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[conte]La Légende de l'épée sacrée, chapitre 6

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  11:47:47 (#588852)

Chapitre 6, Dans lÂ’antre du Dragon dÂ’Or

Le ciel est noir, des pluies de feu s’abattent sur le pays. Des cris d’agonies résonnent dans tout le royaume. Partout où on regarde, il n’y a que des cadavres, arbres calcinés et déracinés ; rivières asséchées ; tempêtes de sables ou de neige ou les deux en même temps ; des grêlons aussi gros que le poing tombent du ciel.
Des créatures horribles courent dans tous les sens. Elles se jettent sur tout ce qui bougent, se battent entre elles.
La couleur du ciel change et devient rouge, les nuages crachent une pluie de sang.
SilverSky est en feu, la ville est en ruine. Quelques hommes – si on peut encore appeler ça des hommes vu l’état dans lequel ils sont – errent dans ce qui restent de leur ville et essayent d’échapper aux créatures qui y rodent.

Un enfant est caché sous un amas de pierre, il porte des guenilles et semble fuir quelque chose. Un grognement derrière lui, l’enfant sort de sa cachette et se met à courir à en perdre haleine. Une créature féline sort de l’ombre et se lance à sa poursuite. L’enfant jette un coup d’œil derrière lui en courant, il aperçoit le monstre qui court après lui. Le félin semble tout droit sorti de ses pires cauchemars, il est énorme, son pelage est noir, parsemé de taches de sang coagulé, de sa mâchoire sortent des dents énormes, sa longue queue se termine par des piques. L’enfant trébuche sur une pierre, il tombe à terre, il essaie de se relever mais le félin est déjà sur lui. L’enfant hurle de douleur tandis que le monstre lui arrache un bras d’un coup de griffe et lui plante ses crocs dans la gorge.

Le château n’est plus qu’un amas de pierres et de poutres, il ne reste plus rien de sa splendeur d’antan. Un groupe de guerrier est en train de se battre au milieu des ruines, essayant de repousser les assauts de trois dragons-squelettes et d’une dizaine de félins. Kerval, Ours, Shan et Merrick se battent comme des beaux diables. Les corps inanimés de Red, Crowbanner et leurs compagnons gisent sur le sol. Kerval et ses compagnons sont acculés contre un mur, leurs ennemis sont trop nombreux. Le désespoir et la résignation se lisent sur leurs visages. Les dragons ouvrent leur gueule, on voit le feu se former entre leurs cotes, les félins se préparent à bondir. Kerval regarde ses amis, leur regard répond à la question silencieuse qu’il leur a posée. Ils jettent leurs armes et attendent.

La plus haute tour du château ne s’est pas encore écroulée. À son sommet se tient la créature des brumes. Elle arbore un sourire victorieux. Sa longue cape vole au vent. Un éclair zèbre le ciel. La créature éclate de rire.
Elle regarde la ville en contrebas et crie :
- Je vous avais prévenu, stupides humains, je vous avais dit que je reviendrai, tout comme je l’avais fait pour les Elfes et les Nains. L’Haruspice tient toujours parole.


Marl se relève, le visage couvert de sueur, haletant. Il n’ose croire ce qu’il vient de voir. C’est au-delà de ce qu’il peut imaginer.
Ses amis le regardent et attendent quÂ’il leurs dise ce quÂ’il a vu.
L’enfant prend sa respiration et ouvre la bouche, s’apprêtant à leur dire ce qu’il a vu quand une voix retentit dans sa tête. La voix gronde comme le tonnerre, elle résonne.
- Marl ! Marl, ce que tu as vu n’est pas l’avenir. Ne sois pas effrayé.
- Qui ĂŞtes-vous ? demanda Marl dans sa tĂŞte.
- Tu sais très bien qui je suis, je me suis montré à toi en rêves, je suis Grant, le dernier dragon.
- Mais alors, si ce nÂ’est pas lÂ’avenir que jÂ’ai vu, quÂ’est-ce que cÂ’Ă©tait ?
- C’était un des avenirs. L’avenir n’est pas écrit. Il est le résultat de ce que les Hommes font. Il n’est pas utile que tu racontes à tes amis ce que tu as vu, cela n’aurait pour effet que de les effrayer. Mens-leur. Maintenant viens, je t’attends. Cela fait des siècles que je t’attends. Je n’en ai plus pour très longtemps. Tu guideras tes amis jusqu’à moi, tu connais le chemin.
La voix du dragon disparue.
- Et bien Marl, quÂ’as-tu vu ? demanda Kerval. RĂ©ponds-nous.
L’enfant regarda autour de lui, ses amis n’avaient rien entendu, ils n’avaient même pas remarqué qu’il avait communiqué avec Grant.
- Je… j’ai vu le chemin qui nous mènera jusqu’au à la Grotte des Enfers, mentit-il.
- Vraiment ? Formidable, mais pour le moment, nous allons dresser le campement ici, il va faire nuit, nous repartirons Ă  lÂ’aube.

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  11:48:56 (#588855)

c'est court, mais je vais essayer d'en mettre encore cet après midi :)

Par Shan Shan le 20/12/2001 Ă  12:19:26 (#588964)

OOOHHHHH ouiiii.... Encore :D

Par Aekol le Sombre le 20/12/2001 Ă  12:42:36 (#589054)

Ce n'est pas un des avenirs c'est L'avenir peuple impur MUAhahhahahahah

L'Haruspice vaincra

:) la suite ;)

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  12:44:56 (#589062)

Provient du message de Shan Shan
OOOHHHHH ouiiii.... Encore :D


C'est normal que tu en redemandes, Perf avait bien dit que c'Ă©tait court ! :D

Par Shan Shan le 20/12/2001 Ă  12:51:56 (#589096)

Et alors... C'est intense quand meme :D

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  12:57:43 (#589122)

D'oĂą le nouveau surnom de Perf : "Bref mais intense" :D

Patapé ! Patapé !

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  13:02:37 (#589141)

Provient du message de Merrick
D'oĂą le nouveau surnom de Perf : "Bref mais intense" :D

[

Hum hum
*tape du pied*

Merrick, tu veux que la vision de Marl devienne réalité?
tu veux mourir en tombant d'une falaise après une glissade malencontreuse?
Tu veux être carbonisé par Grant après que celui-ci aie malencontreusement éternué devant toi?
:D

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  13:09:12 (#589170)

Non maitre Perfectus !

* se jette Ă  ses pieds *

Je vous en supplie, Ă” vous plus grand des Ă©crivains de ce forum, Dieu infini et clairvoyant ....

* essuie ses chaussures *

... dont la magnificence sidérale éclipse dans son éclat la plus brillante des étoiles, et pis d'abord, dans "bref mais intense" il faut surtout retenir le "intense". Non ? :ange:

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  13:11:49 (#589187)

hum...

continue, je n'ai pas bien saisi tes paroles :p

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  13:13:04 (#589196)

... et puis de toutes façons, quand on dit "bref" tout dépend du référentiel utilisé pour la comparaison ....

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  13:15:11 (#589209)

ca devient intéressant, continue ta diatribe, je sens que tu vas être très prolixe dans ta réthorique

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  13:19:56 (#589245)

... en effet, une seule minute en compagnie d'une jolie jeune fille peut paraitre court, mais une minute à garder le doigt sur une flamme peut sembler une éternité (quand je dis une minute, c'est purement arbitraire, j'ai choisi cette mesure au pifomètre automatique à rotation alternée, aucun rapport avec toi), donc le tout est de savoir si "bref" peut être en bon ou en mal/ Si tu cumules les avantages du "intense" avec un bon "bref", c'est tout bénéf pour toi ....

Par Shan Shan le 20/12/2001 Ă  13:22:11 (#589259)

Bref Perf... c'est benef :D

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  13:22:41 (#589264)

mouais, tu m'as presque convaincu lĂ , rajoutes en un couche...

Par Shan Shan le 20/12/2001 Ă  13:23:38 (#589268)

Besoin de couches?... Des fuites?.... :D

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  13:24:47 (#589274)

... d'un autre côté, pour que le "bref" soit bon, cela signifie que l'on apprécie plus la fin de l'acte que l'acte en lui-même ("ca fait du bien quand ça s'arrête"). Si l'acte est ta présence (et j'espère bien que personne n'a pensé à autre chose, bande de vieux pervers libidineux que vous êtes !), cela signifie que l'on attend ton départ, ce qui n'est pas flatteur en soi ...

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  13:28:06 (#589290)

les "..." signifient que tu n'as pas fini, donc continue :D

Par Shan Shan le 20/12/2001 Ă  13:28:06 (#589291)

Argggg *se gratte la tete*

... Je suis sure que Merrick parle pour ne rien dire... Enfin j'espere car la c'est trop complique pour moi...

Dit Merrick tu pense aux faibles femmes : faut pas les enerver :D

Par *Rednalhgih* le 20/12/2001 Ă  13:36:09 (#589336)

!!!

(ca c'est du comentaire .... nan ???)

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  13:36:25 (#589338)

... la quesion est donc : le bon coté du "intese" compense-t-il le bref ? Et pour répondre à cette question autant demander à la principale interessée : Shan (mode tapage en touche ON)

Par Shan Shan le 20/12/2001 Ă  13:43:27 (#589371)

Bah non... Shan elle part :p

*Mode plus la on* :D

Par *Rednalhgih* le 20/12/2001 Ă  13:45:24 (#589382)

Si vous voulez mon avis ... demandez le 50 50 ... puis l'avis du public ...

Par Deixter le 20/12/2001 Ă  13:46:55 (#589388)

Tiré de la laborieuse dissertation de Merrick :
... d'un autre côté, pour que le "bref" soit bon, cela signifie que l'on apprécie plus la fin de l'acte que l'acte en lui-même ("ca fait du bien quand ça s'arrête"). Si l'acte est ta présence (et j'espère bien que personne n'a pensé à autre chose, bande de vieux pervers libidineux que vous êtes !), cela signifie que l'on attend ton départ, ce qui n'est pas flatteur en soi ...
Aah si, on avait pensé à autre chose... l'acte dont on apprécie plus la fin que l'en-cours, celui à l'origine de ce thread, bref (encore !) la capacité de raisonner sur la finalisation d'une certaine suite... ;)

Et la pauv' touche ne t'a rien fait, que je sache...
:D

Par Nessie Keill le 20/12/2001 Ă  13:50:11 (#589409)

Cette histoire est vraiment trop trop bien ! :)

Je veux la suiteeeeeeee. :D

Par Lylas de Arnise le 20/12/2001 Ă  14:04:25 (#589485)

*ose pas intervenir dans la discution*

*passe discretement*

Gloire au maitre

*et toc*

*part en courrant*

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  14:05:49 (#589495)

Provient du message de Lylas de Arnise

Gloire au maitre


Tu vois, Perf, ça aussi c'était bref et intense....

tiens, et si je mettais la suite? comme promis :)

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  14:11:01 (#589531)

Le soleil se levait lentement dans le ciel. Il illuminait les hautes cimes des Montagnes Noires. Quelques nuages se battaient la place près du soleil.
Un vent frais souffla sur le campement et réveilla Marl. L’enfant s’étira, sorti de sa couche et se leva. Il fit quelques pas et s’étira de nouveau. Il regarda les montagnes, elles n’avaient pas changé, mais pourquoi l’auraient-elles fait ? Elles étaient toujours aussi imposantes et menaçantes. En les regardant, Marl éprouva une bizarre sensation de déjà-vu, comme s’il était déjà venu ici, ce qui expliquerait pourquoi Grant lui avait dit qu’il connaissait le chemin. Or, Marl était certain de n’être jamais venu ici.
Il se retourna et regarda ses amis, toujours assoupi. Il observa longuement la princesse Delilah, c’était la plus belle femme qu’il avait jamais vue. Delilah souriait dans son sommeil, recroquevillé sur elle-même. Ses paupières frémirent et elle se tourna sur le dos, tirant sur sa couverture et révélant une partie de sa poitrine.
Marl se retourna en fermant les yeux, les joues rouges de honte d’avoir assisté à ce spectacle, mais d’un autre coté, il en était heureux.
Il décida d’aller se dégourdir les jambes un peu, et même, de ramener des baies sauvages pour les manger.
Il emprunta un chemin rocailleux qui descendait vers les montagnes. Le chemin était glissant et des touffes d’herbes poussaient çà et là. Marl glissa et se rattrapa à une branche. En se relevant la branche cassa et lui resta dans les mains. Il la regarda et se demanda pourquoi elle était blanche comme…un os ! Ce n’était pas une branche qu’il avait attrapée dans sa chute mais le bras d’un squelette. Il la laissa tomber et regarda le squelette, enfin, ce qu’il en restait. Les cotes avaient été broyées et dépassaient de la tunique en cuir, une épée rouillée traînait négligemment à coté du cadavre. Marl se demanda ce qui avait bien pu faire ca, et, ne souhaitant pas le rencontrer, il s’éloigna rapidement. Il glissa de nouveau sur une pierre recouverte de mousse et s’étala de tout son long la tête la première, il se protégea la tête en l’entourant dans ses bras.
Il avait le corps tout endoloris, il avait atterrit sur une pierre qui lui était rentré dans l’estomac. Marl releva la tête et vit une paire de bottes de plaque devant lui. Il regarda au-dessus de lui, Aekol se tenait devant lui, un affreux rictus sur les lèvres.
- Tiens ! Regardez ce qui nous tombe dessus de bon matin ! dit-il en sÂ’adressant Ă  ses compagnons.

Kerval et les autres se réveillaient. Red était déjà en train de préparer leur déjeuner avec l’aide de Shan, il avait allumé un feu et préparait du thé et du café, Shan avait sorti de son sac des fruits et des gâteaux secs.
Crowbanner fut le premier Ă  sÂ’apercevoir de lÂ’absence de Marl.
- QuelquÂ’un a vu Marl ?
Les autres se regardèrent et hochèrent la tête négativement.
- Vous voulez dire que personne ne sait oĂą est le gamin ? Personne ne sÂ’en soucie ? sÂ’Ă©cria Ours.
Il s’approcha de chemin et cria le nom de l’enfant. La seule réponse qu’il reçut fut l’écho de sa voix.
- Je n’aime pas ca, dit Kerval. Il ne serait pas éloigné de nous. Il a du lui arriver quelque chose. Merrick, Shan, Héloïse, préparez-vous, nous partons à sa recherche. Les autres, vous restez ici au cas où il reviendrait.
- Je viens avec vous, dit Ours en ramassant sa lourde hache.
Kerval acquiesça d’un signe de tête. Ours éprouvait une grande affection pour l’enfant depuis qu’il l’avait rencontré, il avait l’impression de se revoir quand il était jeune, à la recherche d’aventure, toujours prêt à partir faire des farces.
Ils se mirent en route et empruntèrent le chemin rocailleux descendant vers les montagnes.

