Loin de tout, loin de tous.

Par Fanzine le 23/12/2001 à 21:23:32 (#603400)

C’était comme un dans un rêve…

*Je me suis enfin éveillée.*
Il faisait déjà jour depuis un bon moment.
Le soleil me renvoyait ses chauds rayons alors que je dormais dessus une corniche, par delà une montagne.
La brise légère me berçait doucement, alors que mes yeux s’accommodaient à la clarté du jour levant.

*Comment étais-je parvenue jusqu’ici ? je ne le su.*


Pourtant, j’y étais…depuis ce jour où je fit un drôle de rêve *était-ce vraiment un rêve*, je ne me souviens que de quelques bribes de mon long voyage : Ce village traversé, parmi les paysans auxquels je fus accueillie et
Ce pays de brousses que j’ai traversé… Et maintenant cette montagne au sommet de laquelle je me suis réveillée ?

Et caressant son ventre bien rebondit, elle se leva et avança, comme si ses pieds connaissaient le chemin.

- Oui, je m’en souviens.
Ses pas l’avaient conduite jusqu’ici, là où elle se serait à jamais en sécurité.

Elle contourna l’immensité de la silhouette si majestueuse de la montagne, et en découvrit une entrée.

-Maîtresse ?!?
Quelle ne fut sa surprise en entendant une voix émanant de l’obscurité, une voix si longtemps oubliée. Morion se tenait dans l’ombre. Il se précipita sur elle, l’aidant à marcher.
-Maîtresse, vous êtes enfin revenue !

Cette voix si chaude et à ce moment réconfortante n’était autre que celle du gardien de l’antre, Morion, comment avait-elle pu l’oublier.
-Oui mon brave, je suis enfin revenue. Aide donc la pauvre femme que je suis devenue et emmène moi à l’intérieur.
-Certainement, Ils vous attendent.

Disant ces mots, il la soutint par la taille, et la conduisant au travers du chemin de coude de la cave si froide et si sombre. Ils atteignirent alors le cœur de la caverne.

Elle frissonna à chaque pas parcourus.
Ses souvenirs refirent surface, il y avait si longtemps qu’elle n’avait foulé ce sol. Ce lieu était resté fidèle à sa mémoire, et déjà elle pouvait humer l’odeur si envoûtante de ces précieuses perles d’ébène, ces enfants si jalousement gardés.
Elle entendait déjà l’écoulement du ruisseau, elle sentait déjà sur sa peau la chaleur émanant des Trois…

Il la mena jusqu’au rideau de lianes. Ce petit bout de femme, aujourd’hui engrossée, marchait lentement, mais il l’avait reconnue, même dans cet état. Que lui était-il arrivé ? Qui était le père ? Tant de questions traversaient son esprit alors qu’il la tenait dans ses bras, mais il se retenait de les formuler, pas avant qu’elle ne revoie les Trois.
Il allait prendre soin d’elle, comme il l’avait toujours fait.
Bien que d’un caractère de cochon et têtue comme personne, il l’aimait bien, elle était toujours juste avec lui, même si parfois elle se mettait en colère, usant de sa maudite magie, mais jamais à son encontre.

La sorcière alors d’un geste lent écarta le rideau naturel, et baissant le regard, presque comme si elle s’attendait à voir un quelconque éclat éblouissant, son cœur battait la chamade à tout rompre. Elle releva la tête, plissa les yeux, et jeta un long et doux regard sur ce qui s’étendait devant elle. Elle murmura :
-Enfin, je suis de retour.

Combien de temps avait-elle été absente ? Un an ? Deux ? D’avantage…Qu’importe, aujourd'hui elle se tenait parmi les siens, et il en était content.

Le spectacle qui s’offrait à elle était comme dans ses rêves, et dans ses plus lointains souvenirs :
A gauche, le lac si clair et si serein et la chute d’eau plongeante, à droite son jardin embaumant parsemé de milliers de fleurs, il avait fait du bon travail en son absence, et au centre… les Trois.
Elle soupira de soulagement, rien n’avait changé.

Morion la mena sur le chemin, prenant soin de ne pas la brusquer.
Il n’avait aucune expérience en cette matière, mais il se douta de l’imminence de son accouchement.
Et dire qu’elle avait fait tout ce voyage. Seule ? Elle ne changera jamais se dit-il en lui-même, et un léger sourire illumina son visage.
Déjà il songea à ce qu’il devait accomplire. Rappeler les gardiens. Défroisser ses affaires. Refaire la couche. Partir à la chasse. Et surtout, lui rapporter des plumes et le vélin qu’elle affectionnait.
Les bonnes vieilles habitudes ne changeront jamais…

Après avoir pris une légère collation, après s’être reposée dans un bain bien mérité, elle demanda à son fidèle homme, de lui porter le nécessaire d’écriture.
Trempant sa plume dans l’essence de ses fleurs, elle gratta ces quelques lignes d’une écriture rapide, dont quelque mots étaient presque illisibles:


Mon aimé,
Je me trouve en sécur…en un lieu connu de… seul. Accordez lui … confiance…(…)
(…) N’ayez crainte…. Nous …portons comme ….charme. Preuve…le collier…que ….de pierres …
Rejoingnez nous….plus vite….dans la…. verne ….montagnes de …l’ile de …, Mor… vou…..conduira.
Dans l’attente …..revoir bientôt……
Fanzine.


