La vengeance n'a qu'un but : fermer la boucherie

Par Un homme le 1/1/2002 à 18:25:42 (#645153)

La plage de Lighthaven était déserte. Rien ne bougait par cette nuit sombre comme seul les terres d'Althéa pouvait en connaître. Seul le vent s'amusait à façonner des chateaux de sable, mais il n'était pas doué et jamais personne ne reconnaissait la moindre forme dans les "dunes" qu'il construisait perpétuellement. Deplus Neptune s'évertuait à tout détruire à chaque marée, d'un simple haussement d'épaule, ou quand il avait l'humeur plus colérique, ses rugissements vennaient s'écraser sur les faibles ouvrages du vent. Ce soir là, Neptune était légèrement courroucé. De faibles vagues arrachaient de temps en temps quelques minuscules briques siliceuses de l'ouvrage du vent. Des grains de sable que l'écume se chargeait de rammener à Neptune.

Seul un pied débraquant d'une barque s'opposa à ce petit manège. Puis trois autres le suivirent. L'homme qui avait débarqué en premier ressemblais plus à un ours qu'à un homme, mais contrairement à ce dernier, sa seule partie poilue était son pagne. Il était imberbe comme le sont les hommes brûlés. Son épée, qui semblait ridiculement fine sur son dos, devait bien avoir la largueur de la cuisse et devait arriver bonnement à la taille du deuxième homme. Pourtant ce dernier n'était pas particulièrement chétif, ni petit. Il ressemblait seulement à un homme qui avait passé une bonne partie de sa vie sur les bancs d'une académie.

Le plus petit se mis derrière la barque, essayant de la pousser. Mais elle n'avança pas avant que le premier la pris d'une main et avança en la tirant comme si la barque était encore sur les flots. Surpris, le plus petit s'affondra dans l'eau. Ce qui fit bien rire la grosse brute. Un troisième homme se fit entendre: "Je voudrais bien arriver avant ce soir à l'auberge!! Alors les gamineries sont terminées!!". Il était resté assis dans la barque. Contrairement aux autres, il était richement vétu. Manifestement, son autorité était indiscutée puisque le monstre se tut et tira la barque au sec pendant que l'autre crachait le reste d'eau de mer qu'il avait avalé. Le monstre pris l'homme qui était resté dans la barque dans ses bras puis le reposa dans l'herbe qui bordait la plage.

Quand le monstre fini par réussir à entrer dans l'auberge, et je dis bien finir car il avait du se présenter de travers et baisser sa tête pour y parvenir, les chants, les danses, les cartes et les bières s'arrêtèrent net. Le chef entra en deuxième et le petit alla se cacher derrière la brute. L'homme qui ressemblait à un noble rompit le silence :

- Bonjour habitants de cette ville ou voyageurs de passage.
Mon nom est Gilim. J'ai été chargé par mon maître, un puissant et *appuye sur le mot* riche marchand pour régler une affaire qui le tient particulièrement à coeur. Sa fille à été tuée et mutilée par un groupe de truands rôdant dans la région. Alors, si vous avez le moindre renseignement ou que vous voulez aider mon maître à nettoyer la région, il pourrait se montrer particulièrement généreux. Alors n'hésitez pas, présentez-vous à mon assisstant.

Bonne Soirée à vous... Et que Iago vous conseil!

Sitôt son discourt terminé, il se retourne vers son assisstant, lui jette une bourse d'or et lui ordonne : "Sahrko, toi tu restes ici ce soir, exibe l'or de notre maître en faisant couler la bière à flots et explique bien aux gens le pourquoi de notre venue. Pendant ce temps toi, Ruag, tu ne vas plus me lâcher d'une semelle. Nous sommes désormais en terre hostile." Gilim appela ensuite le tavernier, pris la meilleur chambre puis alla se reposer. L'homme ours le suivi, puis se planta devant la porte de la chambre. C'est ainsi qu'il passa la nuit, grognant à chaque passage un peu trop lent d'un badaud.

Par Myrrha le 1/1/2002 à 18:56:59 (#645326)

Au moment où les trois étrangers entrèrent dans l'auberge de Lighthaven, Myrrha était assise près du bar. Elle était venue dans l'espoir de s'amuser et surtout pour se changer les idées qui, depuis longtemps, étaient bien trop sombres.
La jeune femme observa attentivement les trois hommes, particulièrement celui qui portait de riche vêtements.
*murmure pour elle-même*
Ou cet homme est stupide, ou il est sucidaire... C'est une terrible erreur de montrer se richesse dans cette auberge...

Myrrha écouta les paroles de l'homme qui disait se nommer Gilim et un faible sourire apparut sur son visage.
Il y a tellement de tueurs sur Althéa que je doute qu'ils puissent retrouver les coupables...

Ses yeux s'illuminèrent à l'idée que la chasse aux tueurs pourrait la divertir et elle se dirigea vers l'assistant de Gilim.
*sourit*
Bonjour...

Par Isengard Drake le 1/1/2002 à 20:07:38 (#645689)

Assis à une table dans le fond de l'auberge, Isengard lança un regard sombre sur ces personnes ...
*se dit a lui-meme*
J'ai l'impression que le sang n'a pas finis de couler, à sa place je quitterais la ville avant la tombé de la nuit ...


Il écouta les paroles du noble et souria
C'est bien ce que je pensais ...

Attend les réactions des barbares assoiffés de sang ...
Soupire et brula quelques herbes dans sa pipe en terre

Par Un homme le 1/1/2002 à 22:20:13 (#646384)

Sahrko offrit une tournée générale puis il apperçut une femme s'approcher.

Bonjour,

Alors, vous êtes une sorte de chasseuse de primes?

Très bien, il nous faudra plusieurs bras armés et des gens connaissants la région si l'on veut arriver à les capturer. Et je tiens à vous avertir dès le début: la tâche ne sera pas facile. Nous ne connaissons presque rien d'eux. Nous ne savons pas où se trouve leur camp. Nous ne savons même pas leurs vrais noms. Tout ce que nous savons d'eux ce sont les pseudonymes qu'ils se sont donnés. Et qu'ils sont sans peurs, sans reproches et sanguinaires.

Mais laissez moi vous payer une bière. Et pendant que vous la buvez, raccontez moi tout ce que vous savez.

ni vu, ni connu...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 2/1/2002 à 2:08:55 (#648041)

Hum..je prendrai quatre grosses courges et un navet. mettez aussi ce sachet d'épices, cela accompagnera à merveille notre grillade...

Couvert par une cape de tule ocre, je completai les ingredients pour le festin de ce soir prévu avec mes compères, au clair de lune, dans une clairière proche de la ville de LightHeaven.
En attendant la menue monnaie, j'écoutai les exclamations de deux types sortant de la taverne. En apparence, l'hydromel et l'hypocrasse leur titillait quelque peu l'esprit. Pourtant, leurs dires m'interpellaient: ils parlaient d'une chasse à l'homme contre les meurtriers de la fille d'un riche homme. Apparemment, il semblerait que l'attrait de l'argent interesse, au delà du danger, de nombreuses personnes. Il faut dire qu'avec la brute épaisse que j'apercevais par l'embrasure de la porte, la plupart pouvaient se sentir en sécurité.

Excusez-moi! Demandant au maraichais Connaissez vous le groupe d'etrangers qui cause tant d'attroupements dans cette taverne?

Eh bien non...Il semblerait que cela soit des aventuriers accomplis, aptes a remplir des missions relativement complexes. Les atours du noble et les blasons des mercenaires prouvent leur récente venue sur ces terres. Un conseil, si vous avez quelquechose à vous reprocher par rapport à eux, éloignez vous rapidement et surtout méfiez vous du plus petit...c'est le plus perfide, vicieux et malicieux du groupe...cela se sent...

Quelque peu étonné d'avoir un badaut apparement assez instruit et clairvoyant, je prit rapidement les quelques piécettes qu'il me tint et fit mine de m'en aller naturellement. Pourtant la curiosité étant un de mes plus grands défauts, si ce n'est pas le plus grand, je me postai derrière la taverne, l'ouïe en alerte, captant la plupart des discussions par l'ouverture de l'oeil de boeuf...

*revenant avec deux seaux d'eau frâiche*

Par follet le 2/1/2002 à 2:34:39 (#648221)

*aperçoit une silhouette sur le toit de l'auberge*

Ola Messire ! Vous allez vous rompre le cou. Les tuiles sont luisantes de givre.

Ne préférez-vous prendre la porte ?

*étricit un peu les yeux*

Mais, il me semble que nous nous sommes rencontrés. Où cela pouvait-il être ? Votre silhouette ne met pas inconnue ?

*secoue la tête*
Non, je dois me tromper. Mais de grâce, revenez sur le sol...

*cherche des yeux une échelle*

Par Myrrha le 2/1/2002 à 8:37:37 (#649290)

Buvant une bière à la table de l'étranger, Myrrha observa son visage comme si elle voulait le garder en mémoire. Une fois que l'homme eu terminé de parler, elle but une dernière gorgée de bière, un sourire amusé sur lèvres elle répondit :
Moi une chasseuse de primes ? Non... Ce n'est pas l'argent qui m'intéresse... Je vous offre mon aide sans rien en échange. Mais je ne peux rien vous dire sur ce meurtre... D'ailleurs, je ne connais même pas le nom de la victime.

Par Un homme le 2/1/2002 à 17:39:00 (#651474)

Alors l'argent ne vous intéresse pas. Et ce n'est pas une affaire personnel puisque vous ne connaisez rien de ces monstres. Bref, Vos motivations profondes ne sont pas importantes. Seul le résultat compte. Mais entre vous et moi, je n'arrive pas à vous comprendres. On nous avait dit que seul le sang et l'argent pouvait encore motiver les gens de cette terre. Et je mettrais ma main à couper que cette rumeur n'est pas infondée.

Quant au nom de la jeune femme, cela ne vous servirez à rien. Je peux juste vous racconter les circonstances de sa mort. Son père ne sait pas pourquoi, mais pendant un voyage dans la région, elle à quitté le campement pour aller se promener dans la forêt. Résultat de cette inconscience : sa mort, la tristesse de son père, quelques gardes morts ainsi qu'une famille de paysan. Le pire c'est que seulement deux des quatres compères ont été signalé pendant cette tuerie. Alors que si nous les attaquons de front, nous allons tous les rencontrer.

C'est vraiment dommage que vous ne sachiez rien d'eux, de leurs habitudes, des coins où ils chassent, à quoi ils ressemblent. Il aurait été plus facile de les capturer un par un. Puisque s'ils n'étaient pas en groupe ce jour là, c'est qu'ils ne se déplacent pas toujours en groupe.

*soupir en se parlant à lui même*
Enfin, j'espère que des chevaliers avertis par notre arrivée bruyante viennent nous prêter, enfin vendre, main-forte.

Mais j'allais oublier. *tend un papier* Si vous êtes encore prête à nous accompagner, signez ici et tous vos frais seront alors pris en charge par nos soins. Mais attention, n'essayez pas de profiter de la situation. De la même manière qu'il a lancé une chasse à l'homme sur les meutriers de sa fille, il pourrait le faire sur n'importe qui.

Des autres questions avant de signer?

tel est prit qui croyait prendre...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 2/1/2002 à 17:39:41 (#651479)

Qui osait me dicter ma conduite? Je me retournai, dévisageant cette femme. Son visage semblait relativement marqué par l'âge pourtant un charme indescriptible émanait d'elle, accompagné par une aura appaisante. C'était elle, celle qui avait du sauver ces misérables lors de l'altercation avec ce templier dans la ferme. Elle ne pouvait pas me reconnaitre, j'en aurais mis ma main a couper, n'ayant jamais eu affaire à elle de visu. Je l'avais épiée, tapi dans un fourré et je l'aurai reconnu entre mille. Cherchant un support pour improviser une excuse afin de ne pas eveiller les soupçons, j'aperçu à proximité un petit écureuil. je laissais tomber mon carquois sur lui tout en parlant

Hum... eh bien, ne vous inquietez pas pour moi...j'ai vu ce petit être mal en point, j'ai voulu lui porter secours...

ramassant délicatement l'écureuil assomé et remettant mon carquois et l'arc sur mon dos, je m'élançai du toit et atteri lestement sur le sol. Je lui tendai le rongeur...

Vous saurez sans aucun doute mieux que moi le remettre d'aplomb ... Sur ce, je vous laisse, j'ai un gueuleton à préparer.

Aigri de n'avoir pas pu entendre tous les dires, je m'en allai retrouver mes compagnons...

Par Myrrha le 2/1/2002 à 17:51:00 (#651522)

Myrrha sembla interessée par le récit de l'homme et l'écouta sans l'intérrompre.
Quand elle vit le papier et que l'homme lui demanda de le signer elle parut vexée.
Vous n'avez donc pas confiance... Je n'ai jamais rien signé de ma vie, ma parole à toujours été suffisante.
*prend le papier et le lit*

La jeune guerrière réfléchit quelques instants puis signa le papier presque à contre-coeur.
Voilà...
*regarde le papier qu'elle vient de signer puis l'homme en face d'elle*
Mais...Comment pensez-vous retrouver un groupe de tueurs ? Il y a tellement de voleurs et de coupe-gorges dans la région, comment trouver les coupables ?

Par Un homme le 2/1/2002 à 19:01:43 (#651859)

En prenant le papier il dit : Faire confiance aux hommes c'est déjà se faire tuer un peu.

Les retrouver....

