. C’était un rire joyeux et franc, une ode à la vie ! Et la mer recula, laissant sur le sable une lumière éblouissante. Ce fut comme si un soleil immense, un million de fois plus grand que celui qui éclaire Althéa, envoyait un rayon de lumière palpitante vers le cosmos, défiant les fragiles barrières de l’espace et du temps, pour venir éclairer le champ de bataille. Et, le long de ce chemin de lumière sortant des eaux, s’avancèrent les majestueux Seigneurs de la Loi, sous les formes terrestres d’une beauté telle qu’Alzeir vit son esprit chavirer. A leur tête se tenait un homme aux lèvres parfaites, un sourire planant sur celles-ci, portant une épée droite et aiguë, pareille à un rai de lumière vive.

Contrairement aux Seigneurs du Chaos, ils ne montaient pas des bêtes saugrenues, mais avançaient d’un pas royal, magnifique assemblée vêtue d’armures claires comme des miroirs avec leurs ailes blanches et dorées. Derrière eux marchaient des chevaliers portant des armures serties d’or, d’argent ou de bronze. Des diamants, des émeraudes, des saphirs, et toutes autres pierres précieuses, ornaient leurs armes et boucliers. Ils étaient calmes et attendaient la confrontation alors que leurs adversaires hurlaient leur haine.

De nouveau le hurlement revint à la charge, faisant ployer les forces de la Loi. Mais le rire s’opposa au cri ! Et le plan sembla se tordre, fusionnant avec les autres espaces de ce monde, les frontières se disloquaient . Mais bientôt, les hordes monstrueuses fondirent sur celle de la Loi. Du sein des Seigneurs de le Loi, jaillit une lumière aveuglante, elle rejoignit les nuages blancs et le rire s’y concentra. Et ils s’avancèrent lentement vers les lignes ennemies. Alzeir ne bougeait pas et ne disait mots, tant le spectacle qui s’offrait à lui était effrayant. Et les deux camps se rencontrèrent…

Par Alzeir le 6/1/2002 Ă  19:03:50 (#674666)

Lorsque les Seigneurs de la Loi, situés en tête, passaient au milieu des créatures diaboliques et des hommes pollués qui s’étaient alliés à elles, la horde démoniaque reculait en hurlant et ceux que la lumière touchait s’écroulaient. Tout ce rebut fut nettoyé ou mis de côté sans le moindre mal mais il restait à faire face aux puissances réelles, sous la forme des Seigneurs du Chaos, qui eux se trouvaient en arrière.

Les chevaliers de lumière achevèrent donc les restes des serviteurs du Chaos. Mais avec étonnement, ceux-ci retrouvaient leur haine et leur envie de tuer suite à l’éloignement des Seigneurs de la Loi. Les armes dorées frappaient et tranchaient les chairs mortes et pourries, tandis que les lames noires et les flèches chargées de poisons fauchaient les chairs bien vivantes. Et la douleur avait enfin son règne sur ce champ de bataille. L’écho de cette peine se répétant sur toute la plaine maintenant rouge et couverte de cadavres pourrissants.

Pendant ce temps, les Seigneurs de la loi était arrivé devant leurs ennemis immémoriaux et Alzeir entendit une voix venant de la colonne de lumière, une voix forte et mélodieuse. Et les combats cessèrent.

« O vous du Chaos ! Vous avez défié la loi de l’Equilibre Cosmique en cherchant à dominer cette planète. Le Destin vous refuse cela, car la vie d’Althéa se termine et elle doit renaître sous une forme nouvelle où votre influence sera limitée »

Une voix sortant de la colonne de flamme lui répondit, elle était douce et moqueuse.

« Tu es bien présomptueux frère. Le sort d’Althéa n’est pas encore joué. Seule notre rencontre en décidera. Si nous sommes vainqueurs, le Chaos régnera. Si vous réussissez à nous bannir, la mesquine Loi qui ferme les portes aux possibilités aura le dessus. Mais nous vaincrons, n’en déplaise au Destin ! »
« Alors tranchons la question ! »

Et Alzeir vit les resplendissants Seigneurs de la Loi avancer vers les sombres adversaires. Le ciel lui même fut ébranlé, l’air hurla, et l’équilibre d’Althéa fut rompu. Les petits êtres encore en vie s’enfuirent de la scène du conflit, forçant la bataille à se dérouler plus loin. Et un son ondulé, qui paraissait tiré d’une harpe à mille cordes, s’éleva au sein des dieux affrontés. Et les colonnes de flammes et de lumière fusionnèrent pour commencer un ballet à la fois magnifique et destructeur.

