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Voeu de silence...*lettre à Critias*

Par Cynthea le 24/12/2001 à 12:30:05 (#605883)

*prend un nouveau velin et sa plume*


Cher Critias,

Je t'écris ces quelques mots pour te faire part du voeu de silence que je vais à présent entamer.

Tu avais raison, une fois de plus. J'ennuie tout le monde avec mon chagrin.

A présent qu'on vient de m'ôter la possibilité d'exorciser ma peine par mes vers, je me taierai donc, et garderai pour moi seule ma peine et la blessure qui vient de m'être faite dans mon amour propre.

Il ne s'agit point là d'une manière de me rendre interressante comme tu pourrais l'imaginer, mais ne voulant plus ennuyer les autres et devenir plus pathétique que je ne le suis déjà, j'ai simplement voulu t'en faire part.

Amicalement

Cynthea,
Une guérrière qui cherche à garder ce qui lui reste de fierté

Par moork le 24/12/2001 à 13:43:05 (#606107)

Cynthéa , il faut croire que certains et certaines tendent à vouloir rester en cercle trés fermé pour ecrire sur ces velins.
Mais ne te decourages pas , malgrés ta religion blasphématoire qui bride peut-être un peu ton génie créatif , j'espere que tu sauras passer outre les critiques des soit-disants "Poètes en chefs des Velins".

Par Gahris le 24/12/2001 à 13:58:17 (#606165)

Tes poèmes sont parmis les plus beaux qui soient Cynthea, et ceux en anglais sont plus magnifiques encore !

Keep the faith :p

*s'approche de demoiselle Cynthéa*

Par follet le 24/12/2001 à 14:04:30 (#606206)

*air d'incompréhension*

Comment ? Vous n'écrivez plus ? Qu'est-ce à dire ?
Voilà une bien mauvaise décision demoiselle.

:)

Par Eldran Twilight le 24/12/2001 à 14:40:31 (#606312)

Je n'ai vu qu'un seul de vos poèmes, écrit dans une langue étrange, et qui une fois traduit était vraiment magnifique.

Persévérez. :)

Par Pitit Flo -ATMP le 24/12/2001 à 16:59:06 (#606788)

Critias, a ce sujet je t'en prie, contacte moi au plus vite, sur nos terres ou bien par pigeon, car j'ai a te parler a propos de ce mutisme.

Merci par avance mon ami.

Par Twist le 24/12/2001 à 17:08:23 (#606827)

Dame, je vous en prie, ne faites pas voeu de silence sous la menace de l'intolérance, de la stupidité, de l'ignorance, de la bêtise...
regarde avec tristesse le >>> vélin <<< entaché de fiel...

Par Noam Abalham le 24/12/2001 à 17:38:00 (#606952)

Bah madame, n'arrêtez pas pour si peu ! On ne peux pas faire l'unanimité, mais se taire serait contenter ceux qui le désirent, et faire de la peine à ceux qui prennent plaisir à vous lire. N'est-ce pas l'inverse de ce que vous souhaitez ?

(m.p.)

Rêve

Par Lin Kendel le 24/12/2001 à 17:59:05 (#607076)

Cynthea se coucha ce soir là avec de sombres pensées, et sans un mot dans sa chambre. Après avoir soufflé la bougie, elle se tourna et se retourna longtemps avant de trouver le sommeil.

Quand enfin il vient, il ne vient pas seul. Car un rêve étrange visita Cynthea:




Cynthea, simplement habillée d'une robe qui avait appartenue à sa mère et qui mettait en valeur sa sveltesse, marchait calmement le long d'un lac, entouré de protectrice montagne. La nuit était parsemér d'étoile trop brillantes pour être vraiment réelles, et qui éclairaient le somptueux paysage où Cynthea progressait. Une lègère brise collait la souple robe de Cynthea à son corps, révellant sa silouhette des plus agréables et faisant voleter doucement ses cheveux déliés.

Sans savoir pourquoi elle savait que ce ne pouvait pas être la réalité, mais se sentait si profondément calme et sereine qu'elle s'en moquait éperduement. Et puis elle attendait quelqu'un. Une personne qui cadrait avec cet environnement sombre et intime, d'une douce nuit d'été et qui se complaisait sous les rayons de la lune. Son amant interdit.

Alors qu'elle marchait sur le sable fin, les pieds nus, elle crut entendre en mouvement derrière elle. Mais elle ne fit rien pour savoir de qui ou de quoi il provenait, car il était très probable qu'il en soit responsable, et dans le cas inverse, il veillerait sur elle. Continuant donc son chemin, elle se laissait aller à l'anxiété excitée qui s'emparait d'elle. Elle savait qu'elle serait à nouveau bientôt dans ses bras. Qu'elle gouterait à nouveau à ses lèvres. Que ses doigts caressant parcourrait à nouveau sa peau.