Puis fit porter le message à remettre en mains propres à cet homme.
-Morion, je te charge de cette course. Va, et ne te perds pas en route, fais vite je t’en supplie !
Elle sertit le parchemin, et … dégrafant le collier de perles jaunes de son cou, le confia à Morion, dans un carré de soie.
-Va et ramène-le-moi.

Ainsi s’était lui le père. Il fallait être fou pour rechercher un homme chassé et aussi dangereux, surtout en ces temps-ci. Bien, il allait le ramener ici.
Ne discutant pas ses ordres, ce sera donc le premier inconnu à pénétrer dans cette grotte. Si elle lui faisait confiance, il se devait d’en être autant pour lui.
Il partit de suite, non sans s’être au préalable assuré du confort et de la sécurité de la Dame de ces lieux.


-hrp-
Bien, ce post fait suite à des nombreux jours d’absence et pour ne pas laisser mon rp en suspens.
Fighter, tu dois avoir un pm ;)

Pour les autres, je m’excuse de ne pas avoir donné de mes nouvelles avant.
Non, je ne suis pas partie, oui je vais revenir. Je prends des vacances de t4c, et un repos bien mérité.
En plus, vu les problemes que je rencontre pour jouer, je m’en suis lassée pour les fêtes.

Au plaisir de vous revoir un jour.
[cc main] : Adieu les gens !!! © Fanzine]

Amitiés d’une marionnette, qui reprend les ficelles de sa vie.
(« Y a pas de mal à se faire du bien » :) )

Ouaiiiiiiiich ©

BiZou à tous mes Chouchoux :p
-rp-

Ouaiiiiiiiiich c'est remoi :)

Par Fanzine le 23/12/2001 à 21:32:58 (#603463)

J'avais oublié de vous dire :http://www.mcclainweb.com/Smilies/contrib/anym/rudolph.gif

http://www.mcclainweb.com/Smilies/contrib/ruinkai/biggrinsanta.gif NOYEUX JOEL A TOUS !!!!!! http://www.mcclainweb.com/Smilies/contrib/ruinkai/biggrinsanta.gif


Ouaiiiiiiiiich © http://www.mcclainweb.com/Smilies/otn/holiday/mxmas.gif

Par Keraunos le 23/12/2001 à 21:43:38 (#603528)

Hehe ben joyeux Noël à toi aussi :).

Puis une bonne année tant qu'on y est, et oui encore une année...

Un péka...

Par Mageta le 23/12/2001 à 23:05:12 (#604125)

Noyeux Joeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel

Par Virgill Log le 24/12/2001 à 4:21:59 (#605214)

............. Et Veilleuurrr Moeuxxxxxxxxxxxx !!!
:D :D :D :D :D

Par Virgill Log le 24/12/2001 à 4:23:41 (#605218)

Et Nooonnneeee Abbbeeeyyy !!!!!

:eek: :eek: :eek: :eek: :eek: :eek:

Par Fighter le 24/12/2001 à 19:04:40 (#607350)

Dans une clairiere, un feu crepitait doucement
Une vague forme ailée était assis a coté
Une autre forme s'aprocha et se racla la gorge

- Bonsoir... vous etes Fighter ?

Il ne reçut aucune reponse
Il reitera sa demande, toujours sans succes. Alors il s'aprocha et mis sa main sur "l'epaule" de la forme, qui se revela bien vite n'etre qu'un tas de paille, de morceaux de bois et de divers objets... mais il n'eut guere le temps de s'etonner, il sentit la pointe d'un dague contre sa colonne vertebrale et un chcuhotement venu de la nuit parvint a son oreille

- un mot, un geste, et je n'aurais pas l'ocasion de te demander ce que tu faisais ici

L'humain ne bougea pas, et l'inconnu eut vite fait de lui prendre tout ce qui pouvais etre dangereux. Alors il s'aprocha du feu, ses grandes ailes noires miroitants a causes des flammes. Il toisa l'intru d'un regard glacial

- Qui es tu, et pourquoi me recherches tu ?
- euh... vous... vous etes Fighter?
- Oui
- J'ai quelque chose pour vous

L'homme n'eut pas le temps de porter la main a sa besace qu'une lame dansait a quelques centimetres de sa gorge

- doucement...