Soudain, Alzeir remarqua quelque chose d’effroyable : ses amis du Clergé d’Ogrimar se tenaient face aux Seigneurs de la Loi ! Il bondit alors, sachant que c’était son combat à lui aussi. Alors qu’il s’approchait d’eux, un homme aux ailes blanches lui barra la route, une épée dorée dans sa main droite et un bouclier d’argent dans l’autre. Et il frappa. Alzeir para le coup et des étincelles se formèrent devant ses yeux, résultats du contact de sa lame avec celle de son adversaire. Il était puissant et fit chanceler Alzeir. Levant son arme il allait l’abattre mais un Seigneur du Chaos vint à son aide. Le nouvel arrivant était un puissant paladin, son épée de Crystal trancha la tête du séraphin. Alzeir le remercia et ensemble ils allèrent porter mains fortes à leurs semblables.

« Ashen mon frère, où sont Pandora et les autres ? »
« Ils sont au milieu, près de la colonne de flammes »
« Dépêchons nous ! »

Et ils essayèrent tant bien que mal de rejoindre leurs amis, leur famille en tranchant les chairs et fracassant les os…

Par Alzeir le 6/1/2002 Ă  19:06:21 (#674678)

La bataille faisait rage, Ashen et Alzeir étaient submergés par le nombre, mais à deux ils réussissaient à se frayer un chemin. Tranchant têtes, mains et jambes ; tuant Seigneurs de la Loi et autres créatures de lumière, ils étaient couverts de sang et de sueur. Ashen supportait mieux les combats et Alzeir commençait à être un peu essoufflé. Soudain ils trouvèrent Desdemone en fâcheuse posture : elle était seule face à trois séraphins aidés de plusieurs chevaliers de lumière.

« Pour Ogrimar ! » hurlèrent les deux néphilims.

Etonnés par ce cri, les forces de la Loi ne firent plus attention à la puissante femme. Elle en profita pour expédier auprès d’Artherk deux Seigneurs de la Loi et plusieurs chevaliers. Ashen termina le travail tandis qu’Alzeir essayait de repérer les autres. Attirés par les cris d’agonie de leurs frères, plusieurs êtres de lumière se dirigèrent vers le groupe. Desdemone semblait blessée au bras mais elle fit signe qu’elle allait bien, assez du moins pour continuer la lutte. Elle s’élança la première vers la nouvelle vague d’ennemis faisant tournoyée sa hache, Ashen juste derrière et Alzeir fermant la marche.

Tandis qu’ils se battaient, épée contre épée, une volée de flèches tenta de les toucher mais sans succès. Alzeir vit d’où venait cette attaque et se déporta sur la gauche, tout en tuant au passage un chevalier de lumière. Il fonça sur les archers et les taillada en pièce facilement. De leur côté, Desdemone et Ashen avait une nouvelle fois exterminaient les servants d’Artherk. Ashen sembla perdu dans ses pensées, comme si il recevait une information télépathique.

« Vite ! Ils ont enfonçaient nos lignes ! »

Et ils coururent tout les trois vers le centre de la bataille.

Au centre justement se tenaient les autres Seigneurs du Chaos, ainsi que Janus, un autre frère d’arme d’Alzeir. Ce dernier enchaînait flèche sur flèche, transperçant les armures magiques des pantins d’Artherk. Les flots continus des chevaliers lumineux étaient trop intenses et peu à peu, les rangs du Chaos reculaient vers l’abîme. Puis une femme aux ailes noires, belle et gracieuse parla d’une voix forte et imposante ! Elle parla de courage et d’honneur, elle parla de cette Loi si inutile et fausse, elle parla d’un monde où Ogrimar régnerait en maître absolu, où la guerre n’aurait plus lieu d’être ! Et les Seigneurs du Chaos lui répondirent avec leurs cris de guerre, une nouvelle force venait de leur cœur, et ensemble, unis, ils commencèrent à repousser les troupes de la Loi.

