Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrĂ´le

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

Bords dÂ’elle en bord dÂ’aile

Par Bleiz Tad Koal le 4/1/2002 Ă  5:12:44 (#658873)

Premier Amour.



C’était si paisible ici. Avant les vacances il avait décidé de demander aux enfants une rédaction sur le sujet ‘ quel est, dans une histoire, le mot de la fin’, aucune consigne stricte ; il se moquait même que ce soit lisible du moment que ce fut déchiffrable.
Quelque chose qui le chicanait, le gratouillait depuis le changement de millénaire. Allez savoir.
Les vacances furent calmes, vaguement irréelles
Il attendait, sans trop se lÂ’admettre.
Le jour de la rentrée, il ramassa très vite les copies, après le brouhaha d’usage et les remarques incontournables des retrouvailles.
Il avait si hâte qu’il ne mangea pas à la pause de midi, et commença à lire les rédactions.

Quand la classe reprit, il leur annonça un changement de programme pour l’après-midi.
‘On va parler de vos idées, de ce que vous avez écrit et ce que vous n’avez pas écrit, vous êtes complètement libres du moment que ça ne tourne pas à l’émeute…’
Moment bien agréable dont on profite d’autant plus au retour des vacances…
Avec une voracité conquise aux fruits d’été les enfants s’élancèrent. Ils en avaient tous parlé en classe avec l’instituteur, et l’avaient surpris au delà de ses espérances dans l’abondance des sentiments qu’ils avaient fait fleurir. Libres de la cage feuillue des rédactions, ils s’en donnèrent à cœur-joie, brouhaha en chœur.
Mais ce garçon que jamais l’instituteur n’avait remarqué en bien ou en mal restait sans mot dire.
Finalement l’heure avançant, le maître se décida, un peu à contre-cœur, mais sans pouvoir s’en empêcher.

Il lui demanda d’aller au tableau ; et d’écrire , de sa rédaction, la fin
Alors le gamin commença à écrire lentement. Avec des gestes blancs, feutrés.

‘la fin, c’est quand on n’aime plus ‘
‘la fin, c’est quand on a plus d’amour ‘

‘la fin, c’est pire que la mort’

.




:aide: :rasta: :monstre: :aide:

Par Bleiz Tad Koal le 4/1/2002 Ă  5:13:28 (#658874)

- que le crépuscule dissout par l’aurore de cette heure prématurée soit émoustillé par mon sourire. Bonne journée, elle échappe, et se rendort en ces draps qui bordent la baldaquin. Le jongleur emportera ses pupilles pour apaiser la fatigue de sa journée, illuminé, en éveil, il sera.
Que bordent brodent et débordent les courroux presque domptés.



- et tout de suite nimbé
de nuances subtiles
pour tendre vers une transe apaisée
la fin de la journée guettée gaieté
comme une bouffée d’horizon
et le soir en attente hésitant
surpris comme par deux bras de douceur chaude
qui viendraient par surprise envoler mes frissons

maisÂ…

Par Bleiz Tad Koal le 4/1/2002 Ă  5:15:05 (#658879)

- Sa souche est une apogée farouche
Alarmée elle roucoule à son impasse
Accrescente annexe, acculée elle s’incorpore
Pour gémir à la Félicité, en lui se raffermir,
Alors,
Aux aguets du bruit rapporté elle désespère dans ses appartements. La porte est entrouverte… ainsi, tu devineras tout sa détresse.
La passerelle craquelle sous l’effet de tes pas et le démantèlement des planches pourfend son corps meurtri de crampes.
Anthère tu apparais pour la dévaler,
Par ton Ă©tat, mime lui perfore ses douleurs
Juteuse mitose, notre glume couve leur gamète.



Je tÂ’engendre.