Soudain, et sans qu'elle n'ait rien remarqué, des bras passèrent autour de sa taille, la retenant. Un instant pris de panique, elle sursautta avant de comprendre, et de se laisser aller contre le corps qu'elle sentait dans son dos. Une voix douce et profonde, qui semblait se mélanger au bruit du vent murmurera à son oreille gauche:


- C'est affreux ce que tu fais ... Ne plus offrir tes vers aux autres est criminel. Sais-tu ce dont je me souviens lorsque je subis tortures et sévices ? Ce sont tes mots que j'entends, et qui couvrent les paroles de mon geolier qui m'assure que l'on m'a abandonné et que plus jamais je ne serais libre.

Après un cours silence qui ne laissa pas le temps de répondre à Cynthea, il déposa un tendre baiser dans ses cheveux et repris.

- Tu ne dois pas croire ce que te disent ces êtres qui ne veulent que faire souffrir. Si tu le fais, alors je le ferais et tu me perdras à tout jamais. Même nos inconscients respectifs ne pourront plus jamais se retrouver...

Il s'arréta finalement de parler pour la laisser parler, en la serrant doucement contre lui, son nez humant l'odeur de ses cheveux.

Par Critias Ezeil le 24/12/2001 à 18:31:16 (#607215)

Alors là, je ne comprend pas. Je t'avais dit que je lirais ton poème !

Je ne t'ai jamais dit de faire silence !

J'ai souvent du mal à te comprendre. Tu dois mélanger nos taquineries habituelles avec ce que je pense. Et je pense que tu écris drolement bien pour une br.. que tu écris drolement bien !

Par pitié, ne t'enfermes pas dans un mutisme désolant pour tous !

Un vieillard sort de ses gonds

Par Muabdib Serra le 24/12/2001 à 18:32:56 (#607224)

Cynthéa tu ne vas pas abandonner au motif qu'un soit disant pretre de la "COMPASSION" se permette de tels commentaires

Qu'il soit plus obtus qy'un troll, ne doit pas te toucher

Continue à écrire ma fière guerriere

Pour moi tes vers ont le charme du pepiement des oiseaux, la douceur du battement d'aille d'un papillon

continue

Par Cynthea le 24/12/2001 à 19:44:19 (#607481)

Dans un rêve des plus doux, Cynthea avait rejoint celui qui lui inspirait tant de tristesse, elle savait que s'était lui, bien qu'elle ne voyait son visage, elle se laissait aller contre lui, il était là, derrière elle, elle posa ses mains sur celles qui l'emprisonnait à la taille, elle aurait aimé rester ainsi prisonnière à jamais, mais elle savait que tout ceci n'était pas la réalité.
Elle écouta les paroles qu'il lui murmurait à l'oreille.
Un silence s'en suiva, elle semblait réfléchir.


J'ai confondu fierté et orgueil, j'ai fait exactement ce que je dis aux autres de ne pas faire...et j'ai agit sottement...

Elle se laissa aller contre lui, le sentant là toujours contre son dos...

Je ne sais si tu es toujours en vie, ou si je n'ai pas imaginé toute cette histoire d'emprisonnement, simplement parce qu'une partie de moi refuse de croire à ta mort...
Quoiqu'il en soit, rêve ou fantôme, tu fais partie de mon essence, et me taire ne ferait que t'envelopper un peu plus dans un silence mort.
Que m'importe que j'ai été blessé dans mon orgeuil, si je puis te redonner vie, le temps de quelques vers, alors plus personne, hormis la mort elle-même ne me fera plus taire...

Redevenue totalement calme et sereine, Cynthea savait que les rayons de l'astre diurne, étoile si cruel, viendrait l'arracher des bras de celui qui était parvenu une fois de plus à éveiller la vie qui était en elle.

Par Cynthea le 24/12/2001 à 19:47:46 (#607491)

(Critias, il ne s'agissait pas de ce poème là, mais d'autre chose)

Fin d'un rêve

Par Lin Kendel le 24/12/2001 à 20:12:08 (#607561)

Sentant les tristes pensées de Cynthea, Lin retourna lentement Cynthea pour lui faire face, et plongea ses yeux noirs dans ceux de la jeune femme. Effleurant, sa joue dans un geste encore plus doux que la caresse de la brise, il l'entoura de ses ailes de ténèbres, protecteur.

Puis, d'une voix douce il reprit:


- Cynthea, ne soit pas triste, vis ta vie. Si tu veux que j'arrète de venir te voir, il suffit de me le dire.

Ammenant les mains de Cynthea à ses lèvres, il les embrassa tendrement.

- Ne te fais pas de mal pour moi... Je ne le mérite pas. Maintenant, je vais te prouver que le soleil n'est pas si proche...

Entrainant Cynthea par la main, il la conduisit à une grotte dont les chaudes ténèbres pourraient sembler dangereuses pour certains. L'attirant de nouveau à lui, il recula pas après pas, sans désouder son regard de celui de Cynthea, disparaissant dans les ténèbres...