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  14:21:47 (#589607)

Excellent !!!!

Par *Rednalhgih* le 20/12/2001 Ă  14:48:06 (#589728)

il se cache dans la montagne a chevalllllll!!!
il se cache dans la montagne a chevalllllll!!!!!!!
il se cache dans la montagne!!!
il se cache dans la montagne!!!
il se cache dans la montagne a chevalllllll !!!
youpi yaya youpiyoupi haaaaaa !!!

*sifflote*

Par Marl Tarmar le 20/12/2001 Ă  15:12:05 (#589803)

*agite ses p'tits poings dans le vide*

Allez vienzy Aekol !!! Vienzy !! Meme pas peur !!!!
Et enlève ta platte si t'es un Nomeuh !!!!

*regarde Aekol s'empourprer de colère et oter ses bottes*

Mouhahahahahahhaah !!! *se sauve en courant*

*de loin* T'as l'air benet maintenant hein ? sans bottes sur les gros cailloux tout durs !!! Et toc !


(ceci est une suite alternative d'une autre dimension :D)

----------------------

Perf' j'te parle meme pu tu deviens trop bon ;)

Par Aekol le Sombre le 20/12/2001 Ă  15:12:25 (#589807)

Excellent

Par Gara le 20/12/2001 Ă  15:14:33 (#589813)

La suite :) Et vite :) Et merci aussi au passage ;)

Par Aekol le Sombre le 20/12/2001 Ă  15:15:30 (#589817)

Mais tu triche Marl!!!!!! c moi le mechant c moi, qui doit gagner

Attend que je t'attrape Marl je vais mettre ta tete entre tes deux oreilles Moi *GRMBLL*

*suie alternative, suite*

Par Lylas de Arnise le 20/12/2001 Ă  15:31:36 (#589902)

*Voix d'Outre Tombe*

Ame de Lylas > Preeeeeends Garde Ô Maître Sanglant !!! L'Impur est Fouuuurbe il est tricheur !!!
Des petits rats Tricheurs !!!!

*Pof*
*Plus de Lylas*

fiou, encore une suite :)

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  16:34:37 (#590140)

Le jour se levait sur Raven’s Dust, les habitants de SilverSky d’une nuit de sommeil agitée. Ils avaient tous fait d’horribles cauchemars où ils voyaient leur ville mise à feu et à sang par des créatures répugnantes.
Le Père Giamas se leva de sa couche, sorti de sa cellule et pris le couloir qui menait au réfectoire pour prendre son déjeuner avec les autres membres du Temple. Il arriva dans le réfectoire et fut surpris de n’y trouver personne. Ses frères se levaient toujours avec le soleil, car leurs cellules étaient disposées de telle façon que le soleil venait frapper leurs couches de ses rayons, les réveillant par la même occasion ; le Père Giamas avait la seule cellule du temple dépourvue de fenêtre, mais cela faisait des années qu’il n’avait plus besoin du soleil pour se réveiller.
Un autre détail le frappa, il faisait très sombre dans le réfectoire, alors qu’à cette heure-ci, les rayons du soleil auraient du illuminer la pièce en se reflétant sur les vitraux. Mais au lieu de cela, le réfectoire était plongé dans l’obscurité. Le prêtre s’approcha de la fenêtre la plus proche et tenta de voir au travers des vitraux, mais il n’y voyait rien.
Quelqu’un frappait sur la lourde porte du temple. Giamas se précipita pour ouvrir la porte d’entrée afin d’ouvrir car les coups sur la porte devenaient plus pressant.
- Oui, voilĂ , jÂ’arrive, du calme, dit-il.
Le prêtre attrapa une grosse clé en fer rouillée accrochée au mur, l’introduit dans la serrure et ouvrit la porte.
Tout d’abord il ne vit qu’une épaisse brume, puis la jeune femme lui tomba dans les bras, elle lui demanda de refermer la porte, elle était au bord de l’hystérie.
Giamas referma la porte et tenta de calmer la jeune femme, il la reconnut, c’était Clydia, une servante du château.
- Du calme mon enfant, dit-il dÂ’un ton rassurant. Vous ĂŞtes Ă  lÂ’abri dans la maison dÂ’Artherk.
Clydia avait les yeux exorbités, son visage reflétait une terreur intense.
- Ils sont dehors ! Ils sont dehors
- Qui est dehors ? demanda le prĂŞtre.
- Les démons ! cria-t-elle, sa voix résonnant dans le temple.
- Les démons ? Mais de quoi parlez-vous donc ?
- Les démons ! Ils sont là, les démons de la brume.
Quelque chose gratta à la porte du temple. L’ecclésiaste et la jeune femme se tournèrent vers la sortie.
Grat, grat.
- Ils mÂ’ont suivi ! Ils veulent me tuer
Grat, grat.
- Calmez-vous, répéta Giamas autant pour la jeune fille que pour lui-même.
Les grattements se transformèrent en coup sur la porte, quelle que soit la créature qui tentait d’entrer, il lui faudrait beaucoup de force pour défoncer l’épaisse porte en chêne massif.
Giamas éloigna Clydia de la porte et la conduisit près de l’autel où il la fit s’asseoir sur un banc. Il se demandait ce que faisaient les autres Frères, le bruit aurait du les réveiller.
Le prêtre s’assit à coté de la jeune femme et lui pris les mains.
- Racontez-moi, dit-il.
Clydia tourna sa tête vers la porte, les coups s’étaient arrêtés. Elle regarda le prêtre et parla d’une voix tremblotante.
- Ce matin, je suis sortie du château comme tous les jours pour aller acheter du pain frais. Je passais à peine la porte que j’étais prise dans cette brume étrange. Je n’étais pas rassurée, mais je pensais que ce n’était qu’une brume comme les autres, alors j’ai pris la direction de l’échoppe du boulanger. Mais je me suis vite perdue, la brume était épaisse comme de la purée, on y voit pas à deux pas. Et puis j’ai entendu un grognement près de moi. Ce n’était pas un chien, j’en suis sûre. C’était plus…comment dire, plus bestial. Je n’ai pas réfléchi, j’ai couru aussi vite que j’ai pu, puis j’ai aperçut le clocher alors je suis venu ici, j’entendais le bruit des griffes racler les pavés derrière moi, et puis il y avait ce rire, un rire à vous glacer le sang. Ensuite je suis arrivé ici et…
La porte du temple fit un vacarme assourdissant quand elle éclata sous le poids de la créature qui s’était jetée dessus, envoyant voler des morceaux de bois et de fer dans tous les sens.
Un félin énorme, au pelage noir comme l’ébène et aux yeux rouge sang se tenait entre les deux rangées de bancs, en face d’eux. Il grogna, montra ses crocs et s’élança sur eux.
Giamas tira Clydia vers le couloir menant aux chambres des autres prêtres, espérant y trouver de l’aide. Ils couraient sans se retourner, entendant les feulements de fureur de la bête. Giamas tourna au bout du couloir et s’arrêta net en regardant dans le couloir des cellules de ses frères. Il savait pourquoi ils ne s’étaient pas levés ce matin, une des fenêtres avait été défoncée et quatre félins semblables à celui qui les poursuivait les fixaient de leur regard rouge.
Clydia hurla et s’enfui en prenant le chemin par où ils étaient venus. Giamas essaya de la rattraper mais il était trop tard, le monstrueux félin venait de lui sauter à la gorge.
Giamas sÂ’appuya contre le mur et pria Artherk.
Les fauves bondirent, Giamas ferma les yeux

Par Aekol le Sombre le 20/12/2001 Ă  16:42:53 (#590192)

Vraiment superbe on a l'impression d'etre dans le temple avec le pretre lors de l'attaque des felins.

3 histoires sur le meme jours tu te surpasse la Perf tu merite vraiment ton titre de dieu ;)

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  17:08:44 (#590315)

Perf, trois en une journée c'est louche.

* met un képi *

Monsieur Perf, contrĂ´le anti-doping !

Bon, sinon, c'est comme d'hab excell.... oups... très bien. Parfait. Extraordinaire. Sublime.

Merrick, cireur de pompes attitré de Perf.

Par Merrick le 20/12/2001 Ă  17:19:05 (#590355)

Quoi ? Dix minutes que personne ne s'ext extasié sur ce texte divin ? Peuple d'Aphrael, il y a du laisser aller !! remuez vous !!

C'est bon lĂ , Perf, j'en fais pas trop tu crois ?

Par Perfectus le 20/12/2001 Ă  17:22:39 (#590374)

Provient du message de Merrick
C'est bon lĂ , Perf, j'en fais pas trop tu crois ?

Non, non, ca va :)

Par Gara le 20/12/2001 Ă  17:32:09 (#590442)

*est en rade de compliments* :D
Sympa ;) Vivement la suite.

Par Lylas de Arnise le 20/12/2001 Ă  18:31:29 (#590759)

Comme les autres et comm'd'hab Perf :)

*attend la suite comme toujours*

Par popov de kerl le 20/12/2001 Ă  18:36:50 (#590788)

genial c toujours aussi bien

Par Nessie Keill le 20/12/2001 Ă  19:07:52 (#590953)

Bon bah je sais plus quoi dire....

Excellent, génial, etc...Tout est déjà épuisé ;)

L'attaque du temple par les méchantes bébêtes est géniale ! :)

Vu qu'aujourd'hui t'en as mis trois t'as le droit Ă  un peu de repos, mais pas trop. :D

Par popov de kerl le 20/12/2001 Ă  23:12:07 (#592215)

ahh ce post doit rester a la premiere place c le meilleur

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  1:25:07 (#592601)

*s'extasie*

Toi tu es un beau post et on va te donner du bon grain 100% issu de l'agriculture biologique... Tu deviendras beau et fort et tu finiras tue par un mechant moderateur :sanglote:

Par chany le 21/12/2001 Ă  1:26:54 (#592605)

*tapotte sur l epaule de shan shan*

baffffff

tu vas le laisser tranquile ce post non mais tu ne vois pas qu il est en pleine croissance le pauvre hihi
c'est un cou a le tuer dans la fleur de l ageuhh

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  1:29:26 (#592612)

Maieuhhhhhh....
*se tient la joue a la Merrick*

Qu'est ce tu fais la toi?... et qu'est-ce tu viens gener la croissance des jolis posts d'aphrael?...

AU SECOOOUUUUURS!!!

Et les BAFFFFfff c'est copyright alors par ici la monnaie :D

Par chany le 21/12/2001 Ă  1:35:38 (#592620)

Je ne gene pas les post d ici moi hihi...
*se gratte la tete*
aieeeee
*laisse tomber un petit flacon de mort au post*
bah euh flutttt :)

*rebaffff*

c'est de ta faute aussi, et puis une peu de respect pour tes ainées sinon je dis tout sur toi moi et c'est pas jolie jolie :D

*se bouche les oreilles*
ouarff avec le temps tu as pris de la voix c'est encore plus horrible qu'avant gnark gnark

*deroulle un parchemin qui fini par atteindre l autre bout de la piece*
bah y a en a un paquet d ancienne plaintes ;) je commence par ou moi le lancé de ethelton? :p

Par Perfectus le 21/12/2001 Ă  1:53:54 (#592657)

mon dieu, Shan nous la joue schyzo :D

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  2:02:03 (#592673)

Pfffff je suis pas skyzooo.... tu me connais Perf... *regard de chien battu*

Et je suis comme toi j'irais jamais avoue que je chante faux :D

et hop la suite

Par Perfectus le 21/12/2001 Ă  11:57:22 (#593522)

Kerval et ses compagnons n’avaient pas mis longtemps à retrouver la trace de Marl, il suffisait de suivre les empreintes de pas qu’il avait laissées dans la terre. Ils suivirent le chemin, sur leurs gardes, prêts à bondir. Seulement, ils n’avaient pas prévu de retomber sur les Haruspiciens.
Ils étaient là, devant eux, tous, même ceux qui avaient péris lors du dernier combat. Xadius, maître nécromancien avait survécu à sa blessure et il avait ramené à la vie Lylas.
Drac leur faisait face, tenant l’enfant par les épaules. Marl pleurait, il lançait un regard suppliant à ses amis.
Merrick serra les poings en apercevant Drac. Il brûlait d’impatience de se mesurer à l’assassin de sa femme.
- Ainsi nous nous retrouvons, dit Drac.
- Relâche l’enfant tout de suite, dit Kerval.
- Pourquoi le ferai-je ? répondit Drac, un sourire mauvais aux lèvres. Il m’est très utile, il va me conduire à l’épée.
Drac remarque la mine crispée de Merrick et son sourire s’agrandit.
- Tiens, mais qui voilĂ  ? Merrick de Nurien ! Alors, comment va ta femme, petit magicien ?
- Je te ferai ravaler tes paroles, espèce de chien d’Haruspicien ! Tu vas payer pour sa mort, viens, je t’attends, s’exclama Merrick en s’avançant vers Drac.
- Oh oh oh, on se calme, si tu approches, lÂ’enfant est mort.
Merrick s’arrêta et lança un regard noir à l’Haruspicien.
- Tu ne le tueras pas, lança Shan.
- Ah ? Et pourquoi ne le ferai-je pas ?
- Tu as besoin de lui pour te mener à l’épée.
- Je peux très bien me passer de lui. En fait, je crois que je vais m’amuser à le torturer, répondit Drac en remontant sa main sur la gorge de l’enfant.
Un ours des montagnes poussa un cri derrière eux, Drac tourna la tête vers l’animal et relâcha sa prise sur l’enfant.
Marl profita de l’occasion, il donna un coup de coude dans l’estomac de Drac, et lui écrasa le pied. L’Haruspicien le lâcha et l’enfant se précipita vers ses amis. Il vit la peur se dessiner sur leurs visages, Kerval se précipita sur lui.
Marl ressenti une vive douleur à l’omoplate gauche, il tomba, il passa se passa la main dans le dos, sentit que quelque chose était planté dans son épaule, sa main était couverte de sang.

