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Le jour fatidique
Par Pandora le 21/12/2001 à 10:20:38 (#593289)
"Ai je accompli ce que tu esperais, Père?
"Oui... murmure une voix grave et pourtant douce.
Je n'arrive pas à m'y résoudre, quitter ces gens que j'ai chéris, aimés, hais... Ces visages, je les grave en mon coeur une derniere fois, laissant un instant mes yeux trainer sur l'horizon et sur le ciel déchiré. Urian s'approche de moi, il semble agacé par ma mélancolie... Il sait que j'attends, que j'espere qu'ils viennent l'empecher de m'emmener... Je m'oppose une derniere fois a mon destin. Il fronce les sourcils, fend le vide des gestes complexes. La lumière semble être absorbée par ce portail flou aux allures de porte des enfers. Je regarde une derniere fois en arriere...
J'entends leurs voix dans ma tete, tandis que je porte la main au diamant ornant mon ventre. Leur salut fait echo au vent...
"Adieu... Haute Dame de la Négation et de l'Entropie..."
Je passe le seuil de cet autre monde... Tout est sombre...
Par Merteille Lirae le 21/12/2001 à 14:02:58 (#593915)
Mais le mage avance, pas après pas, sans s'inquiéter des créatures qui le frolent, tentent de le séduire, de l'effrayer, de le rendre fou... il a une longue habitude de ces marches, seul, guidé par la lumière de sa Foi, à travers le brouillard qui obscurcit les yeux comme l'esprit...
Pour lui même... il marmonne à voix basse... comme si, parfois, il avait peur d'oublier le son de sa propre voix...
Tout à l'heure le ridicule poignet de la Main Pourpre est morte dans les flammes vengeresses de la Déesse... Pandora, ma tant aimée, j'aurais voulu que tu sois là pour voir la petite chienne du Kaern périr, et sa pierre de destinée luire doucement sur les chaires carbonisées...
Les forces de la liberté sont en marche, et le pourceau meurtrier qui insulte la Déesse depuis trop longtemps, qui a osé levé la main sur toi, périra bientôt lui aussi sur le bûcher... il y verra enfin la lumière de la compréhension de son erreur et de son total échec. Ou pas. Peu importe après tout... nous deviserons de cette théorie en essuyant nos pieds sur ses valets ridicules...
Le mage ne se rend même pas compte des larmes glacées qui coulent le long de ces joues en repensant à ce moment... il n'a pas encore pris conscience que ce meurtre était son premier... que cette vie, à peine sauvée par une pierre de destinée, était la première qu'il prenait... si il garde la tête froide, lucide et acérée de l'enseignement sylien, son coeur est emplie d'une rage froide qui envahit tout...une rage née de l'impuissance à revenir en arrière, à retrouver celle qu'il a déjà perdue. Il sait qu'il l'a déjà perdue depuis longtemps, mais il s'était laissé berné par l'incompétente Naecla... ou plutôt il s'était berné tout seul en faisant taire sa méfiance naturelle...
Il entend avant de sentir, et sent avant de voir, le pauvre fou égaré en ces lieux... un puissant séraphin qui déchaine ses inutiles sorts de terre et de lumière sur les esprits qui ont prit leur forme enrubannée et putréfiante... il le voit à bout de force, totalement concentré pour sauver sa vie. A une époque, pas si lointaine, le mage l'aurait aidé... d'un sort pour terrasser ses ennemis, d'un petit coup de pouce arcanique pour qu'il s'en sorte seul. Mais l'Ombre d'un Dieu est passé par là, par son lit et son coeur, et il n'est plus cet homme là... il abandonne le pauvre mécréant emplummé sans même faire l'effort de ricaner, et passe à ses cotés sans un regard en arrière...
Au moins il retournera rapidement à la chaleur d'un temple d'Artherk... il pourra même retourner dans ce colysée ridicule qu'ils affectionnent tant, et s'y gargariser de sa puissance illusoire en traumatisant de jeunes humains... bah qu'importe après tout... que les mécréants se débrouillent entre eux...
