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De DĂ©ceptions en DĂ©sillusions
Par Pandora le 20/12/2001 Ă 10:49:32 (#588577)
Je pose la main sur mon épaule, la blessure béante, miroir de mon cœur, semble se refermer sur un passé où fantômes et chimères se querellent. Je m’éloigne de ces songes agitées. Les cauchemars de la petite fille ne font plus peur à la femme que je suis. Je réfléchit à tout cela, à ces gens, qui m’ont soutenus et soignés. Nailo, Cenedra, Biloud, Alhanna, les ogrimariens… Je fais la synthèse de mes dettes … Je me rends compte que les personnes qui auraient du être présentes, ne l’ont pas été… Une fois de plus… Une fois de trop... Je repense aux paroles du sage poète rédempteur. La vengeance rend aveugle, et isole celui qui, captif de sa rancœur, est trop faible pour la diriger sciemment. Il est si simple d’avancer sans la tourmente, lorsque le soleil luit haut dans le ciel… Mais lorsque la tempête s’abat comme l’éclair d’une lame…
Eternelle solitude que celle de lÂ’ĂŞtre qui croit trop en lÂ’amourÂ…
Je me dirige vers les tombes dressées avec fierté à la mémoire de nos héros. Je caresse la pierre ornant le repos de mon père. Je sais qu’il reviendra prochainement, lorsque ma tâche sera accomplie. Il viendra me chercher et peut être comprendrais-je enfin …
Par Akasha Mekare le 20/12/2001 Ă 11:36:16 (#588806)
Le soleil était brûlant, diffusant une chaleur étouffante. Elle se laissait envahir par ce bien-être jusqu’à sombrer dans le sommeil, s’enfonçant dans un rêve des plus étranges :
Elle se voyait seule, debout, au milieu de cette contrée, devenue morne et froide. L’herbe, les fleurs, les arbres n’étaient que le reflet de la mort. Le ciel s’assombrissait dans une allure qui commençait à l’étourdir. Les éclairs apparurent et la foudre s’abattait sans relâche. Une vive douleur au cœur se fit sentir, l’obligeant à tomber à genoux. La pluie battante se faisait aussi blessante que des lames de couteaux. Elle résistait pour ne pas perdre conscience.
Enfonçant de toutes ses forces les mains dans le sol. Du sang commençait à baigner ses doigts crispés. Elle releva la tête péniblement, voyant une sombre silhouette ailée immobile devant elle. Elle la reconnut sans un seul doute. La néphilime pleurait des larmes de sang et Akasha la dévisageait, faisant sa douleur sienne. Elle se redressa, s'approcha de celle qui fut son amie et lui tendit une main pour ne saisir qu’un fantôme.
Elle sortit de ce cauchemar brutalement, envahit d’un sentiment culpabilisant. Elle était partie sans le moindre mot, oubliant ces âmes précieuses qui avaient veillé autour d’elle. Elle avait choisit son destin, mais avait-elle le droit de laisser ces êtres chers abandonnés à leur souffrance, qu’elle avait d’ailleurs connue elle-même il y a peu….
Par MĂ©duse le 20/12/2001 Ă 11:44:06 (#588838)
Certaines étoiles brillent plus que d'autres... Est ce de par leur importance ou de par leur proximité ?
MĂ©duse ferma les yeux, gardant l'image du ciel dans son esprit.
Toujours dans les rues d'Havreclair...
Par Narak Kardan le 20/12/2001 Ă 12:58:15 (#589126)
Enfin bref, il continue sa route, s'approchant du temple d'Artherk d'Havreclair. Et la, en passant devant, il s'arrete net. Comme ca, telle une statue, il reste immobile, ne bouge plus, les yeux fermes... rien. D'ailleurs, le cercle autour de lui passe a 5 metres... On ne sait jamais..
Et la, l'homme se met a parler a voix haute, sur un ton theatral un peu... :
"Oooh bel oiseau, Toi qui a vecu libre tant d'annees, Qui a croque le fruit de la liberte, Comment te sentais tu derriere ces barreaux ?
"Cet homme a su te charmer, Il a su t'amadouer... Mais pour un animal sauvage, comment as tu vecu cette vie dans une cage ?
"Si longtemps j'ai observe cette histoire, Si longtemps j'ai attendu sa conclusion... Et sache qu'en ce soir, Je ne me poserais plus cette question.
"Les barreaux se sont brises, L'oiseau c'est envole, L'ancien maitre va peut etre te poursuivre... Oserais je dire que tu va te remettre a Vivre ?"
L'homme rouvre les yeux, et observe autour de lui. Le cercle est bien de 10 metres a present, les regards sont ceux de personnes un peu depasses par les evenements... L'homme abaisse lentement le bras qu'il avait leve au ciel de facon inconsciente, et se met une soudainement une claque magistrale, laissant une belle marque sur sa joue
Il repars rapidement, bousculant quelques personnes au passage, et se dirige vers la taverne... Avant de s'engoufrer dans cette antre, certains l'entendirent dire cela :
"Allez, une bonne choppe, une jolie vierge, et au dodo. Je deraille en ce moment moi..."
Par Desdemone le 20/12/2001 Ă 13:29:11 (#589299)
Venez par dizaine,par millier.Juza a décuplé mes forces,et je vous téracerai les uns apres les autres.
Une sensation etrange.Une impression de planner.Une sensation de brulure sur son torce.Ses yeux s'eclairent
Pandora,j'arrive.
Un sourire se dessine sur son visage,avant qu'elle ne se perde dans les profondeurs de la forĂŞt.
Par Une Ă‚me errante le 20/12/2001 Ă 17:31:03 (#590435)
Pourtant, il regnait dans le cercle une fraicheur presque surnaturelle, mortelle. Une epaisse brume montait du sol, semblant venir des entrailles de la Terre, comme pour recouvrir l'horreur presque omnipresente en ces lieux.
L'homme etait affalé sur le ventre, les cheuveux plein de givre - du a la rosé du petit matin - et son visage figé par la peur. De ses yeux s'ecoulaient encore des larmes de sang...
Ses vetements semblaient intact, pourtant - apres une analyse plus fouillée - on decouvrit qu'une plaie beante zebrait le dos de l'infortuné. Bien qu'on estima que la blessure datait de quelques heures, pas plus, le fluide vitale avait coagulé, seché.
La lame ne devait pas etre d'une longueur exeptionnelle, de celle d'une dague, sans doute...
On pouvait apercevoir des fines ecorchures sur les bords, ainsi que des piqure relativements profondes, on eu dit des morsures de serpent: l'arme devait etre barbelée au bout, peut etre empoisonnée...
Les Arbres s'ecartaient pour laisser passer le cortege, transportant la boite d'ebene, qu'on s'empressa d'enterrer de retour en HavreClaire, sans meme avoir tenter d'identifier le macabé.
On ne pris pas non plus le temps de le fouiller, sinon, on aurait decouvert, dans la besace de la victime, une pierre rosâtre, intacte mais terne.
Le froid avait quitté le cercle, mais un echo y resonnait, comme un nom repeté sans cesse par une voix, haineuse mais faible.
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