La douleur est insupportable, Marl essaie de se relever, mais son épaule le fait trop souffrir. Kerval tombe à genoux à coté de lui, il lui dit quelque chose mais l’enfant ne l’entend pas, sa vue se trouble, ses oreilles résonnent. Ses paupières sont lourdes. Il a du mal à garder les yeux ouverts. Kerval le prend dans ses bras, il lance un regard mauvais devant lui, sûrement aux Haruspiciens.
Marl a du mal Ă  respirer, il tousse, il voit de plus en plus mal, sa vision sÂ’assombrit, tout est noir autour de lui. Noir.
Puis, plus rien.
Le silence, le néant.


Kerval regardait la scène, comme tout le monde, il regarda l’ours quand celui-ci gronda, quand il reporta son attention sur l’enfant, il était en train de courir vers lui. Il vit Aekol prendre une dague à sa ceinture et la lancer sur l’enfant. Il vit l’expression de Marl changer quand la dague vint se planter dans son dos, au niveau du cœur.
Le Maître d’Armes s’élança vers l’enfant, le prit dans ses bras, lui dit de tenir bon, qu’ils allaient le sauver, le soigner. Il vit le regard de Marl devenir vitreux et la vie s’éteindre en lui.
Kerval se releva, l’enfant dans les bras, il s’éloigna du chemin et le coucha délicatement sur le sol.
Il se retourna et sÂ’avance vers les Haruspiciens.
- Tu vas payer pour ca ! Vous allez tous mourir maintenant.
Et il se jeta sur Aekol, suivit par Shan et HĂ©loĂŻse. Merrick fit signe Ă  Drac.
L’heure de la vengeance avait sonné.

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  12:04:40 (#593549)

Uh?.... *triste* comment on va faire sans Marl?....
*Attends patiemment la suite* ;)

*Gniiiiiiiiiiii*

Par Lylas de Arnise le 21/12/2001 Ă  12:05:09 (#593551)

L'heure de ma vengeance a sonné !!!!

Merrick le petit rat je vais te rentrer ta traîtrise dans la gorge !!!
Mouhahahahahahahahahahaha !!!

***
:) :) :)

Chu la premiere a lireuh chu la premiere a lireuh

Bon benPerf comme d'hab c pas mal hihihi
Non c tjrs tres bien et comme d'hab la suiiiiite !!!!

*va surveiller ce tit Popost bien soigneusement*

*gargle*

Par Lylas de Arnise le 21/12/2001 Ă  12:06:42 (#593557)

Shan tu m'as piké ma place félonne :)

M'en fous VĂ© te tuer d'abord !!!

Hein Perf !!! Ha non? c tjrs les MĂ©chants qui meurent?

*part en renifflant*

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  12:06:45 (#593558)

Euhhhh... Lylas?... J'avais deja repondu :D

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  12:08:47 (#593564)

*Prepare sa hache*
Oui c'est toujours les mechants qui meurent :D ... Tu peux toujours changer de voie... On fera une jolie ceremonie pour te purifier... Enfin jolie ca dependra peut etre du point de vue :D

Rhaaaaa, noooon, pas le ch'tit Marlou !

Par Deixter le 21/12/2001 Ă  12:09:03 (#593565)

Alors là, ça va saigner !
On ne rigole plus...
VENGEANCE !! :)


...Je me joins Ă  l'extase muette des autres :merci:

*Tsssss*

Par Lylas de Arnise le 21/12/2001 Ă  12:31:33 (#593636)

Shan ????

Tu veux me purifier????

D'abord ...
D'abord chu pas méchante moi c pour votre bien que je vous purifie !!! Ben vi j'essaye de veous rendre dignes du Maître et croyez moi y'a du boulot bande de rats !!! *soupire*

*NonMĂ©*
Viens Shanounette que je te rende Digne du Maître

*prépare un sort de feu bien faiblard pour la faire souffrir plus longtemps, et des liens pour pas k'elle cavalle*

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  12:33:15 (#593642)

Oh le Drac ! Je vais me le faire le parapluie !!!

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  12:35:36 (#593650)

Euhh Merrick... Lylas veut me purifier... Ca te generait de me defendre un peu plutot que de t'occuper de la pluie et du beau temps?.... :D

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  12:40:14 (#593664)

Bon, d'accord, mais bien parce que c'est toi alors.....

* s'approche de Lylas *

Baaaaaffffff !!

* regarde Lylas en train de se tenir la joue, les yeux interloqués *

C'est Shan qui me l'a apprise celle-lĂ . Bon, maintenant, fini de rigoler, il est oĂą l'autre Drac ?

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  12:46:43 (#593683)

*Large sourire de satisfaction* :D
*sourire qui tombe*

Depuiq quand tu frappes les femmes toi?...

*Aie va falloir que je fasse gaffe a moi on dirait qu'il tappe fort quand meme pour un mage...*

Tu sais Merrick je t'apprecie beaucoup... tu es comme un frere pour moi :D

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  12:51:42 (#593706)

Provient du message de Shan Shan
Depuiq quand tu frappes les femmes toi?...



Uniquement celles qui n'ont pas de hache. Et pis en plus elle a essayé de me buter tout à l'heure, en plus je suis énervé.

* réfléchit *
* tilt !!!!!! *


Et pis tu sais, j'ai aucun besoin de me justifier d'abord !


Tu sais Merrick je t'apprecie beaucoup... tu es comme un frere pour moi :D


Voui, c'est ce qu'on dit.... Tu as pensé à m'amener une caisse de champagne ?

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  12:56:39 (#593728)

*soupire* Je parle d'amour fraternel et toi tu pense qu'a boire....

*Boire?....Tilt*

Euhhh bien sur que j'ai une caisse et meme deux :D on dira que c'est pour feter (arroser? noyer?) notre amour fraternel....

*CHpouff*
Amenes les coupettes!!!!

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  12:58:56 (#593738)

* amène deux coupettes d'une contenance de 1 litre 1/2 *

Par Nessie Keill le 21/12/2001 Ă  13:07:36 (#593756)

Clap clap clap ! Vive Perf ! :)

* amène deux coupettes d'une contenance de 1 litre 1/2 *


Ouah ça fait deux bouteilles de champagne par coupette ! C'est beau la vie ! :D

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  13:08:38 (#593760)

*Regard noir qui en dit tres tres long genre : t'as pas trouve plus grand?... qu'est ce tu veux qu on fasse avec ca?... c'est tout juste bon pour un nouveau ne ... c'est tout petit petit et si ca continue je repars avec mes caisses sous le bras!!*

NDLFF : Mais tout ca c'est dans le regard hein :D ... et je suis pas sure que tout puisse etre compris :rolleyes:

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  13:19:17 (#593796)

.... surtout qu'on parle d'un regarde de Brehanite !!

* court pour Ă©viter la hache *

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  13:40:26 (#593868)

Avec l'age tu perds pas en reflexes en tous cas... mon vieux :D

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  14:08:39 (#593933)

JE NE SUIS PAS VIEUX !!!!

Non mais c'est vrai quoi ? :ange:

Par Perfectus le 21/12/2001 Ă  14:12:08 (#593947)

un peu de silence, j'arrive pas Ă  me concentrer sur le combat entre Merrick et Drac!

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  14:19:23 (#593981)

Et bien tu b'as qu'a le transformer en combat Shan-Merrick... Mais que si c'est moi qui gagne bien sur... :D

Allez courage Perf, mais faut pas nous preparer comme ca : vu ton temps a ecrire il va falloir nous faire un combat Tolkienesque :p

Une petit chanson pour t'encourager? :D

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  14:25:08 (#594009)

Méééeeeuuuhhh !!!! POurquoi je suis plus prince, je suis repassé grand duc !!:eek: :(

Par Menforu le 21/12/2001 Ă  15:37:05 (#594332)

Les grades sur ce forum, sont...... variables et adaptables selon la conjoncture... :D


Heu bravo Perf!!

heu, la suite :)

Par Perfectus le 21/12/2001 Ă  15:55:28 (#594405)

Les flèches d’Héloïse fusaient dans tous les sens, faisant mouche à chaque fois. Shan semblait partout à la fois, à donner des coups de hache, la vie quittait tous ceux qu’elle approchait.
La terre était gluante, imprégnée du sang des guerriers tombés au combat.
Kerval harassait Aekol de coups de hallebarde, l’Haruspicien n’arrivait qu’à parer les coups, il lui était impossible d’attaquer. Kerval était dans un tel état de rage qu’il frappait sans réfléchir, ses coups étaient toujours bien placés. Aekol reculait, essayant de trouver une ouverture, il se retrouva bientôt plaqué contre un mur de rocher. Kerval lui écrasa la gorge avec le bras, la hallebarde prête à frapper et lui dit plein de haine :
- Donne-moi une bonne raison pour ne pas te tuer, ici et maintenant ?
- Tu n’es pas comme ça, Kerval.
- Ah oui, tu crois ça ?
Le bras de Kerval fit un moulinet et sa hallebarde vint frapper la pierre à l’endroit où la tête d’Aekol aurait du se trouver. L’Haruspicien avait réussit à se dégager in extremis et se retrouvait derrière le Maître d’Armes.
Il voulut l’assommer mais Kerval se retourna en un éclair et lui trancha la main gauche. Aekol recula de trois pas en se tenant son moignon sanguinolant, récita une courte formule et le sang s’arrêta de gicler.
Il leva haut son cimeterre et s’élança sur Kerval. Le Maître d’Armes feinta, fit un pas de coté, plia et d’un geste ample, il enfonça sa hallebarde dans le plastron du Maître Sanglant. L’armure vola en éclats et la hallebarde s’enfonça encore plus profondément dans le corps d’Aekol.
LÂ’Haruspicien sÂ’Ă©croula au sol en rependant ses entrailles, il cracha du sang et sourit.
Kerval le regardait, essoufflé, ruisselant de sueur. Aekol pris une dague attachée à sa ceinture et la lança sur le Maître d’Armes avec les forces qui lui restait. Le Maître Sanglant était mort avant que son bras ne retombe au sol.
Kerval gémit et porta ses mains à sa gorge pour enlever la dague qui s’y était plantée. Il s’écroula à son tour.

De leur coté, Shan et Héloïse se débarrassèrent rapidement de Xadius et Lylas, les deux Haruspiciens n’avaient pas encore eu le temps de récupérer entièrement leurs forces. Xadius tomba au sol, le corps criblé de flèches, dont une plantée entre les deux yeux. La tête de Lylas le rejoignit peu après, suivit du reste de son corps.
Les deux femmes se précipitèrent pour aider Kerval, laissant Merrick seul contre son Némésis.

Merrick menait le combat de sa vie. Il avait attendu ce moment pendant des années, venger le meurtre de sa femme, tuer son assassin de ses mains. Il en avait maintenant l’occasion, et il n’allait pas la laisser lui passer sous le nez. Il allait utiliser tous les sorts qu’il connaissait. Aujourd’hui, il ferait honneur à son maître.
Drac se concentra et envoya une série de boules de feu sur Merrick, ce dernier les balaya toutes d’un geste de la main. Il croisa ses bras au-dessus de sa tête, une leur apparut au-dessus de ses mains et il les rabattit d’un seul coup.
Drac s’écroula au sol, écrasé par un poids invisible. Il se releva difficilement et pointa sa main sur Merrick qui fut projeté en arrière.
Merrick se releva, essuya la sueur sur son front et fit tournoyer son bâton devant lui, Drac se mit à tourner sur lui-même, de plus en plus vite, ses ailes se tordaient sous la pression, des plumes noires se détachaient de ses ailes.
- MEURS ! ! ! hurla Merrick.
Drac sÂ’arrĂŞta net, retomba au sol en rigolant.
- Fini de rigoler maintenant.
D’un geste de la main, il envoya au loin le bâton de Merrick et s’approcha de lui.
- Tu vois la différence entre toi et moi, de Nurien, c’est que toi, tu as besoin de ton bâton pour lancer tes sorts, alors que moi, non. Que vas-tu faire maintenant que tu es privé de ton précieux bâton, hein ?
- Ne sois pas trop sûr de toi, chien. J’ai des ressources que tu ne peux imaginer.
- Nous allons voir ça.
Drac leva doucement des mains, des pierres s’arrachaient de la terre et flottaient autour de lui. L’Haruspicien projeta les pierres sur Merrick. Le mage de Syl mit ses deux mains devant lui et les pierres ricochèrent sur un mur invisible.
Merrick couru vers Drac, prenant de plein fouet les dards de feu et les pics de glace que l’Haruspicien lui envoyait. Arrivé à son niveau il se jeta sur lui, le fit tomber à terre et le frappa au visage avec une grosse pierre.
Drac avait le visage en sang, il se débattait, mais Merrick le coinçait entre ses jambes.
Merrick criait afin d’évacuer sa rage, il abattait la pierre encore et encore et puis il y eut un crac. Le mage regarda Drac et ne vit que le sol sous lui. Il avait frappé le sol avec sa pierre.
Drac avait disparut.
Merrick se releva et hurla
- Drac, tu n’es qu’un lâche !
Il rejoignit Shan et Héloïse auprès de Kerval. Elles avaient réussi à ralentir l’hémorragie.
- DĂ©pĂŞchons-nous de le ramener Ă  Crowbanner, il pourra peut-ĂŞtre le sauver, dit HĂ©loĂŻse.
- Et Marl ? demanda Shan, les yeux embués de larmes. On ne va pas le laisser là tout de même.
- Je le porterai, vous, occupez-vous de Kerval, répondit Merrick.

Ils rentrèrent à leur campement. Delilah fondit en larmes en voyant les deux corps inanimés. Red eut tout le mal du monde à calmer la fureur d’Ours.
Kerval et Marl furent allongé sur le sol, Crowbanner s’agenouilla auprès du Maître d’Armes, posa une main sur son front et l’autre sur sa blessure, ferma les yeux et pria.
Le corps de Kerval se mit à briller, la blessure se referma doucement et le Maître d’Armes reprit des couleurs, il respirait faiblement, mais il respirait.
LÂ’Ă©vĂŞque se releva et Ours lui demanda :
- Et la gamin ?
- J’ai bien peur qu’il ne soit hélas trop tard pour lui. La vie l’a déjà quitté.
Les traits d’Ours se figèrent, puis se firent dur comme l’acier.
- Je tuerai ces Haruspiciens jusquÂ’au dernier !