- Tu me rappelles à la beauté
Et me ravis Ă  lÂ’amertume
Tu m’as inondé avec toi et je t’ai

Prise parmi le silence des amours
Qui sÂ’auto suffisent parce quÂ’ailleurs

Et en ombrageant les pénombres,
En adoucissant les douceurs
Tu passes mon temps Ă  nous attendreÂ…

Par Bleiz Tad Koal le 4/1/2002 Ă  5:16:02 (#658882)

- Sertie de son nectar la précieuse est élixir, devenue.
Ondoie la quintessence, en secrète oraison
S’enchâsse dans le chaton de ses viscères.

En saillie il l’assaille de sa luminescence appétence
Elle est assainie jusquÂ’Ă  la bonde.

Condamnée à la concupiscence
La booléenne crénèle les encorbellements de leur couche
Pour
A mĂŞme ce calice se consacrer Ă  la conjugaison,
Elle lÂ’implore Ă  la concomitance



Je suis disloquée et fébrile. Féal, sacre-moi et consacre toi. Touche moi encore que je m’assouvisse.


- Ne doute pas,
Surgit
Dans l’ardeur plénière de la nuit
Qui se fige d’un drame hérissé
Pour que nous puissions prendre la distance des moutons dans les vagues
Vagues vauriens rachetés par leur sincérité blême
Surgit
Dans mes catacombes
Erigés d’une beauté souterraine, luminescente, de toi faune et flore
Grise nos Ă©minences grises

Par Bleiz Tad Koal le 4/1/2002 Ă  5:17:10 (#658886)

- Réitère-moi

A satiété
Que je régurgite tes spasmes.
Moi la Palatine en tes parois stéatites me stérilise
Œuvre subulée… ta langue me charme en alambic.
Se distille ta salive
Et s’écrèment tes albumines par centrifugation

Arnica tu m’anesthésies.
Innocente innocuité ta rosace me protège
Par la denticule de ton ivoire
LÂ’alchimiste gallonier est la joaillerie en ton alcĂ´ve
Extasiée
Tu me galvanisesÂ… subsume moi

Ne me fais pas de mal. A la pitié ta miséricorde.
Soit simplement le palastre.
La trêve est tienne, je vais me soulager et te stimuler. Comme ça
tu sauras aussi.



- tu as le monopole de ma nuitÂ…

ne te dérobes pas à mes regards…

tu as affiché dans ma tête des décors fantasques
et la rosée y perle.

Par Bleiz Tad Koal le 4/1/2002 Ă  5:19:10 (#658889)

- Ton submersible est soupçon
Insulaire vortex je tÂ’insinue
Avec insolence
Le prodigieux me surabonde
A outrance tu mÂ’excises
A outrage tu mÂ’exauces

Alyte,
Accouche ton rosaire d’œdèmes dans mes alvéoles
Que je chancèle
Pour être tuméfiée
Séquestre ma sérénité
Tienne
En tes vidanges. Sois la victoire.
Alourdis moi de tes alpages que je paisse en ton chaos.
Baise en moi l’indomptable que je vocifère à ton holocauste.
Volupté,
Ton esthétique est en moi
Une volve que mes ardeurs pétrissent.
Mes yeux se ferment et se rentrouvrent dès que je te perds.
Lorsque, et seulement lorsque,
Tu fusionnes l’illicite à l’informel. En moi l’indécence
Le mélange est connivence
La substance consanguine.

Mais tu connais aussi lÂ’absence
Mais peut-ĂŞtre pas
Alors
Je voudrais receler tous les mots
Et en bulles te flageller dÂ’effervescence

Serais-tu le désordre ?
Tu rôdes et me désordonnes




- Toi et désormais obnubilé horizon
Par qui les émaux se repassent et se démettent
Se repaissent et se défenestrent
FenĂŞtres ouvertes sur le dehors du songe
Accalmies invoquées
Et les shamans résiduels se tancent d’un air averti
Il sont encore utiles aux essors invoqués
Je tÂ’invoque, et le shaman par toi,
Et par toi le shaman

Par Bleiz Tad Koal le 4/1/2002 Ă  5:20:06 (#658891)

Une journée défile
Dans la musique de toi
Et tu mÂ’Ă©vinces, inconstante,
Et tu me rejoins, insouciante
Constante dans l’union de nous deux désordonnés

FĂ©briles de nos retours
Ouvertes anarchies
Des gestes résonnent.
JÂ’irai toujours te rechercher
Petite Eurydice
Ne te perdrai point en route

Par Moire le 4/1/2002 Ă  7:49:01 (#658974)

superbe, bleiz !