Plusieurs possibilités s'offrent à nous. Nous pouvons simplement les chercher. Une bande de quatres tueurs mangeant la chaire directement sur les bêtes vivantes ne doit pas passer innaperçue. D'ici quelques jours nous pourrions nous séparer et aller fouiller une partie de cette île. Les deux seules contraintes seraient de ne pas les attaquer pendant cette reconnaissance et d'être de retours au moins 3 jours après le départ. Nous irions ensuite les attaquer en groupe. Nous pouvons aussi les provoquer et ils viendront à nous d'eux même. Mais je n'aime pas vraiment cette solution ou alors il faudrait être beaucoup plus nombreux. Sinon, nous pouvons les appâter avec de la chaire fraîche. Mais cette solution marchera seulement s'ils sont vraiment stupides ce que je ne crois pas. En dernier recours, nous pourrions détruire toutes formes de vie de cette île en répendant une maladie quelconque, comme une petite peste. Une île qui comme vous l'avez dit vous même est infestée de voleurs et de coupe-gorges. *Son regard resta sérieux pendant un instant puis il éclata de rire*

Non, restons sérieux... Qu'en pensez-vous? Avez-vous un meilleur plan?

Par Myrrha le 2/1/2002 à 19:20:41 (#651950)

Les paroles de l'homme avait effrayé Myrrha, mais quand elle le vit éclater de rire elle se dit qu'elle avait été stupide. Cet homme était bien étrange mais la jeune femme appréciait son état d'esprit. Elle sourit, but une gorgée de bière puis répondit à la question de l'étranger.
Plusieurs de vos idées pourraient peut-être marcher... Se séparer pour fouiller l'île serait sucidaire. Mais quelques groupes de deux ou trois personnes auraient plus de chance de réussir...
*réfléchit quelques instants puis sourit*
Appâter les tueurs pourrait être une solution... Je ne pense pas qu'ils découvrent le piège, la majorité d'entre eux est composée d'imbéciles.
*regard brillant*
Cela pourrait être très amusant...

*prend l’animal dans les mains, lève la tête*

Par follet le 2/1/2002 à 19:49:15 (#652040)

Mais Sire…
*trop tard, l’homme tourne au coin de la rue*
*se murmure*
Comment le retrouver ? Ce n’est pas lui cette silhouette que je croyais avoir reconnue.

*regarde ses deux seaux au sol, l’animal, les seaux...*

*rentre dans l’auberge pour quérir de l’aide*

*avisant un nouvel arrivant, se dirige vers lui pour lui souhaiter la traditionnelle bienvenue, serrant doucement l’animal contre elle vous que le bruit ne l’effraie pas trop*

Par Un homme le 3/1/2002 à 13:45:58 (#655450)

*Sahrko sourit en voyant l'oeuil brillant de la guerrière quand elle dit qu'elle trouverait cela "amusant". Il pensa que la réputation de ces contrées n'était décidément pas volée.*

S'il est possible que voyager seul ici est sucidaire. L'attrait de l'or n'a pas attrié assez de monde pour que nous puissions faire plus qu'un groupe de 2 personnes: vous et moi. Mon ami, Ruag, même s'il est un puissant barbar, serait un poid mort dans une mission de reconnaissance. De toutes façons, le noble qui surveille notre travail, ne va jamais accepter de laisser partir celui qu'il s'est déjà accaparé comme garde personnel.

Alors si vous ne voulez pas partir en reconnaissance avec moi. Nous allons nous diriger vers les montagnes et nous tenterons de les y piéger. On m'a dit qu'elles n'étaient qu'à deux jours de marche et qu'une petite île au milieu d'une rivière ferait un bon campement facile à protéger. Qu'en pensez-vous?

*N'ayant pas encore reçu la réponse, il apperçut une dame s'approcher et lui souhaiter la bienvenue. Après s'être brièvement excusé à Myrrha, il s'adressa à la nouvelle arivante*

Bonjour Dame,
Asseyez-vous et prennez un verre, ce soir c'est moi qui régale. Mon nom est Sahrko. Si ce n'est pas trop indiscret, à qui ai-je l'honneur et venez vous simplement accueillir les nouveaux voyageurs dans l'espoir d'entendre des nouvelles de terres lointaines, ou vous avez déjà entendu parler du pourquoi de la venue en ces terres de notre groupe et vous voulez nous apporter des conseils ou de l'aide dans la chasse de l'amicale de la boucherie?

Par Myrrha le 3/1/2002 à 14:00:01 (#655528)

Myrrha parut vexée que Dame Follet ne lui dise même pas bonjour.
Suis-je devenue invisible pour que vous m'ignoriez ainsi Dame ?

*n'attend pas de réponse et s'adresse à l'homme disant se nommer Sahrko*
Votre idée est plutôt bonne. En effet, un camp sur une île est très facile à défendre...
Mais, je pensais que vos deux amis viendraient aussi, n'ont-ils pas envie de venger la demoiselle pour qui vous êtes tout les trois venu en ces terres ?
Plus nous serons nombreux, plus ils nous sera facile de retrouver les tueurs...
*boit quelques gorgées de bières et semble déçue que sa chope soit déjà vide*

*décline l’offre d’un signe de tête et d’un sourire*

Par follet le 3/1/2002 à 14:13:38 (#655607)

Merci, je ne bois pas de ces boissons.

Mon nom est folet, servante en ces terres.

*s’apprête à s’asseoir*
*voit la demoiselle, la salue*
Mais je vous interromps. Vous étiez en pleine conversation.

*embarrassée par l’écureuil, ne sait où le mettre pour qu’il ne prenne pas la fuite ou ne s’affole pas*
Pour vous répondre hâtivement, Messire,*sourire* je ne démarche pas pour tirer bénéfice., ou fort rarement dois-je avouer. Je venais quérir de l’aide pour qu’on porte deux seaux à ma maison, ayant maintenant les mains prises *désigne l’animal du menton en souriant*

Ayant aperçu un visage nouveau, je venais faire mon salut et souhaiter une manière de bienvenue.
Mais s’il vous plaît de me narrer votre histoire, vous trouverez chez moi oreille fort attentive, car, suivant, vos dernières suggestions, je suis, comme d’autres, prompte à proposer mon aide à défaut de pouvoir prodiguer des conseils.

*avise l’homme râblé qui se tient devant une porte*
*s’inquiète*
Est-il de vos compagnons. L’heure est tardive, il doit être fatigué de se tenir ainsi. Surtout après un long voyage. Enfin je le suppose, car vous venez de parler de terres éloignées.
*se penche*
A-t-il eu son souper ? Je puis le lui amener s’il a décidé de faire la statut toute la nuit durant.

Par Myrrha le 3/1/2002 à 14:29:55 (#655690)

Myrrha apperçut l'écureuil au pelage aussi roux que sa chevelure et afficha un grand sourit.
Qu'il est mignon...
*tend la main pour carresser l'animal mais s'arrête avant de le toucher*
Je peux ?

Par Un homme le 3/1/2002 à 15:09:47 (#655921)

Oh... lui! N'y prêtez pas attention, et de toutes façons il n'a pas le droit de manger pendant la garde. Simple précaution, vous comprennez.

Vous ne nous dérangez pas non plus. J'étais en train d'expliquer à cette femme que nous étions venu, la brute devant la porte, le noble derrière cette dernière et moi, chasser une bande de tueurs qui ont tués une jeune fille il y a peu de temps. Quelques gardes y ont d'ailleur laissé leur peau dans un combat qui s'est déroulé à l'intérieur d'une ferme. C'était la fille de notre maître et il est prêt à dépenser une grande quantité d'or pour avoir la joie de se savoir vengé. En avez-vous entendu parler? Pouvez-nous nous renseigner sur ces tueurs? leur campement, leurs coins de chasse?

Mais ne nous dites rien encore. Si cela vous intéresse, vous pourriez vous joindre à notre groupe. Je ne voudrais pas vous offenser, mais comme le dit mon maître, nous sommes en "territoire hostile". Ce papier est une sorte d'assurance pour nous et la promesse écrite que tous vos frais seront payés par nos soins. Signez et vous ferez partie de la chasse, ne serait-ce que pour nous aider à monter un plan. Ne signez pas et nos chemins se sépareront à la fin de votre verre.

*En tendant la feuille il remarqua l'écureuil qui suivait sa main du regard*
Et lâchez cet animal. Il peut très bien se débrouiller seul. Si vous n'avez jamais eut à faire à une bande d'écureuils affamés, je puis vous dire que plusieurs de mes hommes ont été déchiquetés, dont certains de solides tu.. combattants, par des congénères à votre "animal". Je n'ais pas honte à le dire, mais j'ai plus souvent eut à fuire devant quelques-unes de ces bêtes que devant un dragon! Enfin soit, si vous voulez le conserver dans vos bras, faites qu'il ne me morde pas. Sinon, vous n'aurez vraiment plus aucun soucis à vous faire pour lui.

Par Myrrha le 3/1/2002 à 15:19:07 (#655974)

Quand elle entendit les paroles de Sahrko, un sourire amusé vint fleurir sur les lèvres de Myrrha.
Vous dites vouloir trouver et tuer des assassins, mais vous avez peur d'un si petit animal... Vous êtes bien étrange.

Par Un homme le 3/1/2002 à 16:03:22 (#656225)

Sous-estimer son ennemi tue plus souvent que la méfiance. Et mort on profite beaucoup moins de son or.

Et nons sans ironie, je pourrais ajouter que ce ne sont pas forcément les plus petits les moins dangeureux.

Par Myrrha le 3/1/2002 à 16:16:31 (#656290)

*soupire*
L'or doit être important pour vous puisqu'il semble être le seul à pouvoir vous faire regretter la mort...
*regarde sa chope toujours vide, perdue dans ses pensées*
Les hommes sont trop attachés l'argent. Il est si facile de les manipuler avec une bourse pleine d'or... C'est pitoyable...

Par Un homme le 3/1/2002 à 16:43:25 (#656352)

Détrompez-vous, l'or n'est pas la seule chose qui peut manipuler un homme. Il y a aussi ce frisson quand on a vaincu ses peurs et pour qui il est possible de faire des choses absurdes. Et puis, un autre pouvoir, bien plus grand que tous les autres. Un pouvoir qui n'est offert qu'à la moitié de la population. Mais tous ceux qui l'ont reçu ne savent pas l'utiliser ou ne veulent pas l'utiliser.

Tout ce que je puis vous dire c'est que vous avez ce pouvoir en vous. Mais je ne sais pas encore si vous savez ou voulez l'utiliser. *En disant ceci, il regarda Myrrha de haut en bas, puis de bas en haut tout en faisant 2 courtes pauses avant de terminer sur son visage.*

Mais ne perdez pas encore vos illusions sur la nature humaine. Après tout, je ne vais pas me plaindre. C'est ce qui vous a fait venir à moi. Et c'est ce qui va me permettre de terminer plus facilement mon travail.

Et puis l'or permet de réaliser bien des choses!
Garçon!! Deux bières s'il vous plait!!

*Il regarda Folet, toujours hésitante*
Et euh... Dame Folet, vous ne voulez toujours rien boire?
*Puis il regarda la feuille*
N'hésitez pas, je ne suis pas le diable quand même!!

Par Un homme le 3/1/2002 à 16:46:40 (#656364)

(Doublon... Pourquoi ça ne marche pas Effacer?)

Par Myrrha le 3/1/2002 à 17:05:34 (#656425)

*regarde l'homme droit dans les yeux*
Le frisson dont vous parlez, es-ce l'amour ? Et ce pouvoir, *cherche ses mots*... le charme peut-être ? Si tel est le cas vous semblez douter du mien puisque vous me détaillez comme un animal...

*écoute l’homme*

Par follet le 3/1/2002 à 17:34:57 (#656522)

*sursaute lorsqu’il parle de la ferme*
Oh je connais l’endroit. La Chance a voulu que je le trouve rapidement, lorsque je le cherchais, après avoir entendu les rumeurs à propos des exactions qui s’y déroulaient.

*se récrie*
Comment territoire hostile ? euh… aurions-nous l’air de sauvages Sire ? *sourit*

Oh ! mais comme vous me méjugez sire ! Pensez-vous qu’il me faille papier ou or pour proposer mon humble aide *très légère rougeur aux joues* Je n’ai jamais fait partie des mercenaires et n’entends point rejoindre leur rang. Mais je mettrais vos cavalières remarques sur le compte de votre ignorance de nos *cherche* coutumes.

Ah ! Ce petit animal ! A tout dire, on vient de me le mettre dans les mains et s’il ne s’était agi de mes seaux qui gênent dans la ruelle, je l’aurais déjà libéré dans un coin de nature.
*sourire*

*sourcille lorsque l’homme parle de Dragons*
Comment les Dragons ? ! Desquels parlez-vous ! Pas des Nobles Seigneurs ? J’ose le croire.

Bien, me reste à vous souhaiter réussite dans votre quête.
*salue de la tête*

*cherche du regard qui voudra bien l’aider*

Par Un homme le 3/1/2002 à 18:44:30 (#656741)

*se lève précipitamment*

Et bien, il est vrai que je ne connais ni la région, ni ses us et coutumes. Si vous débarquiez dans une région que vous ne connaissez pas, avec pour projet la mort de quatres personnes, vous feriez confiance à toutes les personnes que vous croisez? Il faut bien que j'aille un moyen de savoir si je peux mettre tant soit peu de confiance dans les gens qui vont m'accompagner. Et la confiance doit être réciproque. Si une personne n'ose pas m'en donner, comment lui en donner? Vous allez dire la même chose pour moi, mais dans mon cas je suis obligé d'y aller. Alors autant avoir une équipe, peut être moins forte mais à qui on peux avoir confiance, qu'une équipe qui peux nous lâcher à tous moments.