Un bruit de tonnerre assourdissant éclata au cœur des Montagnes Noirs. Un rayon de lumière jaillit de la Grotte des Enfers et se dirigea sur eux. Il vint frapper la dépouille inanimée de Marl. Le corps de l’enfant se mit à flotter et disparu.
Une voix caverneuse résonna dans la tête des aventuriers.
- Humains, hâtez-vous de me rejoindre, le temps vous est compté
- QuÂ’avez-vous fait de Marl ? demanda Ours
- Ne vous en faites pas pour lui, suivez la lumière et hâtez-vous ! Vous êtes sous ma protection
Le silence revint dans leur tĂŞte.
Loin devant eux, dans les montagnes un point lumineux brillait, leur indiquant le chemin.
Ours porta Kerval et ils se remirent en route, la mine sombre.

Par Gara le 21/12/2001 Ă  16:01:29 (#594429)

Comme d'habitude ;) trés bon :D

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  16:09:22 (#594452)

Oukilé l'aut' hein ? Il a eu peur hein ? Allez, viens t'batt' ! Allez, j't'attends !!! Allez, j'ai pas peur moi hein !!!


HĂ©lo - Pffff..... trois lignes et il se sent plus !
Shan - * reniflant * Il a bien de la chance....
HĂ©lo - Bon, on lui dit qu'il est ridicule lĂ  ?
Shan - Noooonnnn..... plus c'est long plus c'est bon.
HĂ©lo - Oui, mais il me fait mal aux oreilles lĂ  !
Shan - Bon si tu insistes

BAaaafffff !!!!!!!!!!!!!!

Merrick - MĂ©Ă©Ă©eeeuuhhhh !
Shan - Ca t'apprendra à faire l'imbécile au lieu de dire que le texte de Perf est excellent !
HĂ©lo - Eeuuhhhh.... Shan, si tu veux pas mourir au prochain Ă©pisode, ne dis pas que c'est excellent, il aime pas Perfounet.
Shan - Ah ? Ete je dois dir quoi alors ?
HĂ©lo - Le truc qui marche le mieux c'est : "Ce texte Ă©tait divin, comme son auteur." :D

Par Menforu le 21/12/2001 Ă  16:57:44 (#594592)

Je laisse les filles "failloter" Ă  leur aise.... Moi je dis que c'est excellent comme d'hab.

Perf tu nous habitues au luxe, gare quand tu vas t'arrĂŞter... :)

Bravo !!

:ange:

Par Perfectus le 21/12/2001 Ă  17:01:28 (#594601)

pfff
me reste 5 jours de boulot pour finir l'histoire
après c'est fin de contrat à FT
ensuite je suis hosto + centre de rééduc à partir du 10 pour environ 2 mois,

donc je serai chez moi entre le 1 et le 10, et je sais pas si j'aurai le courage :D

Faut que je me grouille de finir!! alors que j'en suis loin!!!

rhaaaa stress, quand tu nous tiens :p

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  17:32:33 (#594694)

Perf, ce texte Ă©tait divin, comme son auteur :D

Par contre le coup des deux mois... plutot inquietant.

Par Lylas de Arnise le 21/12/2001 Ă  18:04:41 (#594839)

RhĂ lĂ lĂ  :(

MĂ© keske je ramasse moi !! :(

Pffff J'me prends une fleche d'héloïse dans la gorge et pare vlà k'on me décapite !!!!

*Tient sa gorge*

*MĂ© kesk'elle a ma Gorge??????*
*Snirffllle*

Bon ben vala koi tout a été dit Ym'semble :)

C jĂ´Ă´Ă´Ă´li Koi :)

*applaudit plus a la longue a mal aux mains*

Par Merrick le 21/12/2001 Ă  18:06:44 (#594855)

Provient du message de Lylas de Arnise
Pffff J'me prends une fleche d'héloïse dans la gorge et pare vlà k'on me décapite !!!!


C'était pour pouvoir enlever les éventuels éclats de flèches qui seraient restés :ange:

Par Perfectus le 21/12/2001 Ă  18:38:39 (#595065)

Provient du message de Shan Shan
Perf, ce texte Ă©tait divin, comme son auteur :D

Par contre le coup des deux mois... plutot inquietant.


bah faut pas s'inquiéter
une semaine d'hosto, 1 mois et demi de rééduc et après je sortirai sous ma nouvelle identité : Steve Austin²
:D

Par Shan Shan le 21/12/2001 Ă  18:41:08 (#595077)

:sanglote: Une fausse joie....

*Tatanne mechamment son PC* C'est tout ta faute!!!

Cela dit Perf ca fait toujours plaisir que c'est pas trop grave vu comment tu le presente, meme si il y a pas la suite :D ... Encore que... :p

Par *Rednalhgih* le 21/12/2001 Ă  23:39:44 (#596576)

He ben ... va falloir mettre un grand coup de cravache :)

Comme tu as du le voir Perf', j'ai bouclé le chapitre 3 ! Le 4 est celui qui va prendre le plus de temps je pense ... et pour le 5 je vais avoir besoin d'aide d'un illustrateur a mon avis, si je veux rendre les combats crédibles :)

Sinon, toujours du tout bon, je vois que mĂŞme Ă  FT tu composes sur les forums ;)

Par Nessie Keill le 22/12/2001 Ă  0:12:53 (#596677)

C'est tout simplement GENIAL !!!

*Stupefactionnée*

Par Nephtys Wells le 23/12/2001 Ă  9:26:22 (#600822)

*Revient d'un long pélerinage*

*Se plonge dans la lecture des épisodes qu'elle avait ratés*

*Se pâme sous les mots divins de l'artiste*

Mais que c'est bon, que c'est bon... mmhhmhm

Du grand art, toujours du grand art... quelle infamie qu'il soit en deuxième page, cela ne ce passera pas comme ça...

Par Marl Tarmar le 23/12/2001 Ă  16:47:57 (#602064)

NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNN JE SUIS MOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORT !!!!

BANDE DE LACHES !!! FAIRE CA A UN ENFANT !!!!!

VENGEANCE MES AMIS !!!!!!

*repart jouer avec le dragon*

Foiré de Perf' !!! :D
TU es donc si jaloux de mon charisme indéniable à DAOC :D

Par Aekol le Sombre le 23/12/2001 Ă  20:55:56 (#603273)

AAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Suis mort :(
Bah Lylas on est tous les deux dans une belle m**** :) on vas demande a Dayo de nous ressucite ;)

Bravo perf

Par Lylas de Arnise le 23/12/2001 Ă  21:53:13 (#603589)

Bah vi :)

Si Perf veut pas Dayo y pourvoiera

*Prie le Maitre de sa tombe*

hophophop

Par Lylas de Arnise le 24/12/2001 Ă  9:46:52 (#605433)

EHLP

:ange: :ange: :ange: :ange:

Non, je n'ai pas été payé par Nof pour écrire ce passage

Par Perfectus le 24/12/2001 Ă  10:12:45 (#605463)

StoneHeim, île lointaine, territoire annexé par Goldmoon, patrie du peuple Centaure.
C’est sur cette île que les Guerriers d’Artherk vont parfaire leur entraînement en combattants de redoutables monstres sanguinaires dans ce qui est communément appelé le Colisée.
Il régnait un calme relatif sur StoneHeim, le soleil brillait haut dans le ciel matinal, les Séraphins d’Artherk – humains pourvus d’ailes blanches - et les Néphilims d’Ogrimar – humains pourvus d’ailes noires - dieu du chaos, étaient déjà en route pour leur lieu d’entraînement.
Les Séraphins et les Néphilims servaient des dieux ennemis, mais ils avaient le même combat, détruire la Liche, Elfe déchu et maudit par l’Haruspice.
Ils arrivèrent devant le gardien du colisée, lui dirent le mot de passe et entrèrent. Ils parcoururent les longs couloirs sombres et humides du colisée et sortirent dans l’arène.
LÂ’un dÂ’entre eux sÂ’approcha de lÂ’Invocateur et Ă©changea quelques paroles avec lui.
La terre se mit soudain Ă  trembler et tout redevint calme.
Les Séraphins et les Néphilims se regardèrent, se demandant ce qui pouvait être la cause de ce tremblement de terre, mais leur inquiétude disparue aussi vite qu’arrivait leur envie de combattre.
L’Invocateur fit signe aux combattants de se rendre au milieu de l’arène et de se tenir prêts au combat.
Un Séraphin questionna celui qui avait discuté avec l’Invocateur :
- Alors, tu lui as demandé quoi aujourd’hui, Toine ?
- Et bien, Vint, comme aujourd’hui je me sens en forme, j’ai demandé à ce qu’il nous invoque un Archidrake, répondit Toine
- Mais tu es malade ? On ne va jamais pouvoir le tuer, les Archidrakes sont beaucoup trop puissants, répondit un autre Séraphin nommé Satch.
- Mais si, vous en faites pas, répondit Toine d’un ton rassurant.
La terre se remit à trembler et s’arrêta de nouveau. L’instant d’après, l’air sembla se tordre, une odeur d’ozone envahit l’arène, les combattants se tournèrent vers le centre de l’arène et observèrent l’arrivée du dragon.
Devant eux, lÂ’air Ă©tait trouble, comme sÂ’ils regardaient au-dessus dÂ’une source de chaleur, une brume sÂ’Ă©leva du sol et un grondement sourd retentit.
Le sol trembla sous le poids du dragon qui s’avancait hors de la brume. L’animal n’était pas si grand, il ne devait faire que trois mètres de haut, sa tête pointue semblable à celle d’un serpent étaient pourvue de deux petits yeux renfoncés profondément dans le crâne, sa peau était faite d’écailles marrons qui étincelaient, et ses petites ailes battaient l’air, faisant voler la poussière autour de lui.
Les combattants se mirent en position de combat.
L’archidrake gronda et fonça sur ses adversaires, la gueule ouverte, prêt à déverser son flot de flammes mortelles, mais il stoppa net et tourna la tête de droite et de gauche, comme s’il cherchait quelque chose.
- QuÂ’est-ce qui lui prend ? demanda Satch.
- Aucune idée, répondit Vint en haussant les épaules.
- On sÂ’en fiche, profitons en pour lÂ’attaquer.
Ils s’élancèrent vers le dragon et s’écroulèrent par terre tandis que le sol se mettait une nouvelle fois à trembler.
Une fissure se dessina dans l’arène, le dragon s’en écarta, la terre continuait de trembler, des pierres commençaient à se détacher des murs.
- On sÂ’en va dÂ’ici, tout sÂ’Ă©croule hurla Toine pour couvrir le vacarme.
Les trois combattants coururent vers le couloir menant à la sortie, tenant difficilement debout à cause de la forte amplitude du tremblement de terre. Ils pénétrèrent dans le couloir et se dirigèrent vers la sortie.
La terre trembla plus fort, le couloir s’effondra derrière eux et fut remplit de poussière. Les combattants n’y voyaient plus rien et marchaient à tâtons.
Il entendirent un grondement derrière eux, Satch incanta un sort de lumière et se retrouva nez à nez avec l’archidrake qui les avait suivit. Ils hurlèrent et coururent droit devant eux.
Le couloir s’écroula devant eux, leur bloquant le passage, l’archidrake approchait doucement, ses pas résonnant dans l’espace confiné du couloir. La tête de la bête apparaissait, effrayante, éclairée par les petites flammèches qui s’échappaient de sa gueule.
Risquant le tout pour le tout, les combattants se jetèrent sur le dragon, mais ils périrent écrasé par une tonne de pierre avant d'arriver près du dragon. Le couloir du colisée venait de s’effondrer complètement, tuant par là même l’archidrake.

Partout sur StoneHeim, la terre tremblait, des longues crevasses déchiraient le paysage autrefois si magnifiques, le ciel avait pris une teinte rouge sang. Les animaux fuyaient dans tous les sens, essayant d’éviter le cataclysme, les eaux du port de StoneCrest, la capitale, bouillonnaient, des créatures étranges en sortaient et attaquaient les pauvres villageois qui ne comprenaient pas ce qui leur arrivait.
Une cohue indéfinissable régnait aussi dans la ville des Centaures, leurs maisons s’écroulaient les unes après les autres, la magnifique fontaine qui ornait la place principale s’enfonça dans le sol, entraînant avec elle un couple de centaures qui s’engouffra dans les profondeurs de la terre avant d’avoir compris ce qui lui arriva.

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  10:15:41 (#605469)

Arf !! !Dommage pour le coco !!! :ange: Je ne comprenais pas pourquoi tu parlais de Nof en début de message !!

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  10:24:06 (#605488)

Euhh dommage pour ceux qui viennent de mourrir plutot... non? :D

Dis Perf tu vas nous gater aujourd'hui steuplééé... Combien on nen naurat de nepisodes? Pour Noyel.... :D

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  10:25:07 (#605491)

Provient du message de Shan Shan
Euhh dommage pour ceux qui viennent de mourrir plutot... non? :D


Oui, accesoirement aussi, oui..... (sens qu'il est en train de se faire des ennemis). Mais bon, ils voulaient tuer un archi drake alors que c'est mimi tout plein ces bestioles !

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  10:32:40 (#605512)

Oui oui adorable.... :D

*Court a la sortie de la ville et monte dans la tour... Se bat loyalement et recupere un bel oeuf... Rentre chez elle et met un noeuneoud autour*

Tiens Merrick Joyeux Noyel :D
Tu as 3 cadeaux en un : un bel oeuf, du bon calacaire et un monstre surprise :D

NDLFF : inspired by Azure Dream c

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  10:47:56 (#605555)

Oh, merci Shan ! Comme c'est gentil !!!

* note personelle : penser à chercher un cadeau piégé pour Shan *

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  11:13:37 (#605614)

Pffff *toise Merrick*

T'as meme pas pense a me trouver un cadeau... Je veux que tu harceles Perf jusqu'a ce qu'il fasse la suite... Mais en PV, comme ca on est tranquille :D

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  11:23:11 (#605648)

Un cadeau ? Mais si j'ai un cadeau pour toi ! J'ai vu dans un de tes posts que tu étais fans des musclés : Tiens !

* tend l'intégrale de Dorothée, Ariane, Corbier *

Ca va avec, pour tes longues soirées d'hiver !

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  11:29:14 (#605667)

*Regarde les cadeaux*
Arfff ... Euhhh c'est gentil merci Merrick...

*fait un petit bisou*

*Bon je les ai en double maintenant, il va falloir que je trouve ou les echanger :D *

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  12:29:46 (#605881)

* tend un range CD aux couleurs du Jacky Show *

Pour ranger ta collec' !

