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Nouvelles d'un pays lointain
Par Merrick le 19/12/2001 à 12:31:33 (#583564)
Merrick s'éveille alors que les premiers rayons de soleil filtrent à travers les rideaux épais de sa chambre. Il s'enveloppe de couvertures et va remuer un peu le feu dans l'atre pour lui redonner un peu de vigueur, avant d'y jeter mollement une nouvelle buche. Tout en étouffant un baillement, il prend une chaise qu'il dispose sous la trappe menant au grenier, qu'il ouvre avant de se faufiler dedans. Il lève la tête et arrache quelques feuilles d'un plant de tabac en train de sécher depuis qu'il l'a cloué là avec les autres, il y a quelques mois. Il repense à la récolte, en début d'automne, et ne peut s'empêcher de regretter les beaux jours. Aujourd'hui, le froid est prenant, et la neige a recouvert l'étendue du jardin, ne laissant apparaitre que les traces de pattes de petits animaux venus pendant la nuit en quête d'une improbable nourriture.
Puis il redescend dans la pièce qui lui sert à la fois de cuisine et de salon. Il prend les feuilles de tabac, le froisse avant de les couper soigneusement en fines lamelles et remplit sa pipe. Puis, il prend une branche fine qu'il plonge dans le feu, et allume les feuilles de tabac, et savoure sa pipe, en faisant basculer lentement le rocking-chair qu'il s'est construit lui-même.
Ce faisant, il repense à ces derniers temps, à tout le bonheur qu'il a connu, et à la vie qu'il mène. Jamais il n'aurait pensé être aussi libre, et finalement, il se dit qu'il ne faut pas grand chose pour le rendre heureux. Un sourire commence à se dessiner sur ses lèvres masquées par une trop longue barbe.
Soudain, trois coups résonnent à sa porte. Il est à peine 9 heures du matin, et Merrick se demande qui peut bien venir le déranger à cette heure-ci. En ouvrant la porte, il voit un homme d'une forte carrure, et son habit l'identifie comme quelqu'un du service des courriers du Roy.
Merrick - Oui ?
Postier - Bonjour messire. Etes-vous Merrick Nurien, fils de Pierre Nurien ?
A ces mots, tout le bonheur qui était sien disparait instantanément. Personne ne connait ce nom ici. Il l'a volontairement oublié après avoir fui de chez lui, après la mort de son frère. Ce nom l'a atteint comme un coup de gong en pleine tête, et il sent ses jambes vaciller. Le monde qu'il avait réussi à se construire semble s'effondrer à la seule prononciation de ce nom de famille, comme un chateau de cartes.
Postier - Monsieur ? Vous vous sentez bien ?
Merrick - Eeuhh.... oui, ça va.
Postier - Etes-vous Merrick Nurien ?
Merrick - Oui... que me voulez vous ?
Postier - J'ai une missive urgente à vous remettre.
Merrick prend la lettre que lui tend le postier, tends quelques pièces avant de refermer violemment la porte, et s'effondre sur le rocking-chair. Depuis combien de temps ? Cinq ans ? Six ? Cela lui semble une éternité. Il soulève le lettre et regarde le sceau.
Il ne réalise pas que s'il n'était pas déjà assis, il serait tombé par terre. Le sceau sur la lettre est quasiment le même que celui qui est sur la bague qu'il porte au doigt. La seule différence est que sa bague est barrée d'un trait oblique, signe que son père n'était pas l'ainé, et qu'il n'a pas pu recevoir le blason de la famille De Nurien, renonçant du même coup à la noblesse et aux privilèges.
Il décachette la lettre, la déplie, et son regard ne peut s'empêcher de se poser sur la signature, avant de lire le contenu.
Mon cher neuveu.
Je prends la plume pour t'écrire après toutes ces années, pour t'annoncer une terrible nouvelle. En effet, ton oncle Roland est mort il y a deux semaines, tué par une embuscade de gobelins. Je regrette de reprendre contact avec toi de cette façon, mais j'ignorais où tu étais avant d'entendre parler d'un magicien réputé qui portait ton prénom. Qui aurais cru que tu puisses devenir magicien un jour ?