Par Cynthea le 24/12/2001 à 20:26:52 (#607604)

Les mots se résonnaient dans ses pensées...
...vivre ma vie, oui, mais elle me parait bien vide depuis qu'il n'est plus là....
...ne plus le voir? Ce serait comme demander à l'aveugle s'il voulait renoncer à voir, même en rêve...

Douce illusion, elle le suivrait n'importe où...Elle le laissa l'entrainer avec lui loin du soleil, et se laissa guider par lui dans les ténèbres...

Par Critias Ezeil le 24/12/2001 à 20:30:10 (#607614)

Critias, alerté par son ami Piloners de l'état de Cynthea, était venu à son chevet.
Elle dormait depuis 3 jours maintenant. Ne sachant que faire pour la reveiller, il restait à lui tenir la main. Il se doutait qu'elle revait, elle lachait quelques mots dans son "coma".
Il priait Titania pour qu'elle l'aide à ramener sa vieille amie, sa meilleure amie.
La perdre serait encore un coup dur pour lui qui n'est entouré que de mort depuis quelques temps.

Il fallait la faire sortir de ce rêve qui l'absorbait. Mais comment faire ?

Suite (Kritias, tu aimes trop le rp ;) )

Par Lin Kendel le 25/12/2001 à 4:33:59 (#608295)

Lin passa pensivement sa main dans les cheveux de Cynthea, allongée contre lui, la tête reposant sur son torse nu. Après avoir contemplé le visage détendu et abandonné de Cynthea, il se redressa légèrement pour pouvoir poser un baiser sur son front. Après un long soupire, il prit la parole.

- Cynthea, il est temps que tu repartes. Ce n'est pas bon de rester là, pour toi. Je ne veux pas te faire du mal.

Devant le silence et l'immobilisme prolongé de la jeune femme, le séraphin enleva ses ailes qui protégeaient et réchauffaient les deux amants. A contre coeur il reprit:

- Cynthea, je suis sérieux. Il faut que tu partes. Des gens tiennent à toi...

Réveil...

Par Cynthea le 25/12/2001 à 9:50:00 (#608516)

Triste, mais résignée, Cynthea savait qu'il avait raison...
Elle n'aurait pas dû rester si longtemps, mais ce rêve, cette illusion, était tout ce qu'il lui restait de lui, elle ne voulait pas partir, mais il le fallait...
Cynthea releva légèrement la tête et le regarda. Elle posa délicatement ses doigts sur les lèvres du séraphin, comme si elle aurait aimé empêcher les mots qui venaient de sortir de sa bouche...


Oui, je sais...si seulement je pouvais t'emmener avec moi...

Elle reposa à nouveau la tête contre le torse de Lin, et d'une main douce carressa son rêve quelques instants...
Sachant qu'il lui fallait partir avant qu'il ne disparaisse, la laissant seule dans les ténèbres, elle prit appui sur son coude et approcha son visage de celui du séraphin...
Partir, si elle ne voulait pas le perdre à jamais...
Partir, si elle voulait le retrouver...
Même si partir pour elle, c'était un peu comme de mourir...

Elle ferma les yeux et posa sur les lèvres du séraphin, un baiser aussi doux qu'une pétale de rose...
Ouvrant à nouveau les yeux, elle fut aveuglée quelques instants par une lumière beaucoup trop vive qui lui faisait mal...Elle ne reconnut pas tout de suite celui qui était assis à ses côtés à la veiller...
Elle murmurra...


Lin...ne me laisse pas...ne me laisse pas seule...dans la vie...

Réveil

Par Lin Kendel le 25/12/2001 à 13:03:37 (#608873)

Lin fut réveillé par un éclair de douleur pure. Tous les muscles de son corps étaient tétanisés par ce suplice dont la perception n'était même pas altérée par le sommeil qu'il venait de quitter. Sur tout son corps, les maudites baguettes de sa nouvelle maitresse avait transpercé sa peau et restait fichées dans sa chair, brulant chaque nerf de son corps. Alors que ce torent de douleur coulait en lui comme de la lave en fusion dévorrant son corps meurtri, sa maitresse hurlait à son oreille sa fureur:

- Plus jamais !!!!! Tu m'entends plus jamais tu ne repartiras d'ici !! Et plus jamais tu ne retourneras dans ce monde de rêve ! Dus ai-je te torturer jusqu'à ta mort !!!!!

Alors que son corps physique n'était plus que douleur, Lin hurlait au monde sa peine. Il aurait voulu vivre dans le monde qu'il venait de quitter...

Par follet le 25/12/2001 à 14:44:25 (#609036)

Souvenez-vous Demoiselle Cynthéa
La bêtise ne doit pas faire Loi
Ses abysses sont bien profondes
NÂ’y allez pas errer comme les Ombres
Qui y déambulent par dépit
De n’être pas tout à fait en Vie

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