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  12:33:20 (#605897)

*S'extasie*
Je ... je ... euhhh ...
OOHHHHHH merci merci merci Merrick!!!
C'qu'il est beau tout beau tout classe WAOUhhhhh la frime ohhhh ca c'est un beau cadeau je euhhh

*se jette dans ses bras emue* Comment te remercier? :D

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  12:35:04 (#605902)

Provient du message de Shan Shan

*se jette dans ses bras emue* Comment te remercier? :D


J'aurais bien une petite idée, mais tu risques de pas vraiment être d'accord :ange:

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  12:41:18 (#605923)

Je suis pas d'accord... :D

Sauf si il s'agit de te viser a coups de haches a plus de 6 metres... Mais je sais pas si tu consideras ca comme un remerciement :D

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  12:45:14 (#605936)

C'est pas vraioment à ça que je pensais :(

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  12:46:47 (#605940)

Et bien il ne te reste plus qu'a penser tes plaies...

NDLFF : oulalalalalalala....

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  13:03:57 (#605987)

A la base, ça me fait mal d'écrire un post pour dire qu'on tombe bas, on risque de nous accuser d'être des floodeurs, mais là pourtant, on n'a pas le choix.

On tombe bien bas ! :D

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  13:10:05 (#606000)

Bahhh je suis sure qu'on peur encore se relever...
Enfin sure c'est vite dit.... :D

*se releve* Arff remarque on est tombe bas je me suis foulee la cheville

je suis plus forte, ragaillardie, un monstre de puissance!! Je suis la voix de Brehan, sa fille et son symbole... Je suis....

Megalo oui je sais ... mais c'est ca l'universite des Dieux :D

et hop!

Par Perfectus le 24/12/2001 Ă  14:37:56 (#606306)

Ils marchaient depuis près d’une heure maintenant et le point lumineux ne semblait toujours pas se rapprocher. Le chemin était sinueux et ils avaient du faire nombre de détours afin de pouvoir continuer à avancer.
Au détour d’un chemin, Kerval – qui avait récupéré ses forces et conduisait la marche – aperçut un squelette en train de déambuler loin devant lui.
Kerval fit signe à ses compagnons de s’arrêter et ils observèrent le squelette.
Le mort-vivant semblait monter la garde, ses os jadis blancs avaient maintenant une teinte grise, il tenait dans sa main gauche une grande épée rouillée et un large bouclier en bronze dans la main droite.
Il fût bientôt rejoint par d’autres squelettes, guerriers affublés des mêmes armes ou bien mages vêtus d’une vieille toge élimée tenant un bâton dans la main.
Les squelettes se tournèrent vers leur droite ; ils semblaient écouter quelqu’un caché par un tas de rocher. Kerval se déplaçât sur le coté afin de voir qui était la personne que les squelettes écoutaient, mais les rochers étaient trop hauts, ou bien la personne était cachée plus loin derrière.
Les squelettes opinèrent, tournèrent les talons et disparurent par un chemin s’enfonçant profondément dans les montagnes.
Kerval attendit quelques instant, puis il se leva et fit quelques pas pour vérifier que la voie était libre. Il fit signe à ses compagnons de le suivre et ils continuèrent leur marche.
Les Montagnes Noires étaient vraiment sinistres, la seule végétation qu’on y trouvait se résumait à quelques arbustes morts, calcinés ou arrachés, ca et là on voyait quelques touffes d’herbe jaunit, des fumerolles répandant une odeur de souffre qui piquait le nez jaillissaient du sol, des rongeurs déguerpissaient dès qu’ils les entendaient arriver. Sur la route ils avaient croisé un adorable petit animal qui ressemblait à une marmotte au pelage gris brun, en plus petit, Delilah s’était approché pour le caresser, mais l’animal avait ouvert grand sa gueule révélant trois rangées de dents bien aiguisées, l’animal avait bondit, toutes griffes dehors et avait été coupé en deux par la hache de Shan. Delilah s’était relevé, sous le choc, et ils avaient continué leur route.
Ils arrivaient maintenant à une croisée de chemin formant une large place. Ils s’arrêtèrent au milieu afin de décider la direction à prendre.
- Je pense que nous devons continuer tout droit, dit Kerval.
- Je ne suis pas d’accord, la lumière était haute dans la montagne, or, le chemin que vous voulez nous faire prendre descend, lui répondit Merrick en hochant la tête. Prenons le chemin qui monte, sur notre droite.
- Et moi je vous dis que nous faisons fausse route, nous aurions du prendre Ă  gauche au dernier croisement, contra Red.
Chacun y allait des ses arguments, persuadé d’avoir raison, les voix s’élevèrent aussi n’entendirent-il pas les troupes de squelettes qui arrivaient de tous les cotés.
- Mes amis, je pense que notre problème est résolu, les coupa Crowbanner en leur montrant leurs visiteurs.
- Diantre ! et voilà, à cause de toi, nous ne les avons pas entendu arriver, lança Kerval à l’adresse de Merrick.
- Quoi ? Mais cÂ’est vous qui criiez plus fort que tout le monde ! argua Merrick.
- Messieurs, ca suffit, je pense queÂ…
Un des mages squelettes s’était avancés et pointait son bâton vers le groupe. Ils furent tous gagné par la fatigue et s’écroulèrent les uns après les autres.

Delilah se réveilla allongée sur une couche de paille inconfortable, dans une cellule humide. Une odeur de moisi et de pourriture lui monta au nez. Elle se demanda où étaient ses amis. Elle se leva et s’approcha de la porte de sa cellule. Des cellules étaient alignées de chaque cotés d’un couloir mal éclairé.
- Ah ! vous êtes enfin réveillé princesse, dit une voix dans la cellule d’en face.
- Crowbanner ? CÂ’est vous ?
- Oui, oui, cÂ’est bien moi. Vous vous sentez bien ?
- Oui, enfin, je croisÂ… OĂą sommes-nous ?
- Nous sommes dans les prisons de Jarko, répondit Kerval.
Delilah tourna la tête vers sa droite et s’adressa au Maître d’Armes.
- Kerval ? Tout le monde est lĂ  ?
- Je pense que ouÂ….
- Non, le coupa Merrick.
- Qui nÂ’est pas lĂ  ? demanda Crowbanner.
- Shan, je ne l’ai pas vu, ni entendu depuis que nous sommes ici, et ça, ce n’est pas normal.
- Ours nÂ’est pas lĂ  non plus, ajouta Red du fond de sa cellule, en face de celle de Kerval.
- OĂą peuvent-ils bien ĂŞtre ? demanda Delilah.
- SILENCE ! cria une voix venant du bout du couloir.

Shan ouvrit les yeux, et essaya de bouger mais ses mains et ses pieds étaient ligotés sur une table en marbre noir. Elle releva la tête et regarda autour d’elle, elle était dans une grande salle illuminée par des torches accrochées aux murs, des statues morbides décoraient la salle et des instruments coupants dont elle ne connaissait pas l’utilité pendaient, accrochés au mur sur sa gauche. Sur sa droite, elle aperçut une autre table sur laquelle gisait Ours, encore endormis.
- Ours ! chuchota-t-elle. Ours, réveille-toi !
Le guerrier remua et ouvrit les yeux.
- On est où ? Pourquoi je suis attaché ? Où sont les autres ?
- Je n’en sais rien, je viens de me réveiller.
Une porte grinça dans leur dos, ils se tordirent le coup pour voir qui venait d’entrer. Deux squelettes en armures rouillées entrèrent dans la salle, suivit par un homme, court sur pattes, habillé d’une longue toge noire traînant sur le sol.
- Bienvenue dans mon humble demeure, dit lÂ’homme en souriant.
- Jarko ! s’écria Ours en grinçant des dents. Immonde déjection de troll, que nous veux-tu ?
- Oh, oh, oh, je vois que tu n’as pas changé Ours, toujours la même fougue, mais tu vas devoir te calmer, car je te rappelle que tu n’es pas dans une position de force…
- Pourquoi sommes-nous attachés sur ces tables ? demanda Shan
- Oh, mais ce ne sont pas des tables, vous êtes allongés sur des autels sacrificiels, leur répondit le nécromancien en éclatant d’un rire gras.

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  14:47:55 (#606332)

AAAAAAAAaarrrrggghhhh !!!! Ils ont pas interĂŞt Ă  toucher Ă  ma Shany !!! :enerve:

Oups ? Il se peut que je me sois emporté :D

Bon, vite la suite, je quitte le boulot dans une heure pour 15 jours, moi ! :D

heu...

Par Perfectus le 24/12/2001 Ă  14:53:43 (#606359)

bah bonnes vacances alors, paske, si suite il y a aujourd'hui, il me faut plus d'une heure pour l'Ă©crire...

donc JOYEUX NOEL PAPI COUPETTE :D

Par Merrick le 24/12/2001 Ă  15:32:49 (#606512)

Papi coupette ? Comme c'est mignon ça :D Ca me change de cap'tain taverne !!!

Dans tous les cas, n'ayez pas peur, je viendrai vous voir régulièrement, et je reste joignable par mail (je lirai peut être pas tous les jours mais presque !)

Par Shan Shan le 24/12/2001 Ă  15:39:09 (#606547)

Arggg pas de suite et tout le monde qui part....

*se sent seule d'un coup comme si elle devait rester une eternite sur un autel sacrificiel*

Joyeux Noel alors Papi coupette :D ... c'est vrai que c'est bien ca, encore une trouvaille Perf... ;)

Par Nessie Keill le 24/12/2001 Ă  18:02:24 (#607087)

J'ai adoré l'épisode de la destruction du colysée. ;)

Toujours très bien, vivement la suiteeeeeeeeeeeee

Par Perfectus le 24/12/2001 Ă  18:34:56 (#607230)

Provient du message de Nessie Keill
J'ai adoré l'épisode de la destruction du colysée. ;)

je répète que je n'ai pas été payé ni menacé par un animateur pour ajouter ce passage :D

Par Lickie Ilsn le 24/12/2001 Ă  18:41:08 (#607265)

Ha bon c'est toi qui paye l'animateur en plus?
tu te fais avoir, enfin c'est pas grave tant que tu continu la Legende :)

Par Nephtys Wells le 25/12/2001 Ă  9:47:18 (#608512)

Toujours aussi... passionnant, ébouriffant, prenant, sidérant, enchantant, boulversifiant, émouvant...

*Referme son dico*

Joyeux noël, Perfectus... Dis ? Tu nous mets la suite dans un paquet cadeau ?????

Par Perfectus le 25/12/2001 Ă  14:25:47 (#609005)

je garantie pas la suite pour aujourd'hui paske c'est Noel et je me repose

Par Aekol le Sombre le 25/12/2001 Ă  15:31:19 (#609154)

Joyeux Noel.

Bravo!!!!!!!

Par Shan Shan le 25/12/2001 Ă  23:46:14 (#610797)

.... Bon c'est bientot plus Noel, dans quelques minutes nous seront le 26.

Elle est ou la suite? :D

Non je voudrais pas paraitre autoritaire...
*S'avance doucement*

BAAAAAAFFFFFFFffff

Tu vas me laisser plante la sur cet autel?.... Hotel?... C'aurait ete mieux tient... :D

*Se rends compte du regard noir figé sur elle*

Oulalallaaaa j'ai du faire une bourde... Gloups...

*Se prepare au sacrifice*

Dieu, accorde moi ta clemence...

*Reregard noir*

Bah une toute petite suffira, je suis pas exigeante :D

Par Nephtys Wells le 26/12/2001 Ă  9:24:53 (#611707)

Mais vers quelles aventures le génie de l'artiste va-t-il encore nous emmener...?

Le saurons nous aujourd'hui...?

Le suspens est insoutenable...

Par Perfectus le 26/12/2001 Ă  9:34:56 (#611737)

Provient du message de Nephtys Wells
Le saurons nous aujourd'hui...?


oui


c'est clair, net et concis :D

et une suite, une

Par Perfectus le 26/12/2001 Ă  11:29:11 (#612026)

Jarko se pencha au-dessus de Shan. La chevelure du nécromancien était cachée sous un épais chapeau pointu gris, il avait une longue barbe soigneusement taillée aussi grise que son chapeau. Il observa la jeune femme en se frottant le menton et en marmonnant.
- Oui, tu es parfaite, tout Ă  fait ce quÂ’il me faut, dit-il en se tournant vers Ours.
- Parfaite pour quoi ? demanda-t-elle.
- Ahh, Ours, vaillant guerrier, fort et vigoureux, je nÂ’aurai jamais cru que tu serais un jour mon prisonnier. Toi aussi tu seras parfait pour ce que jÂ’ai Ă  faire, dit-il en ignorant la question de Shan.
- Tu crois que nous allons nous laisser faire bien gentiment ? Mais tu te fourres profondément le doigt au fond de ton œil mort, espèce de magicien raté ! grinça Ours.
- Oh, oh, oh, vas-y, déverse ta bile, mais tu rigoleras moins dans quelques instants. Vous, préparez-les, dit-il à l’adresse des deux gardes squelettes.
Le nécromancien sorti de la pièce en ricanant.
Ours et Shan gesticulèrent dans tous les sens pour essayer de se dégager, mais leurs liens étaient trop solides. Les squelettes s’approchèrent et leur arrachèrent leur tunique, ils allèrent ensuite prendre les instruments accrochés au mur, les lames brillaient d’un reflet froid à la lumière des torches.
Les couloirs du repère de Jarko résonnèrent des cris de douleur de Shan et Ours.