Je n'ai pas cru au début qu'il s'agissait de toi, mais finalement, j'ai eu la confirmation que j'attendais en entendant ta description. Cels fait trop longtemps que tu es parti, et tu es le seul descendant des De Nurien aujourd'hui. Comme tu le sais, ton oncle n'a jamais pu avoir d'enfants, aussi, te voilà héritier du nom et des ruines du chateau, si toutefois tu le souhaites. Comme tu le sais, il y a longtemps que l'argent a disparu, et je regrette que to nhéritage s'arrête ici. Ton oncle a laissé quelque chose pour toi, et il serait souhaitable que tu viennes le chercher, ma santé supportant mal ces périodes de grand froid, je ne suis pas certaine de passer un autre hiver.
J'attends de tes nouvelles le plus tôt possible.
Babette.
C'est en voyant la larme tomber sur la feuille jaunie que Merrick réalise qu'il n'a plus pleuré de puis longtemps. Depuis qu'il est arrivé sur Althéa en fait. Sa pipe s'est éteinte. Il regarde la pièce, repère son sac et s'avance.
Quelques minutes plus tard, il est sur le pas de la porte, emmitouflé dans une cape épaisse. Il tient son sac rempli sur son dos, et s'appuie sur son baton.
Merrick - Qui aurait cru ? Je retourne chez moi...
Puis il se dirige vers l'auberge, rentre.
Merick - Messire Artelun, je pars en voyage pour quelque jours. Si quelqu'un me cherche, pourras tu prendre le message ?
Par Merrick le 20/12/2001 à 11:02:06 (#588634)
* s'asseoit sur une pierre, près d'un arbre. Dépose son baton contre l'arbre. Se roule lamentablement une clope, ou en tout cas ce qui pourrait faire penser à une clope après un passage au sèche linge, et l'allume avec son briquet en amadou. Le soleil est déjà bas, et il est l'heure où la fraicheur du soir commence à l'emporter sur l'étouffante chaleur de la journée *
Que suis-je venu faire ici ?
* tire doucement sur sa clope *
Au moins, j'y suis mieux que là où j'étais.
Repense à la ferme, ce petit lopin de terre. Certes rien de faramineux, mais de quoi travailler toute l'année pour se nourrir. Une vie calme. Monotone, mais calme, et surtout honnête. Père m'a appris l'honnêteté, ainsi que la galanterie, puisque mère n'était pas là pour le faire. Mais à quoi bon être galant lorsqu'on a les pieds crottés par le travail des champs ? Et quelle femme viendrait se perdre par ici ? Pas une femme du monde, ça non. Surtout pas une Baronne.
Le travail était ma seule passion, à moi et à mon frère, Alex.
Alex. Blond, athlétique, il aurait pu plaire au femmes si il n'avait pas eu cette sacrée balafre au travers du visage, qui le défigurait, coupant son visage en deux comme s'il y avait eu deux personnes différentes. Le beau Alex côté gauche, et le diable côté droit. Un stupide accident. Il m'a sauvé lorsque j'étais enfant. Je courais dans les bois et je suis tombé sur un Gobelin. Nul n'aurait pu dire ce qu'il faisait là, mais à 4 ans, de toutes façons, on ne pose pas ce genre de questions. On hurle.
Alex a déboulé au moment où le gobelin me frappait, prenant le coup à ma place. Je me suis contenté de tomber en avant sur un pierre, ce qui m'a assomé et je n'ai rien vu de ce qui a suivi. Peut être est-ce mieux ainsi d'ailleurs.
* se touche un cicatrice sous le menton, avant d'aspirer une dernière bouffée et d'écraser sa clope. Sort une gourde remplie de vin, en boit quelques gorgées *
Oui, c'était certainement mieux ainsi. Lorsque je me suis réveillé, Alex était là; gisant sur le sol, le visage en sang. J'ai vu son baton enfoncé dans le crane du Gobelin. Les morceaux de cervelle semblaient encore chauds. Alors, j'ai fait ce que je savais mieux faire : j'ai hurlé, hurlé et encore hurlé, jusqu'à ce que mon père m'entende et arrive.
Alex est resté 15 jours alité avant de pouvoir se relever. Puis tout est redevenu comme avant. Sauf son visage.
