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En hommage à Samsagace : une Légende sur la Vipère Argentée
Par Etoile le 19/12/2001 Ă 20:05:20 (#586363)
Une des légendes sur la Vipère Argentée.
Par une nuit noire, une jeune femme se glissa hors de chez elle dans le but de rencontrer le jeune amoureux qui, depuis quelques semaines, lui demandait de bien vouloir le rejoindre dans la forĂŞt proche. Ses parents lÂ’avaient pourtant mise en garde contre les rencontres qui pouvaient se faire la nuit. On racontait bien des histoires Ă©tranges sur les animaux et les ĂŞtres mythiques et fantastiques qui habitaient et vivaient dans cette forĂŞt.
L’amour aidant, elle ne se souvenait plus des conseils et le cœur battant la chamade elle n’avait que pour seule hâte que de rejoindre le jouvenceau. Arrivée près d’un ruisseau, et assoiffée par sa course, elle se penchât pour se désaltérer. En se relevant elle tressaillit car devant elle se tenait une onde de lumière lunaire. Comment définir précisément ce qui semblait vibrer comme une onde et qui avait la transparence d’un ray de lune ?
Effrayée la jeune fille, recula mais se heurta à un arbre. Ne sachant où aller et paralysée par l’apparition elle pensa qu’elle allait vivre ses derniers instants et entama une prière. L’onde glissa vers elle et la forme d’une main apparu alors. Cette main se mit dans celle de la jeune fille et la tira vers l’avant. La jeune fille se laissa faire continuant ses prières. Elles arrivèrent vers l’eau et marchèrent dessus.
La lune se décida alors à sortir des voiles de la nuit et lui fit voir son jeune amoureux éperdu sur la rive. Celui-ci avait marché des heures dans le noir le plus absolu et désespérait de trouver le chemin. Il avait appelé sa bien aimée afin de la trouver, mais sa voix semblait se perdre dans un silence étrange.
L’onde prit la jeune femme dans ses bras et entama une danse sur les flots. Elle faisait tourner follement la frêle jeune fille, l’étourdissant, et elle commençait à s’enfoncer de plus en plus dans l’eau. La jeune fille ne pouvait prononcer un mot étouffée par la vitesse de la danse folle et cherchant à respirer…
Son amoureux voyant la forme et son aimée s’enfoncer se demanda quoi faire. De désespoir il s’écroula au sol et se mit à pleurer. Ses larmes coulaient le long de ses joues de plus en plus abondantes, et tombaient une à une le long de son armure légère, et allaient s’écraser à terre. Bientôt à ses pieds une fine bande d’eau. La Lune attirée par cette faible clarté envoya un de ses rayons pour voir ce que cela pouvait être.
Le rayon, tout jeune encore, fut ému par la détresse du jeune homme et émerveillé par la beauté de la terre retourna auprès de la Lune pour lui demander comment consoler le jeune homme et surtout s’il pouvait rester quelques temps sur la terre afin de pouvoir contempler toutes ses beautés.
La Lune attendrie par l’enthousiasme du jeune rayon lui accorda la faveur de pouvoir rester sur terre la nuit mais à condition qu’il garda une forme telle que la bande d’eau formée par les larmes du jeune homme et que jamais il ne se montra le jour. Le rayon tout à sa joie accepta et attendit que la transformation ait lieu en fermant les yeux.
Quand il les rouvrit il était bien sur terre, très près de la terre même. Il rampait dessus, et il se trouvait à côté d’un géant qui faisait tomber sur lui de l’eau. Il découvrit alors les bienfaits de l’eau et eut envie d’aller glisser sur l’eau comme il le faisait sur la terre.
Sentant l’eau toute proche il se glissa sans un bruit et découvrit alors de l’eau partout et se glissa dedans. Merveilleuse sensation que de pouvoir onduler dedans, il se mit à luire d’une belle teinte argentée, irradiant autour de lui, et réveillant les poissons et autres hôtes des flots.
Allant plus au centre, il fut pris par un courant qui le fit tournoyer et manqua de le faire périr. Se demandant ce qui pouvait ainsi causer un tel trouble à cette eau si calme, il se rapprocha du centre, entraîné qu’il était de toute façon…
Il vit alors l’onde debout sur les flots avec une jeune femme pantelante dans ses bras. L’onde relâchât sa prise et avançât sa main vers lui attirée par sa lumière et par sa force de vie. Alors qu’elle avançait la main vers lui il sentit en elle le mal et la mort. Mais que pouvait-il donc savoir du mal et de la mort lui qui n’était qu’un petit rayon de Lune ?