- QuÂ’est-ce que cÂ’Ă©tait ? demanda Delilah en entendant lÂ’Ă©cho des cris de ses amis.
- Ca, je crois que c’était Ours et Shan, répondit Red. Je ne sais pas ce qui se passe, mais nous devons sortir d’ici et en vitesse !
- Tu es as de bonnes, tu n’as qu’à défoncer les portes des cellules avec ta magie, lui dit Kerval, sarcastique.
- J’ai déjà essayé, mais quelque chose ici empêche ma magie de fonctionner.
- C’est vrai, moi aussi, confirma Merrick. Ce lieu doit être protéger par un puissant contre-sort, il absorbe toute ma puissance magique.
- Si jÂ’avais encore ma ceinture, jÂ’y ai des outils pour crocheter les serrures, pesta Kerval. Mais ils nous ont tout pris pendant que nous dormions !
Kerval donna un grand coup de pied dans la porte. Le bruit se répercuta sur les murs.
- Calmez-vous, nous énerver ne résoudra pas nos problèmes, réfléchissons et essayons de trouver une solution.
La porte au bout du couloir s’ouvrit en grinçant. Quelqu’un s’approchait, il marchait à pas lents et bruyants, le bruit de ses pas résonnant dans le couloir.
Ils se tournèrent tous pour voir qui arrivait, leur visiteur marchait lentement, s’arrêta un instant, renifla bruyamment et repris sa marche. La lumière de sa torche illumina les visages des prisonniers qui ouvrirent grand leurs yeux en voyant leur étrange visiteur.
Il était énorme, massif, tout en muscles, la peau vert foncé, des petits yeux globuleux enfoncés dans leurs orbites, une mâchoire énorme dotée de deux petites défenses, un gros nez aplatit et un casque en fer pourvu d’une pointe. Il portait des vêtements en maille argentée et tenait dans sa main un trousseau de clés.
Il regarda les prisonniers en reniflant.
- Que veux-tu ? demanda Kerval, hautain.
L’orque sursauta et se tourna vers le Maître d’Armes.
- Toi ĂŞtre le chef ? demanda tÂ’il ?
- On peut dire ca comme ca, oui, mais tu n’as pas répondu à ma question, qui es-tu ? Et que nous veux-tu ?
- Moi ĂŞtre Grhunt Khul, moi ĂŞtre venu pour aider vous.
- Et pourquoi ferais-tu une chose pareille ? demanda Merrick, méfiant.
- Moi Grhunt Khul, moi pas être d’accord avec méthodes Jarko. Vous devoir vous dépêcher si vous vouloir sauver amis vous.
- OĂą sont-ils ? demanda Crowbanner
- Eux ĂŞtre salle sacrifice, Jarko avoir besoin eux pour grand sort magique. Moi sortir vous dÂ’ici et vous les sauver. Mais moi demander quelque chose en Ă©change.
- Ah ! Nous y voilĂ , je savais bien que ca ne pouvait ĂŞtre gratuit. QuÂ’est-ce que tu veux ?
- Moi vouloir vous emmener moi, moi pas vouloir rester ici, Jarko vouloir me tuer, moi grand guerrier, moi fort, moi Chef Orque ! Moi vous aider !
- Nous nÂ’avons pas vraiment le choix, cÂ’est dÂ’accord, dit Kerval en tendant la main.
Grhunt Khul regarda la main tendue et la pris dans la sienne en la secouant vivement.
- Nous amis, moi vous sortir de lĂ , dit-il avec ce qui ressemblait Ă  un sourire.
L’orque prit une clé dans son trousseau et ouvrit les portes des cellules.
- Vous me suivre, moi vous amener Ă  vos amis.
- Oui, mais nous devons retrouver nos armes avant, fit remarquer HĂ©loĂŻse. On ne pourra pas faire grand chose sans.
- Moi savoir où être armes, moi vous montrer. Nous pas traîner, nous nous dépêcher !

Par Lylas de Arnise le 26/12/2001 Ă  11:35:25 (#612052)

Aaaah :)

Je reviens et je vois que tu as bien travaillé Perf :p

Encore Encore Encore ! :)

Par *Rednalhgih* le 26/12/2001 Ă  11:50:44 (#612110)

Grhunt ! Toi avoir bonjour Kedrigan le tailleur pour nains :D

et hop, encore une suite

Par Perfectus le 26/12/2001 Ă  14:28:58 (#612926)

Ils sortirent des prisons, guidé par Grhunt. Il les fit passer dans des couloirs humides et glissants, à peine éclairés par quelques torches. Les murs étaient recouverts d’humidité, la pierre s’effritait quand ce n’était pas des pans de mur entier qui étaient écroulé en travers du chemin, une odeur de pourriture et de mort régnait. Des rats s’enfuyaient sur leur passage.
LÂ’orque sÂ’arrĂŞta non loin dÂ’une grosse porte en fer, se tourna vers ses nouveaux compagnons et chuchota :
- Nous pas faire de bruit, nous être près de là où être Groar.
- Groar, cÂ’est quoi ca ? demanda Red.
- Groar être grand démon rouge. Lui protéger Jarko. Groar très puissant. Nous pas devoir être repéré par Groar.
- CÂ’est compris, allons-y, dit Kerval.
Ils continuèrent d’avancer en faisant le moins de bruit possible. Grhunt les fit descendre le long d’un long escalier de pierre en colimaçon et ils empruntèrent un nouveau couloir, bien éclairé celui-ci.
Au bout se trouvait une porte en fer noir, une étrange mélopée semblait venir de derrière la porte.
- Nous être arrivé, vous être prêt à se battre ?
- Qu’y a t’il derrière la porte ? demanda Crowbanner.
- Derrière porte être Jarko et grands sorciers morts vivants, eux préparer sacrifice, nous y aller et sauver amis à vous et nous partir vite, nous pas combattre Jarko, Jarko être trop puissant.
- DÂ’accord, en avant.

Shan ne sentait plus la douleur lui mordre la chair. Au début cela avait été insupportable quand le squelette s’était approché d’elle et avait commencé à lui dessiner des symboles mystiques sur la peau avec une dague. Elle ne sentait plus les larmes couler sur ses joues, elle ne sentait pas la petite flaque de sang qui s’était formée au creux de son ventre et qui s’écoulait lentement sur la table. Shan était partie ailleurs, dans un monde où la douleur n’était plus, il y faisait chaud, elle s’y sentait bien, elle voulait y rester, à quoi bon retourner dans un monde de souffrance et de peine ? Non ! Elle se dit que ca ne lui ressemblait pas d’abandonner si facilement. Au cours de sa vie, elle avait connu bien des souffrances, et celle-ci n’en était qu’une parmi d’autre, elle n’allait pas abandonner ses amis, pas ici, pas maintenant, pas si près du but.
Elle rouvrit doucement les yeux et regarda Ours. Lui aussi Ă©tait dans un Ă©tat lamentable, on lui avait fait subir les mĂŞme tortures. Il la regardait et son regard lui disait de tenir bon.
Le garde squelette s’approcha d’eux et les força à boire d’un élixir au goût abominable. Shan commença à avoir des vertiges, sa vision se troubla, les sons autour d’elle résonnaient dans sa tête.
Elle entendit une terrible explosion derrière elle, mais ce n’était que la porte qui s’ouvrait, laissant le passage à Jarko.
Le nécromancien avait troqué sa toge noire pour une longue robe grise assortie à sa barbe et son chapeau. Il s’avança au centre de la salle et prit place sur un promontoire.
Derrière Jarko entrèrent huit sorciers squelettes vêtus de la même façon que leur maître. Ils vinrent se placer aux angles des autels sacrificiels et écartèrent les bras en faisant claquer sèchement leur mâchoire.
- Bien, nous allons pouvoir commencer, sÂ’exclama Jarko.
Le nécromancien ouvrit un gros grimoire dont les pages étaient faites de peau humaine et les textes écrits en lettres de sang. Il commença à lire.

Ô Maître du Monde Sous-terrain.
PrĂŞte moi les pouvoir qui sont tiens.
Toi qui règne sur les ténèbres du monde
RĂ©pands en moi ton pouvoir comme une onde.
Pour toi jÂ’offre ces deux corps.
Afin que tu me rendes plus fort.

L’air commença à grésiller ; devant chaque autel, un sorcier squelette dégaina une dague et la leva au-dessus des corps attachés, prêt à la planter dans la gorge des prisonniers.
L’atmosphère de la salle se réchauffa, une boule lumineuse apparue au-dessus des autels et Jarko cria :
- Maintenant !
Les sorciers squelettes abaissèrent leur dague et arrêtèrent leur mouvement tandis qu’une porte au fond s’ouvrait et qu’un orque courrait vers eux en hurlant, suivit par les autres prisonniers.

Par Lickie Ilsn le 26/12/2001 Ă  14:42:15 (#612989)

Pauvre Shan et Ours :(

on continue?

Par Perfectus le 26/12/2001 Ă  15:37:19 (#613179)

Grhunt s’élança vers l’autel où Shan était allongée et Kerval vers celui d’Ours et ils envoyèrent valdinguer les sorciers squelettes avant que ceux-ci aient eu le temps de réagir.
Héloïse faisait voler une pluie de flèches, tentant tant bien que mal de toucher les morts-vivants, mais ses flèches passaient toutes au travers des os des squelettes, elle dégaina donc une longue dague et se jeta dans la bataille, aidée de Delilah et sa rapière et des deux mages qui projetaient leurs ennemis contre les murs – la magie fonctionnant ici.
Jarko frappa le pupitre qui était devant lui, son visage déformé par un rictus hideux.
- Grhunt, espèce de traître, comment peux-tu nous trahir, Araf Khul, ton frère et moi !
- Moi pas être d’accord avec agissements de vous, répondit l’orque en détachant les liens de Shan. Moi vous combattre avec nouveaux amis.
- Des amis ? Mais tu penses bien qu’ils vont t’abandonner dès qu’ils n’auront plus besoin de toi, alors que moi, j’ai toujours été là pour toi. Et c’est comme ca que tu me remercie ?
- Non, ca pas ĂŞtre vrai, moi avoir confiance.
- JÂ’ai trop perdu mon temps avec vous. Groar ! Viens ici, je te lÂ’ordonne.
Ours se relevait difficilement mais Kerval l’aidait à tenir debout, de leur coté, Shan, Merrick, Héloïse et Delilah avait battu tous leurs adversaires, seul restait Jarko. Ils allèrent aider Shan quand le sol se mit à trembler au rythme régulier des pas du démon.
Jarko souriait et disparu dans le sol en souhaitant bonne chance aux combattants.
Ils se tournèrent tous vers la porte par laquelle ils étaient arrivés. Une énorme main rouge et griffue attrapa le chambranle, suivit ensuite par une tête tout droit sortie du pire cauchemar d’un enfant.
Le démon entra dans la salle. Il mesurait près de trois mètres de haut, sa peau était entièrement rouge, ses jambes étaient aussi larges que deux hommes et ses bras au moins aussi gros. D’énormes pectoraux gonflaient sa poitrine. Deux cornes partaient du haut de sa tête en tourbillonnant pour finir sur ses épaules. Sa bouche ouverte laissait apparaître des dents jaunes et pointues entre lesquelles s’échappait un souffle fétide.
- Courrez ! cria Grhunt. Moi lÂ’occuper pendant vous sortir.
- Mais, on ne connaît pas le chemin ! répondit Kerval.
- Chemin être facile, être toujours tout droit et droite après escalier. Vous y aller ! ! Moi pas le retenir très longtemps.
- Non, on ne te laisse pas, objecta Red.
- Jarko avoir raison, moi inutile, moi avoir dit aider vous, moi combattre Groar, vous partir !
Le ton de lÂ’orque Ă©tait sans appel et tous prirent la direction de la sortie en courant, Kerval aidait Ours Ă  tenir debout tandis que Merrick portait Shan dans ses bras.
Red, Delilah et Héloïse ouvraient la route, se débarrassant des ennemis rencontrés.
Arrivé en haut de l’escalier, ils prirent à droite et ne tardèrent pas à voir un point lumineux au loin. Quelques instants plus tard, ils étaient dehors, le soleil était haut dans le ciel. Ils s’éloignèrent un peu et déposèrent les blessés que Crowbanner commença à soigner avec ses sorts de guérison.
Kerval se releva et fit quelques pas en direction de la grotte de Jarko.
- OĂą allez-vous ? demanda Crowbanner.
- Je vais chercher lÂ’Orque.
- CÂ’est de la folie !
- Je sais, mais je ne le laisserai pas mourir seul.
- Je viens avec vous, dit Merrick.
- Moi aussi, ajouta Ours.
- Ours, tu es fou, tu es encore faible, objecta Red.
- Pas grave, jÂ’ai lÂ’habitude, et jÂ’ai vu pire.
Ils avancèrent vers l’entrée de la grotte en courant et s’arrêtèrent juste à l’entrée. Un bruit de pas se rapprochait d’eux.
Ils se cachèrent de chaque coté de l’entrée et attendirent.
Grhunt sortit difficilement, les corps dégoulinant de sang vert et s’effondra au sol. Ours et Kerval l’aidèrent à se relever et l’emmenèrent en sécurité auprès des autres.
- Grhunt remercier amis.
- CÂ’est normal, mais comment tÂ’en es-tu sorti ?
- Grhunt être orque, mais Grhunt être malin. Moi avoir taper colonne de pierre pour la faire tomber sur Groar. Moi être vite parti après.
- Et ces blessures ?
- Groar être très fort et très rapide, Grhunt blessé, mais Grhunt pas avoir mal. Nous partir, Groar peut-être venir.
- Bien, ne traînons pas alors, dit Kerval.
- Oui, mais par où ? Je ne vois plus la lumière du dragon.
- Demandons Ă  notre ami sÂ’il sait oĂą est la Grotte des Enfers. Grhunt ?
- Oui ? Vous vouloir aller dans Grotte des Enfers ? Moi savoir oĂą elle ĂŞtre. Ca pas ĂŞtre loin, moi vous montrer. Vous me suivre.
Ils cheminèrent dans les montagnes pendant près d’une heure et Grhunt s’arrêta devant une énorme brèche dans la montagne. De la fumée blanche et une chaleur étouffante s’en échappaient. Juste au-dessus du trou, une boule de lumière brillait, elle s’éteint à l’arrivée du groupe.
- Je crois quÂ’on y est, dit Bron.
- Oui, nous être arrivé. Là être Grotte des Enfers. Ici grand dragon habiter, selon légende.
- CÂ’est bien ca, dit Crowbanner, cÂ’est lui que nous allons voir.
- Alors ne perdons pas de temps, notre séjour chez Jarko nous a assez retardés, ajouta Kerval en s’enfonçant dans les profondeurs de la grotte, bientôt suivi par ses compagnons.

Par Lickie Ilsn le 26/12/2001 Ă  16:49:01 (#613482)

on est gatté aujourd'hui Youpyyyy :)

Par Perfectus le 26/12/2001 Ă  16:51:53 (#613504)

c'est Noël :D

et j'ai déjà dis que "Dieu est Bon"

Par Nephtys Wells le 26/12/2001 Ă  17:29:40 (#613746)

Fabuleuxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx!!!

Formidoubleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!

Sensationnellllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll!!!

*S'assoit, toute retournée par la lecture...*

*Reprend son souffle... encore haletante*

Il me faut un verre d'eau, je reviens de suite...........

Bravo encore une fois....