Un pincement au coeur... le nez qui saigne... la tête qui tourne... le mage s'arrête et s'appuie lourdement sur son bâton
Un rituel à moi vient d'être brisé... qui a pu ... ?
Il entend le rire, le rire bien connu, qui l'empechait de dormir en paix quand il était enfant... et sent sa présence dans son esprit, dans le reste du lien arcanique qu'il partage avec sa femme depuis leur nuit de noces... il voit les yeux noirs devenir écarlates et rieurs dans les ténèbres... un sourire à vous glacer le sang... le mage lève instinctivement ses protections les plus poussées sans même sans rendre compte... par pur réflexe... il est là... de retour ?
Non pas de retour... cela serait trop simple, si il était revenu les quelques vrais syliens expérimentés qu'il reste encore auraient pu tenter de le mater et de l'intégrer aux forces en marche... mais il ne revient pas nous imposer sa présence, mais retirer la source, la moitié... la retirer, elle...
Le mage savait que ce moment arriverait... il savait que celle qu'il aimait, qu'il aime encore, n'était plus celle d'avant... il sait qu'elle se croit succube alors qu'elle n'est qu'humaine, et l'a toujours été malgré les mensonges de Rose et des autres... il sait qu'elle prétend avoir trouvé l'équilibre parce qu'elle est en paix avec elle même, alors qu'elle n'a choisi que la facilité de la soumission à Ogrimar, elle a fuit le combat permanent que l'homme, le simple mortel, se livre avec lui-même chaque jour, chaque heure, chaque seconde, pour devenir et rester celui qu'il choisi d'être et progresser pour échapper au Jugement.
Il ne savait pas qui la ferait partir en premier... Ogrimar ou Urian... finalement le mortel a eu raison di Dieu Majeur... une sorte d'ironie du Destin ?
Le mage s'écroule sur le sol noir et vide de toute vie... rocailleux et austère... il se met à suffoquer... il sait ce que pense Pandora à cet instant où elle quitte Althéa avec son père... il sait ce qu'elle ressent... et il sait qu'elle n'a même pas une pensée pour lui... et il se rend enfin compte de l'étendue de ce que lui a volé Ogrimar, et de cette Pandora volée par une autre Pandora à lui même...
Il cherche à reprendre conscience, il cherche les affaires en cours... les jeunes Frères et Soeurs à former; les anciens à prévenir contre la Main Pourpre qui essaie d'infiltrer le clergé; contre la toute jeune Hiérophante qui complote surement contre la Déesse avec eux; contre la bouffone druido-bréhanite qui tente de rallier les vagues haruspiciens restant, pour la soutenir et la transformer en Baronne; contre les Kufzo qui vont tenter de massacrer les syliens les uns après les autres sur l'ordre du pourceau bréhanite; sur l'opportunité de diviser la Garde Noire par Urian et Khalatos; sur ces étranges apparitions qui sortent des limbes... sur .... sur .. sur ... la nuit tombe sur son esprit.
Des heures entières passent comme un charme sur ses soubresauts... il reprend peu à peu conscience... il essaie de se raisonner.. de se dire que sa situation n'est pas si désespérée... que nombreux sont ceux qui souffrent plus que lui, qu'il faut relativiser, qu'il n'est pas le plus malheureux...
Mais toutes les souffrances du monde... tous les charniers du pourceau bréhanite, toutes les victimes de la Garde Noire et des druides, toutes les larmes, toute la misère du monde, n'est rien... rien à coté d'un adieu non prononcé...
Il tente bien de faire apparaitre la Flamme en son esprit... de la nourir de sa douleur, de son amour, de ses joies et craintes, pour qu'elle finisse par tout consumer et ne laisser que le Vide froid et bienhreux du détachement total... mais il se rappelle qu'il a essayé de lui enseigner cela... un minimum de rigueur sylienne... et que comme à son habitude, elle avait gaché son potentiel en rejetant le pouvoir de l'esprit humain, mortel, sur l'homme et la création... et il sombre encore plus...