* reboit une gorgée en touchant machinalement son visage *
J'ai longtemps cru qu'il avait appris à vivre avec. J'ai eu tort, même si je ne l'ai su que très tard.
Puis l'adolescence. Le travail des champs et le soleil. L'age où on se demande ce qu'on va faire. L'age où père m'a appelé, un jour pour me dire qu'Alex était l'ainé, et que la ferme lui revenait de droit. Je pourrais toujours travailler pour lui, pourquoi pas ? Il me fournirait le logis, et la nourriture. Tout ce qu'on homme peut désirer, en somme. Un travail honnête.
Non n'en avons jamais reparlé. Pas eu le temps. Un hiver plus rigoureux que les autres, père est parti. C'est Alex qui l'a retrouvé dans son lit, un sourire aux lèvres. Il a du retrouver mère. Paix à son ame.
Après l'enterrement, Alex s'est mis à boire. Plus que de raison. Un jour, il m'a prié de partir. Je n'ai pas compris tout de suite ce qu'il voulait, et j'ai cru qu'il plaisantait. C'est quand j'ai reçu le coup que j'ai compris que non.
"Va-t-en !!! Regarde ce que tu m'as fait !! Tu ne crois pas que c'est déjà assez ? C'est MA ferme et tu n'as rien à faire ici !! Déguerpis !!
_ Mais Alex...
_ Fous le camp, vite !!"
Sa main se lève, et déjà je protège mon visage. Il avance vers moi, et trébuche.
Il ne veut même pas se rattraper et tente de tomber sur moi. Mal visé.
Sa tête a fait un bruit de courge trop mure lorsqu'elle s'est fracassée sur le sol. Je savais déjà que c'était trop tard. Alors, je me suis levé, j'ai pris son baton, celui qui m'avait sauvé, et j'ai fait ce qu'il m'avait ordonné. J'ai couru, et c'est seulement des heures après que les larmes ont commencé à couler, et que le hurlement est venu.
* essuie machinalement une larme *
Je ne sais combien de jours j'ai erré comme une pauvre hère, vétu de lambeaux et les pieds en sang. Un jour, quelqu'un m'a offert à boire, un autre à manger. Puis des gens. Plein. Des hommes et des femmes aussi. Certains sont vétus de tissus aux couleurs que je n'aurais jamais pu imaginer auparavant.
Je suis arrivé dans un temple, où on m'a habillé et nourri. Il y avait plein de monde, et tous m'ont accepté. Le nom de ce pays est Aphrael. Ca sonne bien.
Oui, je suis mieux ici. Bien mieux.
* ramasse ses affaires, et marche vers le pont aux gobleins, en serrant fort son baton, dont une extrémité est rouge-marron...*
[ 24 juillet 2001: Message édité par : Merrick ]
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[SMALL]Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, voici la première partie de l'histoireICI[/SMALL]
Voici bientôt deux mois que je suis arrivé ici. L'enthousiasme enfantin que je ressentais commence tout juste à laisser place aux habitudes. De toutes façons c'est ma faute, j'aurais du me douter que tout n'était pas rose. Cela se saurait sinon.
Mon emploi du temps depuis que je suis redevenu humain semble ressembler à beaucoup de monde ici. D'abord reconnaissant, j'ai voulu rendre service en aidant le Samaritain, qui m'a demandé d'aller tuer quelques rats pour lui.
Je ne pensais pas que ces bestioles se reproduisaient aussi vite. Les premières fois, je dois avouer que j'ai eu un peu de mal, mais je suppose que l'esprit d'Alex m'a porté chance. Son baton s'est fait plus léger dans mes mains, et a frappé sans relache, fracassant sans cesse ces petits rongeurs, l'un après l'autre.