Pendant ce temps, les deux colonnes étaient devenues d’immenses silhouettes brumeuses, géants à demi irréels, se battant dans les airs aussi bien que sur terre, se dressant gigantesque sur la ligne d’horizon, leurs contours mouvants et imprécis maniant la rapide épée et la grande faux recourbée.

Enfin Desdemone, Ashen et Alzeir rejoignirent Pandora et les autres. Déjà bon nombre de Seigneur du Chaos et de la Loi étaient tombés mais pourtant la lutte ne tarissait pas de violence. Enfin réunis, leur envie de gagner atteignit son paroxysme et ils avancèrent ensemble vers les séraphins qui tentaient de passer leurs lignes.

Alzeir sentit un malaise au plus profond de lui même, il sentait une présence…Une présence familière, si familière…Et dans son dos, il entendit un rire trop bien connu, celui qui lui avait volé son cœur et qui avait tenté de prendre sa vie.

« Fermulg ! » hurla de rage Alzeir.

Et il quitta le groupe, déploya ses ailes pour se lancer, arme en avant sur son ennemi éternel…

Par Alzeir le 6/1/2002 Ă  19:08:09 (#674690)

Se souciant peu de savoir si Fermulg avait l’avantage ou non, Alzeir mit pied à terre. Descendant à ses côtés, Ashen se mit en position de combat.

« Pandora m’a dit de t’aider » dit il.
« Je n’ai besoin d’aucune aide ! Retourne protéger Pandora et les autres ! » cria Alzeir.

Ashen soupira et s’envola de nouveau, laissant seul Alzeir face à son destin. Il se tourna vers son adversaire qui était demeuré impassible. Le bouclier levé et l’épée au poing, il avança à grands pas vers son ennemi. Ce fut avec étonnement qu’il le vit descendre de sa monture et la renvoyer d’une claque sous la croupe. Debout, légèrement courbé, une épaule plus haute que l’autre, son long visage dur et tendu, ses yeux noirs ne quittant pas Alzeir qui venait vers lui. Un sourire d’attente fit tressaillir ses lèvres, et une lueur mauvaise passa dans son regard.

Alzeir s’arrêta juste avant d’arriver à portée :
«Fermulg ! Es tu prêt à payer tes crimes que tu as commis envers moi et mon peuple ? »
« Payer ? Crimes ? Tu te méprends Alzeir, je vois que tu assumes l’attitude moralisante de tes nouveaux alliés. Au cours de mes conquêtes, j’ai dû éliminer quelques-uns de tes amis qui s’étaient mis en travers de mon chemin. Mais c’était inévitable. J’ai fait ce que j’avais à faire, et si je suis vaincu maintenant, je n’en éprouverai aucun regret, car c’est une émotion stupide et dénuée de la moindre utilité. Triompherez vous si tu parviens à m’abattre ? »

Alzeir secoua la tĂŞte :
« Ma vision de la vie a changé en effet Fermulg. Mais nous, les Idoruh, avons toujours été particulièrement vindicatifs, et j’ai soif de vengeance »
« Maintenant je te comprends mieux, dit il en levant son épée. Je suis prêt ! »

Alzeir bondit sur lui, son arme fendit l’air en hurlant et s’abattit à trois reprises sur le bouclier incandescent avant que Fermulg ne tente de percer sa défense, mais son épée grise fut arrêtée net par le bouclier du Seigneur du Chaos. Il réussit toutefois à égratigner l’épaule d’Alzeir. Les deux bouclier se rencontrèrent et Alzeir pesa de tout son poids sur le sien pour tenter de faire reculer Fermulg, tout en frappant à l’aveuglette par-dessus les boucliers.