Le firmament se lève et se couche plusieurs fois en Althéa pendant que le mage reste, à terre, prostré, tremblant, gémissant...
Un faible murmure se détache des piaulements des esprits du lieu, attroupés autour du mage en attendant un suraut de sa part pour se lancer sur lui et ne rien manquer de la curée... un murmure cristalin, lumineux, pur... une voix, profonde, chaleureuse, douce, qui ferait vibrer le coeur d'un mort...
Lèves toi Cardinal... ignore ce corps desséché et douloureux, ignore ce coeur trahi et brisé, ignore cet esprit embrummé et perdu... et laisse parler ton âme, laisse parler ta Foi... une Quête je t'ai confié, et Moi seule déciderait quand tu pourras stopper celle-ci... lèves toi et marche, marches jusqu'à en mourir si il le faut, et tu continuera ensuite quand même de marcher... tu trouvera ce que j'ai mandé, et tu ne t'arrêtera que quand je te l'ordonnerais... va et sers-moi.
Au fur et à mesure que les paroles dures et si vraies transpercent le mage, il se rappelle qu'il est le servant, qu'il est le Magistère de sa Déesse, et qu'il ne peut Lui faillir. Ni maintenant, ni jamais. Il tend la main, vers l'apparation que son esprit dérangé fait aparaitre devant ses yeux, essaie d'articuler une réponse et ne réussi qu'à déchirer ses lèvres craquelées par la soif....
Muscles après muscles, articulation après articulation, il pose ses paumes sur le sol et se relève, ignorant la douleur de son corps desseché et ensanglanté, ingorant la douleur de son coeur qui le foudroie, ignorant la nausée permanente qui menace de l'étouffer sans son propre vomi tant ses dents sont serrées... ce que son esprit n'a pu lui apporter, le Vide; la voix de sa Déesse lui a donné. Aggripé à son bâton, il se redresse tant bien que mal...
Un pas, puis un autre.... chacun est une lutte, une lutte de toute une vie, mais petit à petit, heure après heure, il reprend sa progression à travers les brumes, sans faire attention aux esprits qui se terrent non loin de là sans vraiment avoir compris pourquoi ils ont peur d'approcher ce petit être déjà détruit...
Le servant de Syl continue à marcher... encore et toujours... guidé par l'étincelante pureté de sa Foi, ignorant les larmes qui cherchent à courir le long de ses jouent en dessechant un peu plus son corps brisé à chaque minute...
Par Juza le Preux le 21/12/2001 à 14:30:22 (#594028)
Enfin, Cette Catin perfide quitte nos terres. Elle appartient désormais au passé.
Par Nailo Tenebrae le 21/12/2001 à 15:37:03 (#594331)
*s'enferme chez elle a double tour*
Par Desdemone le 21/12/2001 à 15:59:03 (#594417)
le jour est enfin arrive
Par Urianamp;co. le 21/12/2001 à 20:16:59 (#595608)
*eclate de rire comme un dement*
Par theworm le 21/12/2001 à 20:30:40 (#595695)
ouvre un placard sombre
en sort un corps tremblant d'homme
passe sa rage et sa colère sur le pauvre hère
Je te vengerai
Par -Serenity Zeal- le 21/12/2001 à 22:31:20 (#596267)
L'obscurité envahissait les lieux et il apercevait des formes se mouvoir près de lui, l'observant mais restant à l'écart du mage. Les esprits sont lâches, ils n'attaquent qu'en masse, attendant toujours le moment opportun avant de frapper une victime, avant de l'assaillir de toutes parts et de l'emmener dans les confins des Limbes.
Merteille ne cessait de penser à Pandora, même si il aurait préféré banir les souvenirs douloureux qui lui remontaient à l'esprit.