Plus prudent, il tendit un parchemin au Nephilim.
Celui ci se mit a le lire, sans quitter neanmoin l'intru du regard. Il se figea bien vite... et le relut une deuxieme, puis une troisieme fois

- J'ai aussi ca pour vous

L'Ogrimarien prit le collier qu'on lui tendait, le reconnaissant que trop bien. Puis il relut encore la lettre, ne faisant pas attention au regard scrutateur qu'on lui lancait
Quand il eut finit il releva la tete vers l'homme et l'observa un instant les sourcils froncés
Etais ce un piege? c'etais bien son ecriture... mais qui pouvait dire ce qu'il avait pus se passer. Son doute s'effaca bien vite, il fallait qu'il sache

- Je vous suis. Si c'est une mauvaise blague, je ne vous laisserais meme pas vos yeux pour pleurer

A entendre sa voix calme et posée, personne n'aurait pu en douter
Ils partirent tout deux, s'enfoncant dans la nuit

[ Tout content ]

Par Sakapuss Aello le 24/12/2001 à 19:10:23 (#607381)

==HRP==

*sautille*
*sautille*

Noyeux Zoel ma Fanzinounette préférée

Et mes meilleurs vieux pour l'année prochaine !!!

:D :D :D :D


Dis, je te laisse un PM :)

[ El Ombre derriere Sakapuss ]


==RP==

*tourne en rond dans sa cellule en attendant un eventuel proces*

Par Fanzine le 27/12/2001 à 17:44:40 (#619063)

Morion se doutait de sa réaction, mais puisqu’il avait confiance en Fanzine…
Encore les jours suivant, il en avait les jambes en coton.
Par Syl et Brehan, ce Fighter lui avait fichu la trouille !
Et pendant qu’il ouvrait la marche, il se demandait sans cesse ce que sa maîtresse lui trouvait... quoiqu’en y repensant, elle aussi était devenue bizarre durant ces dernières années.

Enfin, il était en vie…
Il prirent un bateau de nuit qui fit toutes voiles dehors vers Raven’s Dust.
La nuit était sereine…le calme avant la tempête se dit Morion.
Il était nerveux.
Avant son départ, il avait mandé sa soeur de se rendre en cette caverne ; il espérait être de retour avant l’instant attendu.

Il jugea Fighter du coin de l’œil. Il était déjà plus grand que lui d’une main, les épaules bien plus larges, et le regard … aussi mystérieux que sa maîtresse. D’un calme imperturbable, celui-ci fixait la traînée d’écumes laissée par le navire derrière lui. Il tenait entre ses doigts le collier qu’elle lui avait confié.

Heureusement qu’elle y avait pensé, sinon, il serait sans doutes mort, sans preuves de la note.
Il tourna les yeux avant que le néphilim ne s’en aperçoive ou qu’il ne décide de le tuer, par agacement. Il en serait bien capable, après sa chaude rencontre.

Ils acostèrent enfin. Morion s’était un peu reposé, d’un œil seulement.

Une fois pied à terre, Morion alla au marchand acheter des provisions et des choses qui leur sera utiles, dés fois qu’ils n’arrivent trop tard.

Pressant le pas, ils firent route vers l’ouest, contournant les montagnes par le sud.

Ils n’étaient pas bavards. A peine si Morion osait lui adresser la parole pour lui indiquer la route qu’ils suivaient.

Longeant la plage, ils ne mirent bien longtemps à arriver.
Morion expliqua quand même au néphilim, les embuscades du sentiers.
Au contournement de la route, des brigands et assassins surgirent sur la route, qui s’écartèrent au signe de Morion, leur rappelant de rester vigilents.
Plus loin, ils durent s’éloigner de la route avant de ne tomber dans un piège bien camouflé.
Puis, ils emjambèrent un monticule, à priori sans danger, mais dont Morion expliqua le fonctionnement, suivant l’idée ingénieuse de Fanzine, magie noire et poison redoutable.

Ils arrivèrent au bout du sentier, quand Morion disparu.
Une main sortie d’une fissure de la paroie : Venez par là expliqua Morion.
Mais avant d’avoir pu mettre un pied devant lui, un cri s’éleva dans le silence du tunnel.
-Fanzine !!? s’écria Morion.

Morion ne pu que voir deux plumes voleter devant lui avant de ne pouvoir mettre un pied devant l’autre lui-même : Fighter plus rapide le devança pour s’immobiliser à l’embrasure de l’entrée de la caverne.

D’un rapide regard, il jugea l’endroit, apercevant l’origine des cris. Une silhouette se tenait agenouillée aux cotés de Fanzine, certainement, qui criait. D’un bon, le voilà sur celle-ci, couteau sous la gorge.

A cet instant, il croisa le regard de sa fiancée, allongée, la robe en sang, les traits tirés, et le visage défiguré par la douleur, mais… un sourire aux lèvres.
Puis un cri.
Comprenant la situation, il relacha la femme qui n’était autre que la sœur de Morion, venue pour accoucher Fanzine.

…

Par Zuby Keen le 27/12/2001 à 17:56:38 (#619140)

Poutoux Fanfan, profite bien ;)