Vous êtes la seule personne qui a osé nous dire, alors que vous connaissiez nos intentions, que vous avez entendu parler de ces tueurs. Vous les connaissez donc, et à votre mimique vous savez ce qu'ils sont capables de faire. Une chance s'offre à vous de les éliminer de votre région ainsi de ganger un peu d'or. Ensuite, soit ils auront disparu et vous n'entendrez plus parler d'eux et de nous, soit vous n'entendrez simplement plus parler de nous et ils continueront leur travail. Si vous ne nous dites rien, la dernière solution est la plus probable. Mais si vous préférez sauvez la vie de cet écureuil pendant que des gens se font égorger dehors, c'est votre droit le plus profond. Alors, je ne me serais pas trompé sur vos "coutumes". Oui je suis brutal, mais ce n'est pas en caressant les pierres que l'on découvre ce qu'elles cachent.

Réfléchissez à ce que je viens de vous dire. Et donnez moi une autre réponse. Et quel qu'elle soit, j'irais vous aider à porter vos seaux où il vous semble.

En attendant, bonne nuit.

*se rassied et se tourne vers Myrrha*

Bon... revenons à nos moutons.. Que pensez-vous de leur tendre un piège dans les montagnes? Après avoir fait une halte sur la petite île. D'ailleurs la connaissez-vous?

Par Myrrha le 3/1/2002 à 19:02:07 (#656807)

Je connais cette île ainsi que les montagnes... Et je pense qu'un piège en ces lieux pourrait être efficace mais...
*semble hésiter*
Il me semble qu'il serait plus prudent de trouver d'autres volontaires pour nous accompagnier... Comme je vous l'ai déjà dit, ces terres sont dangereuses et quelques bras en plus ne pourraient que nous être utile.
*se retourne pour regarder le barbare gardant la porte du noble*
Vous n'avez pas assez exhibé l'or de votre maître... L'homme venu avec vous, celui qui est vêtu richement. Promenez-vous en ville avec lui... Les chasseurs de primes de la région ne manqueront pas de vous remarquer et alors peut-être accepteront-ils de vous aider. Mais soyez prudent, les voleurs sont d'une habilité remarquable...
*réfléchit quelques minutes, les yeux dans le vide puis semble se réveiller*
Mais au fait, expliquez-moi, quel genre de piège voulez-vous mettre en place ?

*sourit*

Par follet le 3/1/2002 à 20:09:14 (#657103)

Plus que les coutumes vous semblez méconnaître l’âme humaine. Pourtant je l’ai bien souligné ; je n’ai pas l’âme mercenaire et offre mes humbles services sans rien attendre en retour.
Et puisque vous parlez à ce sujet de confiance, permettez-moi de me rembrunir. Les gens se faisant acheter par les écus seraient-ils ceux dans lesquels la placer en premier chef ?
Et pour conclure, sachez sire que je mets ma créance en toute chose - même dans les gens dont je viens de parler - en vous donc également par le fait. Bien que vos propos et vos manières me choquent quelque peu *sourire*.

Hihihih méprise encore sur ma mimique. Elle était de surprise que le destin, une fois encore, m’ait mêlée à cette sombre histoire. Je ne connais pas ces vilains. Juste l’endroit où se trouve la ferme et aussi l’une de leurs victimes, la seconde étant un bébé trop petit pour parler, la troisième semblant décédée, bien que je ne puisse l’affirmer.

*réprime un mouvement de grande tristesse lorsque l’homme dit*
" Si vous ne nous dites rien, la dernière solution est la plus probable. Mais si vous préférez sauver la vie de cet écureuil pendant que des gens se font égorger dehors, c'est votre droit le plus profond "
Oui sire, vous jugez bien mal des gens. *long soupire très las*. Je me demande maintenant de quel bois vous êtes fait. Certes, je puis imaginer que votre entendement soit aveuglé par la presse que vous avez d’accomplir votre tâche, certes que vous pensiez qu’il faille se défier d’une terre où de telles canailles oeuvrent, mais il faudra me dire sur quelles terres il n’en sévit pas *se parlant à elle-même* bien que j’aie une réponse à cela. *plus haut*. Certes je puis comprendre. Mais je pense qu’une attitude moins contemptrice, justement dans une affaire de confiance, serait plus adaptée ? *sourire*

Je puis vous indiquer et le lieu et la femme dont je vous parlais plus avant. Laissez-moi d’abord rendre à cet écureuil sa liberté. Je le sens affolé.

Il n’y a pas tant urgence *sourire* Votre commanditaire se repose, votre équipe n’est pas montée. *sourire*

Quant à mes seaux, je saurai m’en débrouiller. :)

*avant de quitter la salle d’un pas ferme, se retourne et salue*

Par Un homme le 4/1/2002 à 1:56:29 (#658476)

*Parle à Myrrha avant que Dame Folet ne revienne avec sa réponse*
Dans l'idéal il faudrait en capturer un, pourqu'il serve d'appât pour les trois autres. Le gros point noir c'est que je n'ai pas encore trouvé le moyen de les séparrer. Je comptais passablement sur la population local et leur envie de se débarrasser de cette troupe de tueurs pour nous aider. Mais d'après ce que je vois on s'est accomodé du sang dans cette ville. Il va surement falloir faire un détours par Windhowl pour trouver de l'aide. Et si j'explique à mon chef que vous connaissez mieux que nous les moeurs locales, il vous laissera faire le recrutement comme bon vous semble. Il faut que j'en discute avec les autres, mais nous allons probablement partir après-demain matin en direction de l'autre ville. En coupant à travers la forêt. Nous devrions en avoir pour une bonne journée de marche. Si vous avez des affaires à régler, vous êtes libre jusqu'à notre départ....

*A cet instant la dame arriva et lui parla. Juste après qu'elle eut tourné les talons, il se leva et marcha derrière elle.*

J'avais dis que j'allais vous aider à porter vos seaux. Je vais donc le faire.

*Mais la dame ne se retourna pas. Arrivé dehors elle posa délicatement le petit écureuil. Elle pris ensuite les deux seaux, puis s'enfonça dans la pénombre. Sahrko cria :*

Si vous voulez en savoir plus sur le bois dont je suis fait ou partager nos divergences sur la vision de l'humanité. Nous serons là encore un jour ou deux. Et demain je serais sur la place du marché pour préparer le voyage qui nous attends.

*Il la regarda disparaître dans la nuit.

Fatigué par le voyage, il alla se coucher en attendant que Ruag le réveille pour son tour de garde.*

Par Myrrha le 4/1/2002 à 9:26:28 (#659065)

Myrrha termina rapidement la deuxième bière que l'aubergiste lui avait apporté, jeta un dernier coup d'oeil au molosse gardant la porte du noble, puis sortit de l'aubèrge d'un pas décidé.

Par Un homme le 4/1/2002 à 10:20:33 (#659193)

*La nuit avait passé difficilement. Pendant son tours de garde il avait eut le loisir de repenser à la soirée précédente. Avant de partir on leur avait répété sans cesse que ces terres n'étaient remplies que de truands, de voleurs, de tueurs ou de chevaliers avides d'or et de sang. Pourtant ils n'avaient rencontré que deux personnes que l'or n'intéressait pas et dont il n'arrivait pas à comprendre les motivations. Après tout, ce sont les exceptions qui confirment les règles. Il fallait continuer sur la voie de la méfiance.

Tout en cherchant de la nourriture et des chevaux pour le voyage. Il pensait qu'il n'aimait pas cette mission. Un pays inconnu, avec des gens inconnus, contre des ennemis inconnus c'était trop d'inconnus pour que la mission se termine bien. Deplus, ils avaient perdu leur coup de poker de la veille. Maintenant, le groupe devait avoir connaissance de leur venue et de leur but. Il serait prêt à les recevoir. Et sans d'autres bras pour les aider, que leur arrivée bruyante aurait dû ammener, ce sera presque un miracle si le piège ne se retournera pas contre eux.*

Par follet le 4/1/2002 à 11:45:06 (#659452)

*après avoir laissé l'animal dans un bouquet d'arbres, déposé les encombrants seaux à la maison*
*retient à l'auberge*
Tout est quiet, le feu couvert, les chandelles mouchées.
*murmure*
Je reviendrai demain aux premières heures.

*s'en retourne hâtiment pour étudier quelques pages d'un grimoire sur les désenvoûtements avant de dormir*

Par Myrrha le 4/1/2002 à 11:53:15 (#659480)

Couchée sur un lit, Myrrha ne pouvait pas s'empêcher de repenser au piège que voulait monter les trois hommes.
*murmure pour elle-même*
Nous ne sommes pas assez nombreux, c'est du suvide... Il faut trouver d'autre volontaires...

Les yeux de la jeune guerrière s'illuminèrent d'une lueur étrange.
Elle se leva rapidement et sortit de la maison où elle avait passé la nuit. D'un pas décidé elle se dirigea vers l'aubèrge où dormaient les trois étrangers.
Peu de temps après le levé du soleil, Myrrha entra dans l'auberge. Elle fouilla du regard la pièce principale où elle ne vit aucune trace de Sahrko et décida de monter directement à l'étage où dormait le noble.
La jeune femme s'approcha du barbare gardant toujours la porte, un sourire aux lèvres.
Bonjour, j'aimerais parler à votre ami...

Innocence, ingénuité et naïveté...

Par Le Tripier le 4/1/2002 à 12:52:45 (#659821)

Réchauffant mes muscles endoloris par le froid hivernal, j'alimentais le brasier central de notre grotte.
Les flammes dansaient sur les murs humides et éclairaient légèrement la caverne... sans ce feu, la pièce serait emplie d'une épaisse obscurité impénétrable.

Les corps de quatre orcs trempaient dans une barrique pleine de sang de cheval coagulé... il ne manquait plus que les ingrédients que Charcuteur devait ramener pour donner une touche finale au repas.

Mon ventre criait famine, comme à son habitude...

Que faisaient Boucher et Saigneur? celà faisait quelques semaines qu'ils n'avaient pas participé à la collecte de nourriture... ils se gavaient et repartaient aussitôt, se vantant de la cruauté croissante des crimes qu'ils réalisaient... si j'avais autant d'imagination que Boucher, toutes les fripouilles de LightHaven auraient peur de moi, et ne me jetteraient plus des fruits pourris au visage... mais un jour, j'aurai ma revanche... Leurs os craqueront sous mes dents acérées, et ma panse sera pleine de leurs viscères...

Ne tenant plus aux convulsions de mon estomac... j'arrachais un doigt à un orc et le suçais en attendant Charcuteur...

Par Un homme le 4/1/2002 à 13:01:06 (#659883)

*Ruag apperçut une jeune guerrière arriver. Il posa la main sur la poignée de son épée. Après que la femme lui demanda où était son ami il prit la parole. D'une vois très grave, proche du grognement, il dit en cherchant ses mots :*

Femme, cherche Sarko? Lui chercher viande, pain, cheval. Vous pressé. Nous voyage demain partir.

*Puis il cru reconnaître la femme d'après la rapide description que lui avait faite Sahrko au moment de la relève*

Vous Mriia?

Par Myrrha le 4/1/2002 à 13:39:59 (#660171)

Myrrha sourit en entendant l'homme l'appeller par son prénom.
Oui, c'est moi Myrrha... Je voulais faire une proposition à Sahrko, pour vous aidez... Dites-moi, où est-il ?

Par Un homme le 4/1/2002 à 14:32:58 (#660516)

Oh vous Myrrha! Moi Ruag... Sahrko dire toi tuer avec nous.. Toi épée comme Ruag!! Moi content connaître toi... Sahrko pas mentir quand dire femme joli comme oiseau...

Moi pas savoir ou Sahrko chercher viande, pain, cheval. Parti longtemps... Revenir...

*Et comme on parlait du loup, Sahrko entra dans la taverne*

Par Myrrha le 4/1/2002 à 17:12:34 (#661361)

Le visage de Myrrha s'illumina d'un sourire quand le géant se tenant devant elle lui dit être heureux de la connaître.
Elle parut déçue que Ruag ne sache pas où se trouvait Sahrko mais quelques instants après, celui-ci entra dans l'aubèrge.
La jeune femme resta devant la porte du noble pour attendre Sahrko.

Hiver en flammes...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 4/1/2002 à 19:25:25 (#661831)

He bien, impatient!
Ahah, tu ne pourras donc jamais resister à l'appel de la chair...sanguinolente.

Je m'avançai pret de l'âtre improvisé, la chaleur des flammes redonnaient des couleurs à mes joues. L'hiver était rude, les terres et les eaux stagnantes, gelées. Je déposai prêt du feu les légumes achetés en ville. Tripier se ruant sur la besace, je le repoussai d'un coup d'épaule. Il grognat...

Du calme, il faut que je prépare...
Bon eh bien je crois que nous risquons de n'être que deux pour dîner. Je ne sais pas où sont passés les deux compères.
Enfin, ce n'est pas toi qui va t'en plaindre, tu pourras te repaître à souhait!

Tout en embrochant les legumes sur de fins bâtons de bois, je repensai à la mésaventure de tout à l'heure et à la discussion glanée sur le toit de la taverne..

J'ai vu un groupe d'aventuriers à la taverne du Gob d'or, ce matin. D'apres le peu que j'ai pu entendre, avant qu'une enquiquineuse vienne me déloger de ma planque, c'est qu'ils sont à la recherche d'un groupe d'individu...le responsable du groupe semblait fort décidé à mettre le prix qu'il faut pour les trouver... apparement, s'il les attrape, je crains que leur sort ne soit pas agréable...
Je ne sais pas ce qu'ils ont pu faire pour avoir des mercenaires à leur trousse...enfin...

Après les légumes, ce fut le tour de la viande. Comme je n'appreciais pas, au contraire de mes confrères, la viande crue sanguinolente, je me préparai un morceau de muscle de jambe d'orque à griller laissant celle-ci tout de même saignante...

Je présume, Tripier qu'il est hors de question de te faire cuire ta viande...

Sa moue de dégoût nous fit partir dans une crise de rire tonitruante...