Un rire retentit, perçant le silence. Un rire qu'il connaissait, qu'il avait déjà entendu. Il ne parvenait pas à se souvenir à qui il appartenait, mais un sentiment de malaise l'envahit.
Il stoppa sa marche, cherchant d'un air agard d'où pouvait provenir ce ricanement.
Le silence revint aussi soudainement qu'il avait été interrompu.
Il semblait toutefois, plus lourd, plus pesant.
Le servant de Syl resta sur la défensive, ne sachant à quoi il devait s'attendre.
Passé un moment, il reprit sa marche, le regard inquiet, scrutant les environs à la recherche de quelqu'un.
Des murmures inaudibles perturbèrent à nouveau le calme des lieux. Ils semblaient provenir de toutes parts, résonnant dans la tête du mage qui ne parvenait pas à en déchiffrer le sens.
Il sentit quelque chose se frotter à son dos, se retourna brusquement mais ne vit rien.
"Ton salut est dans la mort !"
Une voix faible, rauque, inhumaine... Cette voix venait de derrière. Il se posta aussitôt en position de défense, se retournant rapidement.
Une forme assez floue se tenait à distance. Son visage était dans la pénombre, mais il parvenait à distinguer des ailes de jaie ornant le dos de son opposant.
"Pandora n'a jamais été tienne ! Tu as cru pouvoir la faire tienne en l'emprisonnant en cage, pauvre fou ! Elle ne peut pas aimer quelqu'un comme toi..."
La forme s'approchait lentement. Une carrure imposante dans une armure lourde et une lame... Une lame sombre... Une lame d'obsidienne... Il connaissait cette lame, il avait déjà croisé la personne qui l'avait en sa possession.
"Sombre ignare, croyais tu vraiment qu'elle puisse éprouver le moindre sentiment envers un misérable comme toi? Vos étreintes ne lui ont inspiré que dégoût, renforçant sa haine envers toi un peu plus chaque jour. Tu n'as jamais su lui insuffler autre chose que le mépris et la révulsion. Tu n'as jamais su combler ses attentes.
-Tu parles de quelque chose qui te dépasse pauvre folle ! Tu ne sais rien de l'amour qui nous a uni ! Tu n'es bonne qu'à haïr ton prochain et nous n'attendons rien d'autre de ta part Laya."
Un sourire malsain se dessinait sur le visage de la néphilime.
En un instant, elle se jeta sur lui et le souleva du sol, sa main lui serrant le cou, tentant de l'étrangler.
"Je ne sais qu'une chose, le sang lavera cette relation impie ! Elle s'est servie de toi pour parvenir à ses fins, ne t'imagine rien d'autre... Crois tu que c'est par amour pour toi qu'elle s'est tournée vers Ashen et qu'une idyle est née entre eux?"
Son emprise était de plus en plus forte. Son sourire se faisait de plus en plus cruel, exhultant de la souffrance qu'elle causait à Merteille. Il placa ses mains sur son visage et d'un mot la projeta au loin. Il s'effondra au sol, toussant sous l'effet de ces mains lui ayant broyé la nuque.
La néphilime se relevait et lui fit face. Son regard était étrange, il lui était familier, ce n'était pas celui de Laya, il aurait pu en jurer. Cette impression se faisait de plus en plus forte, ce ne pouvait être elle.
"Qui es-tu pour oser parler d'une telle chose !
-Je suis la Mère que tu as toujours détesté,"
La néphilim fit quelques pas, puis prit les traits de Pandora.
"La Fille que tu as chéri et tant aimé,"
Elle changea de nouveau d'apparence, ressemblant cette fois-ci à une jeune fille d'une vingtaine d'années tout au plus. Il avait déjà aperçut cette personne aux côtés de Pandora.