Seule la forêt pourrait répondre à ses questions-là … Quoiqu’il en soit alors que l’onde s’apprêtait à le saisir, il la mordit et planta ses deux crocs dans cette main tendue. L’onde frémit et parut se rétracter l’espace d’un instant. Elle tendit vers elle une tentacule pour le serrer et vaincre cette chose insignifiante. Un poisson réveillé par ce remue-ménage remonta à la surface et se faisant projeta notre petit rayon au centre de cette onde. Le petit rayon traversa l’onde qui en un instant disparut aussi vite qu’elle avait pu apparaître.
Pendant ce temps-là , le jeune homme voyant la jeune femme sombrer dans les flots se jeta pour tenter de la ramener et la sauver. Les petits êtres des flots l’aidèrent dans sa tâche car les vêtements pesaient lourds et les entraînaient vers le fond. Après de longues minutes ils arrivèrent enfin à la berge et il put la hisser.
La Lune observait tout cela de loin mais lui envoya quelques lueurs afin qu’il se fraye un chemin jusqu’à une clairière proche. Notre petit rayon se disait quant à lui qu’il serait temps de regagner la terre ferme car les être sur les eaux paraissaient quand même bien dangereux.
Nos trois personnages se retrouvèrent dans la clairière. Les amoureux se serrant l’un contre l’autre et se jurant de ne plus transgresser les interdits, et notre petit rayon racontant à ses grands frères toutes les aventures et la victoire qu’il avait remporté contre deux monstres énormes et gigantesques.
Toutes ces émotions avaient fatigué nos trois amis et ils glissèrent sans se rendre compte dans le sommeil. Arriva le jour, nos deux jeunes gens forts marris durent se résoudre à rentrer et à avouer leur faute aux parents de la jeune femme… Le jeune homme fut chassé du village et condamné à vivre pendant sept ans dans la forêt. La jeune fille quant à elle fut envoyée chez sa tante de l’autre côté de la forêt pour éviter qu’elle en revoit le jeune homme et pour avoir une chance de trouver un mari.
Et notre petit rayon ? Quand vient son tour de se réveiller, il tenta de bouger, mais il semblait figé comme si aucune vie ne courrait plus en lui… Il leva les yeux au ciel cherchant la Lune ou un frère rayon, mais ne reconnut pas ce à qui il était habitué. Il se rappela alors des paroles de la Lune ne jamais se montrer au grand jour.
Le jeune homme tout à sa peine porta ses pas sans qu’il se rende compte vers la clairière qui les avait abrité l’espace d’une nuit et vit par terre un arc brillant et transparent comme un rayon de lune. Il le ramassa se demandant qui avait pu laisser une telle arme et se dit qu’il aurait au moins de quoi se défendre ou chasser. Toute la journée il fit des essais pour fabriquer des flèches et essayer l’arc.
Alors que la nuit commençait à répandre son manteau et que la Lune préparait son entrée, il regarda l’arc merveilleux qui bougeait lui semblait-il… Le petit rayon revivait et apercevait ses grands frères arrivant au loin. Il adressa une supplique à la Lune qui fit comme si elle ne l’entendait point. Un de ses grands frères, un sage parmi les sages lui dit alors : tu ne devais pas voir le jour aussi tu as été transformé en arc pour survivre aux rigueurs du jour et la nuit tu peux retrouver la forme dans laquelle tu es apparu sur terre c’est à dire en serpent.
Pour revenir à ton état de rayon, il te faudra attendre sept ans que la malédiction se termine. Par une étrange alchimie le jeune homme qui avait porté l’arc toute la journée semblait entendre ou comprendre ce qu’il se disait de rayon à rayon. Aussi, quand le grand frère eut fini, il s’adressa au petit rayon en lui disant : veux-tu m’aider et je te promets que pendant la durée de ta présence ici de te protéger et chérir ?
Surpris le petit rayon lui demanda comment faire ? Le jeune homme lui dit la journée je lancerais des flèches vers ma bien-aimée pour lui délivrer mes messages d’amour et lui demander de m’attendre et la nuit tu iras chercher ses réponses. L’accord fut ainsi passé entre eux deux. Commença alors un échange entre les deux jeunes gens, et notre petit rayon fidèlement le jour envoyait de plus en plus sûrement les flèches porteuses d’amour à la belle, et la nuit tombée la belle remettait ses pensées les plus douces au serpent sans oublier de lui donner des souris et autres petites bêtes pour le récompenser.