Par Un homme le 5/1/2002 à 1:37:53 (#663874)

*Sahrko entra dans la taverne et monta à l'étage pour aller parler à son ami. Il fut surpris de trouver Myrrha endormie aux côtés de Ruag*

Non non, laisse la dormir. Demain nous allons partir aux aurores pour être certain de parvenir à notre destination avant la nuit. Et elle passera sûrement une longue nuit dans la taverne de Windhowl. Notre chef n'a émis aucunes objections à ce qu'elle me remplace dans la fonction "diplomatie" de notre groupe.

*La nuit passa sans encombres. La présence de la Myrrha, même si elle était endormie sur une chaise non loin du lieu de piquet, donnait une autre occupation que de compter le nombre de noeuds dans les planches du parquet de la taverne. Ils pouvait la regarder dormir. Cela nuisait à la qualité de la garde, mais ce n'était pas très important. Pour quelques jours encore ils étaient en ville, une milice devait probablement patrouiller la nuit pour protéger les habitants. Ils ne devrait rien leur arriver ici. Mais en forêt, ce serait une toute autre paire de manches.

Au champ du coq. Sahrko descendit dans l'écurie de la taverne pour préparer les deux chevaux qu'il avait pu acheter la veille. Le premier transporterait de la nourriture pour 3 jours et du matériel pour établir un camp de fortune. C'était compter large pour un voyage qui devait durer qu'un seul jour. Mais il ne savait pas s'il était possible de chasser pendant le voyage. Et sa maxime préférée n'était pas pour rien : "On est jamais trop prudent". Le deuxième transporterait leur chef qui n'avait à coup sûr jamais marché plus de dix minutes d'affilées de toute sa vie.

Pendant qu'il harnachait les chevaux, il se demandait ce qui allait les ralentir assez pour les empêcher d'atteindre la ville : Ruag qui n'est pas un bon marcheur, le premier cheval qui paraissait être à la limite de son chargement ou cette femme dont il ne connaissait pas la forme physique?

Les deux chevaux prêts à partir et l'auberge payée, il réveilla son maître. Ce n'est que ce dernier prêt au départ qu'il se dirigea vers la femme et la secoua légèrement.*

Réveillez-vous. Nous partons dans les dix minutes en direction de la seconde ville de cet île. Ruag m'a dit que vous vouliez me parler. Mais quand je suis arrivé à l'auberge vous vous étiez endormie. Sachant que nous allons marcher toute la journée ensemble, j'ai cru bon vous laisser dormir. Nous aurons bien assez de temps pour parler pendant la longue marche qui nous attends.

*Quelques poignées de minutes plus tard, le groupe quittait Lighthaven par l'ouest. La sortie nord ayant été jugée trop voyante. Deplus Myrrha leur avait racconté que de mauvais plaisantins s'amusaient à pousser dans la rivière les voyageurs de passages. Leur plan avait pris du retard, et le groupe n'était toujours pas complet. Ils n'avaient donc vraiment pas le temps de s'occuper de tous les groupes de psychopathes de la région. Et ce n'était pas le genre de méfaits de l'amicale de la boucherie. Ils s'en allèrent le pas léger, malgrès les froides morsures du vent hivernal.

Sitôt le pont traversé, la couche de neige devenait plus dense. L'idée de couper à travers la forêt fut vite abandonnée par le groupe. La marche était lente et les chevaux peinaient. Heureusement, ils tombèrent rapidement sur une route. Elle n'était pas à proprement parlé dégagée. Mais de fréquents passages de colonnes marchandes l'avait rendue plus que praticable.

Le rythme de croisière atteint et le soleil qui commençait à chauffer nos voyageurs firent sortir les nez et les bouches des gros manteaux. Sahrko s'approcha enfin de Myrrha et lui dit :*

Alors? de quoi vouliez-vous me parler hier?

*après avoir donner les soins à Torak*

Par follet le 5/1/2002 à 3:18:19 (#664208)

*passée visiter la fermière*
*prend le chemin de la taverne, pressant le pas dans l'air froid*

*arrivée à la proximité, avise les traces des chevaux*
Ce peut-il qu'ils soient partis ? !
Ses paroles se transformèrent en volutes de vapeur.

Les passants étant rares et pressés, elle entrouvrit la porte, ne voulant pas que la froidure pénètre dans la salle*

Le lieu était désert, hormis la jeune servante renouvelant la paille sur le plancher.
De jeunes flammes ronflaient dans l’âtre.

Bonjour demoiselle :)
Les trois étrangers arrivés hier sont-ils réveillés ?

La jeune fille eut un petit rire gai.
Ils sont partis voilà bien une demi-heure. Ils parlaient de se rendre à Windlow je crois.

Hum… je n’aurai pas le temps de les rattraper. Merci demoiselle. Que votre journée soit agréable.

folet prit la direction de la Poste, prenant garde de ne pas glisser sur les pavés givrés.

Par Myrrha le 5/1/2002 à 8:00:04 (#665018)

Malgrès son gros manteau, le vent glacial faisait frissonner Myrrha.
Mais le froid ne la gènais pas tellement au contraire, la jeune femme trouvait la nature si belle en hiver. Elle admirait la glace qui recouvrait les rivières et semblait les endormir, la neige qui de son lourd manteau, recouvrait toutes ces terres et leurs donnait sa pureté.
Elle vit Sahrko s'approcher d'elle et lui parler.
*sourit*
Je voulais vous demander de rédiger une affiche pour la mettre dans la taverne et ainsi engager des chasseurs de primes... Mais il est trop tard... Ce n'est pas grave...

Par Squall Loky le 5/1/2002 à 9:04:13 (#665122)

*caché dans l'Ombre* Je veille... *regarde Myrrha* Un jour... oui un jour tu me remercieras de te surveiller comme ca...

Par Un homme le 5/1/2002 à 11:25:32 (#665457)

Bah... Nous le ferons à Windhowl.

Et puisque nous formons une équipe, le "tu" serait de mise non?

*Sans attendre la réponse il continua*
Je ne sais plus si je te l'ai déjà dit, mais là-bas ce sera ton rôle d'assurer le recrutement. Comme l'a dit la femme à l'écureuil, auncun de notre groupe, mise à part toi, ne connaissent les moeurs des gens de ces terres. Il faudra sûrement commencer dès notre arrivée, car nous ne pourrons pas y rester plus qu'un jour ou deux. L'homme qui m'a vendu les chevaux, avait l'air surpris que nous voulions entamer un voyage vers les montagnes. Il m'a dit qu'une tempête se préparrait pour la semaine qui suit. Il serait donc bien que nous ayons au moins trouvé une grotte où nous réfugier avant la venue de cette "probable" tempête.

Par Un homme le 5/1/2002 à 18:18:36 (#667768)

*L'équipée arriva dans la ville sans problèmes aucun. Gilim lança une bourse bien remplie en direction de Myrrha. Sahrko baissa les yeux quand il le regarda.*

*Arrivée à destination, se penche pour

Par follet le 5/1/2002 à 19:56:15 (#668394)

passer la porte basse après avoir secoué la neige accrochée à ses bottes*

Bonsoir Messire

Je cherche le bon pisteur que vous m’aviez conseillé il y a quelque temps mais dont le nom m'échappe ?

*Le commis se gratte la tête un instant.*

Nos trois pisteurs sont excellents. Les meilleurs même.
*Puis partir d'un gros rire.*

Normal, ce sont les seuls.

*folet hésite un instant, puis rit à l’unisson*
Puis-je louer vos services et également avoir encre et vélin ?

*Le commis se penche un instant sous son comptoir pour en tirer le nécessaire avant de désigne un lutrin*
Tenez, installez-vous là. Je vais prévenir votre homme

*Le commis enfile une toque de fourrure, de gros gants de peau, se retourne*
Je vous confie la boutique. J’en ai pour un instant

*folet prend un premier vélin pour y tracer un plan sommaire permettant de retrouver la ferme*
*puis un second vélin où elle fait un résumé des rumeurs entendues*
*Elle conclue en conseillant à Sire Sahrko d’approcher le Templier Koudcid qui avait poursuivi les mêmes hommes*

*Ayant sablé le vélin, fermé de son sceau, elle guette le retour des deux hommes*

Par Myrrha le 5/1/2002 à 20:02:29 (#668418)

Myrrha ramassa la bourse et la déposa avec soin dans son sac.
*s'adresse à Gilim*
Je vous ramènerais des mercenaires dès ce soir. Mais l'un d'entre vous devrais venir avec moi, je ne voudrais pas me tromper dans le choix de nos équipiers...
*Regarde tour à tour les trois hommes*
Lequel vient avec moi ?

Par Myrrha le 6/1/2002 à 10:44:40 (#671769)

*regarde les trois hommes avec insistance*
Si aucun d'entre vous ne souhaite m'aidez, je me débrouillerais seule...
*se retourne*

Par Un homme le 6/1/2002 à 10:53:44 (#671817)

*Sahrko était fatigué, il voulait dormir un peu avant la nuit. En soupirant profondément il regarda Ruag. *
*Ruag leva doucement la main*

Vous accepter moi?

Par Myrrha le 6/1/2002 à 11:04:39 (#671872)

Myrrha sourit et prit le bras de Ruag.
Bien sûr... Nous irons à l'auberge et, je pense, que nous y trouverons des chasseurs de primes et autres mercenaires...

La jeune femme se dirigea sans hésiter en direction d'un grand bâtiment plutôt bruyant et elle y entra avec Ruag.
Elle observa quelques minutes les personnes présentes pis parla d'une voix forte mais douce.
Une expédition est organisée par trois étrangers étant sur nos terres depuis peu de temps. Le seul but est de venger la mort attroce de la fille de leur maître. Leur maître qui est *appuie sur le mot* très riche...
Alors si l'or vous interresse, venez me voir et je vous présenterais à ses riches étrangers....

Ayant terminé de parler, Myrrha se dirigea vers une table au fond de la pièce et y attendit avec Ruag.

Par Myrrha le 6/1/2002 à 11:48:26 (#672125)

*tappe nerveuse des doigts sur la table*
*regarde la salle pleine de monde et soupire*
Pourtant, l'or et le sang... Les deux seules choses interressant les hommes...

Par Un homme le 6/1/2002 à 13:42:55 (#672937)

*Gilim avait décidé de profiter de la journée. En se promenant entre les maisons de la ville, il remarqua qu'elle était nettement plus tranquille et devait être agréable à vivre. La ceinture circulaire de pierre qui protégeait la ville piégeait le vent. Une brise soufflait continuellement dans la ville. Celle qui avait probablement donné son nom la ville, apportait une légère fraicheur dans celle-ci. Elle n'était pas trop désagréable en hivers, mais apportait un souffle salvateur en été. Non seulement elle supprimait la chaleur écrasante des journées, mais elle évacuait toutes les mauvaises odeurs des activités humaines.

La place centrale du village était légèrement protégée du vent et de la faible agitation de la ville par une grande rangée d'arbres. Quand il n'y avait pas de marché, elle était propice à la méditation. Méditation qui pouvait être appuyée pas l'observation d'une grande et belle fontaine que l'hiver avait parré de guirlandes de glaces. Le soleil qui se reflétait dans l'eau qui continuait à couler semblait transfomer la glace en diamant étincelants.

Sa rêverie fut interrompu par l'arrivée d'un messager à cheval. Il criait à tort et à travers qu'il recharchait des voyageurs étrangers. Sahrko, trouvant la promenade forcée aux côtés de son chef ennuyante, trouva là une bonne raison d'abandonner son poste. Il se dirigea vers l'homme et se présenta. En entendant son nom, l'estafette lui tendit un message. Le facteur garda la main tendue et fit un grand sourire quand Sahrko lui pris le pli des mains. Sahrko lut le message et éclata de rire en remarquant le nom de la rédactrice. Il donna un généreux pourboire au cavalier, puis lui laissa un petit coffret rempli d'or pour qu'il l'ammène à l'expéditrice. Dans la boîte il y avait aussi un petit mot : "D'ici quelques jours nous allons nous diriger vers la montagne. Nous camperons d'abord sur une petite île puis nous longerons la rivière. Si vous le désirez, vous pourrez facilement nous rattraper à cheval."

Abandonnant Gilim seul avec sa rêverie, Sahrko se dirigea vers la taverne. Après être rentré, il chercha la femme et son ami du regard. Dès qu'il les trouva, il se marcha vers eux en disant : "Vous ne devinerez jamais qui nous envoie une recommandation pour s'addresser à une templier! Le connaissez-vous? Il se nomme Koudcid." Il s'assit, posa la lettre sur la table, puis se commanda une bière*

Par Myrrha le 6/1/2002 à 13:55:12 (#673036)

*réfléchit quelques instants*
Koudcid... Ce nom ne m'évoque rien...

Myrrha remarqua que Sahrko était venu seul.
*sourit*
Vous avez perdu votre ami ? Ou bien sa compagnie est-elle aussi ennuyeuse qu'elle en à l'air ?

*redevient sérieuse*
Je suis vraiment désolée... Je n'ai trouvé personne voulant nous aider... Même l'or n'interresse plus les hommes...

Par Un homme le 6/1/2002 à 17:58:42 (#674321)

*Ruag haussa les épaules* Pas faute à toi.. Homme peur avoir... Espoir templier arriver..

*Sahko continua*
C'est vrai que ce fameux templier peut encore arriver. Ainsi nous serons à quatre contre quatre. Sinon, la tâche sera dure et pour avoir une chance nous serons condamné à les séparrer.

Peut être en répendant des entrailles de gobelins sur une place à découvert nous pourrions attirer un des meurtriers que nous pourrions relativement facilement capturer. La seconde partie pourrait être plus longue. En faisant semblant d'établir le campement dans une grotte, d'y placer notre capture, de faire semblant de partir chasser puis d'attendre que les trois autres viennent le récupérer. S'ils sont stupides, comme tu l'as dit, ils s'y précipiteront sans réfléchir. Nous pourrions ensuite les empécher de sortir et quand ils seraient assez affamés, enfumer la grotte et les massacrer à la sortie.