"Et l'Enfant que tous apprendront à craindre ! Je suis la force qui a parlé par son bras, la détermination par son esprit et la dévotion par ses convictions profondes. Je suis la source de sa force, celle qui a veillé sur elle, celle qui l'a guidé, celle qui l'aidera à faire revivre Ogrimar dans ce monde décadent où Artherk a imposé sa marque.
-Pandora n'est plus...
-Pandora n'est pas morte pauvre fou ! Elle reviendra bien plus tôt que tu ne l'imagines. Plus forte que jamais ! Ogrimar parlera par sa bouche, il exprimera sa volonté par sa main, Ogrimar montrera sa toute puissance à travers elle. Ce jour là elle te tuera elle-même de ses propres mains et son retour annoncera une nouvelle ère, celle de la grandeur du Clergé Ogrimarien ! La Haute Dame de la Négation saura vous montrer le respect à vous autres petits êtres et je serai à ses côtés pour l'assister dans cette tâche."
La néphilime disparût sur ces dernières paroles, laissant Merteille à terre. Une plume noire voleta et se posa non loin du mage.
Dans ces fameuses limbes...
Par Narak Kardan le 22/12/2001 à 1:03:57 (#596844)
Cette forme les suivait au loin, sans intervenir, sans se rapprocher, sans s'eloigner... Toujours a egale distance. Qui est elle ? Ses traits ne sont pas visibles... Mais il semble etre un homme...
Puis, au bout d'un moment, quand il apparait que tout cela ce termine, la forme disparait, ou plutot se fond dans le decor...
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Quelque part dans les environs d'Havreclair...
"Gamin !! Dis moi, tu pourrais m'aider a sortir de la ?"
L'enfant du fermier sursauta. Il ne s'attendais pas a entendre qui que ce soit ici : au milieu du champ de son pere, il attendait Lucine, la fille du cultivateur voisin... Et il esperait bien etre seul le bougre...
"Tu m'aide a sortir de la oui ou ... !!!" Vitupera la voix sortant du ballot de foin a cote de lui.
Le gosse haussa les epaules, et dans un soupir commenca a defaire le ballot. Rapidement, un homme aux yeux entierement noirs, aussi bien l'iris que la pupille, habille d'une robe, se devoila au sein du foin. Le jeune adolescent l'aida a s'extraire du tas.
"Se secouant pour faire tomber les derniers brins de pailles Merci a toi, mon garcon... Tiens pour la peine..." Il lui tend une petite bourse remplie de pieces "Tu pourrais m'indiquer par ou est Havreclair ?"
L'adolescent lui indiqua la direction. Il etais juste trop estomaque pour pouvoir parler.
"Tres aimable de ta part... en s'eloignant d'un pas vif On m'y reprendra a aller dans ce coin paume... Salete de Limbes... Tout degueulasse... Des jours pour enlever l'odeur... S'retrouve a perpete les oies avec ces betises... ...dora partie rejoindre son geniteur... Grmblbllblbll" la voix s'eteint, l'homme est trop loin a present.
"Tu va bien ?"
Le garcon se retourna, et vit Lucine, la jolie voisine. il deglutti, se remis a respirer, et regarda dans la bourse : plusieurs pieces d'or de grande valeur.
"D'une voix sourde Je crois bien que ca va bien aller a present... Oui, tres bien aller..."
La jeune fille regarda la bourse, le visage pale du garcon, et la trainee de sang qui allait du tas de paille a quelques metres plus loin... Comme si on avait egorge quelqu'un dans le coin. Ainsi que le sang qui perlait du sachet emplie de piecettes...
"Euh... Qu'est ce qu'il c'est passe ?"
Le jeune garcon poussa un grand soupir, rangea la bourse pris les pieces de celle ci et jetta cette derniere, et dit tout simplement :
"Je n'en sais rien, et je ne veux meme pas savoir."
Par Méduse le 22/12/2001 à 1:08:48 (#596851)
Ô Ogrimar... Tout cela ne devait pas se passer ainsi...
