Murmure à un esclave

Par Hecate deSambre le 30/12/2001 à 13:38:14 (#632528)

Danse sur ma peau,
Ecorche mon âme de tes mots,
Et laisse fondre ton désir,
Dans l'abîme de mes soupirs.

Je suis ton opium, ton infernale envie
L'unique lueur de ta vie.

Mes paroles sont un poison,
Barreaux de ta prison,
Dont les murs suintent de peur,
A mesure que tu meurs...

Je suis ta maîtresse, ta mortelle drogue
Le cri du fond de ta morgue.

Inutile de chercher à me fuir, ne froisse pas mon plaisir...Contente toi de m'aimer, ou je te détruirai.

Par Lilith Vampyr E le 30/12/2001 à 14:04:17 (#632653)

waouuuuu :eek: :eek: :eek:

Par Ksenia le 30/12/2001 à 14:07:02 (#632672)

:eek: Excellent! j'adore! j'ai envie de mettre ces paroles en musique! Subtil mélange de violence et de douceur sur le rythme marqué par l'irrégularité du nombre de pieds.

Hecate, ne lâche pas ta plume et offre nous d'autres poèmes...endiablés, qui font frémir d'effroi et de plaisir à la fois!

:lit: :merci:

Par kalero le 30/12/2001 à 14:27:03 (#632777)

Si tu tuais pas tes escalves.... je suis partant moi ;)


Ahh oui oups tu me detestes... :(

Par Hecate deSambre le 30/12/2001 à 14:32:37 (#632803)

Hééé oui Kalero :p

Par Darla Of Sky le 30/12/2001 à 14:48:42 (#632901)

Cachée dans l'Ombre, elle ecouta silencieusement cette complainte magnifique.

Tu receles bien des Mysteres Hecate. murmure t'elle pour elle meme.

Se detourne lentement, pensive

Ouah

Par Sidney Earendil le 30/12/2001 à 15:29:33 (#633079)

*no comment*
:merci: :merci: :merci:

Par Douce Maly le 30/12/2001 à 16:11:18 (#633253)

Elle reste tapie derrière un arbre, l'écoutant un instant.
Elle sursaute en entendant les derniers mots, froissant quelques feuilles sous ses pieds.
Elle répète à voix basse

Ou je te détruirai...


Elle repart l'oeil sombre, à la recherche d'un gobelin, pour passer sa colère.
La frustration d'un être faible, ne pouvant aider, elle s'acharne à l'entrainement, comme jamais.

Par Camelie le 3/2/2002 à 8:01:30 (#846589)

Donner, ne rien prendre, tel est l'opium
D'une ame pure s'adonnant a l'amour.
La cire, ressemblant a une pomme,
Dans les mains du malfrat assombrit le jour
D'un evenement qui aurait du etre heureux.

Ouvrir son coeur aux plaintes des malades,
Aider les pauvres en detresse d'argent
Autant de choses qui te semblent fades,
Te lassent, te fatiguent et te hantent,
Me sont en ce monde les bien les plus precieux.

Par Kuku,Vi it's me le 3/2/2002 à 8:11:03 (#846626)

*applaudit Camelie qui reprensent Glyph :p *