Je ne sais combien de temps j'ai continué ainsi, m'épuisant à la tache, et tuant de nombreux rats et chauve-souris. Leur sang m'éclaboussait parfois le visage, et je dois avouer que le contact de leur fluide sanguin provoquait en moi un rictus de plaisir. Les autres personnes présentes dans le souterrain avaient tendance à s'éloigner au fur et à mesure que je poussais des cris de rage. Mes muscles étaient endoloris de tant d'efforts. Puis je me suis retrouvé coincé au milieu d'une dizaine d'animaux, et j'ai rapidement perdu pied. Leurs morsures ont commencé à m'affaiblir, jusq'au moment où je me suis retrouvé un genou en terre, m'appuyant fébrilement sur le baton que je serrais de mes doigts couverts d'un mélange de sang animal et humain, de mon sang, celui de père et d'Alex, versé par ma faute. J'ai feermé les yeux et attendu une mort salvatrice. Je me voyais déjà écroulé par terre, expirant mon dernier souffle, sans cri, sans larmes, pauvres et dérisoires armes, pour enfin les rejoindre, Père, Mère dont j'ai oublié depuis longtemps le visage et le parfum, et Alex. Je me voyais lui rendant le baton, et dans mon rêve, il était beau et souriait en me voyant.
Alors que j'étais sur le point de m'effondrer, je ressentis soudain une grande chaleur, et malgré mes yeux fermés, je discernais une vague de lumière. Me persuadant mort, j'ouvrais les yeux, en souriant. Tout était fini, et j'avais enfin rejoint les personnes que jamais je n'aurais du quitter.
Tout ce que je vis était le sol froid et humide d'une cave. Une vision que je ne connaissais que trop bien. Autour de moi, des cadavres d'animaux brulés, et je pris soudain conscience de l'odeur d'ozone autour de moi. Je ne sais à quel moment j'ai pris conscience que mes blessures s'étaient refermées. Peut être est-ce quand je l'ai vue, nimbée de lumière. Cette vision ne m'aurait pas choquée si je n'avais pas remarqué qu'Elle ne portait pas de torche.
Une chauve souris lui sauta dessus, et se retrouva propulsée contre un mur, où elle s'écrasa, comme si elle avait été lancée par une arbalète. Alors, Elle se tourna vers moi.
"Je crois que j'arrive au bon moment, non ?
_Co... Comment avez vous fait ça ?
_Quoi, la chauve-souris ?
_Tout....
_Hmmm... Toi tu es nouveau ici, toi, et tu as beaucoup de choses à apprendre. Viens avec moi."
Nous sortimes, et j'entendis parler de choses merveilleuses, queje n'aurais jamais osé imaginer. Il était possible de s'éclairer sans torche, de se soigner, ainsi que mille autres choses.
J'appris rapidement à utiliser quelques uns de ces sortilèges, et décidai de devenir magicien. C'est donc tout naturellement que je me tournai vers Syl, et bien que je sache que c'est impossible, je suis persuadé que c'est Elle qui est venue me sauver ce soir là, parmi les rats.
Il me reste tellemnt de chemin à faire, de choses à accomplir, mais aujourd'hui je sais que je dois continuer à avancer, pour moi et pour Elle. Même si je suis encore inexpérimenté, je ne crains plus ni les rats, ni les gobelins, que je massacre avec une joie sans égale. Quelquefois, par nostalgie ou par folie, qui sait, je les achève en leur transperçant le crâne avec mon baton. Avec le baton d'Alex, et j'imagine qu'il sourit avec moi à chacune de ces petites vengeances. J'imagine qu'il ma pardonné, et qu'il est heureux.
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Récits précédents :(partie 1) et (partie 2).
* ... *
* ... douleur ... *
* ... où suis-je ? ...*
Dans le temple de LightHaven, Merrick semble apparaitre de nulle part. Il tombe en avant, les genoux en terre. Sa main gauche se pose violemment sur le sol, retenant son buste, pendant que sa main droite tient encore la flèche ruisselante de sang qu'il a arrachée de son propre corps, quelques instants à peine avant de sombrer, quelques instant à peine avant que sa pierre de destinée ne le transporte au temple et lui insuffle les quelques souffles de vie nécessaire pour ne pas sombrer à jamais dans le néant ...
* tousse et crache du sang. Son visage livide copntraste avec ses yeux fiévreux. Appelle d'une voix rauque *
A l'aide, quelqu'un peut-il me guérir ? A l'aide !
Alors que les ténèbres recommencent à l'engloutir, il repense à ce qui vient de se passer...