Par Merteille Lirae le 22/12/2001 à 4:30:06 (#597087)
...
Par Le Cartomancien le 22/12/2001 à 13:45:58 (#597809)
Il grommella quelques vagues jurons sur la désobéissance d'une enfant gâtée et sur le gâgatisme sexuel d'un vieil ennemi que sa fierté empêchait d'estimer. Il n'en était pas moins vrai qu'il allait voyager dans les plans. Lui même ne pouvait pas réduire le motif du voyage à un simple sauvetage...pour une fois, il allait faire avec la complexité, non sans pester d'ailleurs.
-Si Pandora veut être sauvée, elle le sera.
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Hisoka.
Cartomancien sans égal, Maître du Nen.
Folie incarnée.
Le jour fatidique
Par Ashen-Shugar le 23/12/2001 à 15:28:56 (#601774)
Alors qu'il dormait paisiblement dans le lit, emprunté a Vargus, un rêve terrible vient pertuber son sommeil.
Devant ces yeux ébahis, il vit celle qu'il aimait plus que tout être entraînée par le sombre Seigneur dans un autre monde.
Juste lorsqu'elle franchit le seuil du portail, une terrible douleur lui traversa la poitrine, déchaînant le feu en lui.
Sur ce, il se réveilla totalement, seul dans le temple sombre et froid des monts de Stoneheim.
En découvrant la place vide à ces côtés, il comprit que celle qui, il y a peu, était si proche de lui s'en était éloigné plus que jamais auparavant.
Serrant contre lui la relique qu'elle lui avait confié, il partit vers le nord, jusqu'à se trouver au bord de la falaise, surplombant une mer déchaînée, faisant écho à son coeur meurtrit.
Et il resta là, les yeux dans le vague, semblant chercher quelque chose hors de portée, pendant des heures.
En se relevant, une lueur nouvelle apparaissait dans son regard sombre, présageant des grands boulversements prochains.
Il s'en retourna dans le temple pour prier son Dieu.
Doutes...
Par Pandora le 25/12/2001 à 18:20:09 (#609532)
L'amour de parents, cette serenité que je recherchais il y a peu... Je songe à mon ex epoux, à sa folie de vouloir retenir mon affection par sa magie, à son échec, à ma liberté retrouvée... Pourtant je n'arrive pas à cerner ce qu'il me manque... Une presence rassurante... Ces rires... Cette spontanéité...
"Pandora!"
Je sursaute et sors de mes songes. La voix autoritaire a brisé mes tympans. Je me retourne, une moue puérile, et défiante, sur mon visage.
"Rentrons, nous avons à parler sérieusement."
Je hoche la tete pour réponse, jetant un dernier regard à ces eaux troubles comme si quelque part, ailleurs, nous étions deux à plonger nos rêves dans ces eaux sombres et tumultueuses...
*Puisque que...*
Par Pandora le 25/12/2001 à 22:58:23 (#610613)
Ainsi soit-il...
Par -Serenity Zeal- le 26/12/2001 à 6:20:59 (#611484)
"Tu sais à présent... Tu sais ce que je suis ! Tu peux m'accorder ta confiance, je saurais t'être fidèle et je saurais t'assister dans tes desseins. Chéris le présent que ton Père t'a offert en gage de son affection et de son soutien. Il te sera d'un grand secours et souviens toi que les portes séparant les plans peuvent se rouvrir devant toi à tout moment pour te ramener auprès des tiens."
Au sourire énigmatique de la Néphilime, Pandora répondit par un demi sourire.
Tout avait été dit. Les pièces de l'échiquier étaient désormais en mouvement...
Pandora prit le chemin du retour, le retour parmi ses amis. Serenity restait dans son Ombre...
Par Alzeir le 1/1/2002 à 20:41:23 (#645845)
La douleur étant trop forte, Alzeir se rendit au temple dOgrimar sur lIle Maudite, lîle de son Dieu ténébreux. Il y rencontra Ashen, un de ses frères darmes ogrimarien.