*Ruag pris la parole*
Plan fillette.. dangeureux... trop faiblesses... si eux n'intéressé appât... quoi faire

gobelin tuer méchant devenir... bruit faire.. avertir eux.. gobelin venir venger.. nous pas tas de bras...

nous aller montagne... crier.. eux venir... nous fendre eux..

Que penser Myrrha?

*Malgrès la remarque de Myrrha, Sahko avait complètement oublié Gilim*

Par Myrrha le 6/1/2002 à 18:08:05 (#674370)

*soupire*
Penses-tu vraiment que des gobelins les interressent ?
*regarde sa chope de bière et demande d'une voix hésitante*
La fille de votre maître... Comment l'ont-ils tué ? Si vous pouviez me donner des détails. Ainsi nous pourrions reproduire la même situation pour les attirer.

Par Un homme le 6/1/2002 à 18:24:58 (#674462)

C'est que je ne me voyais pas répendre des tripes humaines pour les attirer!!

Et il faudrait un volontaire pour ton plan.. Et à part toi... je ne vois pas. Ca me semble très dangeureux car tu ne pourra que porter qu'une petite arme sous ta robe pour ton auto-défense...

C'est vrai que tu es un appât une peu... comment dire... plus alléchant que des vicères de gobelins. Alors si c'est ce que tu désire on peux bien essayer. Mais en détails cela donnerait quoi?

Par Jacasse le 6/1/2002 à 18:57:03 (#674628)

#dresse l'oreille#
#sans bouger de sa chaise#

Enfumez-les !

Koudcid ? c'est un des principaux Templiers. Il a poursuivi trois hommes il n'y a pas longtemps. Vous devriez le trouver au monastère. La dernière fois qu'on l'a vu c'était au village là-bas. Il était couvert de contusions, de sang et de noir de fumée. Il ramenait un brancard. Y avait un garde avec lui, un paysan et folet. Il semblait très abattu. Je crois aussi qu'il y avait un marmot. Ca braillait.

#voit Myrrha#
Je croyais qu'en ce moment tu étais en train de filer le parfait amour avec Nerakel dans son antre toi ?

Par Suikoden -BD le 6/1/2002 à 19:07:53 (#674687)

*arrive précipitemment à la taverne, accompagné d'un jeune garçon*
*suit du regard le doigt tendu du garçon*
Merci, mon garçon... Tu as bien mérité ces quelques pièces d'or...

*prends une chaise et s'assoit à la table que lui a désigné l'enfant*
Bonjour Dame, bonjour Sire, mon nom est Suikoden, je suis un humble paladin essayant de servir au mieux sa déesse...
J'ai entendu parler d'une expédition que vous meniez visant à éliminer quelques sombres tueurs qui rôdent dans nos contrées... Je ne suis pas intéressé par l'or, mais vos motivations me plaisent, et je suis toujours partant pour l'aventure...
Ainsi, je vous offre mon aide, je possède des dons de guérisseur et mon fléau pourra vous servir...

*attends une réponse*

Par Myrrha le 6/1/2002 à 19:33:27 (#674821)

*lance un regard noir à Jacasse*
Tout d'abord, bonjour...
J'ai quitté la demeure de Nerakel il y a quelques jours, mais de toute manière, ma vie privée ne vous regarde pas...
Si vous voulez nous aider, venez vous asseoir, sinon repartez...

*voit un autre homme arriver*
*sourit*
Bonjour Sire... Je suis sûre que vos dons nous seront très utiles. Mais avant de discuter de cette expédition, je pense que Sahrko à quelque chose à vous montrer...
*regarde Sahrko et attend que celui-ci fasse signer son papier au nouveau venu*

Par Suikoden -BD le 6/1/2002 à 19:43:29 (#674859)

*fait un large sourire à la jolie guerrière*
Enchantée de vous rencontrer dame :)
Ainsi c'est vous la Myrrha dont tout le monde vante les exploits et le courage... En tout cas en votre compagnie notre chemin semblera plus court, si toutefois j'y participe...

*attends que l'homme lui adresse la parole, celui-ci semblant en grande discussion avec le tavernier*


*poursuit sa discussion avec la guerrière*

Par Myrrha le 6/1/2002 à 19:50:35 (#674889)

Un grand sourire vint fleurir sur les lèvres de Myrrha.
Je suis heureuse de vous connaître, j'espère que vous ferez partie de notre expédition...

En attendant la réaction de Sahrko, Myrrha tourna la tête pour observer l'homme qui lui avait parlé de Nerakel. La colère pouvait se lire dans ses yeux.
*murmure pour elle-même*
Si cet homme me parle encore sur ce ton je lui trancherais la gorge...
*sourit à cette pensée*

Par Suikoden -BD le 6/1/2002 à 19:59:50 (#674923)

*finit sa choppe*
Une autre tavernier !

*voit la guerrière en colère contre un jeune prétentieux*
Allons calmez-vous ce gueux ne mérite pas votre attention. Si vous voulez je puis vous en débarrasser sans autre forme de procès...

*s'adresse à l'homme*
Je te conseille de filer avant que la Dame ne perde patience... M'est avis que son épée en travers de ta gorge ne te serait pas très profitable...
*sourit et reprend sa choppe*

Par Un homme le 6/1/2002 à 20:02:20 (#674941)

*Sahrko fut content de la venue du paladin. Il tendis la main au nouvel arrivant et la lui serra chaleureusement. Il aurait voulu lui faire passer le test de la lettre mais ce n'était pas lui qui était chargé de l'engagment. Myrrha ferait ce qu'elle jugerais utile de faire. De toutes façons ils n'étaient pas en l'état de refuser la moindre paire de bras. Après avoir fait les présentations des deux hommes présents, de la femme, de leur programme pour les jours futurs et des trois plans qu'ils avaient préparrés la discution continua.*

Tous le monde reprend une bière?

Tavernier!! Quatres bières

*Les bières arrivèrent*

Par les moustaches d'Artherk, si on m'avait dis que je n'allais tomber que sur des personnes désintéressées par l'or en Althéa, après toutes les recommandations que l'on m'avaient faites, je ne l'aurais jamais cru!

Ah oui, au faite, avez-vous déjà entendu parlé d'un templier dénommé Koudcid? Savez-vous où le trouver? Dans toutes les investigations que j'ai faites sur ces terres, je n'ai jamais entendu parler d'un monastère. Serais-ce le batiment situé à l'extrême nord de cet île?

*Gilim entra en criant sur Sahrko. Il lui disait qu'il était inconscient de l'avoir laissé sans protection, qu'il allait le payer cher si un jour ils retourneraient dans leur terre, que sa paye du jour allait être annulée et qu'il était désigné volontaire pour la garde de sa chambre pour toute la nuit. Sahrko soupira, siffla sa bière puis se leva.*

Bon, comme vous le voyez, le devoir m'appelle. Je vous laisse continuer à trois. Bonne nuit

[édité : Enlevage du détail de la bière à Jacasse. Ca ne colle pas avec la réaction de Myrrha... J'écrit pas vite.. le temps de faire ce post quelques réponses m'ont passés sous le nez :) ]

Par Jacasse le 6/1/2002 à 20:02:21 (#674942)

#voit la lueur dans les yeux de Myrrha#

Quoi, fallait pas faire étalage que tu fréquentes ce séduceur pernicieux. A moins que tu en fasses un métier....

#rit, boit un peu de sa chope#

#la lève pour saluer le guerrier qui propose ses services#

#passe une jambe sur le dossier de la chaise voisine#
#observe les étrangers#

Par Un homme le 6/1/2002 à 20:09:17 (#674983)

*Visiblement, la remarque du nouvel arrivant avait dérangé Myrrha. Ruag n'aprécia pas du tout.*

Vous combatant? langue sepent pas arme combatant! Nous chercher épée hache flèche... pas besoin poison...

Par Suikoden -BD le 6/1/2002 à 20:16:54 (#675030)

Apparemment la décision vous appartient Dame Myrrha
*avale sa 3ème choppe*

le sixieme sens...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 6/1/2002 à 20:29:13 (#675095)

le foyer repercutait sur les parois de la grotte ses danseuses de flammes. Le crépitement du bois résonnait et se perdait à travers les galeries. Une odeur de sang séché et de corps humain carbonisé empestait l'atmosphère. Tripier était là, étendu à cotê de moi, le ventre tendu, apparement repu par le festin. Un rictus de bonheur defigurait son visage. Il allait bien et semblait appaisé. Pourtant, plus je le regardai, moins je parvenia a discerner correctement les details de sa face et de ses quelques frusques...
De la fumée! La grotte s'emplissait d'une fumée noire, de plus en plus opaque et ettouffante....A tel point que je fus rapidement pris de convulsions... de mes yeux coulait des larmes chargées de résidus de cendres...mes voix respiratoires étaient obstruées je m'etouffai...un voile noir....couvrit....ma vue......je sombrai.....


Aaahhhhhhh

La respiration halletante, je me reveillai en sursaut, effrayé, je regardai autour de moi...
Il me fallut pres d'une minute pour constater que j'avais été l'objet d'un cauchemar...pourtant si réel...
Je me tournai vers Tripier, apparement bercé par son ronflement, il n'avait pas été dérangé par mon cri.
Je lui lancai tout haut:

Eh bien nous sommes bien épaulé avec toi...

Pour seule réponse, un rôt tonitruant...

Hum...
Bon..difficile de s'endormir à nouveau maintenant...rêve étrange comme si j'avais vu l'avenir...
Scrutant les cendres du foyer ayant remplacé les hautes flammes Allons, ce n'est surement pas avec un feu comme celui-ci que nous risquons de nous etouffer cette nuit...Bah....pensons à autre chose.....comptons les ...abats de moutons pour s'endormir...
Ahahaha

Heureux que personne n'ait entendu ma blague vaseuse, je retentai de m'endormir...

Par Jacasse le 6/1/2002 à 20:46:48 (#675183)

#regarde derrière lui lorsque le jeune blanc-bec parle de gueux#

Dès que je verrais une Dame ici, je lui ferais mon salut, gamin.

#se retournant vers l’homme qui interroge#
Le Templier, je vous ai dit où le trouver, ces deux-là sont trop jeunes pour bien connaître ces terres. Je pourrais vous y mener mais apparemment vous préférez traiter avec les gens louche…
#ne finit pas, coupé par un autre homme#

Poison ?
#rit#
’Et bien si vous voulez partir en équipée avec un gamin trop fougueux et une fille qui, dès que vous avez le dos tourné, et je ne sais quelle magie de téléportation, se prélasse dans les bras d’un Démon ou d’un Ogrimarien, cela vous regarde.

#pose une pièce pour payer sa consommation#
#regagne nonchalamment sa chambre#
#se retourne#
Votre plan….
#secoue la tête#
pas bon.
#pousse la porte et disparaît#

*penché au chevet de ses malades*

Par follet le 6/1/2002 à 21:09:18 (#675315)

*entend frapper à la porte*
*ouvrant, reconnaît un coursier*

*s'efface invitant l'homme à se réchauffer devant l'âtre, le givre accroché à ses moustaches et ses yeux rougis par la course attestant d’une récente chevauchée*

*Le coursier fouille sa sacoche pour sortir une cassette*
Tenez, le Sire Sahko vous envoie ça.

*ouvrant la boîte, folet voit l'or qu'elle contient*
*grimace*
*attend que l'homme ait fini de se réchauffer, discutant brièvement de l'état des routes, des menaces qui planent sur Althéa, de ce qu'il a entendu dire pendant ses courses à travers le pays*

*dès qu'il prend congé, folet s'installe à la table, approche une chandelle, rédige un vélin*

Je ne suis pas banquière, Sire. Aussi je vais tenir vos écus à la banque royale. Le billet que vous trouverez joint vous permettra de le retirer dans toute banque à votre convenance.

Il est vrai que les routes depuis des années, sont peu sûres.
On y voit bien des chenapans qui ont envahi les terres par on ne sait quel vilain sortilège.
Mais que cela ne vous fasse pas douter en l'honnêteté d’un grand nombre.

Je me permets d’insister pour que vous rencontriez le Templier dont je vous ai parlé. Il est noble de coeur et loyal.
J’ai bien pris note de l’endroit où vous vous dirigez. Si des gens viennent à vous manquer, faites-m’en tenir l’information.
Non point que je me désintéresse de votre quête mais je suis convaincue que vous trouverez bonnes gens pour vous accompagner. Pour ma part, de nombreuses obligations me retiennent. Obligations que je suis prête à confier à des gens de confiance pour vous venir en aide, si vous pensez qu’elle puisse s’avérer nécessaire.

Restant bien persuadée que vous n’aurez pas besoin de mes humbles services,
je demeure votre servante

*scelle le parchemin*
*vérifie que les malades dorment calmement, enfile une chaude pelisse, prend une lanterne sourde, se dirige vers la banque où elle dépose l'or en faisant tirer un billet à ordre au nom de Sahko*

*passe rapidement à la Poste*

Par Suikoden -BD le 6/1/2002 à 21:14:06 (#675340)

*regarde le gueux s'éloigner*
*fronce les sourcils et se tourne vers la guerrière*
Hum la langue de cet homme est plus acérée que celle de la vipère... Il a bien fait de s'en aller. Je ne sais pourquoi mais je pense que nous allons regretter de ne pas nous être débarassés de lui dès maintenant...

le sourire réapparait sur son visage
Une autre bière Demoiselle ?