Il se revoit prenant son baton, et partant combattre les gobelins qui tentent toujours d'envahir notre ville. Chaque coup porté l'est pour Syl, et chaque Gobelin mort renforce sa foi. Il sent une puissance monter dans le creux de ses entrailles au fur et à mesure que ses sorts se font de plus en plus meurtriers. Bientôt, il ne reste plus rien des agresseurs, et seules les marques de sang répandues sur le pont attestent qu'un combat a bien eu lieu ici.
Mais l'appel de la puissance n'est pas terminé, pas plus que l'appel de la violence. Il y encore des Gobelins et autres monstruosités non loin d'ici, et il le sait. Il sait qu'il n'aura qu'à marcher quelques kilomètres pour arriver au camp gobelin, et l'idée qu'il pourra les détruire les uns après les autres réchauffe son coeur.
Il affermit sa prise sur son baton, et traverse le pont ...
* La douleur est intolérable, et il s'affaisse de plus en plus en plus. Des larmes pèrlent à ses paupières serrées ...*
Il rencontra comme prévu les gobelins. Pour une fois, il était seul, et cela lui permet de laisser sortir toute sa rage et toute sa haine. Au bout de quelques secondes, il frappait, hurlant des cris bestiaux, devenant une terrible machine à détruire. Son obstination était telle qu'il ne l'a pas vue s'approcher.
La douleur est cuisante lorsqu'elle est imprévue. Les gobelins sont certes dangeureux, mais il ne les craignait plus. Aussi, lorsqu'il sentit une douleur violente dans son épaule, il mit du temps à comprendre. Il se retourna et la vit.
Elle était belle, la plus belle femme qu'il n'ait jamais vue. Ses longs cheuveux d'or flamboyaient sur ses épaules, et ses yeux, oh Syl, des yeux tellement clairs que l'on pouvait se noyer dedans. Elle lui sourit en rebandant son arc.
"Elle a voullu m'aider, pensa-t-il, elle n'a pas fait exprès"
C'est lorsque la flèche travers sa robe et s'enfonça profondément dans sa poitrine qu'il comprit son erreur. Elle ne visait pas les gobelins. Son regard traversa le sien, et si d'un côté on trouvait de l'incompréhension et de l'interrogation, les yeux de l'archère ne renvoyaient que de l'amusement.
"NON !!!" hurla-t-il en s'effondrant.
La dernière chose que virent ses yeux furent les mains (belles) poser l'arc et les doigts (beaux, tellement beaux Ô Syl !) fouiller dans son sac, sortir les picèes d'or.
Puis le néant.
"Non !"
* Pendant que les prêtres me soignent, je sais déjà que ma bourse est vide. Ma main serre convulsivement cette flèche. *
Pourquoi ? Pourquoi a-t-elle fait ça ? Je ne l'ai pas menacée, ou insultée, alors pourquoi ? Je lui aurai donné mon or si elle l'avait demandé !
Mais la souffrance ne fait que commencer. Ce visage (oh déesse, comment peut-il être aussi beau !) va me hanter durant des nuits entières, je le sais. Chaque arc me fera penser à elle, et je ne pourrai jamais me trouver au côté d'un archer ou d'une archère sans y penser. Syl, aide moi à l'oublier, et à ne pas tomber dans l'idée de vangeance ! Syl, je t'en prie, fais moi oublier ce (doux) visage, et ces cheveux. Ne lui premets pas de hanter mes (rêves) cauchemars. Délivre moi d'elle...
* s'agenouille au milieu du temple et se met à pleurer .... *
[ 17 septembre 2001: Message édité par : Merrick ]
Par Perfectus le 20/12/2001 à 12:09:51 (#588933)
ce ne fut pas une vie facile que tu as vévu ...
Bravo
Par Merrick le 20/12/2001 à 12:40:47 (#589048)
Par Shan Shan le 20/12/2001 à 12:48:17 (#589075)
Elle hesite a se lever pour lui proposer de l'accompagner mais son regard a change et est d'une rare durete.... elle se rassoit sans meme avoir oser l'approcher : si il a besoin de quelqu'un il sait qu'elle est la...