Ils restèrent un long moment dans cette position, aucun des adversaires ne parvenant à faire reculer l’autre ; le sol semblait s’effondrer sous leurs pieds, tandis que de tous côtes s’élevaient des colonnes colorées semblable à une monstrueuse floraison. Puis Fermulg se dégagea en faisant un saut en arrière. Alzeir bondit et le frappa au genou, mais son arme fut déviée au dernier moment, et il dut se jeter violemment sur le côté, car au même instant l’épée grise s’abattait sur lui. Emporté par la force de son coup, Fermulg vacilla. Alzeir se releva en vitesse et lui donna un violent coup de pied au creux des reins. Fermulg s’étala de tout son long et, tentant de faire plusieurs choses à la fois, perdit et son épée et son bouclier qui allèrent rouler sur le sol. Alzeir posa le pied sur la nuque de son adversaire et dit :
« Le jugement a été rendu ! Mon sang demande que le tien coule ici ! »

Il abaissa son arme etÂ…

Par Alzeir le 6/1/2002 Ă  19:10:07 (#674703)

Il abaissa son arme et du sang sortit de la bouche dÂ’Alzeir.

« Que ? »

Dans sa joie, il n’avait pas senti la flèche le pénétrer. Elle était là, lui transperçant son armure au niveau du torse. Il entendit un autre sifflement et une nouvelle pointe se logea dans sa jambe. Profitant de cette aide, Fermulg récupéra son épée grise et d’un coup sec coupa le bras gauche d’Alzeir au niveau du coude. Il ne hurla même pas, il ne voulait pas croire qu’il allait mourir alors qu’il tenait Fermulg à sa merci ! Crachant du sang et tenant son moignon sanguinolent, Alzeir tomba à genoux.

« Ahahahahahahah ! Tu vois ! Tu es seul et personne ne t’aidera ! Regarde tes amis ! Mais regarde les donc ! »

Alzeir vit Desdemone sur le sol, une marre de sang immense tout autour. Janus avait été tué par plusieurs chevaliers de lumière : ses bras et ses jambes avaient tailladés avec une joie non dissimulée. Une femme ailée au teint laiteux se tenait le ventre, la blessure était profonde et elle n’y survivrait pas. Une autre femme ailée aux cheveux rouges était étendue sur le sol, fixant d’un regard vide le ciel. Seul Ashen était encore debout, luttant avec ses dernière forces. Alzeir, en voyant le courage son ami, tenta de se lever et essaya de se diriger vers lui.

« Où vas tu comme ça ? »

Et Fermulg lui trancha les ailes. Alzeir tomba au sol, hurlant de douleur. Il se redressa pour regarder Ashen. Le casque de son ami était brisé et de nombreuses blessures étaient visibles, il perdait beaucoup de sang. Derrière lui se tenait Pandora, le bras inerte. Fermulg donna un coup de pied dans le visage d’Alzeir, le forçant à le regarder.

« Regarde… »

Et il lança son épée grise vers Ashen et telle une lance elle le toucha, faisant volé en éclats son armure. Il était surpris et un sourire apparut sur son visage. Il resta un moment debout, se tourna vers Pandora, lui dit quelque chose et tomba : mort. La femme cria le nom du guerrier et se pencha sur son corps, le serrant comme elle le pouvait avec son seul bras, et les larmes coulaient à flots sur ses joues. Les Seigneurs de la Loi s’avancèrent vers elle, levèrent leurs armes et une nouvelle vie disparut.

Fermulg riait devant la mine déconfite d’Alzeir. Il se moquait de lui, mais Alzeir ne l’écoutait pas. Ne pouvant plus intervenir, ignorant quel côté avait le dessus, Alzeir se contenta de regarder, avec ses yeux emplis de larmes, la bataille dont l’immensité croissait au fur et à mesure que les manifestations terrestres des dieux se dissolvaient. La lutte ne faisait plus rage seulement sur Althéa, mais apparemment sur tous les plans du cosmos. Parallèlement à cette transformation, la planète elle-même semblait perdre sa forme, et Alzeir en vint à dériver dans un mélange tourbillonnant d’air, de feu, de terre et d’eau.