Par Suikoden -BD le 6/1/2002 à 21:41:10 (#675460)

(Myrrha Message privé ;) )

Par Un homme le 6/1/2002 à 23:49:25 (#676181)

*Sahrko descendit de l'étage précipitemment.*

J'ai de très mauvaises nouvelles. Ce matin, j'avais été demander des conseils à un grand magicien de cette ville. Je n'ai malheureusement eut sa réponse que ce soir. La tempête dont je vous ai parlé le premier jour, n'est plus une crainte. C'est une réalité. Elle sera dans les montagnes dans trois jours. Ce qui nous laisse qu'un seul choix. Nous devons partir demain à l'aube. *regarde Suikoden* Il n'est donc plus question de bières pour ce soir!!

Il nous faut aussi choisir le plan ce soir. Parmis les 3 qui ont été jusqu'à maintenant cités, il nous faut en sélectionner un pour pouvoir le peaufiner pendant la marche. Il faut donc que tout le monde choisisse son préféré. (que Les bouchers se prononcent aussi : Il y avait 1) capture puis cave enfumée 2) appât avec femme 3) attaque de front ) Ce choix sera définitif...

La marche sera longue car nous n'avons qu'un seule jour pour rejoindre les montagnes. *se tourne denouveau vers Suikoden* Avez-vous un cheval paladin? Cela pourrait nous aider à parcourir le chemin nettement plus vite...

Ah oui! J'ai aussi envoyé un messager au monastère pour avertir le templier. S'il veut nous rejoindre, il le sait comment le faire. (donc Koudcid, si tu veux participer...arrive quand tu veux)

Par Myrrha le 7/1/2002 à 6:37:54 (#677310)

Myrrha, toujours en colère à cause des paroles de l'homme les ayant maintenant quitté, tappait nerveusement des doigts sur la table.
*murmure pour elle-même*
Si je force sa porte je pourrais l'égorger sans grande difficulté...
*sourit à nouveau*

*écoute Sahrko demandant de faire un choix*
Moi je préfère la deuxième solution...

Par Koudcid-TMP le 7/1/2002 à 12:03:02 (#678046)

C'est avec de la peur mélée de colère que j'ai entendu parler de nouveaux du charcuteurs et de ses sbires...

L'un de nos espions à Windhowl venait de me prévenir qu'un groupe de personne s'était donné comme mission de traquer et de pourfendre cette bande de criminels.

Ma première réaction à été de prendre mes affaires et de sauter sur mon cheval, mais plus la route devenait courte vers la ville, plus mon coeur se rappellait les évènements pasés avec crainte.


porte de la taverne s'ouvrit.

Il ne fut pas difficile de deviner quel groupe d'aventuriers se préparait à partir en chasse, leur exitation du gibier se sentait à plein nez, mais avaient-ils vraiment idée de qui ils allaient avoir affaire ?


Bien le bonjour !

Je me nomme Koudcid, je fais fais partie de l'ordre du Temple et suis un serviteur du plus haut. J'ai eu vent de vos intentions et peut-etre pourrais-je vous apporter quelques informations ou aide, en effet il m'est arrivé par deux fois de cotoyer ces malfrats.
Peut-etre les récits de mes deux rencontres vous apporterais un peu plus d'informations sur la malveillance de ces créatures.

"A boire pour tout le monde, mes histoires risquent de vous donner soif..."

*commence son récit*

http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=25374&highlight=caverne

http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=47027&highlight=ligne+mire

Les nuages de l'ennui...

Par Le Tripier le 7/1/2002 à 13:40:38 (#678620)

Ce repas m'avait réchauffé, il m'avait entrainé doucement vers une sieste aux rèves colorés de sang... des dizaines de jeunes humaines nues, en train de danser autour de gobelins enlancés... la danse avait fini en bain de sang, laissant la farandole à l'état de fosse, où les femelles s'entassaient démembrées les unes sur les autres... mais ce n'était qu'un rève...

Mes yeux s'ouvrirent sur la réalité decevante du vide de la grotte, Charcuteur somnolait à mes côtés et le brasier central n'éclairait plus assez la caverne pour en voir le fond... il était temps d'aller chercher du bois ou d'autres combustibles (les os brûlaient longtemps et parfumaient la pièce d'une agréable odeur) pour alimenter notre feu, et c'était encore à moi d'y aller... toujours moi, encore moi...

Parcourant les dizaines de couloirs sombres et enchevêtrés, je parvins à la sortie de la grotte... le vent s'engouffrait fortement par l'anfractuosité, quelque chose se tramait... le ciel était couvert de nuages noirs agités, il était presque impossible de rester sous la tempête qui se levait... le souffle était décuplé dans les vallées encaissées des montagnes de Jarko.

Les quelques branches ramassées permettraient de tenir au chaud et à la lumière encore quelques dizaines d'heures... je mettais une croix sur le parfum des os carbonisés... un râle résonna dans la caverne...

- Fripouille de vent... peut même pas me prendre un coupe-faim... fripouille de fripouille... mghhhhh! MARRE des fripouilles!

Par Myrrha le 7/1/2002 à 18:23:10 (#680254)

*écoute attentivement le récit du templier en buvant sa bière*

Par Un homme le 7/1/2002 à 20:30:53 (#680988)

*Sahrko regarda l'équipe qui continuait à boire de la bière alors que le lendemain ils allaient avoir une longue marche. Un peu énervé par l'attitude non-chalente de l'équipe qui refusait de se prononcer. Il sortit une pièce d'or, la posa sur son poing fermé puis dit:*

Face, mon plan...
Pile, le plan à Myrrha...
*puis regarda Ruag avec un sourire*
Et la tranche le plan à mon compagnon..

*D'un mouvement sec du doigt il la fit tournoyer dans l'aire. De l'autre main il la rattrapa, puis d'un coup violent la frappa contre la table. Le coup était si violent qu'une bière tomba sur le sol. Après un *poc* sourd, une minuscule vague de bière et de verre courru sur deux mêtres. Comme pour souligner l'instant solennel, le silence tomba dans la taverne et tous les regards se tournèrent vers les étrangers. C'est dans ce silence que toute l'équipe dit en coeur : Pile! Myrrha sauta de joie. Elle répétait sous le nez du templier, comme pour le déranger : Le plus haut m'a choisi.. Le plus haut m'a choisi.. Tandis que ce dernier, stoïque, termina sa bière d'une seule gorgée, le reste de la taverne recommança à boire et à chanter. Bien heureux qu'ils étaient que l'annonce de bagarre qu'avaient annoncé le choc puis la chutte de la bière soit fausse. Sahrko repris la parole :*

Tout le monde au lit ce soir, il faudra être en forme demain sinon nous devrons abattre les traînards!! *Puis dans un soupir* Bon, il faut que je reprenne ma garde...

*Il tourna les talons puis monta à l'étage. Ruag toucha doucement la main de myrrha, grogna un Soir aux autres puis suivi Sarhko*

*Le lendemain, à la grande surprise de Sahrko, quand il rentra dans l'auberge il trouva Suikoden et Koudcid tout affairés à préparer les chevaux. Il se demanda d'ailleur s'ils avaient dormi.*

*La route fut plus simple et plus rapide qu'ils auraient put le penser. Malgrès les nuages noirs qui s'amoncelaient dans les montagnes, il fesait encore beau en plaine. Aidés par les chevaux du paladin et du templier, ils arrivèrent à l'île où ils avaient planifié un bivouac quand le soleil était encore haut dans le ciel. Le reste du voyage, qui pourtant était nettement plus court, se passa plus difficilement. Mais heureusement, la rivière qui descendait des montagnes était complètement gelée. Ils n'eurent donc pas à monter jusqu'au pont pour la traverser. C'est donc relativement vite qu'ils arrivèrent dans les montagnes. Un vent désagréable soulevait la neige du sol et le soleil commençait à se faire bas. Après cette longue journée où personne ne parla, Sarhko brisa le silence tout relatif du lieu.*

Bon... Soit nous continuons en formation de combat car dès maintenant nous pouvons tomber sur eux à tous instants, soit nous cherchons une caverne pour y passer la nuit, en espérant que demain le vent se soit calmé et qu'ils ne nous tombent pas dessus pendant la nuit...

Par Myrrha le 8/1/2002 à 7:06:57 (#682764)

*sourit à Sahrko*
Il me semble que passer la nuit dans une caverne serait un vrai sucide... Nous pouvons très bien continuer. Et d'ailleurs, plus vite nous avancerons, et plus vite nous les trouveront...

Depuis leur départ de l'aubèrge Myrrha n'avait qu'une seule idée en tête, verser le sang de ses tueurs.
Un grand sourire illuminait son visage à l'idée que cette "vengeance" serait très amusante.

Les compagnons continuèrent leur route mais le vent semblait vouloir les arrêter et redoublait de force. La neige ralentissait la marche et le froid s'engouffrait sous leurs gros manteaux et les glaçait.
*s'approche de Sahrko*
Peut-être avez-vous raison... Il faudrait trouver une grotte pour y attendre que le vent se calme...

Par Un homme le 8/1/2002 à 19:33:00 (#685740)

*Le vent de semblait pas féblir. La perte de repères visuels et les quelques gobelins présents dans la région rendaient la recherche d'une caverne plutôt hasardeuse. C'est s'amusant à poursuivre un gobelin que Suikoden tomba sur un de leurs multiples camps qu'ils avaient établis dans la région.

Au centre de la caverne brûlait un petit feu qui arrivait juste à projetter de faibles rayons de lumière jusque dans le fond de la caverne. D'un coup d'oeuil on pouvait remarquer qu'une dizaine de personnes pouvaient facilement dormir par terre et nettement plus si l'on acceptait de dormir comme des gobelins, c.-à-d. les uns sur les autres. A part la forte odeur qui accompagnait toujours ce genre d'animal, la caverne était relativement propre. Par propre, il entendre qu'aucun cadavre ne jonchait le sol. L'entrée était opposée à la direction du vent. Un gros tas de neige soufflée la dissimulait donc à un regard non averti.

Tout le groupe se précipita dans la caverne pour profiter de la douce chaleur qui y régnait. Les jambes étaient lourdes de fatigues et c'est à contre coeur qu'il fallut désigner les deux personnes qui allaient commencer la garde. Ce fut Ruag et Myrrha qui lancèrent le petit caillou le plus loin du bas du mur.*

Par Myrrha le 8/1/2002 à 19:36:00 (#685754)

Myrrha soupira, elle devait monter la garde... Chose qu'elle détestait.

Par Un homme le 8/1/2002 à 19:49:48 (#685827)

*Près du feu, Ruag se tourna vers Myrrha puis commença à chanter*

Ciel beau bleu
Yeux beau bleu

Feu beau rouge
Cheveux beau rouge

Satin bien doux
Peau bien doux

Lame beaucoup coupant
Regard beaucoup coupant

Antilope bien rapide
Geste bien rapide

Peau d'ours chaud
Bras chaud

Rose épine
Femme épine?

*sa chanson terminée, il se leva et alla vérifier que rien ne bougeait dehors*

Par Myrrha le 8/1/2002 à 19:53:46 (#685857)

Myrrha regarda quelques instants les flammes du feu de camp qui semblaient danser... Elle sourit.

Par Myrrha le 8/1/2002 à 20:05:03 (#685923)

.

Comme une ombre...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 8/1/2002 à 22:34:28 (#686797)

tapi dans l'ombre, la respiration retenue...j'observai la scène...et surtout, écoutai les raisons de leur présence içi....dans notre antre temporaire!

Par Myrrha le 9/1/2002 à 6:57:23 (#687841)

Myrrha écouta, un sourire aux lèvres, la chanson de Ruag.
Monter la garde n'était pas ce qu'elle préfèrait, et surtout, elle n'était pas venue pour ça.
La jeune femme se leva et suivit le barbare en dehors de la grotte.

La forêt semblait endormit, seul un vent glacial soufflait de toute sa puissance. Aucun animal ne faisait entendre son hurlement, ce qui n'était vraiment pas un bon présage.
Myrrha s'éloigna un peu de Ruag et de l'entrée de la grotte pour mieux inspecter les lieux.
Quelque chose l'intrigua, des traces étranges dans la neige, et sans s'en apercevoir, la guerrière s'était encore éloigné de ses compagnons.
Les traces qu'elle observait n'étaient pas les siennes. Elles étaient trop grandes pour être celles de Sahrko, trop court pour le pied de Ruag, et ça ne pouvait être celles de ses autres compagnons de voyage. Mais pourtant, seul un homme laissait de telles marques. Myrrha se baissa et frôla la neige franchement tomber. Sous une fine couche, la jeune femme découvrit un peu de sang, du sang d'orque.
Surprise, elle se releva et recula. A ce moment elle entendit un bruit juste derrière elle.

Par Un homme le 9/1/2002 à 23:30:47 (#692026)

*Ruag était retourné près du feu. Il aimait plonger son regard dans les flammes. Cela lui rappelait son enfance. Les feux qu'ils faisaient, lui et son père quand ils allaient chasser ou couper du bois. Un jour, alors qu'ils déboisaient une forêt de pins, son père avait bizarrement épargné un arbre tellement vieux que même s'il était sec des racines jusqu'à la pointe, il tenait encore debout. Après plusieurs jours de travail, il ne restait plus que cet arbre plenté au milieu de la clairière artificielle. Ce n'est que lors de la dernière nuit avant leur départ, qu'il comprit pourquoi son père restait évasif sur les raisons d'épargner cet arbre. En mettant le feu à l'arbre, son père lui avait souhaité un joyeux anniversaire. Oh Bien sûr, ce n'était pas le jour précis de sa naissance. D'ailleurs personne ne connaissait précisément les dates. Mais c'était la plus gosse bougie qu'il n'avait jamais reçu et qu'il recevrait. Ils avaient passé une nuit fabuleuse en regardant bruler l'arbre en compagnie de quelques chasseurs qui été venus voir ce qui émettait autant de lumière.