Par Menforu le 26/12/2001 Ă  19:14:21 (#614349)

Perf ne t'épuise pas trop quand même avant ton arrêt forcé... :D

Par Menforu le 26/12/2001 Ă  19:23:43 (#614421)

pssst Perf !!!

*chuchote*

Celeb n'est que ... prince....

:D

*repart doucement*

Par Nephtys Wells le 27/12/2001 Ă  10:54:34 (#617258)

Bonjour à tous, en cette belle matinée ensoleillée...

Il fait quand même un peu froid, attendons l'artiste pour être réchauffés par ses mots envoutants...

hum

Par Celeborn le 27/12/2001 Ă  10:57:24 (#617272)

Provient du message de Menforu
pssst Perf !!!

*chuchote*

Celeb n'est que ... prince....

:D

*repart doucement*


J'ai entendu!!! Je suis pas content content! Maurice tu pousses le bouchon un peu loin!

:D

MOI

TADAM!

Par Perfectus le 27/12/2001 Ă  12:01:14 (#617474)

Ils avançaient prudemment les uns derrières les autres dans la montagne, les deux mages, Merrick et Red, éclairaient leurs compagnons grâce à leurs sorts de lumière, Merrick ouvrait la marche suivit de Kerval et Ours, venaient ensuite Bron et Shan, Héloïse et Crowbanner, puis Grhunt Khul et enfin, Red qui fermait la marche.
Le couloir qu’ils empruntaient était très large, ils auraient put tous y circuler de front, mais il leur avait semblé plus prudent d’avancer deux par deux.
Ils avaient eu de la chance car, pour le moment, il nÂ’y avait quÂ’un seul chemin Ă  suivre, aucun embranchement, aucun croisement.
Au loin, ils percevaient le bruit d’une rivière souterraine. Le bruit se transforma vite en rugissement au fur et à mesure qu’ils approchaient de la rivière. Ils aperçurent une lueur devant eux et pressèrent le pas. Le couloir s’élargit et se transforma en corniche large d’environ un mètre. Devant eux, un précipice de plus de dix mètres de large les séparait de la suite du couloir. En contrebas du précipice, la rivière souterraine coulait à flots, des embruns provoqués par les remous de la rivière remontaient très haut dans la salle et rafraîchissaient l’air chaud de la grotte.
- CÂ’est malin, comment on va passer maintenant ? demanda Ours.
- Il devait y avoir un pont, regarder ces piquets ici, dit Crowbanner en pointant deux morceaux de bois plantés dans la pierre.
- Et d’où vient la lumière ici ? demanda Shan en tournant la tête de droite et de gauche.
- La salle doit ĂŞtre Ă  ciel ouvert, Ă  mon avis, dit Red.
- Non, regardez, les parois sont recouvertes de cristaux, et c’est la lumière de nos torches qui se reflète dessus et qui éclaire la salle, répondit Kerval.
- Ca pourrait être ca, mais la salle était éclairée avant que nous y arrivions, le contredit Crowbanner.
- Regardez la bas ! sÂ’Ă©cria Merrick. Il y a un pont.
Ils se tournèrent tous dans la direction indiquée par Merrick, à plusieurs mètres d’eux, caché par les embruns, un pont de pierre était suspendu au-dessus du vide. La pierre semblait briller de mille feux.
- Et bien, maintenant nous savons d’où vient la lumière. Mais je ne vois pas comment rejoindre le pont, il n’y a aucun passage, dit Delilah.
- Si, il y en a un, dit Merrick. Il faut passer par la corniche qui longe la paroi.
- Tu es fou ? Elle ne fait que quelques centimètres de large, c’est impossible, objecta Héloïse. Nous risquons de tomber dans le précipice.
- Le fait est que nous n’avons pas le choix, mais j’ai peut-être une solution, ajouta Crowbanner. Il est heureux que nous ayons abandonné les chevaux. Je vais lancer un sort de lévitation mineure, cela devrait faciliter notre avancée le long de la corniche jusqu’au pont.
- Et pourquoi ne pas nous faire voler directement de l’autre coté du précipice ? demanda Bron.
- Je n’ai plus assez de force pour cela, j’en ai utilisé beaucoup pour soigner nos compagnons.
- Assez tergiversé, faisons comme ca, c’est mieux que rien, ordonna Kerval. Aller !
Crowbanner récita son incantation, et tout le groupe se senti d’un seul coup plus léger et ils avancèrent vers la corniche.
La traversée fut difficile, Ours et Grhunt, à cause de leur stature imposante, manquèrent plusieurs fois de tomber dans le vide, mais grâce au sort de l’évêque, ils arrivèrent bientôt au pont de pierre.
Le pont n’était pas fait de pierres, mais dans une matière qui leur était inconnue et qui brillait dans le noir, à l’autre bout, une nouvelle grotte s’enfonçait dans les profondeurs de la montagne.
Ils traversèrent le pont, leurs pieds provoquaient un bruit métallique sur la surface du pont.
De l’autre coté, il s’engagèrent dans la nouvelle grotte.
Il marchèrent longtemps, le couloir rétrécissait de plus en plus, si bien qu’Ours avait du mal à avancer de front, puis ils arrivèrent à un croisement.
- Et bien, par oĂą allons nous maintenant ? demanda Shan.
- J’ai ma petite idée sur la question, la chaleur semble être plus forte dans le tunnel de droite, donc, c’est par-là que nous allons, répondit Crowbanner.
- Et pourquoi ? demanda Ours
- Je vous rappelle que nous allons voir un dragon, et les dragons vivent à la chaleur, c’est pour ça que nous sommes dans un volcan.
- Comment ca dans un volcan ? sÂ’Ă©tonna Kerval.
- Vous n’aviez pas compris que nous étions dans un volcan ? La pierre dont est faite cette montagne, les cristaux formé par la chaleur… Je pensais que vous le saviez, désolé. Mais ca ne va pas nous arrêter là ?
- Mais, il ne risque pas de se réveiller ? demanda Kerval.
- Je ne pense pas, il n’est pas fait mention d’une quelconque éruption volcanique depuis des siècles sur Arakas.
- Il y a un début à tout, dit Kerval d’un ton sarcastique.
- Soit nous faisons abstraction de ce problème et nous trouvons l’Épée, soit nous abandonnons tout espoir de sauver le roi, ajouta Crowbanner d’un ton de reproche. Le temps presse, et nous n’avons pas fait tout ce chemin, ni affronter toutes ces épreuves pour faire demi-tour si près du but !
- Vous avez raison. En avant.
Ils continuèrent leur chemin et le couloir s’élargit pour s’arrêter en cul-de-sac.
- Je crois que vous vous êtes trompé, Crowbanner, dit Ours.
- Je n’en suis pas si sur, dit Héloïse. Ce mur ne me paraît pas naturel.
Elle prit une flèche dans son carquois et la tira dans le mur. La flèche se planta et le mur cria.
- C’est bien la première fois que j’entends un mur crier, s’étonna Ours.
- C’est parce que ce n’est pas un mur, Ours, dit Red. C’est un élémentaire de la Terre.
Devant eux, le passage se libérait, les murs tremblaient et l’élémentaire reprenait sa forme de combat. Il n’avait pas de pieds, ses jambes s’arrêtaient à mi-cuisse et s’enfonçaient directement dans le sol. Ses bras étaient aussi large que des troncs d’arbres et son énorme tête de pierre était hérissée de pointes.
- Ne bougez pas, je m’en occupe, dit Merrick en s’avançant. J’ai l’habitude de ces petites bêtes.
L’élémentaire poussa un cri et frappa le sol de sa main à quelques centimètres du mage. Merrick ne bougea pas, il pointa simplement son bâton sur l’élémentaire. La chaleur ambiante qui régnait dans le tunnel chuta d’un seul coup et l’élémentaire se recouvrit rapidement de glace. Il ne pouvait plus bouger.
- À toi, Shan.
- Compris, répondit la guerrière.
Shan s’avança vers la créature de pierre et lui asséna un coup de hache. La glace commença à se craqueler, les fissures s’agrandirent et le bloc de glace se brisa. La pierre prisonnière de la glace se brisa en même temps.
Le passage Ă©tait libre.
- Bravo, le félicita Red. Je n’aurai pas fait mieux.
- Bah, c’est juste une question d’habitude. Mes amis et moi, nous en avons croisé souvent durant nos périples, répondit Merrick en souriant.
- Et bien, continuons, ajouta Kerval. En avant, allez ! On se presse.
Ils continuèrent leur chemin dans le tunnel. La chaleur devenait de plus en plus insupportable, les parois du tunnel se réchauffèrent et rougirent sous l’effet de la chaleur.
Et puis, loin devant eux, la lumière, la fin du tunnel.
Ils coururent les derniers mètres et débouchèrent dans une salle immense.
Et, devant eux, Grant, le Dragon d’Or, et à ses pieds, le Flamboyant, l’Épée d’Artherk.

Par Menforu le 27/12/2001 Ă  12:07:36 (#617490)

Mais aura-t-il la même verve, la même puissance créatrice en 2002 ???

Le challenge sera dur Ă  relever !! :D

Par Perfectus le 27/12/2001 Ă  12:09:28 (#617497)

hum...
réfléchissons
une suite cet après midi
pas demain car je fais mon pot de départ au taf
restera donc lundi pour finir...
hum...
disons que je vais avoir du boulot Ă  la maison jusqu'au 9 janvier et ensuite, priez pour que j'ai fini avant :D

mais bon, je vais essayer de raccourcir, sinon, j'aurai jamais fini dans les temps

Par Menforu le 27/12/2001 Ă  12:14:41 (#617516)

Provient du message de Perfectus

mais bon, je vais essayer de raccourcir, sinon, j'aurai jamais fini dans les temps


Non mais !!! t'as pas le droit, on veut TOUT

:D

Par Perfectus le 27/12/2001 Ă  12:16:41 (#617523)

au risque de ne pas avoir la fin Ă  temps pour le 9 janvier?

moi je veux bien...
mais patienterez vous 2 mois pour la suite alors que vous avez déjà du mal pour quelques heures? :p

Par Menforu le 27/12/2001 Ă  12:19:07 (#617539)

Facile, au lieu de te contenter de nous pondre deux petites pages par jour tu doubles la cadence.... :D

Par Perfectus le 27/12/2001 Ă  13:22:53 (#617825)

heu... c'est Ă  dire que j'Ă©cris un peu pendant mes heures de boulot, donc...
enfin, moi ce que j'en dis, vu ce que je bosse :D

Par *Rednalhgih* le 27/12/2001 Ă  15:04:42 (#618281)

Ouais, autant que moi quoi ...
:rolleyes:

et hop la suite, encore et toujours

Par Perfectus le 27/12/2001 Ă  16:39:44 (#618749)

La brume s’était retirée de SilverSky, et les premiers cris des villageois apeurés commencèrent à retentir dans les rues et les maisons à mesures que les cadavres étaient découverts.
La Garde Royale reçu pour ordre de patrouiller dans les rues de la capitale encore plus que d’habitude, mais les gardes eux-mêmes n’étaient pas rassurés. C’était eux qui avaient été chargé d’amener les morts au château afin qu’ils soient étudiés et qu’on l’on trouve qui avait fait ca. Une dizaine de cadavres avait été découverts quand la brume s’était levée, et les gardes n’avaient pas envie de croiser le ou les auteurs de ces crimes.
Il n’y avait presque personne dans les rues de SilverSky, les habitants préférant croire qu’ils étaient à l’abri chez eux, tout en sachant inconsciemment que cela n’avait pas sauvé les malheureux prêtres d’Artherk dans leur temple.
Les gardes passèrent devant la fontaine, sur la Grand’ Place de SilverSky et s’arrêtèrent, horrifiés par le spectacle qu’ils avaient devant les yeux.
L’eau jadis d’un bleu profond était maintenant complètement rouge, des corps flottaient dans l’eau, mais il était impossible de deviner ce qu’ils étaient avant, homme, femme ou enfant ?
Les gardes sÂ’affairaient Ă  sortir les cadavres de lÂ’eau en se retenant de vomir quand lÂ’un dÂ’entre eux se releva et montra quelque chose Ă  ses compagnons.
- Hey, regardez ce type bizarre lĂ -bas, dit-il en pointant une silhouette sur la route menant Ă  la sortie de la ville.
- Quoi ? QuÂ’as-tu vu, Kaneda ?
Les gardes se relevèrent et regardèrent dans la direction indiquée.
Quelqu’un était debout au milieu de la route. Il portait une vieille robe noire tout élimée et déchirée, sa tête était cachée sous une capuche.
- Qui ĂŞtes-vous ? Et que voulez-vous ? demanda Kaneda.
La silhouette ne bougea pas. Les gardes s’approchèrent de quelques pas. Ils ne savaient pas pourquoi, mais la personne qu’ils avaient en face d’eux ne leur inspirait pas confiance.
- Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous venez faire à SilverSky ? répéta Kaneda en haussant le ton.
Une bourrasque de vent fit retomber la capuche de la silhouette sur ses épaules. Kaneda et ses compagnons reculèrent d’effroi en voyant le visage hideux qu’ils avaient en face d’eux. C’était humain, sans nulle doute, un homme, peut être. Sa peau était ridée, couverte de pustules et de verrues, son nez était tordu, il arborait un sourire sournois révélant des dents noires.
L’homme s’avança et s’adressa aux gardes d’une voix semblant venir d’outre-tombe.
Sa voix résonna dans tout le royaume et tous purent l’entendre.
- Tremblez Humains, car l’Heure de votre Jugement est arrivée. Tremblez Humains, car malgré mes mises en garde, vous avez préféré vous complaire dans le vice et la fornication. Tremblez Humains, car voici venu l’Haruspice. Seuls les Purs seront sauvés, les autres seront jetés dans les flammes de la Mort. Tremblez Humains, l’Haruspice est là.
- Encore un illuminé, dit un des gardes.
LÂ’Haruspice pointa un doigt sur le garde qui porta ses mains Ă  sa gorge et sÂ’Ă©croula au sol, mort, sous les yeux ahuris de ses amis.
- Poolet ! s’écrièrent ses amis. Tu vas payer !
- N’espérez pas pouvoir me toucher, vous n’êtes pas de taille à lutter contre moi
De la brume sortait de sa robe et s’étalait autour de lui. Des grondements sourds résonnèrent dans le brouillard et des créatures de cauchemars en sortirent.
- Si vous m’attaquez, mes fidèles servants vous auront déchiqueté avant d’avoir esquissé un mouvement. Vous feriez mieux de retrouver vos familles et de vous préparer, car, en vérité je vous le dis, votre dernière heure est arrivée.
- Nous nÂ’avons que faire de tes menaces, sÂ’Ă©cria Arkan, un des gardes.
Les gardes dégainèrent leur épée et s’avancèrent vers l’Haruspice.
- Owen ? Que faites-vous lĂ  ? demanda Kaneda en voyant le Grand Chambellan arriver. Ne restez pas ici, cÂ’est dangereux !
Le Chambellan contourna les gardes et sÂ’approcha de lÂ’Haruspice.
- Maître, enfin, vous voilà, dit-il en s’agenouillant. Laissez-moi vous débarrasser de cette vermine.
- Comme tu veux, vas-y
Owen se retourna et regarda les gardes.
- Maître ? Owen, qu’est-ce qui vous prend ? demanda Kaneda.
- Il ne me prend rien du tout. J’ai toujours été au service de l’Haruspice, je préparais sa venue. La maladie du roi était une véritable aubaine. Mais il a fallut que ces idiots de Crowbanner et Kerval s’en mêlent et décident d’aller chercher le Flamboyant. Ils doivent être morts à l’heure qu’il est. Plus rien ne pourra stopper l’avènement du Maître maintenant. Et vous, vous ne vivrez pas assez longtemps pour le voir.
- Sois maudit, infâme traître !
- Oh, oh, oh, tu me flattes, petit garde. Maintenant, tu vas mourir, comme tes compagnons, et comme tous les humains du royaume. Maître, prêtez-moi votre force.
Le corps d’Owen fut pris de convulsion, ses muscles se contractèrent, gonflèrent et doublèrent de volume, ses vêtements craquèrent sous la pression, sa peau blanche se teinta en gris, sa tête grossit et perdit toute apparence humaine, de longues griffes acérées remplacèrent ses doigts.
- Venez, je vous attends, dit-il dÂ’une voix aigrelette. Venez rencontrer votre mort.
Les gardes s’élancèrent sur ce qui restait d’Owen.