Elle replonge son regard dans sa cervoise comme si de rien n'etait...
Par Merrick le 20/12/2001 à 12:55:41 (#589109)
* S'avance pour l'embrasser *
Ma chère petite Shan, je dois partir quelque jours comme tu l'as entendu. Voici les clés de ma maison si tu en as besoin. Je pense être de retour d'ici une dizaine de jours maximum.
Par Shan Shan le 20/12/2001 à 13:18:01 (#589224)
*Prends les cles tendus*
Et tu n'as meme pas peur que je vide ta cave? ;)
Et si tu as besoin d'aide, crie le plus fort que tu peux ... Je t'entendrais peut etre....
*Depose un baiser sur la joue de Merrick*
Bonne route et prends soin de toi....
Par Vint Thean le 20/12/2001 à 15:03:26 (#589773)
Par Merrick le 20/12/2001 à 15:07:32 (#589786)
Provient du message de Vint Thean
Si on a la flemme de tout lire on fait comment ? :D
Réponse bête :
Tu lis pas :D
Par Vint Thean le 20/12/2001 à 15:11:18 (#589796)
Par Alox le 21/12/2001 à 10:19:52 (#593285)
Elle est excellente , vraiment bravo .
Par Merrick le 21/12/2001 à 10:22:40 (#593295)
Par Nephtys Wells le 26/12/2001 à 10:07:55 (#611808)
Elle m'était passée sous le nez, pendant mon absence...
Mais aujourd'hui je répare cet oubli pour féliciter l'auteur :merci:
Par Merrick le 28/12/2001 à 13:32:49 (#622474)
Par Shan Shan le 4/1/2002 à 1:17:32 (#658377)
*Descends a pas de loups a la cave*
Tiens... j'aurais vu ca plus rempli...
*Fouine a droite a gauche et decouvre des manuscrits cachés au milieu des bouteilles...*
Ses memoires? Tiens ca peut etre amusant.
*Shan commence a decrypter difficilement les ecrits en buvant quelques gorgées de cervoise*
Non, finalement pas amusant du tout... plutot tres triste... Il serait donc reparti chez son frere? J'espere que non... attendons...
Par Merrick le 7/1/2002 à 8:54:37 (#677524)
[HRP : je rentre de congés aujourd'hui pour découvrir plein de problèmes au niveau du boulot (guerres de personnes, licenciements abusifs, fouille systématique des bureaux, brigade financière et j'en passe .... ). Il se peut donc que je ne passe beaucoup de temps sur le forum pour des raisons évidentes. Ceux qui le souhaitent peuvent bien sur me contacter par mail et je me ferais une joie de répondre dès que possible. Bises à toutes et tous.]
Par Shan Shan le 7/1/2002 à 10:16:44 (#677712)
Tu veux que je raconte la mienne?....
*Reflechis*
Euhhh ca risque d'etre un peu long sauf si on abrege à aujourd'hui : rien :rolleyes:
Bises Merr... *hic* :D
Par Merrick le 7/1/2002 à 10:19:06 (#677720)
Ca fait plaisir de te voir ici, un peu de gaieté dans la morosité ambiante. En plus, j'ai plus accès au 3e étage....
... et c'est là qu'ils stockent le champagne, duquel je ne peux même plus m'appricher, sinon, ce serait un abus de viens sociaux... :ange:
Par Shan Shan le 7/1/2002 à 10:21:53 (#677731)
J'ai comme l'impression que tu adaptes la realite a ta vision des choses la ...
Ca doit pas etre dans le code penal l'abus de vins sociaux, ca doit te permettre d'avoir l'esprit tranquille :D
Par Merrick le 7/1/2002 à 10:23:35 (#677736)
Par Shan Shan le 7/1/2002 à 10:28:18 (#677746)
Mais il est tres joli celui la :p
Cela dit j'ai aussi adapte : a la base c'etait "viens" ... No comment :D
Par Akira Sindriel CptGR le 7/1/2002 à 12:08:55 (#678070)
une ch'tite coupette mon vieux? *clin d'oeil*
Par Merrick Nurien le 8/1/2002 à 14:26:15 (#684227)
La suite sur "retour d'un pays lointain"
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