La terre s’était dissoute et pourtant c’était pour elle que les dieux continuaient de se battre ! Tous les chevaliers lumineux ainsi que les hordes démoniaques étaient mortes. Les Seigneurs de la Loi avaient été balayé par la force des dieux. Seule la matière d’Althéa subsistait, mais non sa forme. Ses éléments existaient toujours, mais leur forme future n’était pas encore décidée. La bataille continuait. Les vainqueurs auraient le privilège de remodeler cette planète. Et devant cette ultime lutte, devant la fin de ce conflit éternel, Alzeir le dernier Seigneur du Chaos encore vivant, mourut…





Le chant d’un oiseau le réveilla. Il était trempé de sueur, mais vivant. Couché dans l’herbe sous un arbre près de la rivière, à quelques dizaines de mètres du temple de Crète de Pierre. C’est là qu’il dormait chaque fois qu’il avait besoin de repos. Touchant son bras et ses ailes, il vit qu’ils étaient toujours là. Il enleva son heaume et se rafraîchit. Il plongea sa tête dans l’eau et y resta de longues minutes. Il finit par se coucher sur le sol et regarda le ciel durant plusieurs heures. Et quand la nuit vint, il se leva.

« Ce n’était qu’un rêve…Qu’un rêve… »

Et se répétant ces paroles pour se donner du courage, il rejoignit ses amis, sa famille…

« Oui un rêve… »

Par Torkaal le 6/1/2002 Ă  19:24:53 (#674776)

(tout simplement superbe Alzeir)

Par lothlanne OCN le 6/1/2002 Ă  19:36:13 (#674832)

(c'etait tout simplement magnifique)
(bravo)

Par Alzeir le 6/1/2002 Ă  19:57:34 (#674918)

(marchi :) )
(m'a fallu quand mĂŞme plus de 90 minutes :eek: )

Par Pandora le 6/1/2002 Ă  20:08:05 (#674978)

Pandora se reveilla en sursaut. Elle essuya la sueur sur son front, et porta rapidement son regard vers l'homme à ses cotés. Elle poussa un leger soupir de soulagement, et tenta de se lever, pour se rafraichir. Le nephilim se redressa dans le lit, attrappa avec une douce fermeté son bras, et lui murmura quelque chose. Elle leva un sourcil pour reponse, grave.

--------------
HRP = Magnifique ;)

(wow)

Par Yan_Carintas FRA le 6/1/2002 Ă  20:08:43 (#674980)

(wow alzeir sacré effort qu'est ce qu'ilf aut pas faire quand T4C est down
sinon le texte est magnifique je le garde :p)

Par Desdemone le 6/1/2002 Ă  21:15:43 (#675344)

Tu ferai mieux de faire tes devoirs :p
Et pis moi je meurt pas comme ca t'aurai pu donner plus de details nan mais!
C nul! :p
Mais non je t'aime kan meme ;)
(Désolée mais niveau rp je c pas koi repondre).

Par Alzeir le 6/1/2002 Ă  21:29:41 (#675399)

Alzeir arriva au temple d'Ogrimar. Ce lieu qu'il avait longtemps chéri. Peut-être trop longtemps. Il salua Vargus et y trouva Ashen dans sa séance de prières quotidienne.

"Bonjour Alzeir" dit une voix féminine.

Se retournant Alzeir fit face à Pandora. Il baissa les yeux et ne répondit pas à son salut. Il se dirigea vers la sortie lorsque soudainement, il sentit une main chaleureuse sur son épaule.

"Alzeir..."

Il repoussa la main et partit en courant...

Par Parsifal le 6/1/2002 Ă  21:41:42 (#675462)

:lit: :lit: :eek: :eek: :lit: :lit: :eek: :eek: :merci: :merci:

Par Sephiroth FRA le 7/1/2002 Ă  2:20:52 (#676781)

(g t passer a coté de ce post qui est tout simplement splendide,alors felicitations alzeir)

Par Serenity le 7/1/2002 Ă  2:31:49 (#676814)

Alzeir courrait toujours.

"As tu peur, petit démon?"

Il s'arrêta net dans sa course. Serenity sortit de derrière un arbre se tenant proche d'Alzeir. Elle resta de profil par rapport à lui, le regardant du coin de l'oeil d'un air dédaigneux et supérieur. Un léger sourire se dessina sur son visage.