« Tu es au courant je suppose
» dit celui-ci.
« Oui » répondit Alzeir.
Il était normal que la tristesse prenait place sur un trône se situant dans leur cur, mais Alzeir sentit une déchirure encore plus grande et poignante venant de son ami.
« Ashen
Tu laimais ? »
« Oui, comme nous tous je crois »
« Non je veux dire
Ton cur était-il empli de vie et de joie ? Désirais tu que la paix gouverne ce monde pour vivre tranquillement avec elle lorsque tu étais en sa compagnie ? »
Comprenant où Alzeir voulait en venir, Ashen ne répondit pas tout de suite. Un lourd silence prit place, et seul le battement régulier de leur pouls se faisait entendre. Vargus regardait dun il étonné cette gène naissante entre les deux Seigneurs du Chaos.
« Oui
» lâcha-t-il dans un souffle.
Une sorte de malaise crut en Alzeir.
« Le savait-elle ? » demanda-t-il.
« Elle le savait parfaitement
»
Une nouvelle fois, le silence fut le souverain de ce petit royaume formé par cette discussion. Le malaise grandissant Alzeir ne voulut pas en demander plus et sapprêtait à partir. Mais soudain, son rubis reprit vie, il étincela à nouveau de mille feus, lueur rouge sur ce visage laiteux. Il sentit une présence, familière et réconfortante : elle était de retour !
Leur Dame se trouvait face à eux, elle était là, belle et terrible comme le Matin et la Nuit ! Belle comme la Mer et le Soleil et la Neige sur les montagnes ! Terrible comme la Tempête et lEclair ! Plus forte que les fondements de la Terre !
Aussitôt, les deux guerriers mirent genoux à terre dirent à lunisson :
« Bienvenu à toi, Haute Dame ! »
Dun doux signe de la main, elle les fit se relever et dune voix fraîche comme la rosée du matin elle parla ainsi :
« Vos cris, vos appels, vos peurs, vos désirs mont ramenée auprès de vous. Sachez que je suis enfin prête à accomplir mon destin ! »
Et elle rit. Elle rit dun rire perlé, si beau et musical à la fois : le chant des oiseaux nétait rien comparé à cela.
Alzeir eut du mal à cacher sa joie, cette joie si soudaine et vraie. Mais pour garder la face il ne fit que sourire et ne dit plus mots. Pandora répondit à son sourire. Elle se tourna ensuite vers Ashen et là, une lueur dans son regard augmenta. Comme une flamme suspendue dans le vide, une flamme chaude et à la fois mortelle. Et Alzeir comprit
Le malaise quil ne comprenait pas, cette gène douloureuse et impie ! Il regarda le visage dAshen et le rideau tomba. Le voile qui essayait tant bien que mal de couvrir ce trouble se déchira avec une violence qui fit reculer Alzeir. Mais il se ressaisit si vite que dans leur contemplation mutuelle, Ashen et Pandora ne virent rien.
« Puis je me retirer maintenant ? »
« Oui Alzeir » sourit Pandora.
Alzeir sortit du temple et resta un instant, le dos tourné à ce bâtiment voué au Chaos. Et sans savoir pourquoi, il courut. Il courut, pourchassant une ombre intangible, reflet de son esprit torturé en ce instant de doute. Il courut à en perdre haleine et finit par sadosser à un arbre. Tellement sonné, lappui entre son dos et larbre ne servit pas à grand chose et il sécroula face contre terre. Il resta longtemps ainsi, seul...Et toujours cette lueur, cette lueur enviée qui venait le hanter !
Et il rit de lui même, de sa bêtise et de son ignorance ! De sa naïveté et de ce cur quil naurait jamais dû laisser vivre.