Contrairement à ce qu’ils avaient pensé, il ne faisait pas chaud dans la caverne de Grant, la température y était au contraire agréable, mais de toute façon, ils n’y faisaient pas attention, émerveillés qu’ils étaient par le spectacle qui s’offrait à eux.
La tanière de Grant avait été taillée dans la roche, les murs étaient recouverts de runes et de symboles mystiques, des torches finement sculptées pendus à d’immenses colonnes de pierre et des candélabres illuminaient la salle.
Le sol était jonché d’or, de bijoux, de joyaux et de pierres précieuses, des armes et des armures traînaient aussi parmi les richesses.
Et au milieu de toutes ces merveilles, trĂ´nait majestueusement le Dragon dÂ’Or.
Il n’avait d’or que le nom, l’âge ayant terni l’éclat de ses écailles, mais il n’avait pas perdu sa grandeur, et sa vision imposait le respect.
Et juste devant lui, plantée dans un bloc de pierre, lame de cristal et pommeau incrusté de diamants, Flamboyant, l’Épée d’Artherk semblait les appeler.
Le grand dragon Ă©tira ses ailes et tourna sa gueule vers ses visiteurs.
- Enfin, vous voilà. Approchez-vous, n’ayez nulle crainte. Le moment est venu pour vous de mener le combat de votre vie. Vous n’êtes pas au courant, mais l’heure de la Quatrième Venue de l’Haruspice est arrivée. En ce moment même il répand la douleur et la mort sur les terres.
Kerval et ses compagnons échangèrent des visages consternés en apprenant cette nouvelle.
- Seule cette épée dont j’ai la garde depuis de nombreuses années est à même de vous sauver. Que le descendant de Marten s’avance et la retire de sa prison de pierre !
Delilah s’avança vers le bloc de pierre et saisie l’épée par la garde. Elle ferma les yeux et ressentie une douce chaleur se répandre dans son corps. Elle fut envahie par des visions du passé de son illustre ancêtre, Marten. Elle vit le roi Marten mener son combat contre les forces d’Angélus, elle vit la puissance du Flamboyant.
Delilah rouvrit les yeux, elle était en train de brandir l’épée. La lame brilla d’une lueur éclatante et puis l’éclat faiblit et disparu.
- Qu’est ce qui c’est passé ? demanda Delilah. Pourquoi son éclat a t’il disparu ?
- Ce que je craignais est hélas arrivé. Flamboyant a perdu sa puissance. Vous devez rencontrer de toute urgence celui qui l’a forgé, Messire Irwen Silversmith, lui seul pourra lui redonner sa puissance d’antan.
- Mais, il a du mourir depuis longtemps, dit Delilah, désespérée.
- Attendez une minute, Princesse, dit Crowbanner. J’avais pensé à ce forgeron, son nom était mentionné dans le journal du roi Marten. Et, si ma mémoire ne me joue pas de tour, il y a encore un Silversmith qui vit sur Arakas, non loin du Cercle des Druides. Il ne fait nulle doute qu’il est un des descendants d’Irwen. Il saura peut-être nous aider.
- Mais, cela va nous prendre encore des jours pour nous rendre jusqu’à lui, et le temps nous est maintenant compté ! s’exclama Kerval.
- Le temps n’est pas un problème. Je peux user de mes dernières forces pour téléporter trois d’entre vous jusqu’à lui. Les autres devront retourner au plus vite au château pour le protéger. Marl vous y aidera.
- Marl ? s’écrièrent-ils tous en cœur.
- Je l’avais oublié, après tout ce qui nous est arrivé. Où est-il ? demanda Ours.
- Je suis ici, dit une voix derrière Grant.
Marl sorti de sa cachette, il avait l’air en pleine forme. Il portait des nouveaux vêtements, flambants neufs, un pantalon d’un blanc immaculé, une chemise bleu marine fermée par une cordelette et des bottes en cuir marron.
- Je vais bien, grâce à ses pouvoirs Grant m’a sauvé. Il m’a tout raconté, il nous suit depuis le début, vous saviez ? Il m’a expliqué que j’étais le dernier survivant du peuple des Hommes-Dragons, et c’est grâce à ca que je vais vous aider à retourner au château en un clin d’œil.
- Doucement, doucement, dit Kerval. Nous devons décider de qui va retourner au château et qui va aller voir le forgeron.
- Évidemment, moi je vais voir le forgeron, dit Delilah.
- Je lÂ’accompagne, sÂ’exclama Shan.
- Et moi aussi, je viens, ajouta HĂ©loĂŻse.
- Bien, donc, les femmes vont forger l’épée et les hommes vont défendre le royaume, dit Merrick d’un ton ironique.
- Tout à fait, répondit Shan en lui lançant un regard noir. Et vous feriez mieux de vous dépêcher.
- Préparez-vous mesdames, le voyage va secouer un petit peu
Les trois femmes se prirent par la main et l’air commença à grésiller autour d’elles.
- Attendez ! s’écria Crowbanner. Princesse, prenez ceci, cela pourrait vous être utile chez le forgeron. Ce sont les ingrédients qu’Irwen Silversmith avait utilisé pour forger le Flamboyant.
- Merci, Crowbanner, dit Delilah en souriant avant de disparaître.
Il y eut une petite explosion et les femmes nÂ’Ă©taient plus lĂ .
- Bien, à nous maintenant, dit Kerval. Retourner à SilverSky dans cet état serait pure folie. Il nous faudrait lever une armée.
- C’est en cours, vaillant Maître d’Armes. Le peuple de Goldmoon est en ce moment même en train de se rassembler aux portes de la capitale, prêt à défendre leur royaume. Je leur ai parlé pendant leur sommeil et leur ai donné l’ordre de se rassembler. Ils n’attendent plus que vous. Mais avant que vous partiez, j’ai un dernier cadeau à vous faire… Allez derrière… moi et prenez ce que… vous y trouverez.
Le dragon toussa, il avait de plus en plus de mal Ă  respirer.
Kerval et ses compagnons allèrent derrière le dragon. Devant eux, sur une grande table, étaient disposés différentes sortes d’armes et d’armures.
- Ces armes sont toutes magiques. En elles résident un pouvoir qui les rend plus puissantes et plus résistantes. Tout comme les armures. Prenez ce que vous voulez, ou plutôt, laissez-vous choisir par l’arme et l’armure qui vous conviendront le plus.
Kerval choisit une hallebarde ciselée d’or avec un manche en ivoire et une armure de plates elfiques.
Ours jeta son dévolu sur une double hache à deux mains, ainsi qu’une tunique en mailles.
Bron repéra une longue épée à double tranchant et choisit la même armure que Kerval.
Les mages prirent chacun un bâton magique dont le bout était fait d’une énorme pierre précieuse aux propriétés magiques. Ils enfilèrent des nouvelles toges qui amélioraient la puissance de leurs sorts et les protégeaient par la même occasion.
Marl sourit en les voyant reparaître.
- Vous êtes tous magnifiques. Vous êtes entourés d’un halo lumineux, c’est génial, dit-il avec un sourire malicieux.
- Merci Marl. Maintenant, nous sommes prĂŞts Ă  retourner Ă  SilverSky. En avant !
- En avant ! s’écrièrent les autres en cœur.
- Je vous souhaiteÂ… bonne chance, et je regrette simplement de ne pas pouvoirÂ…assister Ă  la victoire duÂ…Bien.
- Tu vas tÂ’en sortir Grant, tu es fort, dit Marl lÂ’air sombre. Grant ? Grant !
Le dragon avait reposé sa gueule entre ses pattes, il ne respirait plus.
Marl se jeta sur lui, lui martela les flancs en pleurant, en lui ordonnant de ne pas mourir. Mais il Ă©tait trop tard.
Ours sÂ’approcha de lui et posa sa main sur son Ă©paule. Marl se retourna et se jeta dans les bras du guerrier.
- Ne pleure pas, gamin. Il a enfin trouvé le repos qu’il méritait. Nous, nous avons un combat à mener. Fais honneur à Grant ! Fais qu’il soit fier de t’avoir sauvé des griffes de la mort !
Marl essuya ses larmes avec sa manche et retrouva le sourire.
- Tu as raison, Ours. Allons-y, dit-il en sÂ’Ă©cartant de la sortie.
- Heu.. Marl, la sortie est derrière nous, dit Ours en pointant le tunnel par où ils étaient venus.
- Je sais, mais nous sortons par en haut, répondit Marl avec un grand sourire.
- Par en haut ? Mais comment ? sÂ’Ă©cria Kerval
- Surprise ! lui répondit Marl.
Sous leurs yeux, le corps de l’enfant se mit à grandir, sa peau se couvrit d’écaille et une longue queue déchira son pantalon.
- Montez, leur dit Marl. Je vous amène à SilverSky.
Les autres se regardèrent, étonné, et montèrent sur le dos du dragon.
Marl battit des ailes, envoyant voler pierres précieuses et bourses pleine d’or, et il s’éleva lentement vers la sortie de la montagne.
Un instant plus tard, ils volaient en direction de la capitale.

Par *Rednalhgih* le 27/12/2001 Ă  17:47:39 (#619079)

huhu ! je t'ai reconnu Saroumane .... pardon ... je t'ai recconu Owen !! sors d'ici veux tu ???!!! ;)

Tu vas t'en sortir a temps on dirait :) heureusement que j'ai prepare un skin de dragon pour Marl !! ( tiens, on dirait un breath of fire III ca ... :) )

Tccchhhooo !!

Par Perfectus le 27/12/2001 Ă  17:53:56 (#619122)

hum... m'en sortir Ă  temps?
il me reste seulement lundi pour finir, ou alors je devrais continuer chez moi, et vu comment DAoC me botte, ca devrait ĂŞtre possible :D

Et pis j'ai un peu raccourcis sinon... ca durerait encore longtemps :D

Maintenant, vais-je être capable de décrire une véritable bataille épique?
Car c'est Ă©videmment ce qui va se passer dans la suite :)

Par Nephtys Wells le 27/12/2001 Ă  18:09:01 (#619236)

Moi je sais que tu es capable de tout, l'artiste...

Pis rougit pas quand on t'embrasse ;)

C'est un tel plaisir...

Par Menforu le 27/12/2001 Ă  20:40:59 (#620035)

Comment continuer Ă  dire que c'est plus que bien... ?

Encore !!!


:ange:

Par Vint Thean le 27/12/2001 Ă  20:43:16 (#620044)

Ouéééé encore :)

Dites on devrai clonner des Perf pour avoir la suite toutes les 5 minutes ;)

NOUS pour embetter celeb parcequ'il est pas beau :ange:

Par Nephtys Wells le 28/12/2001 Ă  10:42:24 (#621955)

*Fait remonter le sujet Ă  coups de bisous*

*Espère que ca va marcher*

Mais non... l'est pas tout rouge... :D

Par Menforu le 28/12/2001 Ă  11:01:12 (#622015)

Si j'aide Ă  le remonter, j'ai aussi des bisoux ... ?

:ange:

Par Nephtys Wells le 28/12/2001 Ă  11:13:53 (#622073)

Bon... *sourit*

Peut-être qu'une distribution générale de bisous fera venir l'artiste plus vite... ;)

Bisous Ă  Menforu *smacks*

Par Menforu le 28/12/2001 Ă  11:16:04 (#622083)

J'ai rougi moi aussi ??

:eek:


:ange:

Par Nephtys Wells le 28/12/2001 Ă  11:21:15 (#622113)

Ben...:D

*Regarde la couleur de modérateur, de l'arbre...de modérateur, de l'arbre...*

Oh!!! lui aussi, l'est tout rouge...

Faut pas rougir comme ça... allons... voyons... c'est juste des petits bisous... :ange:

heu...

Par Perfectus le 28/12/2001 Ă  11:34:16 (#622171)

mauvaise nouvelle

y'a très peu de chance que j'écrive la suite aujourd'hui
je fête mon départ de ma boite, donc, je n'aurai sans doute pas le temps
ou alors en fin de journée

Désolé

Par Nephtys Wells le 28/12/2001 Ă  12:01:28 (#622268)

*S'effondre sous le choc de la nouvelle*

:sanglote:

coucou

Par Lilith_666 le 28/12/2001 Ă  15:57:18 (#623157)

J'ai rien lu mais je dis juste un petit coucou.
Retour d'une ancienne joueuse. ;)

Par Gara le 28/12/2001 Ă  16:00:42 (#623170)

Ben bravo quand mĂŞme pour cette suite Ă©pique.
*attend avec impatience la suite de la légende quand même*

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