"Crois tu que c'est en fuyant que tu obtiendras les réponses à tes questions? Cesse de repenser au passé et ne te préoccupes pas du futur. Seul le présent compte ! Uniquement sur le présent pouvons nous avoir emprise."

Alzeir ne semblait pas accorder attention aux dires de la Néphilim. Elle se tourna, lui faisant face désormais.

"Je sais très bien que tu ne m'apprécies pas et cela m'importe peu à vrai dire. Mon but n'est pas d'être appréciée au sein du Clergé mais d'être efficace et de faire ce que l'on attend de moi au mieux. Mais je ne suis pas pour autant ton ennemie, aucun d'entre nous ne l'est. Penses tu que c'est en tournant le dos à tes amis et à ceux qui te font confiance que les choses iront mieux?"

Elle leva un sourcil tout en s'approchant encore un peu plus, s'arrêtant à quelques centimètres de lui.

"Tu sais où est ta place. Tu sais que tu ne peux nous oublier ainsi. Tu as pris goût à la tâche que l'on t'a donnée. Tu le sais très bien au fond de toi. Serais tu près à tout abandonner? A rompre tes promesses? A oublier Nailo?"

Elle plongea ses yeux dans les siens, à l'affût de la moindre chose qu'il pouvait penser, de la plus petite réaction de sa part à ce qu'elle lui disait.
En plongeant son regard dans celui de Serenity, il vit une chose surprenante. Son attention fût d'abord attirer par le fait que ses yeux changeaient constamment de couleur, mais ce n'était rien comparé à ce qu'il y vit après quelques secondes. Il semblait comme hypnothisé par la vision qu'il avait. Il resta quelques instants, immobile, face à elle, absorbé par ce qu'il voyait.
Elle lui fit un grand sourire tout en le contournant d'un pas lent et assuré. Elle s'arrêta juste derrière lui, restant dos à dos, tournant légèrement la tête.


"Tu sais maintenant !"

Elle reprit sa marche en direction du temple.

Par Janus Valefor le 7/1/2002 Ă  7:59:30 (#677427)

Alors qu'il s'etait accordé une heure de sommeil, adossé contre un mur au fond d'une cave, Janus ouvre les yeux en sursaut. Il pose d'abord un regard sur ses bras, puis ses jambes et enfin sur son arc...

Par Ashen-Shugar le 7/1/2002 Ă  12:19:26 (#678135)

[hrp]
magnifique, continu comme çà, j'adore ces textes.
[/hrp]

Par Janus Valefor le 7/1/2002 Ă  12:51:39 (#678322)

[je dirai meme plus c'est epique...relisez le avec Des Irae en fond musical ;) ]

Par Akasha Mekare le 8/1/2002 Ă  11:52:00 (#683515)

[remonte ce récit parce qu'il le vaut bien]

Par Nailo Tenebrae le 8/1/2002 Ă  15:04:48 (#684458)

*se reveille en sueur avec un gout acre dans la bouche*

hum qu'est ce donc que cela.

*cherche les pensées environnantes pour essayer de comprendre.*



(hrp genial, j'adore)

Par Alzeir le 9/1/2002 Ă  15:00:48 (#689403)

Sentant sa pierre brillée, Alzeir pensa à ceux qu'il aimait.

Il se se souvenait de sa fuite face à Pandora, de cette discussion avec Serenity, de l'inquiétude de Nailo...

"Il me faut du temps...Un peu de temps...Pour que ce rêve ne soit plus le Roy de mes pensées..."

Et tandis que le vent provoquait le sable dans une danse effrénée, Alzeir continua son chemin, loin des siens...

Par Alzeir le 15/7/2002 Ă  15:07:12 (#1808154)

[HRP: auto-help car j'ai eu droit qu'Ă  12 bravos pour ce superbe texte :rolleyes:
Mon orgueil en a pris un coup vous savez...Alors lisez et dites moi que c'est bĂ´ ;) ]

Par Seypher le 15/7/2002 Ă  16:18:08 (#1808495)

Sublime. Merci, j'en suis à ma troisième lecture, et j'adore toujours autant! :D

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