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  18:10:14 (#667716)

*salue Dame Moire*

*woooooaaaarg *

*Au couvert d'une ombre esseulée*




:aide: :rasta: :monstre: :aide:

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  20:47:17 (#668693)

- A la tempĂŞte je clame lÂ’ouragan
Nul champ ne lève l’intruse incrustée

L’épitaphe de tes mémoires
Au terme du commencement
Au béant de l’infini
Est
Ta béatitude

Epoustouflante la promise Epistasie
Insères toi au fragment de l’univers.
Eclat de miettes, morceau de miche
Ne te contentes pas de lÂ’hostie

Transsude tes champignons
Que le cosmos t’éloge de ses ascomycètes
Pour que se loge le levain dans nos ascospores
Et que ton pain,
Le mien,
Fermenté des légendes
Cuit par nos Ă©bats
Te rassure.

Extase sera le sel
Plénière notre transe
Il est un boulanger
Au défi l’admonition
Retardataire est le verbe

Au royaume des dieux
Règne
Le présent

A toi, lÂ’olympe




- Embrumé, et à la préférence
De me circonvenir en toi
Puisque tes formes engendrent la mienne
Ecartèle le plaisir
Frottement de deux chairs
A elles chères et distinctes
SÂ’amplifie la folie
Perte d’indépendance,
Assauts esclaves
Et je me perd, dur en toi,
Et je me perdure en toi

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  20:56:11 (#668745)

- Laisse moi de facto te défaillir
Ejecte le plaisir de mon traître annulaire
Empare toi de la traîtrise de mes parois
Et déchausse la trajectoire de mes deux hémisphères

Avec les courroies aiguisées de ta lyre
Rabote ma charpente
Turbine mon châssis
Place de la hauteur sous mon Ă©chine
Empoigne lÂ’offrande de mes hanches
Et compose la tragédie


J’implore ta témérité
Blasphème mes limites
Baliste ton armada et burine, Ă  lÂ’offense
Ma citadelle
Au trépas trépignent mes corridors
De ta machiavélique machine hydraulique
Féconde mes deux sphères tout à tour
Et tour Ă  tour chignole en ta possession
JusquÂ’au cataclysme de lÂ’hybride

Que mes gémissements ne soient que chiourmes

Accélère ta croisade effrénée
Le trémolo continue






- Je t’ai dévisagée, de cambrure en cambrure
Et ma lyre a sarclé
Les plaies en tes blessures
Dans un Ă©lan furieux
De douleur, de plaisir
Folie furieuse déchaînée
Je tÂ’accorde Ă  ma lyre
Tu as modelé mes cires, majestés de ton culte
Consacrés à toi uniquement
Mes Ă©lans oĂą sÂ’enchevĂŞtrent dÂ’autres Ă©lans
Des ultrasons jaillissent déjà
Harmoniques en art lucioles
Et je m’avance, en toi comme dans le désordre d’un songe
L’idée bien arrêtée néanmoins
Ancré dans le réel,
Ancré en toi …
Et j’y jette définitivement l’ancre
Déterminé
Je me jette en toi me refoule et redresse
Dans un Ă©lan de ton corps ;
Te tend un corps animal soudain
Ta courbe est fébrile d’intensité
Nous enchaîne
Si rapides sans notion du temps ;
Il s’en est allé de dépit.
Car je reviens tu me reviens
Tu me rattrapes et je te rentre
Moissons de venelle délicate
Enluminure de tes parois
Je te viens

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine