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Chroniques d'Ubdi I
Par Iome Ubdi le 21/12/2001 à 13:40:17 (#593865)
Ces chroniques sont censées pour chacune tenir dans un seul post, sans suite directe ni de manière chronologique (donc pas de "la suite" svp ;) ), mais de manière a ce que toutes rassemblées forment un tout complet et concordant.
J'ai pas mal d'idées, mais j'ai demandé quand meme a Unam, le dernier des fondateurs de la guilde présent sur le jeu, de me faire une chronologie des cardinaux depuis l'origine, et j'ai réussi a le convaincre de me pondre quelque chose au terme d'une discussion dont il s'est sorti avec 3 bras en moins (comment ca c'est pas réaliste ? :D ). Mais bon, il m'a sorti pour l'instant un seul texte puisqu'il a décidé d'en faire lui-meme.
Peut-etre que le fait d'en faire - enfin - un moi-meme le boostera un peu ;). En tout cas, les autres épisodes sortiront selon la fréquence de travail d'Unam... *va se faire frapper :p *
Je vous laisse donc avec la première partie de ce que je nommerai "Les Chroniques d'Ubdi" : ))
Depuis quelques mois déjà, l'homme remettait en ordre la bibliothèque du Sanctuaire d'Ubdi, et avait fort à faire au vu du désordre qui y régnait depuis la mort du précédent bibliothécaire. Il procédait méthodiquement, rayon par rayon, consultant, identifiant, triant, répertoriant, annotant, rangeant à nouveau à une nouvelle place les différents ouvrages, toujours et encore, patient, inlassable, infatigable.
Continuant son travail de fourmi, il vint finalement un moment où il pénétra dans ce qui semblait être une rangée particulièrement ancienne de la pièce. Empoussiéré, ce rayon l'attirait depuis son premier jour au poste de Bibliothécaire, mais il s'était forcé à suivre une méthode rigoureuse afin de réduire au maximum la tâche fastidieuse dont il était chargé, méthode qui l'obligea à n'entrer dans ce rayonnage qu'une fois toute la bibliothèque triée.
Heureux comme un enfant découvrant son premier oeuf de Kraanian, il enjamba l'assemblage de planches de bois interdisant l'entrée, pénétrant dans le rayonnage formé par les hautes étagères emplies de livres. Il les examina. Au nombre d'une petite centaine, ils se serraient l'un contre l'autre, sur quelques mètres. Tout de cuir, leurs couvertures ternes formaient deux mers aux surfaces verticales et parallèles, uniformes, soulevées pas les vagues des tranches. L'une d'elles était vaguement lumineuse, suffisamment pour se détacher du reste sombre. Cela était étrange sous la lumière insuffisante de ce recoin. Souriant légèrement, l'homme se dirigea vers le livre luisant, et, précautionneusement, le sortit de l'étagère ancienne. Il se dirigea ensuite vers son bureau, à l'entrée de la bibliothèque.
Arrivé à destination, il posa doucement l'ouvrage sur la surface plane, et chassa l'épaisse couche de poussière d'abord avec ses mains, puis avec un chiffon imprégné d'un sort magique et destiné à celà. Il put alors observer la couverture luisante du lourd manuscrit, et tenter de déchiffrer le titre calligraphié sur celle-ci. Ce titre, de couleur noire, devait être visible au temps lointain où le livre avait été créé, mais la couverture s'était tellement assombrie depuis lors, que l'inscription en était pratiquement invisible. Il parvint néanmoins à reconnaître un mot, que peu de personnes auraient pu reconnaître au monde, car il fallait non seulement le connaître et avoir l'habitude de le lire dans les arabesques anciennes, mais aussi le chercher sur la surface d'apparence unie, pour espérer pouvoir le dénicher. Ce mot, il l'avait maintes fois lu, écrit, et prononcé, et pour cause : ce mot était "Ubdi".