« Quel fou je suis ! Ahahahahah ! Moi qui me prenais pour limage même dun Seigneur du Chaos, je ne suis en fait quun faible ! Ahahahahahahahah ! Ogrimar ! Regarde et voit le personnage singulier que je suis ! »
Il se releva, ne prit même pas la peine de frotter la terre sur son armure. Ainsi Ogrimar le testait
Levant un poing vengeur vers le ciel il se fit le serment de ne plus jamais décevoir Ogrimar
Quand son cur aura cessé de pleurer
Par Nailo Tenebrae le 1/1/2002 à 21:16:19 (#645997)
Pandora, mon coeur est bouleversé de te revoir. Je ressens une joie immense. *grand sourire*
Dans le cimetiere de Havreclair...
Par Narak Kardan le 1/1/2002 à 21:44:13 (#646139)
Cet homme, donc, vois arriver une jeune femme dans le cimetiere allant s'agenouiller devant une tombe, certainement pour se receuillir sur la derniere demeure d'un proche.
A ce spectacle, l'homme s'arrete immediatement, et l'observe, comme hypnotise. Une belle jeune fille, pas plus de 12 ans... De long cheveux cascadant le long de son dos... Ces larmes coulant le long de ses joues... Cette peine et cette beaute ne peux que le toucher... Soudain, n'y tenant plus, il s'approche de la jeune fille, ses ongles s'allongeant et se durcissant, ses yeux aux iris et pupilles noires luisant d'une lueur rougeatre, des larmes de sang s'ecoulant le long de ses joues, et ce meme liquide ecarlate jaillissant de tous les pores de sa peau. Une expression affamee apparait sur ses traits, et un instant, il semble etre l'incarantion meme de la folie...
"Aie !!!!!"
L'homme s'ecroule au sol, se tenant a quatre pattes. Son souffle est court, ses vetements sont imbibes de sang, mais il a arrete de saigner. Son visage est couvert de liquide de couleur rubis, mais les larmes sont taries. Puis, lentement, il se redresse, un sourire avide aux levres.
"De retour donc... Oui... De retour... La rencontrer... Ouiiiiiiii... La revoir apres tout ce temps..... Touuuuut ce temps... Cela pourrais etre...... Interessant.......... Ouiiiiiiiiiiii... Peut etre..... Me laisser aller... L'instinct... Une experience amusante... OUIIIII !!"
La jeune fillese retourne au cri soudain, et vois un homme partir en courant du cimetiere, des plantes, de la poussiere, des champignons et des goutelettes de sang voletant derriere lui. Elle se releve, et remarque que ses vetements sont entierement imbibes de sang.
"Puis-je vous aid... Trop tard, deja trop loin... Il devait etre vraiment presse..."
La jeune fille se retourne vers la tombe, se remet a genoux, et ecarte deja ce qu'elle viens de voir pour plonger dans ses pensees...
Par Desdemone le 1/1/2002 à 21:50:08 (#646181)
Par Merteille Lirae le 2/1/2002 à 17:06:54 (#651321)
Son visage, dur froid et concentré de ces dernière semaines, qui cache la douleur récente, disparait peu à peu dans son face entre lui-même et sa Foi.
Il se met à sourire, tristemment tout d'abord, puis avec un air légèrement désabusé...
Quand il reouvre le portail afin de repartir en quête dans les limbes, c'est avec un petit sourire en coin, et une flamme à peine naissante dans les yeux...
Par aldanis le 2/1/2002 à 17:31:24 (#651443)
Ses anciens amis, il ne savait s'il les reverrait. Il gardait juste un espoir, un mince espoir auquel il se rattachait tel un nouveau-né agrippé à sa mère. Le coeur lourd, il se leva péniblement, releva les yeux, prit son sac et fixa le chemin qui se déroulait devant lui.
"Ce chemin est comme ma vie..." pensa-t-il, "...des voyageurs, des bosses, de la boue...mais libre ! Libre d'aller où bon lui semble ! Et c'est ça qui importe !". Le coeur un peu plus léger, il s'en allait découvrir ce monde si familier et pourtant si différent...
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