Chaque jour la force de ses traits grandissait, chaque jour il était vénéré par le jeune homme qui vérifiait que tout fonctionnait à merveille. La jeune femme pour refuser toute demande faisait état d’une foi et d’une pénitence à accomplir avant d’accepter le mariage et chaque prétendant se lassait et prenait femme ailleurs.
Vient enfin le jour ou plutôt la nuit ou la fin de la punition arriva. Cette nuit-là nos trois amis convergèrent vers la clairière dans laquelle le jeune homme s’était construit une petite cabane. La parents de la jeune fille allaient-ils accepter de la donner en mariage au jeune homme ? Et le petit rayon allait-il partir rejoindre ses frères et la Lune ? Tous trois avaient le cœur serré et l’âme en peine de devoir peut être se séparer et lutter. Ils avaient pris goût à vivre ensembles.
Le petit rayon s’adressa alors à son grand frère le sage et lui demanda conseil. Il lui raconta sa vie des dernières années, l’amitié que lui portaient les deux amoureux et les soins qui lui avaient prodigués et son regret de devoir les quitter à jamais. La Lune se dit qu’elle avait peut être puni trop longtemps ce petit diable de rayon et que désormais il lui serait difficile de revenir avec ses frères aussi elle lui demanda s’il désirait rester à jamais avec ses deux amis ?
Il en fut ému et bonheur et lui dit que oui il avait ce désir en lui. Elle lui demanda alors de choisir quelle forme il souhaitait avoir pour toujours ? Il su alors que sous la forme d’un arc il pourrait rendre de grands services à ses amis alors il décida de rester un arc. La Lune lui dit qu’en souvenir de sa forme de serpent il serait appelé désormais Vipère Argentée.
Etoile.
Par Karl le 19/12/2001 Ă 20:16:54 (#586448)
*encore tout emu et reveur*
Tu es une tres bonne conteuse mon Amour.
Tres beau récit que j'ai lu d'une traite.
*chuchotte* C'est tellement beau...Tu pourras me faire des histoires juste pour moi?
:amour:
:amour: :amour: :amour:
:amour: :amour:
Par Thriel le 19/12/2001 Ă 20:24:29 (#586496)
Par Tcheou Griffon le 19/12/2001 Ă 20:36:07 (#586576)
Provient du message de Thriel
Une bien jolie légende, elle fait rêver...
C'est exactement ça :ange:
Par Azelwyn le 19/12/2001 Ă 21:05:41 (#586806)
Sur le fond, rien à dire, tu as su nous conter une belle histoire, nous faire vivre cet amour et amitié. C'est con que l'onde a disparu, je la trouvais cool ;)
Sur la forme, il y a un peu trop de répétitions à mon gout : "que...que...que....".
En tournant sans cesse entre trois ou quatre personnage, tu n'as pas réussi a donné une limpidité à ton texte. C'est bête, ça casse parfois le rythme... mais cela se travaille :)
Sinon, félicitation... c'est tout de même une belle oeuvre que tu nous as pondu là .
Par Merlin-LyriX le 19/12/2001 Ă 21:22:36 (#586920)
Provient du message de Karl :
Tu pourras me faire des histoires juste pour moi?
Ă©goĂŻste !!! :ange:
Par Olivier de Pers le 19/12/2001 Ă 21:34:25 (#586989)
Par Mealarick le 19/12/2001 Ă 22:33:11 (#587297)
Dit-moi, petite, crois tu que le rayon que j'avais voulu t'offrir a changé brusquement d'idée et s'est retourné vers la lune juste après que je te l'aie donné?;)
Par Samsagace le 27/12/2001 Ă 11:57:52 (#617464)
La maladie se répand, les légendes naissent, le monde renaît...
De toute beauté chère Etoile.
Par un compte supprimé le 27/12/2001 à 12:09:34 (#617498)
Message supprimé par son auteur.
Par Loup Skywalker le 27/12/2001 Ă 12:16:14 (#617520)
Par AĂ«randis le 30/12/2001 Ă 19:05:58 (#634217)
Et bien, après nous avoir montré ses talents de poète, Etoile se révèle être une conteuse hors-pair.
Encore bravo c'Ă©tait magnifique.
PS: Sam tu as du soucis Ă te faire :D
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