Les mains tremblantes, il effleura le bord de la couverture, puis le saisit pour ouvrir le manuscrit, qui n'opposa aucune résistance malgré le poids des âges qui l'avait compressé. Délicatement, il tourna quelques pages avant de parvenir à un écrit. Les pages, fragilisées par les âges, semblaient faites de verre tellement elles étaient fines et friables, bien qu'il sache que ce n'était autre que du parchemin. Sur ce matériau, jauni par les siècles, étaient couchés des mots d'une langue éteinte depuis fort longtemps, mais l'homme, habitué à la déchiffrer depuis des années de recherches et d'études, la maîtrisait si bien qu'il ne s'aperçut même pas que le livre n'était pas écrit dans sa langue maternelle. L'encre qui avait servi à rédiger le texte était par endroits effacée, mais l'ensemble était malgré tout compréhensible. S'asseyant avec respect devant l'ouvrage, l'homme en commença la lecture...
(bon ca c'etait juste l'intro, mais la j'ai plus le temps pour le vrai texte :) donc je poste ca pour que les moins courageux ne se découragent pas quand ils verront le texte, mais je ferai la suite plus tard (beaucoup plus tard, le temps de la pondre...). Donc pour une fois, et la seule, je vous permets de me demander la suite :D )
Par Eldy le 21/12/2001 à 15:36:28 (#594329)
-EEYYYHHH IIOOOMMEE ! Hume moi ça !
*silence*
-ah...encore le nez dans tes bouquins ! *sourit* Mais il faut aussi songer a nourrire autre chose que ton intelect !
*curieux, s'approche de la silouhette penchée sur un livre a la reliure etrangement brilllante...jette un coup d'oeil par dessus l'epaule de l'érudit*
-Aaah...*se frotte les yeux et repose son regard sur la page ouverte , n'y entend rien* ...Mais de quoi parle cet etrange manuscrit l'amis !? je ne suis pourtant pas idiot...du moin pour un guerrier *pouffe* , Mais ...la...
-Ah Elduyn , tu es la ! excuse moi , je ne t'ai pas entendu arriver
-oui oui , j'imagine bien *regarde les yeux cernés de son amis* mais j'ai pour ma part pu entendre ton ventre gargouiller jusque dans la salle commune , voila des morceaux de Kraniens farcis dont tu me diras des nouvelles! *pose le plateau a coté du livre*
-Attention !! *pointe d'enervement dans la voix* Ce livre est d'une valeur inestimable et fort ancien ! Il pourra nous en apprendre beaucoup sur Ubdi , notre Dieux et guide ! *plus calmement* mais merci , il est vrai qu'une petite pause sera la bienvenue .
-*regarde a nouveau le livre brillant* En apprendre d'avantage sur Ubdi , hmmm j'en sais assez pour suivre ses preceptes mais la connaissance n'est jamais superflue ! je compte sur toi pour me raconter ce que tu découvriras !
-ne t'en fait pas , apres étude je serais apte a te reveller son contenu , a moin que tu ne puisse toi meme t'y pencher *taquin*
-*grmmbll* Ne me moque point ! *rire de Iome* aaahhh si mes connaissances en écriture anciennes ne valent pas les tienne je me débrouille assez bien dans la science ancestral du baffage de sagouin dans ton genre ! *grogne et prend un air farouche et patibulaire*
-hemm...je te taquinais voyons !
-Mais moi aussi enfin ! *lui donne une bonne claque amical dans le dos* , Je te laisse l'amis ! Je sais déja que tu fera du bon travail, qu'Ubdi te sois propice , et qu'il te laisse aussi un peu de temps pour te restaurer *sourit* mange donc avant que cela ne refroidisse et tien moi au courant de tes decouvertes ! tu sais comme je suis curieux.
*salue son ami d'un sourire et s'eclipse content des recherches en cours et satisfait qu'elles soient entre de bonne mains*
hrp:
Bah la suite quoi ;)
Elduyn
Par Iome Ubdi le 21/12/2001 à 20:28:42 (#595685)
Après s'être rapidement restauré du repas qu'Elduyn lui avait apporté, Iome se pencha de nouveau sur l'ouvrage et commença enfin sa lecture :
Je me nomme Allyndria, Cardinale d'Ubdi, loué soit-Il, révélée par la grande Sylfira elle-même alors qu'elle cherchait ses premiers Adeptes. J'écris ce livre, en l'honneur et la gloire d'Ubdi, loué soit-Il, et à la mémoire de la grande Sylfira, Sa première Cardinale, première Révélée et première Mère des Adeptes.