Tout à coup, il se rendit compte que Myrrha n'était toujours pas revenue. En sortant, il se rendit compte qu'elle regardait quelque chose dans la neige. Il courut bruyamment vers elle en lui demandant ce qu'il se passait. puis, arrivé à sa hauteur, il remarqua les traces.*

Traces humains.. nos tueurs? avertir autres.. suivre pas avant couvert neige et perdu

Par Myrrha le 10/1/2002 à 6:55:36 (#692659)

Myrrha fut soulagée de voir Ruag derrière elle.
*murmure*
Tu m'as fait peur...
*d'une voix plus forte*
Oui, allons chercher les autres.

Peu de temps après, le petit groupe repartit après avoir effacé toute trace de leur passage. Personne ne pourrait savoir qu'ils s'étaient reposés dans cette grotte.
Mais la neige commençait déjà à recouvrir d'un léger voile les traces de pas et il était de plus en plus difficile de les suivre.

Ombre sur la neige...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 10/1/2002 à 16:09:47 (#693808)

L'oreille tendue, aucun son ne me parvenait. Ils étaient parti.
Je sortai de ma planque, songeur...
Glanant les évocations de ces envahisseurs, j'en avais déduit que leur motivation était de nous trouver, nous! J'avais reconnu ce groupe de mercenaires aperçu dans la taverne il y a quelques jours. Maintenant je comprenai leur venue: ils nous traquaient et avaient engagé certains autres pour gonfler leurs rangs.
Nous connaissions leur but, mais point la cause de cette chasse....nous l'apprendrions surement plus tard car, oui, nous allions provoquer les choses.
A la seule difference que dorenavant, les traqueurs devenaient les traqués

Heureusement que ces nombreux corridors sinueux parsèment cette grotte... Je n'aurai pas fait un pli.
Et Dame Bonne Fortune était également de mon côté, Tripier n'aurait pas été parti chasser, nous n'aurions pas pu faire preuve d'autant de discrétion..ce lourdaud nous aurait conduit à une capture, voire une mort certaine.
Allons le chercher pour nous mettre....en chasse...

un rictus malsain déformaient les tatouages du visage....l'oeil brillait

Encore ma faute?

Par Le Tripier le 11/1/2002 à 11:19:44 (#698036)

Chacuteur venait de surgir dans la caverne au fond de la grotte, ses yeux injectés de colère me présageaient un mauvais moment à passer... qu'avais-je encore fait? pourtant, celà faisait quelques dizaines de jours que je n'avais pas plongé dans un bain de sang les chemins d'Arakas... je devais me résigner à être un boulet à vie pour mes frères, mes actions étaient maladroites, les mots que ma bouche déformée voulait bien laisser s'envoler étaient tous dénués de sens et limités à quelques dizaines d'expressions...

Charcuteur, muni d'un bout de bois en guise de massue, m'expliqua ma faute à grands coups dans les côtes...

- Mais Charcu... fallait bien brûler fripouille de bois pour chauffer muscles et lumière pour notre trou! je suis pas fripouille! c'est les vilaines fripouilles dehors qui sont des fripouilles! m'en vais leur arracher les yeux pour m'en faire un collier!

Que devais-je faire? comme d'habitude, je suivrai les instructions de Charcuteur à la lettre... il faudra vraiment que je retienne mes instincts bestiaux, sinon je finirai comme la dernière fois: le nez collé au froid marbre du temple de LightHaven, hué par les prétentieuses fripouilles d'aventuriers inconscients du danger...

- L'heure du repas a sonné? c'est moment de manger fripouilles?

La Grande Traque

Par ¨Le Charcuteur¨ le 11/1/2002 à 19:31:42 (#700523)

Après m'être expliqué avec Tripier de manière, maintenant, ...habituelle, nous nous mîmes en route, suivant les traces quelque peu recouvertes de nos nouvelles proies. D'autres peu exercés dans l'art de la chasse auraient rapidement abandonné la traque, mais pour nos yeux aguerris, le plus petit signe de passage, apparemment invisible, ne passait pas inaperçu...
Et plus nous nous enfoncions dans les bourrasques de la tempête, plus le champ de vision diminuait.
Pourtant celà ne nous dérangeait pas plus que cela. En effet, si cela entrainait une perte minime de l'acuité de nos sens en alerte, cela réduirait considérablement celle de nos poursuivants...enfin...traqués.
Ce trait d'humour me fit émettre un petit spasme auditif que Tripier s'empressa de relever

Groumpf...tu rigoles d' moi?

Les cristaux de givre coincés dans les replis de la peau de son visage lui donnait une allure de bonhomme de neige vivant...c'est vrai qu'il était drôle à voir

Mais non...Ah que tu es susceptible et paranoyaque!

Ses sourcils levés dénotaient de la totale incompréhension de ces mots

Bah...allez, protèges moi et portes-moi mon arc et mon carquois.

Il était plus puissant que moi, plus influençable également... Bah, on ne pouvait pas tout avoir.... et il convenait donc parfaitement dans le rôle de bouclier par cette tempête qui redoublait d'intensité à chaque pas...
Etant donné les traces de pas de plus en plus apparentes, nos futures victimes n'étaient pas loin...

Par Myrrha le 11/1/2002 à 19:44:45 (#700593)

La marche devenait de plus en plus difficile et les traces avaient maintenant disparut. La neige recouvrant toute la forêt changeait le paysage en un labyrinthe de glace.
Une étrange impression envahissait Myrrha, celle d'être suivit par quelque chose, ou quelqu'un...
La guerrière s'arrêta et fit signe à ses compagnons de faire de même.
Elle retourna sur ses pas, l'épée à la main.

L'éveil des sens

Par ¨Le Charcuteur¨ le 12/1/2002 à 20:21:16 (#706653)

Ils étaient tout pret! Le flair légendaire du Tripier l'avait alerté. Il s'était arrété, transi, tel le chien compagnon du chasseur. La proximité de nos proies ne faisait plus de doute. Même mon sens olfactif pouvait discerner, grâce au vent qui soufflait vers nous, l'odeur forte du cuir de leurs besaces et de leurs tuniques.
Des cliquetis se firent entendre...une armure...quelqu'un se rapprochait de nous. Quelques signes discrets et Tripier comprit qu'il devait contourner le bruit par la droite, faisant de même vers la gauche. Les pas étouffé par la neige parvenaient tout juste à nos oreilles mais celà suffisait à ce que l'on puisse savoir qu'il n'y avait qu'une seule personne..une guerrière, étant donné la légèreté de ces déplacements....
LA Guerrière que j'avais pu observer dans cette grotte quelques heures auparavant...
Peut être serait-il plus stratégique de s'occuper des autres personnes semblant moins être capable de se battre...mais Tripier pouvait il, seul, être capable d'avoir cette réflexion...j'en doutai et il fallait agir...vite!

Par Myrrha le 12/1/2002 à 22:13:32 (#707311)

Myrrha s'arrêta quelques instants et ferma les yeux.
Il lui semblait sentir une présence derrière le mur d'arbres situé juste devant elle.
En essayant de faire le moins de bruit possible, la jeune guerrière prit son épée à la main et avança avec beaucoup de prudence.
Croyant trouver ses compagnons derrière elle, Myrrha tourna la tête. Mais il n'y avait rien.
Elle se mordit les lèvres et réfléchit quelques instants.
Seule elle n'aurait aucune chance contre les tueurs qu'ils poursuivaient tous depuis des semaines.
Myrrha inspira en fermant les yeux pour se donner du courage, puis continua d'avancer péniblement dans la neige.

Embuscade

Par ¨Le Charcuteur¨ le 14/1/2002 à 3:43:17 (#714305)

Une masse imposante était plantée à quelques mètres. Un rapide coup d'oeil sur mes arrières et je décidai de ne plus attendre. Si je repoussai l'échéance du combat, cela pouvait nous être fatal. Et une cible de choix, immobile dans des conditions surement plus avantageuses pour moi, il ne fallait pas laisser passer l'aubaine...
J'empoignai donc mon arc, installa prestement une flèche d'argent, calcula approximativement la puissance des rafales de vent pour viser en conséquence.....et décocha la flèche...

Jubilation! J'avais atteint mon but. Aucun bruit, sinon le son sourd de la perforation de la flèche dans une masse épaisse. La consequence fut relativement instantanée. La masse disparut dans le sol, comme hâpée par les entrailles de la terre. Apparement cet étranger ne portait pas de pierre de destinée, cela lui aura été fatal...
Tout s'enchaina très vite. Bien que je ne pouvais savoir ce que tramait Tripier, je me devai d'agir comme si j'étais seul....mais pour combattre, il fallait des adversaires. Quelle ne fut pas ma surprise de voir le freluquet qui les accompagnait prendre ses jambes à son coup en criant à l'aide.
A la vue de ce spectacle, le paladin que le Groupe appellait Suikoden ne parut plus aussi sûr de lui que dans la grotte, et son visage reflétait les émotions confuses qui traversaient son esprit à vitesse grand V.
Ah! S'il savait que ces troubles perceptibles du comportement et des émotions me mettaient en liesse et me donnaient ces petits frissons qui précédaient, généralement, un bain de sang dans les rêgles de l'art...dans les rêgles de Mon Art....

A nous maintenant....

Par Myrrha le 14/1/2002 à 18:17:14 (#716810)

Derrière elle, Myrrha entendit un cri, probablement celui de Gilim. Mais surtout, elle entendit une grande masse tomber à terre pour ne plus se relever.
*murmure*
Ruag...

La jeune guerrière continua d'avancer, mais le bruit du vent l'empêchait de savoir exactement d'où provenaient les sons.
La patience, était loin d'être l'une de ses qualités et l'envie de souiller sa lame de sang devint trop forte.
Elle cria d'une voix traduisant son impatience.
Venez donc petits tueurs... Je vais envoyer vos pauvres âmes au royaume des ombres...

Le mur blanc...

Par Le Tripier le 15/1/2002 à 10:33:48 (#719921)

Suivant les ordres de Charcuteur, j'avançais dans l'épais brouillard blanc qui ne me permettait pas de voir à plus de quelques mètres devant moi... Il avait dit "droite" ou "gauche"??? et puis c'était quoi comme direction?? aussi vague que Sud ou Nord... bahhh, je me devais de suivre mon instinct, je tomberai bien sur quelque chose dans ce mur blanc!

Que j'aimais cette sensation d'enfermement, malgré le froid persistant, j'avais l'impression d'être caressé par la brume épaisse... délicate caresse, telle l'effleurement de la mort...

Plus j'avançais, plus je me sentais serein... pourtant je fut vite arraché de ce sentiment de quiétude... je me trouvais face à face avec une guerrière, tellement près que si j'avais tendu le bras je l'aurais touché... nos visages, défigurés par le froid et la surprise, restaient figés... c'était la providence qui mettait sur ma route une assiette garnie d'un plat de cette qualité, elle n'était pas comme ces paysannes décharnues et maigres... je m'imaginais déjà croquer dans sa poitrine opulente, arrachant la chair ferme et machant ses mamelons comme un nouveau né...

Mais la nourriture ne s'apprécie que lorsque elle est vaillamment méritée... je me jetais sur la guerrière, la plaquant au sol, dans la fine couche de neige qui couvrait les montagnes de Jarko depuis quelques heures...

Sous le poids de mon corps, elle était immobilisée, le regard terrorisé... ma langue rugueuse explora ses joues, son front, ses lèvres, son cou... quel met délicieux!

- Belle fripouille, pour moi, gentille fripouille!

Par Myrrha le 15/1/2002 à 15:42:32 (#721413)

Myrrha avait était surprise par un des tueurs, et cette surprise pourrait bien lui être fatale.
La guerrière était bloquée par le poid de son adversaire et c'est avec horreur qu'elle sentit sa langue sur sa peau.

*d'une voix étouffée par le souffle du vent*
Ne me touche pas stupide créature...

Elle ferma les yeux, fit un énorme effort pour dégager ses jambes et envoya son genou dans le bas-ventre de son agresseur.
Celui-ci parut très étonné de voir son déjeuner se dérober, et Myrrha profita de sa douleur pour se relever et prendre son épée tombé au sol.
Curieusement, la souffrance du tueur ne sembla pas durer très longtemps et il se jeta sur la jeune femme qui venait juste de récupérer son épée.
Elle réussit à l'éviter mais ne parvint pas à le toucher.

La guerrière resta debout, l'épée à la main, haletante, attendant la prochaine attaque de son adversaire.

Repas glacial...

Par Le Tripier le 15/1/2002 à 16:06:44 (#721541)

Encaissant un coup de genou dans ses parties génitales, Triper lâcha sa proie... il se doutait qu'elle allait agir ainsi, mais pourquoi n'avait-il pas réagit en conséquence? encore une défaillance de sa pauvre cervelle...

La guerrière était de nouveau sur ses jambes, armée de sa lame... il arrivait toijours à la discerner dans le brouillard épais, mais si elle reculait encore il la perdrait de vue.

Il hurla de toute ses forces...


- CHARCUUUUU! fripouille méchante devant moi!! A TABLE !!!

Il s'élança de nouveau sur la jeune femme, bien décidé à la plaquer encore au sol et à continuer ses recherches buccales, ce qu'il avait goûté ne lui suffisait pas... elle sentait si bon, sa transpiration gelée avait le goût des selles de jeunes gobelins... la faim lui décuplait ses forces, et malgré la douleur émanant de son entre-jambe inutile, ses pas l'emmenaient droit vers son repas...

Par Myrrha le 15/1/2002 à 17:01:35 (#721844)

Légèrement affolée, Myrrha cherchait un moyen de vaincre son adversaire.
Elle ne prendrait pas la fuite, mais pourtant l'envie de prendre ses jambes à son cou devenait de plus en plus forte.
La guerrière recula de quelques pas pour se dissimuler dans le brouillard. Elle espérait trouver un plan d'attaque avant que le tueur la retrouve.
Mais le brouillard la dissimulant, l'empêchait également de voir son adversaire.