En effet, Ubdi, dans Son infinie bonté, a hier même rappelé à Lui notre Mère, sans que celle-ci puisse coucher Ses Idées, et m'a chargée, lors de mon premier Contact ce matin même, de relater la vie et les Révélations de Ses plus fidèles Adeptes, pour que les futures Cardinales puissent toujours se référer aux Origines, c'est-à-dire aux Paroles de la Première.
Voici donc dans un premier temps la ... (ici l'écriture devient si faiblement pigmentée qu'elle en devient illisible, et ceci sur plusieurs lignes, jusqu'à la fin du paragraphe)
Nous avons hier célébré la Montée de notre Cardinale Sylfira, mais aussi notre amie, selon les préceptes d'Ubdi, proche soit Son Réveil, c'est-à-dire simplement, mais dignement. L'ensemble des Adeptes étaient présents, ainsi que quelques amis de la première Mère, dont un certain Tarl qui semblait lourdement affligé par ce qu'il appelait "cette perte". J'ai tenté de lui expliquer que ce n'était non pas une perte, mais plutôt un grand jour pour son amie, car elle allait vivre l'Eternité à la droite d'Ubdi, loué soit-Il. Il m'a alors regardé avec un petit sourire, celui d'un adulte écoutant un enfant de cinquante ans discourir, puis a haussé les épaules et s'en est retourné, tête basse. Je pressens que le scepticisme sera une grande épreuve à surmonter d'ici peu.
Quarante-sept Florane de l'An quatorze mille sept cent trente-trois après la Légende
Sylfira nous a beaucoup parlé de ce jour, il y a quelques siècles, où elle et tous les autres elfes ont reçu ce que certains appellent l'Ultimatum. L'ensemble de la population s'était rassemblée au cercle monolithique au nord-est d' Ach'Aquas (Iome déchiffra difficilement l'allusion à Arakas) suite à un étrange message venu des étoiles. Apparut alors une horrible créature qui se faisait appeler l'Haruspice, et qui leur donna l'ordre de changer, ou de mourir. La Visite fit beaucoup parler d'elle à l'époque, et déchaîna des passions : des adeptes de l'Ultimatum tentèrent de changer la race elfique, mais furent rapidement convaincu ou évincés. Il circule cependant des rumeurs comme quoi que malgré le demi-millénaire passé depuis ces faits lointains, des Enfants de l'Haruspice, comme ils se font appeler, existent encore et se cachent. Pourquoi ce monstre voudrait-il nous supprimer ? En est-il seulement capable ? Autant de questions que je me pose, et Ubdi, dans Son infinie Sagesse, ne m'a apporté aucune réponse pendant nos différents Contact, mis à part qu'Il m'a précisé qu'il ne fallait pas prendre cette menace à la légère. Je dois avouer que je suis inquiète.
Nous avons aujourd'hui accueilli parmi nous Talminn, un Sylvestre Révélé depuis peu, et le nombre des Adeptes est maintenant de vingt. Talminn nous a conté son histoire.
Il ... (encore une fois, l'encre est effacée sur une grande surface, à part phrases éparses) ... Ent lui a parlé pour la première fois à l'age de soixante-douze ans (...) n'y crois pas vraiment, mais (...) bdi, loué soit-I (...) rêve.
(La première page s'achevait ainsi : )
Allyndria
Seconde Cardinal d'Ubdi dans Sa Grandeur
Quatrième Révélée d'Ubdi notre Dieu
Seconde Mère des Adeptes et Fille de la grande Sylfira
Iome releva les yeux, et regarda calmement la porte par où était sorti Elduyn quelques minutes plus tôt. Puis ses yeux se posèrent sur les restes de relief à distance respectueuse de l'ouvrage. Il soupira légèrement, rangea précautionneusement le livre dans un lieu connu de lui seul dans la bibliothèque, prit le plateau pour le ramener à la cuisine du réfectoire, puis prit le chemin de sa cellule, en se promettant d'en lire plus le lendemain.
Elduyn avait raison. Il devait se ménager s'il voulait achever le volumineux recueil
Par Joi_Ubdi le 22/12/2001 à 16:41:57 (#598335)
*remonte*
Par jeanlefou Ubdi le 31/12/2001 à 12:50:04 (#639173)
et pis g une question c koi exactement la S.o.r.e.n ?
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