Par Un homme le 19/1/2002 à 10:17:46 (#742223)

*Sahrko n'aimait pas dutout, mais alors pas dutout la situation. L'empressement de Ruag et de Myrrha à poursuivre les quelques traces ne pouvaient les ammener qu'à se jetter dans la gueule du loup. Il n'avait pu que les suivre quand ils avait surgi dans la caverne, donnant rapidement l'odre de se réveiller car nos énergumènes ne devaient pas être loin. Sans attendre de réponses, ils s'étaient retournés, puis avaient disparu derrière le rideau blac que formait maintenant le brouillard mélé de neige. Deplus, ces derniers encore soutenu par le vent qui soufflait en rafales, l'empéchaient d'utiliser son arme favorite : l'arc. Il faudrait donc aller au corps à corps avec la petite dague trachante comme un rasoir qu'il portait toujours à sa ceinture. Il la maniait bien, mais il avait besoin de l'aide de la surprise et de la chance. Et les histoires que lui avait racconté le templier sur la force herculéenne d'au moins un des truands ne le rassurait pas beaucoup.

C'est donc la dague à la main et l'arc sur le dos qu'il se lança à la poursuite de son groupe. Avec satisfaction, le premier qu'il trouva était Ruag. Mais le groupe était complètement désorganisé, il n'avait personne d'autre à portée de vue. L'amicale du boudin pouvait les attaquer un par un : ils courraient à leur perte.*

Sahrko :Ruag? Tu sais où sont les autres?

*Comme seule réponse il entendit un bruit sourd. Il se retourna, puis quand il apperçut la flèche plentée dans le dos de Ruag, il se jetta au sol pour disparaître de la vue du lâche qui les avait attaqués. Pendant un temps qui lui semblait une éternité, il restait couché sur le sol en cherchant du regard ses autres compagnons. Seul un cri, assourdi par la neige, déchira le murmure plaintif des rafales du vent:*

??? : - CHARCUUUUU! ..pouille ....hant.. ..vant moi!! A T.... !!!

*Un des tueurs qui cherchait de l'aide. Quel imbécile, en quelques secondes, il signalait à Sahrko sa position, qu'il n'avait personne pour l'aider et qu'il était en présence d'un ennemi. Quand il arriva prêt du lieu d'où venait probablement le cri, il trouva un monstre qui s'avançait sans aucunes précautions : debout, un pas lourd, déterminé et surtout un regard fixement dirigé vers l'avant. Cela pouvait être l'appât le plus grossier qu'il ait jamais rencontré, mais Sahrko avait perdu son compagnon, il désirait donc au moins emporter un tueur avec lui s'il devait aller en enfer. Le coup fut facile, mais il dut quand même sauter sur le dos de la créature pour pouvoir lui plenter sa dague dans la gorge. La chose se transforma instantanément en un nuage de fumeé et Sahrko se retrouva les quatre fers en l'aire, le dos meutrit par une torche qui trainait bizarrement par terre.*

Sahrko : Par quel magie démoniaque!!!

*Myrrha s'avança et l'aida à se relever.*

Sahrko : Restons ensemble, quelques légers indices me portent à croire que nous les avons trouvés : Ruag est mort. Mais ne restons pas ici, le cri qui m'a attiré ici pourrait avoir été entendu par des oreilles moins bien intentionnées que les miennes.

*Ils se dirigèrent vers un petit buisson et s'y cachèrent dos à dos*

Sahrko : Tu sais où sont les autres?

Par Myrrha le 19/1/2002 à 10:34:46 (#742267)

*soupire*
Je crois que Gilim a prit ses jambes à son cou... Le lâche...
Mais je ne sais pas où sont les autres...

*regard circulaire*
A nous deux nous avons peut-être une chance... Si bien sûr, les tueurs restent éloignés les uns des autres.
Tu as un plan ?

Par Un homme le 19/1/2002 à 14:03:14 (#743141)

Sahrko : Un plan... Oui.. Il nous faut un plan! Mais d'abords, toi qui vient de ces terres, explique moi par quel maléfice ce type à pu disparaître alors que je la tenais au bout de ma lame?

*Myrrha eut l'aire étonnée, puis elle lui expliqua l'existence des pierres de destinée, leurs fonctions et les quelques choses qu'elle savait à leurs sujets.*

Sahrko : Alors il est impossible des les tuer!!! Et vous n'auriez pas pu me le dire avant!!! Enfin... Si nous étions pas ici, j'aurais plein de questions à vous poser sur l'existence de ces pierres et des conséquences sur la vie des gens.

Gilim mort, car parti. Je n'abandonnerais toutefois pas ma quête, mais elle devient une affaire personnelle.

Le temps ni le lieu ne sont avec nous. Il nous est possible de fuire pour revenir une autre fois. Sinon, ll faudrait en capturer un pour déstabiliser les autres...

Si tu est d'accord avec ma deuxième proposition, et comme tu ne risque pas la mort, tu pourrais servir d'appât pendant que je reste caché. Par contre si tu choisis la fuite, il faut partir à l'instant. Avant que le temps ne fasse de nous des cibles faciles ou qu'il nous empèche de marcher.

Par Myrrha le 19/1/2002 à 14:15:23 (#743209)

*choquée*
La fuite ? Jamais !

Un sourire étrange vint illuminer le visage de la guerrière.
Servir d'appât me convient parfaitement... J'ai hâte de briser leur pierre de destinée...

Myrrha déposa son épée près de Sahrko.
Ils sont stupides, mais pas totalement... S'ils me voient avec une arme, ils seront plus méfiants.
Garde-la et prends en soin. C'est un cadeau, j'y tiens beaucoup...

Armé seulement d'une dague dissimulé sous son armure, la jeune guerrière se dirigea vers l'endroit où elle avait combattu avec un des tueurs.
Elle cria :
Le déjeuner vous attend...

Par Un homme le 19/1/2002 à 14:35:07 (#743319)

Ne t'éloigne pas trop, ce vent rend mes flèches imprésises.

*Il remis sa dague à la ceinture, puis sorti son arc, 2 flèches qu'il plenta dans la neige et 3 petites boules d'écorce, puis dans chacune d'elle il plenta une flèche. Il plenta deux de ces flèches préparrées pour assomer un homme dans la neige et mis la dernière dans son arc. La corde tendue, il observait les alentours de Myrrha, tout en essayant de compter les rafales de vent pour y trouver une suite lui permettant de tirer plus précisément le moment voulu.*

Le souffle de la tempête

Par ¨Le Charcuteur¨ le 21/1/2002 à 0:12:53 (#754118)

Toi,...le dénommé Suikoden,... je vais t'apprendre à nous traquer sans raison...

Je ne sais si c'était mes yeux crachant la rage ou bien ma flêche pointée vers lui qui lui fit prendre peur, toujours est-il que je le vis fouiller dans sa besace, s'emparer d'un parchemin, en détacher le fil de soie et en lire rapidement la phrase inscrite.
L'effet fut instantané: un bruit retentissant raisonna, un eclair m'aveugla quelques secondes et un voile de fumée s'évaporait à la place de ce paladin.

Un de moins....
Il ne reste donc plus que la guerrière et ce frêle homme mystèrieux qui a fuit vers Tripier.

Je n'entendai plus mon ami. Quelques bribes d'appel m'étaient parvenues mais avec cette tempête de neige, je n'avais discerné que fifre. Pourtant, les vents soufflant toujours dans la même direction, je pouvais aisément m'orienter pour aller à sa rencontre...
...et c'est exactement ce que j'allai faire...traquant à mon tour l'un des derniers membres du groupe...

Par Un homme le 21/1/2002 à 22:54:32 (#759407)

*Le temps passait très lentement. A la longue, l'observation des rafales de vent chariant de la neige avait des effets hallucinatoires. La malice du vent allongais quelques fois la visibilité, puis une ou deux rafales plus tard, il n'y avait plus rien où l'on avait cru voir quelquechose. Il avait plusieurs fois apperçu arriver un homme, un gobelin, un cheval ou même son compagnon qu'il savait mort, mais ce n'était rien. Ce n'est donc que tard qu'il se rendis compte que la forme qui avançait était réellement un homme.

Avec le brouillard il était impossible de le reconnaître. Mais Sahrko devenait trop nerveux pour être patient. Il tira donc une flèche en visant la tête de l'homme. En temps normal ce dernier n'aurrait eut aucunes chances. Mais les raffales de vent faisaient se déplacer la flèche latéralement sur un bon mètre. La flèche se plenta donc dans la neige.

Réalisant qu'il venait probalement de montrer leur position, et ainsi de diminuer les chances de réussites du plan, il fut forcé d'agir vite. Il cria à Myrrha qu'un homme était présent, lui lança son épée et enfin tira une seconde flèche dans la direction de l'homme.

Etant donné que deux flèches tirées du même endroit c'est une de trop, il prit à la main sa dernière flèche assomante puis sorti, en rapant le long de la montagne, de sa cachette.*

Dans la gueule du loup...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 21/1/2002 à 23:11:10 (#759530)

Repéré! Enfin..approximativement...

Toujours est-il que la flêche plantée dans la neige me désignait la direction du tireur...
Ils étaient deux, mais la tentation était trop forte..je devais y aller. Impossible de laisser filer ces proies de choix.
Pourtant, je m'inquiétai quelque peu... plus signe de vie du Tripier...l'auraient-ils eu?

Ruse ou pas, la rage me fit perdre toute notion de méfiance et de stratégie. Je me ruai dans la direction, flêche en position...
Peut-être que je suis en train de faire exactement ce qu'ils souhaitent....qu'importe après tout!
Jamais je ne serai parti sans connaître la raison de cette traque.
...Et j'allais l'apprendre....coûte que coûte...

Par Myrrha le 22/1/2002 à 7:03:08 (#760694)

Myrrha prit son épée et avança avec beaucoup de prudence dans la direction indiqué par Sahrko.
Le vent froid et les raffales de neiges rendaient difficile la marche et la guerrière avançait dans un dédale de glace sans voir à plus d'un mètre devant elle.
Près d'un arbre elle aperçut une forme qui semblait humaine et se dirigea dans cette direction, l'épée à la main.

Ombre sur la neige...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 22/1/2002 à 12:18:17 (#761680)

La guerrière...mes sens ne me faisaient pas défaut.
Mes lèvres gercées par le froid craquelaient et de minuscules déchirures se formèrent lorsque j'ouvris la bouche.
De minces filets de sang perlaient sur ma langue et réchauffaient mon palet.

Bandant l'arc, j'hurlai

Approches!!! Ne tentes rien, tu es dans ma ligne de mire...et crois moi, même ces rafales de vent ne pourraient me faire rater ma cible.

Elle s'avança doucement, la garde baissée.
A quelques pas de moi, je pouvais discerner son visage. Un rictus de satisfaction aux lèvres...j'aurai dû me méfier.
SSHHHHTTOOOOCCKKK
un sifflement...un bruid sourd....un voile noir devant mes yeux....puis.....plus rien!

Par Myrrha le 22/1/2002 à 15:50:18 (#762867)

Myrrha sourit en voyant la molosse tomber face contre terre.
Elle tourna la tête et vit Sahrko, l'arc à la main, un sourire de satisfaction au coin des lèvres.
Sa dernière flêche assomante avait touché son but.

La guerrière caressa la lame de son épée et une lueur étrange passa dans son regard.
Tout en fixant le corps étendu à ses pieds, elle parla d'une voix où son envie de voir couler le sang pouvait se lire.
Que fait-on de lui ?

Par Un homme le 22/1/2002 à 20:34:27 (#764941)

*apperçoit la lueur dans le regard de Myrrha*

Attends un peu avant de t'amuser. Il faut partir d'ici avant que ses deux autres compagnons n'arrivent. Et il faut trouver de quoi l'attacher.

*Sahrko pris l'arc de l'homme, en retira la corde, puis commença à l'attacher*

Ca devrait faire l'affaire.

*Il regarde autours de lui*

Parfait, le templier n'est pas là. Sinon, il aurait voulu le livrer à la garde. Et j'ai fortement envie de lui poser quelques questions. Notemment j'aimerais savoir si c'est lui qui a tué mon ami.

*Le noed fait, ils commencèrent à le tirer vers la grotte où ils avaient établis le campement.*

Tu sais Myrrha, depuis que Gilim est mort, l'équipée n'a presque plus d'argent. Mais si tu le désire, je te laisserais réaliser ce que te demande la flamme de tes yeux.

*Ils arrivèrent au campement, seule le cheval du paladin était encore présent.*

Il ne nous reste plus qu'à trouver une maison en dehors des villes qui acceptera de nous loger. Toi qui est de la région, connaîtrais-tu un lieu discret?

*En rengeant ses affaires, il tomba sur le parchemin que lui avait envoyé Dame Folet. Il y avait un plan indiquant le lieu du meutre qui les avaient tous ammenés là.*

Qu'en pense tu d'aller là. *Il montra le parchemin* Je crois que la grange n'a pas brûlé, et ce ne sont pas les propriétaires qui vont nous déranger. S'ils sont encore vivant, il n'ont sûrement pas eut le temps de reconstruire. Deplus, je suis certain que le lieu plaira à notre nouvel ami. *Dit-il en lui donnant un coup de pied dans le ventre* Bon, allons-y, nous aviserons en route...

*Après une poignées de kilomètres, Sahkro se retourna, regarda la montagne et dit doucement:*

Ruag, mon ami, je n'ai pas pu te faire une tombe décente. Que ces montagnes forment le plus grand des mausolées.

*Doucement, il se remit en marche.*